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atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061
Lyon, le 24 avril 2011
LE RETOUR A LA TERRE ! I/ LA SORTIE CLUB DE SAMEDI Christiane AUGAY, Jean-Luc BERGER, Chrystel BERTRAND, Eliott BERGER-BERTRAND, Yvette BLAISE, Bernard CHAREYRON, Jacques DELMAS, Yves DUBOST, Pierre DUMAS, Françoise et Pierre FOUILLANT, Mallory FOURRE, Michel GIRARD, Evelyne LEFRANCOIS, Rodolphe MALESKI, Nicole RADON, Martine SILBERSTEIN et Claude THIERY étaient là. Nous avons été bien contents de revoir Rodolphe depuis ses soucis de genoux et Yvette bien sûr. Satisfaits également de constater que le « vietgone » a renoncé à s’expatrier durablement au Vietnam malgré l’attrait de ce pays. Mais il n’y avait pas que des atscafiens à cette sortie. Ainsi Nicole était accompagnée à vélo par Nicole SAVOIE et Laurent MAUBES son compagnon. D’autres amis à elle, Christelle et Sylvain VEYRET et leur fille Margot, étaient également avec nous à la ferme. Quant à Claude elle était accompagnée à vélo par Josette et Jean-Paul du Pépère club. Trois autres amis à elle sont venus également directement à la ferme. Bref nous étions 28 à cette journée qui a complètement rempli ses objectifs.Les choses avaient pourtant mal commencé. Ainsi le TER de 7H21 est bien à quai à la Part-Dieu avec ses cyclos à bord. Mais il ne part pas et finalement au bout de 20 minutes nos amis apprennent qu’il est annulé: une panne électronique! Pas question de mettre les vélos dans les soutes du car de remplacement. Un plan B est échafaudé dans l’urgence. Votre serviteur est sorti de sa baignoire pour emmener à Saint-Paul-de-Varax en tagazou Nicole n°1, Nicole n°2, Laurent et leurs vélos. Il faut aussi prévenir par portable (belle invention) ceux qui attendent aux différentes gares et à qui le plan devait être donné à la sortie du train! Pendant ce temps Christiane, Evelyne Lefrançois, Martine et Michel n’écoutant que leur courage -et n’ayant pas le choix- partent de Lyon à vélo pour rejoindre la Bresse. L’allure de Martine s’accommodant mal des nécessités d’arriver à une heure décente au Sougey, Bernard une fois sa « livraison » effectuée à Saint-Paul-de-Varax vient chercher notre amie à Sandrans. Après une demi-heure de bouchon à Châtillon-sur-Chalaronne (c’est le marché!) le tagazou présidentiel récupère Evelyne à Vonnas. Il ne reste plus beaucoup de kilomètres à parcourir mais elle ne veut pas arriver trop tard au Sougey. Surprise: à l‘arrivée du Sougey, il y a un bénévole qui dirige les véhicules dans un champ. Il y a une grosse foule, enfin disons une quinzaine de véhicules, sur ce stationnement. C’est en effet la journée nationale « de ferme en ferme » qui consiste à (re)faire découvrir la terre et ceux qui y vivent. Et le Sougey fait bien sûr partie du circuit des fermes de l’Ain inscritse dans cette initiative, d’où la présence de quelques touristes. Mais nous ne serons pas gênés par ces quelques visiteurs dont certains installeront comme nous leur barbecue à la ferme. Les arrivées des cyclistes s’échelonnent. Les Fouillant, Claude et ses amis du Pépère-club viennent de Saint-Paul-de-Varax qu’ils ont rejoint en auto. Evelyne Lagrée, Jacques, Mallory, Pierre, viennent eux de Villars-les-Dombes où ils ont également laissé leur auto. Arrivent ensuite Nicole n°1 et ses amis qui ont fait une petite variante pour rallonger le circuit. En réalité ils se sont trompés de route à Montrevel-en-Bresse. Puis Christiane et Michel sont follement accueillis pour avoir totalement rallié à vélo Lyon à Montrevel. Pas de doute l’épaule de Christiane va bien mieux! Les autres participants du jour ont décidé de ne pas pratiquer de vélo mais de nous faire l’amitié de partager le repas avec nous. Quant à Yves il ne risquait pas de pédaler car il avait installé toute la logistique à commencer par la préparation des braises pour les grillades. Merci à lui. Mais avant de manger, il convient de visiter la ferme du Sougey sous la conduite d’un membre –un peu rafouleur (1) - de l’association qui gère et retape cet endroit. Ce retour à la terre est très intéressant.
.L’architecture traditionnelle bressane n’a pas été altérée par les années. La ferme date du XV°. Les poutres de la cuisine de 1460 sont impressionnantes ainsi que la cheminée sarrasine. Pour ceux qui s’intéressent à cette spécificité locale il y a un site qui traite de la question :http://www.google.fr/#sclient=psy&hl=fr&source=hp&q=chemin%C3%A9e+sarrasine&aq=0s&aqi=g-s1&aql=&oq=&pbx=1&fp=87e15b2684666569 Nous admirons le mobilier, l’outillage agricole, les techniques de construction (pisé et carrons) et de restauration. Même la boutasse (ici ils disent botasse), où a lieu un très sonore concert de grenouilles, nous inspire.
http://www.bresse-sougey.net/-Presentation- Après la visite l’odeur des grillades nous interpelle. Yves, un charmant sac postal en toile de jute négligemment noué autour des reins pour tablier et Jacques les abdominaux mis en évidence, s’affairent autour du barbecue sous l‘auvent d’un des bâtiments de la ferme. Les tables et les chaises sont sorties de la remise et nous pouvons passer à table. C’est d’abord l’apéritif à partir de ce qu’ont apporté quelques cyclos. Puis les godiveaux, merguez, pièces de bœuf et côtes de porc se succèdent dans les assiettes. Pierrot a pris le relais devant le feu. Pierre, lui, prend des photos que vous pourrez consulter sur le lien suivant: https://picasaweb.google.com/pier0355/2 ... eDuSaugey# Bernard s’est lui aussi lancé dans la photo. Il a pris quelques clichés que vous pouvez regarder même si leur intérêt est sans commune mesure avec celle de Pierre: https://picasaweb.google.com/pier0355/LaFermeDuSaugey# Yves nous quitte. Mais c‘est pour mieux nous revenir, le coffre de la voiture chargé de plats qui ont mijoté dans un four du village. Il s’agit d’un gratin dauphinois délicieux auquel nous faisons honneur. Votre serviteur qui n’a pu faire d’effort ce matin sur le vélo fait le maximum à table. Après tout comme dit le plaisant proverbe lyonnais « au travail on fait ce qu’on peut, au lit on fait ce qu’on doit, mais à table on se force ». Une fois la force de travail (ou de pédalage) reconstituée les cyclos repartent, les uns sur Saint-Paul-de-Varax, les autres sur Villars-les-Dombes. Pas évident de repartir le ventre plein mais ils y parviennent. Ceux qui ont le train à prendre ont la joie de constater que le TER est cette fois-ci bien à l’heure. A Villars certains l‘attrapent même de justesse. Yves et Bernard s’assurent que tout se passe bien que ce soit pour retrouver les voitures ou pour monter dans le train. A Villars, Mallory et Evelyne Lagrée sont rayonnantes. Elles ont pour la première fois de leur carrière cyclotouriste dépassé les
Les kilométrages effectués dans la journée vont de 70 à
Bref une journée très réussie avec une météo très favorable alors que les prévisions annonçaient le mauvais temps. Merci à Yves de nous avoir préparé cette « sortie longue » matinée de culture et de gatronomie.
II/ LA SORTIE AUDAX DE LYON A SUZE LA ROUSSE Ø Tous les atscafiens n’étaient pas en Bresse samedi. Les plus courageux représentaient notre club à la traditionnelle audax de Lyon à Pâques en Provence. Il s’agissait de Clément BONITEAU (alias Miguel), Florian CABAJ (alias Saturnin), Raymond CHATENAY, Gilbert LACHARME et Christian THIERY. A noter que nos amis étaient accompagnés par Christiane LACHARME (en voiture) dont le rôle a été appréciable puisqu’elle a pu transporter les sacs à dos et du ravitaillement. Il y avait aussi Andrée DECLERIEUX inscrite ce jour-là, et c’est bien normal, sous les couleurs de l’ASEB, le club organisateur dont elle fait aussi partie. Christophe BOURNAC adhérent individuel à la FFCT avait lui revêtu son maillot atscaf. Pour ceux qui n’auraient pas réalisé l’effort (que minimise Raymond dans son compte-rendu en pièce jointe) l’audax fait
Gilbert a eu beaucoup de mérite de franchir cette distance lui qui n’a quasiment pas roulé depuis le début de l’année. Christian aussi est un solide gaillard puisqu’il a tenu le coup alors que la veille il était malade. Cette résistance n’est pas donnée à tout le monde! Quant à Florian et Christophe ils ont décidé de rentrer à Lyon le soir même à vélo. Clément voulait les accompagner mais la météo incertaine et son mal de genoux l’ont incité à privilégier un mode de transport moins fatiguant, le train qui n’était pas en panne. Le compte-rendu du voyage retour de nuit figurera dans la « Lettre » n°462. Ø En attendant voilà ci-dessous le récit qu’a consacré Florian à cette audax que le club apprécie bien. La preuve? Nous y avons obtenu la coupe du second club le plus représenté. C’est a troisième fois en deux WE que nous obtenons une telle récompense. Décidément comme disait Evelyne dans le numéro précédent, l’atscaf joue à son Poulidor parmi les clubs du Rhône. "Audax Lyon–Provence. Avec Gilbert & Christiane, Raymond, Christian, Clément, Christophe et moi, Florian. 4h45, tout le monde est là au Pont Pasteur pour le rappel des consignes de sécurité par Aimé (dit Mémé) LARGERON qui conduit la camionnette d'assistance accompagné de Bernard BAUD. On salue Francis, de l'ASEB, qui ne peut pas participer cette année mais a quand même tenu à saluer tout le monde au départ. Yves, président de l'ASEB, donne le coup de sifflet à 5 minutes du départ pour que les 37 participants se préparent. 5h, on s'élance sur un parcours que l'on commence à bien connaître: La Mulatière, Oullins, Pierre-Bénite, Irigny, Vernaison, Givors. Cette année, pas de cyclos de Loire-sur-Rhône pour nous rejoindre contrairement à mes dernières participations. La température est clémente, même en dehors de l'agglomération. J'étais parti de chez moi avec mes jambières Les villages sont avalés au rythme des discussions dans le peloton. Petite inquiétude après avoir traversé le Rhône: la pause pipi se fait quelques mètres plus loin que d'habitude, on a d'abord cru qu'elle avait été supprimée! 15 minutes et un prêt de bidon plus tard, Christian ayant oublié les siens au moment de partir de chez lui, nous voilà repartis. Après un examen rapide des horaires indiqués, il semble que nous soyons légèrement en avance. Il faut dire que les conditions sont idéales ; les La descente continue à bon rythme et sans encombre jusqu'à la deuxième pause à Saint-Rambert-d'Albon. Christian en profite pour acheter une bouteille d'eau et me rend mon bidon. La pause étant un peu plus longue et en pleine ville cette fois-ci, certains prennent le temps de boire un café. Je laisse mon dos de chameau (Camelbak pour les anglophones) qui me sert de sac à dos dans le coffre de la voiture de Christiane car je sens une pointe de douleur au niveau des cervicales et comme la journée est loin d'être finie, je préfère être prudent. Et nous voilà repartis. Au début de ce tronçon, Clément et moi faisons bien garde de ne pas rouler côte à côte car il y a quatre ans nous étions tombés. Le trou à l'origine de cette chute a depuis disparu car le tronçon a été refait récemment. Après
Nouveau coup de sifflet et on repart. L'ASEB laisse les commandes au Perréon pour les postes de capitaine de route, charge à eux de nous guider jusqu'à Marsanne et au repas. On sait qu'il y a le col de Tartaguille à passer et comme Clément, Christophe et moi devons remonter en vélo, nous décidons d'y aller tranquillement dans les montées (celle-ci et celle d'Aleyrac l'après-midi). On s'en rapproche d'ailleurs doucement: Allex, Grane, et nous y voilà. L'allure étant difficile à réguler dans les bosses en Audax, celles-ci se font en allure libre. Le départ est parfois très rapide, certains lâchant les chevaux dès que les capitaines de route s'écartent. Ce n'est pas le cas cette année. De l'arrière je peux voir que Clément a finalement décidé de grimper à bon rythme puisque j'aperçois son maillot quelques mètres devant le peloton. Au final, je décide de grimper à allure soutenue en gardant une cadence de pédalage élevée. Au regard du compteur, la forme est plutôt bonne car je n'ai pas le souvenir d’avoir déjà grimpé ce col si vite. Arrivés en haut, on bascule sur Marsanne et l'on croise la camionnette de Mémé qui nous crie d'être prudents. Effectivement, à quelques encablures de là, la route est barrée. A vélo, on peut déchausser et passer sur le côté, mais en voiture, il faut impérativement suivre la déviation. Nous sommes arrivés à Marsanne en même temps que la pluie et quand nous regardons en direction du Sud, le ciel est bien bouché, la suite va certainement se faire partiellement sous la pluie. Je discute avec Georges, du Pépère Club, jusqu'à la Bégude-de-Mazenc. On parle bien évidemment de Paris-Brest-Paris qu'il a lui aussi bouclé en 2007, mais qu'il ne peut pas re-tenter cette année. La pluie nous a épargnés jusqu'à présent sans que nous ne comprenions bien comment nous passions au milieu des nuages sans recevoir la moindre goutte de pluie. Mais ces nuages font que la prophétie de Chrystel sera réalisée: Aleyrac sera à l'ombre. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, voir la « Lettre » n°275 du 10 juin 2007. Dans Aleyrac, rebelote, les capitaines de route s'écartent et chacun prend son rythme. Moi qui avais initialement prévu de grimper tranquillement renonce une nouvelle fois à cette sage décision et fais une montée soutenue, comme bon nombre de participants. Arrivés au sommet, on bascule direction La-Salle-sous-Bois où s'opère le regroupement. A partir de là, exceptée la remontée en direction de Grignan qui n'a rien d'insurmontable, les Le temps de nous restaurer, ré-équiper et saluer le copains, Christophe et moi nous apprêtons à reprendre la route direction Lyon par la route la plus directe (étant entendu que pour un chasseur de cols, la route la plus directe entre deux points n'est pas la ligne droite mais La suite au prochain épisode. Et merci aux copains qui ont envoyé des messages pour nous encourager ou prendre des nouvelles. Malheureusement, mon téléphone étant à cours de batterie, je n'ai pu en prendre connaissance que ce dimanche midi, une fois arrivé chez moi." Florian CABAJ III/ LE WEEKEND PROCHAIN AVEC LE CLUB Ø C’est le traditionnel weekend familial du club qui se déroule cette année dans le Puy de Dôme, à la frontière de la Loire, dans le village de Saint-Romain situé dans la vallée de l’Ance, entre Saint-Anthème et Viverols, bourg médiéval. Nous serons hébergés dans le centre d’accueil La Buissonnière. Ceux qui se sont inscrits ont déjà reçu tous les éléments pratiques nécessaires. Ceux qui veulent en savoir plus s’adressent à Chrystel BERTRAND qui a tout organisé et que nous remercions. Ses coordonnées sont les suivantes. Courriel: chrystel-bertrand@laposte.net. Téléphone :04.37.70.15.32. Portable: 06.89.13.32.67. Il convient d’arriver au gîte en fin d’après midi pour avoir le temps de prendre possession des lieux et de passer à table à 20h30. Vendredi 29 avril 2011 RV au gîte « La Buissonnière » à 19H Saint Romain (63) Ø Ceux qui ne se sont pas inscrits au WE familial peuvent participer dans le Rhône à « l’Ampl’rando de printemps » organisé par le club FFCT d’Amplepuis. Les départs se font dès 13h au complexe sportif G. Bourbon à Amplepuis. Les atscafiens pourraient se donner RV à cette même heure. La clôture intervient à 18h30. Les circuits route font 30, 40, 55 et
Le tarif est de 7€ réduit à 5€ pour les licenciés FFCT et à 3€ pour les moins de 18 ans. Contact: André SCANO. Tél : 04 74 89 04 98. Courriel : scano.andre@neuf.fr Vous trouverez en pièce jointe la plaquette de présentation de cette sympathique initiative ainsi que les horaires de la SNCF pour ceux voulant y aller train ce qui s’avère bien pratique. Ø Il y a aussi samedi l’audax de
IV/ DIMANCHE 1° MAI PROCHAIN Ø Vous ne pouvez pas aller au WE familial du club? La balade de samedi ne vous suffit pas? Vous voulez que votre club obtienne des points au Challenge de France ou au Challenge régional? Une solution : participez aux rallyes organisés le dimanche par d’autres clubs FFCT comme celui qui suit. Ø Dimanche 1° Mai le club vous incite à participer à la « Randonnée des Tailleurs de Pierre » de Montalieu-Vercieu (38). La brochure de présentation vous a été envoyée la semaine dernière. Les atscafiens d’accord pour y participer pourraient se retrouver à 8h à la Vallée Bleue. V/ ET POUR APRES ?
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