atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061
Lyon, le 24 octobre 2010
LES BALCONS DE LYONI/ LA SORTIE CLUB DE DIMANCHE La météorologie nationale a promis un programme alléchant pour ce dimanche: «Matin: pluie; Après-midi: pluie; Soirée: pluie forte.» Mais il en faut plus pour nous décourager pluisque (ah, ah !) le cheval de bronze de la place Bellecour voit arriver vers lui dès 8H 45 Daniel CASTEAU, Françoise CHENAIS, Yves DUBOST, Pierre DUMAS, Michel FEYX, Noëlle et Jean-Michel N., Nicole RADON, Marie SILVESTRE et votre serviteur. Il faut préciser que la pluie qui est tombée une bonne partie de la nuit a mystérieusement cessé à 8H. Cependant le temps humide et incertain a fait renoncer de nombreux cyclos. C’est dommage car l’ATSCAF départementale avait relayé notre invitation à l‘ensemble des atscafiens et que plusieurs d’entre eux avaient fait savoir leur venue. Tant pis; ce sera pour une autre fois. Nous remettrons en effet ce circuit au programme tant il était intéressant. Mais nous choisirons peut être une saison plus sèche. Cathy CASTEAU et Evelyne LEFRANCOIS, démoralisées par la pluie de la nuit, ne sont pas venues faire du vélo mais nous ont retrouvés au Gros Caillou à midi, ont apporté des victuailles et ont partagé le casse-croûte avec le petit peloton. Jean-Michel lui ne craint pas la pluie. Il a en effet revêtu une tenue du type homme-grenouille. Les éléments peuvent se déchaîner, il sera à l’abri. Une mention particulière pour le couple Casteau, nos lointains adhérents. Comme ils en avaient assez du beau temps régnant dans leur pays, nos amis vauclusiens sont venus à Lyon trouver un peu de fraîcheur. Ils n’ont pas été déçus! Après avoir pris un café au pied humide (1) -le bien nommé- de la place Bellecour le groupe quitte les lieux en direction de la rue de la Barre sous la conduite d’Yves. Il descend sur les bas-ports en pratiquant un gymkhana entre les gradins des terrasses de la Guillotière. C’est sans doute un test de maniabilité prévu par l’organisateur? Nous filons le long du fleuve jusqu’au Parc de Gerland. La végétation a agréablement poussé sur les berges au sud du pont Pasteur. A Gerland Yves nous fait constater que des castors ont élu domicile dans les berges. Des troncs d’arbre sont rongés, des amas de branches dissimulent leur habitat. Evidemment cela ne saute pas aux yeux. Heureusement que nous avons un guide aussi bien documenté. Ce constat nous le ferons d’ailleurs tout au long des arrêts-conférence. Nous arrivons au bout du parc où nous attend la fameuse taupe. Il s’agit bien sûr de l’énorme tunnelier et de son emprise qui va forer la galerie de la ligne B du métro pour la prolonger jusqu’à Oullins. Demi-tour, passage devant le lycée international, le siège moderniste de Sanofi, franchissement du pont Pasteur et nous voici dans le quartier « Confluence ». C’est incroyable comme les chantiers de construction ont avancé. La physionomie du quartier a changé en quelques mois. La darse est achevée, les immeubles d’habitation qui la bordent sont quasiment terminés. Ils présentent une architecture assez homogène mais sans donner une impression d’uniformité. Le siège du groupe Cardinal ressemble à un gros fromage orange rongé par des rats (interprétation très personnelle j’en conviens). La zone de commerces, culture et loisirs est un enchevêtrement de poutrelles formant d’ambitieuses arabesques. Attendons prudemment l’achèvement des travaux pour porter un jugement. Ce qu’il y a de bien à Confluence c’est que l’on peut admirer en face la balme (2) au-dessus du quai Jean-Jacques Rousseau. Cette vue est reposante. Après cette avalanche de nouveautés architecturales nous redescendons le cours Charlemagne et passons le pont de la Mulatière en restant sur l’étroit trottoir pour ne pas nous faire faucher par les autos. Pourtant leur allure ralentit car, comme souvent, un accident sous la trémie de l’autoroute dans le virage de la Mul’ calme les ardeurs des conducteurs. Yves nous entraîne devant le grand aquarium. Il nous dit juste trois mots : « tout à gauche » et après un virage serré c’est une sévère montée qu’il faut gravir. Personne ne connait cette côte. C’est normal cette rue du Pensionnat est un rue privée. D’ailleurs il y a une barrière qui nous oblige à mettre pied à terre ….et nous permet de souffler également. Après cet effort nous n’avons plus froid. Nous avons atteint maintenant un des balcons de Lyon qui nous offre des vues sur la ville en contrebas. Du moins chaque fois que les murs des anciennes propriétés sont percés. C’est le chemin de Fontanières, l’ancienne voie de la Narbonnaise des romains. Ce chemin fait la limite entre La Mulatière à droite et Sainte Foy lès Lyon à gauche. A peu près plat, il nous permet de nous refaire une santé. Mais à peine avons nous le temps d’apprécier que de nouveau jaillit le cri : « tout à gauche! ». C’est la montée de la Fournage, un autre coup de cul nous permettant, quelques ahanements plus loin, d’atteindre l’église de Sainte Foy. Nous nous arrêtons pour que le groupe se reconstitue. Nous sommes place Ricard. C’est pourtant à un petit vin blanc que je pense car un stand de vente d’huîtres me tente bougrement. Pas le temps, nous repartons pour nous arrêter quelques mètres plus loin. Nous avons ici une vue plongeante sur le quartier de Perrache et du Confluent. Yves explique ce que nous avons sous les yeux. Nouveau départ car Evelyne et Cathy veulent savoir au téléphone où nous en sommes pour nous retrouver à midi à la Croix Rousse. Le fort de Sainte Foy nous surplombe. La balade du jour reliera beaucoup des éléments de la ceinture de fortifications de Lyon. D’ailleurs c’est maintenant le tour de la lunette de Sainte Foy. Puis le fort Saint Irénée qui accueille l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Techniques du Théâtre), une cité universitaire et… des vestiges d’aqueducs romains. Yves nous explique la richesse de ce vieux quartier Saint Irénée et le pourquoi de l’appellation de l’étroite et sinueuse rue des « Macchabées». Puis c’est un arrêt très intéressant place Abbé Larue, au jardin des curiosités. Une vue magnifique sur le cœur de Lyon ravit les photographes. Yves répond aux questions. On resterait longtemps dans un tel lieu, mais il ne faut pas prendre froid et de nouveaux arrêts nous attendent. Rue des Farges, tiens on descend pour aller à Fourvière? Mais non, c’est un leurre puisque nous empruntons une nouvelle voirie qui s’est ouverte à gauche pour desservir l’ancien hôpital de l’Antiquaille. Les vieux lyonnais ne reconnaissent plus les lieux. Les bâtiments historiques sont restaurés. A propos de restauration, Têtedoie a ouvert un luxueux établissement dont la vue sur Lyon est formidable. Nous nous arrêtons (pas au restaurant !) pour en bénéficier également. Nouveau départ, nouvelle montée pour arriver au sommet du théâtre romain de Fourvière. Cet ensemble de 10.000 places a été dégagé en 1933. Le prodigieux musée gallo-romain enterré mériterait la visite mais avec le vélo c’est difficile, d’autant qu’un gardien nous fait remarquer que pédaler en ces lieux est prohibé. Bon, d’accord nous repartons à l’esplanade de Fourvière où nous ne restons pas trop longtemps car nous connaissons tous bien ce lieu emblématique de Lyon. C’est maintenant la traversée du Parc des Hauteurs, à partir de la tour métallique, en empruntant le tracé de l’ancien chemin de fer reliant Fourvière à Loyasse et son cimetière historique. Dommage que la végétation nous gâche la superbe vue sur la Croix Rousse à partir du viaduc des quatre vents. Nous sommes toujours dans l’ambiance des fortifications puisque les puissants murs du fort de Loyasse nous dominent pendant des hectomètres. Pour vérifier si tout le monde a des freins nous descendons vivement de notre balcon par la montée de l’Observance pour atteindre la Saône et les beaux bâtiments de l’ancienne école vétérinaire qui fut la première du monde ! Changement de décor puisque nous traversons la rivière à Serin. Nous sommes face à un nouveau fort superbement restauré et qui accueille l’école nationale des contrôleurs du Trésor. Nous descendons un court instant les quais devant les Subsistances dont la réhabilitation est là aussi une vraie réussite. Pour ne pas nous habituer au plat Yves nous fait bifurquer pour attaquer la Croix-Rousse par la rue de la Butte. La montée est aisée grâce aux nombreux virages même si des voitures nous frôlent en descendant trop vite. Nous arrivons sur le cours du Général Giraud. Nous voilà donc quasiment arrivés ? Pas du tout ! Nous redescendons le cours, passons devant le siège de l’ASCUL, la façade Tony Garnier du lycée textile pour admirer, depuis le place Rouville, le point de vue original sur les Terreaux, Saint Paul, Fourvière, les méandres de la Saône, Saint Vincent, la presqu’île. Magnifique ! Mais ce n’est pas fini. La descente continue puis nous remontons pour rejoindre l’amphithéâtre des Trois Gaules. Une page d’histoire nous est contée allant des tables claudiennes au martyrs des premiers chrétiens. L’étape suivante est la visite de la Cour des Voraces, place Colbert, de ses escaliers mythiques, de ses traboules si représentatives des luttes sociales dans ce quartier de la Croix Rousse. Un petit sprint pour rire et nous arrivons au Gros Caillou, terme de l’étape du matin. Evelyne et Cathy sont bien là à se geler en nous attendant. Elles sont venues à pied depuis la Part-Dieu. Certains vont faire leurs courses dans un quartier très animé par la fin du marché et la « vogue (3) aux marrons ». Bernard est chargé de trouver un bistrot qui accepterait de nous recevoir avec nos pique-niques. Il revient bredouille. Nous déballons donc nos victuailles et commençons à nous restaurer au pied du Gros Caillou. Naturellement c’est à ce moment que la pluie s’invite au programme. Heureusement Yves est plus performant que votre serviteur et trouve un cani sympa, place Bertone, qui nous accueille en terrasse mais sous une toile. Nous pouvons enfin vraiment nous restaurer et nous désaltérer. Daniel paye un pot de beaujolais de bonne facture. Nous n’avons pas très chaud mais l’amitié réchauffe et les rires aussi. La jeune qui nous sert est fille de cyclotouriste. Nous lui faisons une publicité effrénée pour qu’elle découvre le club. La pluie ne cessant pas, nous décidons à l’unanimité plus une voix, d’écourter la balade et de rentrer directement. Alors qu’Evelyne et Cathy partent visiter le Musée des Tissus et des Arts Décoratifs, le peloton descend la montée de la Boucle, passe le pont du même nom (actuellement Churchill) et se retrouve illico sur les bas-ports où nous nous séparons. En définitive la pluie n’aura pas réussi à gâcher une journée passionnante. Pas de doute nous remettrons cette balade au programme. Et, promis, le compte-rendu ne sera pas alors aussi long que cette fois-ci ! Mais qu’il est difficile de se limiter quand on aime et sa ville, et le vélo et le groupe! Un grand merci à Yves pour la création des « Balcons de Lyon ». Merci également à Pierre qui a pris des photos que vous pourrez consulter en cliquant sur le lien suivant : http://picasaweb.google.fr/lh/photo/UJO ... directlink
II/ L’ATSCAF AU RALLYE DES FEUILLES MORTES Jean-Jacques et Monique PECH ont été les seuls atscafiens à participer samedi à la Randonnée des Feuilles Mortes organisée par l'ASPTT à partir de Pollionnay. Ils ont parcouru le petit parcours de
C’est dommage qu’il n’y ait pas eu plus de copains du club sur place car il faisait beau samedi. Il y avait au total 85 participants à ce rallye.
III/ SAMEDI PROCHAIN : LA FAMEUSE GENTLEMAN DE L’ATSCAF Samedi aura lieu la dernière sortie organisée par le club pour cette année 2010. Selon la tradition du club cette sortie revêtira la forme d’une « gentleman. Je ne sais jamais si c’est un ou une. Voilà ce que c’est que de piocher son vocabulaire dans une langue où il n’y a pas de genre! Bref que ce soit une ou un gentleman, il ne faut pas rater ça. Qu’est ce qu’une gentleman? C’est un contre la montre par équipe de deux. C’est donc un vrai effort physique que les nouveaux vont découvrir. Paradoxe, une course dans un club cyclotouriste ? Vous aurez compris que le but n’est pas la compétition mais de concilier effort et amusement. Voilà pourquoi la composition des équipes sera tirée au sort. Le hasard peut former des duos assez étranges. Le chronométrage sera assuré le plus sérieusement du monde. Le temps de chaque équipe est pris sur celui du second d’où l’intérêt pour le plus fort de ne pas larguer son partenaire. Le circuit de
Ceux qui souhaitent terminer la journée au restaurant nous le font savoir par retour de courriel pour que nous puissions réserver. Samedi 30 Octobre 2010 A JOYEUX (01) RV à 13 H 30 devant l’église
Comment y aller ? Quand vous venez de Lyon, prenez au nord la RN 83, c’est à dire la route de Bourg. A Saint André de Corcy, tournez à droite sur la D4 ( direction Pérouges). Au village du Montellier, tournez à gauche. La D61 vous mène à Joyeux. La petite église est dissimulée au centre du minuscule bourg, un peu en retrait de la route. IV/ DIMANCHE PROCHAIN Ø Dimanche 31 octobre le club vous invite à participer à la balade organisée par Yves à Villette d’Ain. Il s’agira d’aller visiter à vélo bien sûr- la pêche traditionnelle d’un étang en Dombes. L’an dernier cette initiative avait bien intéressé les copains. Cf sur le site (http://atscaf69.cyclo.free.fr/) la « Lettre » n° 393 du 6 décembre 2009. Vous trouverez l’invitation en pièce jointe. Attention, il faut réserver! Ø Ceux qui préfèrent marcher le 31 octobre pourront randonner avec le club FFCT de Saint Martin en Haut. Vous trouverez en pièce jointe l’affichette de présentation. Les circuits vont de 7 à
V/ LES POTINS DU PELOTON Ø Michel GIRARD a décidé de mettre un terme à son Tour de France cyclotouriste. Parti de Lyon, il était monté par la Franche-Comté, avait rejoint le Nord. A partir de là il suivait les côtes. Il s’est arrêté à la presqu’île de Crozon en Bretagne avec presque
Michel est un sage qui sait s’arrêter avant que le vélo ne devienne une galère et que l’organisme ne se rebelle. Vélocio disait d’ailleurs dans un de ses commandements qu’il ne faut pas pédaler par orgueil ou amour-propre. De toute façon il n’y a pas de délai pour accomplir le Tour de France et dès 2011 Michel partira pour continuer sa grande boucle. Bravo à lui ! Nous pourrons le féliciter samedi puisqu’il participera à la gentleman à Joyeux. Ø La famille de Raymond CHATENAY a débarqué à Lyon ce week-end. 3 enfants, 2 conjoints, 6 petits enfants + 2 rapportés, bref Raymond n’a pas trouvé suffisamment de vélos pour participer à la balade des « Balcons de Lyon ». Ø Jean-Pierre CHECCACCI a toujours ses ennuis de vertèbres. Il n’a donc pas pu visiter Lyon avec nous. La semaine prochaine il ne pourra pas non plus être présent pour notre gentleman à Joyeux, car il sera dans les Pyrénées avec Viviane. Ø Et voilà maintenant un complément du compte-rendu fait au sujet du RAPIDO de la semaine dernière. Il nous est offert par Françoise CHENAIS qui a quelque peu galéré ce jour-là. « Et oui, chez moi il ne pleuvait pas entre 6h et 7h, heure à laquelle je suis partie. J'ai bien croisé quelques gouttes vers Pollionnay mais j'avais déjà fait la moitié des km. Sur place, pluie, vent glacial, pas un atscafien. Et un environnement triste et désolant: les travaux de l'autoroute. VI/ LE COIN VELOCIOØ Raymond CHATENAY vient de repasser son test d'effort. C’est sage de sa part et nous devrions être nombreux à faire comme lui. Il a constaté qu’il a donné de mauvaises coordonnées du Centre de Médecine du Sport de Lyon Gerland qui s’est chargé de cette opération. Naturellement la « Lettre » a diffusé ces erreurs. Voilà donc les cordonnées correctes: 23 rue Félix Brun, 69007 Lyon. Téléphone: 04 72 76 00 30. Le texte de Raymond est le suivant : « Je trouve ce test + visite médicale extrêmement bien fait sous la conduite de spécialistes du vélo et du sport très compétents. Le médecin décide s'il faut consulter un cardiologue. Le test coûte actuellement 160 € dont 113 € remboursés par la Sécurité Sociale. A titre d'information, le médecin recommande ce test tous les 1 ou 2 ans selon l'âge et pour une activité de 5.000 à 6.000 km/an ».. Ø Vous trouverez en pièce jointe les derniers compte-rendus des Cyclos de Semaine. Le premier relate leur sortie dans la Dombes du mardi 5 octobre. Le second une balade à partir d’Ambérieu et la visite du musée de la pierre. VII/ LA VIE DU CLUB Ø Le nombre de cotisations rentrées à l’ATSCAF cyclotourisme a explosé cette semaine. Nous en sommes maintenant à 63 adhérents à jour au lieu de 45 la semaine dernière. L’explication est simple: nous avons croisé les règlements enregistrés à la section avec ceux effectués directement à l’ATSCAF départementale. Désormais nous allons procéder aux relances individuelles pour pouvoir solder la situation à la date de l‘AG prévue, rappelons-le, samedi 27 novembre. Ø Le CNDS (Centre National pour le développement du Sport) nous a envoyé un message nous informant que la subvention de 1.300€ nous était versée. Evelyne ne s’est pas arraché les cheveux pour rien en remplissant le dossier ! Ø A propos d’Assemblée Générale, celle du CODEP, c’est à dire du Comité Directeur du Cyclotourisme a lieu le samedi précédent, soit le samedi 20 novembre à Fontaines Saint Martin. Ceux qui sont intéressés pour y participer regarderont la pièce jointe et préviendront le club qui effectuera les réservations. Ø Le stage que notre club voulait organiser les 6 et 7 novembre est annulé par manque de participants. Seuls 4 volontaires s’étaient en effet inscrits. Cela fait top peu pour déplacer un intervenant sur un weekend.
Bernard CHAREYRON
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