atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Lyon, le 10 octobre 2010

I/ LA SORTIE DU CLUB SAMEDI A MORNANT

Ø Anass BEZZAZ, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Pierre DUMAS, Michel FEYX, Patricia JOHANNES, Christophe LABAUNE, Evelyne LEFRANCOIS, Magali et Bruno MAILLOL, Gérard MARTIN, Nicole RADON, Marie SILVESTRE et votre serviteur se retrouvent au parc de stationnement du Souvenir à Mornant. Certains ont eu un peu de mal à le trouver car ils sont allés directement au point de départ habituel. De l’intérêt de lire attentivement la « Lettre » !

Il fait un temps magnifique. Le ciel est d’un bleu profond. Les paysages vont être magnifiques dans ces Monts du Lyonnais chers à notre cœur. D’autant que la douce luminosité automnale et les teintes de la végétation vont agrémenter le spectacle offert par dame nature.

Mais le président fait de la résistance. Non, il ne veut pas pédaler avec le groupe! Ou plutôt il ne peut pas. En chargeant les vélos dans le Toyota il s’est coincé les reins. Bref il souffre du dos, est raide comme la Justice et ne veut pas encombrer le peloton par sa présence cachochymique. Evelyne reste avec lui au cas où il se bloquerait complètement. A toute petite allure le couple va donc accomplir la distance inouïe de 26 km sur terrain plat avant de rentrer sur Lyon en voiture.

Revenons à la sortie club proprement dite. Françoise qui a préparé les circuits du jour raconte la journée. Merci à elle.

Ø Le compte-rendu de Françoise

« Anass, Marie, Bruno et Magali sont venus en vélo de Lyon, ainsi que MIchel et Nicole de Francheville.
Nous sommes partis groupés par les petites routes extérieures au centre de Mornant. Au lieu dit le Logis Neuf, comptage des cyclos: il en manque. J'attends. Magali arrive. Elle m'informe qu'Anass a un incident mécanique et une cyclote a un problème de bagage mal arrimé. Ce petit groupe après consolidation dudit bagage a fait fausse route. Le portable nous permet de faire le point, de remettre sur le bon chemin Florian, Nicole et Bruno, que nous attendons 10mn.

Anass décide de rentrer avec Magali. Nous attendons ces retardataires et nous reprenons les petites routes vers un joli hameau , la Charbonnerie. En sens inverse nous croisons le groupe de tête qui s'inquiétait. Nous voilà regroupés après un temps certain écoulé.............Il en manque pourtant un : Christophe, mais lui était devant. Il sera peut être rattrapé par les plus rapides.

Nous constituons très vite deux groupes. Les plus rapides avec Florian, Raymond, Patricia, Bruno, Michel et certainement Christophe en tête. Les autres: Pierre, Gérard, Marie, Magali, Nicole et moi-même. Moins nombreux, par une allure tranquille, nous apprécions le ciel bleu et cette atmosphère automnale, lumineuse, douce, des paysages aux couleurs chatoyantes. Le vent du sud se lève.

La montée vers Saint Maurice, puis Saint Didier, dévoile un horizon de plus en plus lointain, le Pilat, les rondeurs des Monts du Lyonnais. Notre allure très tranquille me fait envisager quelques raccourcis.....Nous optons pour une montée directe vers Riverie et Sainte Catherine. Je ne connais pas bien Nicole et Marie. Elles pédalent régulièrement, sans forcer, à leur rythme. Magali quant à elle monte facilement, avec légèreté. Et nous voilà à Sainte  Catherine où Magali et Pierre nous attendent. Le groupe des "costauds", vient de passer. Leur parcours croise le nôtre - mais ils ont quelques kilomètres et côtes en plus, déjà!!!

Michel doit rentrer plus tôt. Il continuera avec nous pendant encore quelques kilomètres.

A Sainte Catherine, petite pause. Nicole entre dans le café des "Têtes plates" remplir son bidon. L'aubergiste très sympa lui donne l'eau tant désirée.

Petit point sur la forme de chacun. Pour l'instant pas de problèmes; chacun est monté à son rythme, les trois derniers kilomètres de côte ne semblent pas avoir affecté le petit groupe. Le rythme qui suivit confirma cette bonne forme. Sur un rythme nettement plus endiablé nous avons fait les sept kilomètres entre Sainte Catherine et Le Nézel, les cheveux au vent. Cette allure déplaçait une petite brise grisante. Nicole et Marie apprécient les paysages différents. La route serpente dans une vallée verdoyante, égayée par les clapotis de la Coise, petit ruisseau rafraîchissant.

Le Nézel: nous prenons la D600, route réservée aux cyclos, vers Saint Martin -en- Haut. Il est 16H, le  soleil descend, les ombres s'étirent. La lumière de cette fin d'après midi nous fait découvrir ces  paysages connus pour certains, sous d'autres aspects. Cette montée en douceur nous permet d'échanger autour de ce moment, de presque plénitude!! Nous arrivons à Saint Martin en Haut.
Petite pause pour faire une bise à Nicole qui  nous quitte. Elle part vers Thurins pour rentrer chez elle à Francheville. C'est elle qui aura fait le plus de kilomètres !! Bravo!!

Nous prenons la direction de Rontalon. Petite pause au bord de la route,  je ramasse une petite poignée de chanterelles, et hop je repars. Marie qui doit rentrer tôt nous laisse à Croix Forest. Elle descend sur Mornant. Pierre l'accompagne, démarche très sympa de sa part. On se donne rendez-vous au bar à Mornant.
Avec Magali et Gérard, nous continuons le parcours. Vers Rontalon, légère descente en douceur, la route suit les courbes des collines. Je vais me répéter :  que c'est beau!! A Rontalon nous prenons la direction de Mornant, petite descente et remontée de deux kilomètres entre bois et prés au sommet.  Avec Magali et Gérard nous optons pour le parcours des "costauds" qui devraient prendre la route du Boulard et donc nous rejoindre. Ils sont derrière et nous grimpons une belle côte. Ouf! un  bout de route plate pour souffler un peu, admirer le paysage. Au loin, en-dessous, Mornant et nous apercevons  à travers les feuillus la petite cerise pour grimpeurs que nous allons prendre. Gérard monte sans problèmes, Magali et moi-même nous posons le pied à terre à quelques mètres du sommet, trop dur!! La descente vers l'Arvin est aussi raide. Magali appelle Bruno. Leur groupe est à Saint Martin  en Haut. Nous décidons de continuer sans les attendre. Nous montons vers l'Adret, côte régulière un peu pentue. Nous traversons ce vieux hameau plein de charme. Une petite éclaircie dans la forêt dévoile une nature généreuse. Et nous voilà sur le retour. Descente vers Saint Sorlin sur deux kilomètres, puis virages à droite. Nous empruntons la petite routes des Indes jalonnée de châtaigniers. Magali souhaite faire une petite pause pour ramasser des châtaignes (pour ce soir!). Et puis "on a le temps", les costauds sont derrière. Je lui rappelle que Pierre nous attend.

Nous arrivons à Mornant vers 17H50. Nous nous installons à l'extérieur, sous les arbres, à la terrasse du petit bistrot. Et surprise! les costauds arrivent. Ils ont pris un raccourci. Lla petite cerise pour grimpeurs: ce sera pour une autre fois!

Christophe offre les boissons: il fête son nouveau vélo. Un grand merci à lui. La journée était belle. Nous avons pensé à Bernard et Evelyne.

Le départ un peu cafouilleux fut vite oublié. Bien lire les consignes à l’avenir, le lieu de RV est à vérifier avant de partir. Prendre peut-être le temps de lire la carte et puis, prendre la mesure du changement d'horaire (en ce qui me concerne).

Nous avons fait environ 60 km .

Ø Nicole a envoyé un mot pour rendre compte de son retour en solo à partir de Saint Martin en Haut. « Quel délice de se plonger dans la grande descente via Thurins, Messimy puis directement Brindas pour tourner à droite sur Francheville et Chaponost. Evidemment, je me suis privée de la traditionnelle pause-café après l'effort et l'ai bien regrettée. Merci à Françoise pour cette superbe balade sous le soleil. ».

Ø Marie aussi a adressé ses impressions: « Très agréable cette sortie à partir de Mornant. Beau temps, jolies petites routes, odeurs de campagne, peu de circulation, si ce n'est quelques tracteurs, des montées et de belles descentes. Heureusement, Françoise avait prévu un itinéraire à géométrie variable qui a pu s'adapter aux capacités et contraintes de chacun. J'ai ainsi pu boucler la boucle et  rejoindre Mornant en temps voulu.».

Ø Voila maintenant le récit des costauds rédigé par Florian:

« Départ de Mornant sous la conduite de Françoise qui a tracé le parcours. Au bout de 500m Bruno, Nicole et moi commettons une erreur de parcours suite à une pause impromptue pour ramasser un bidon baladeur. Nous apercevant de cette erreur, nous appelons Françoise qui nous attend. Entre-temps, Anass nous a appelés pour un souci mécanique. Il a cassé un rayon et ne peut pas continuer la sortie. Après ce début chaotique le groupe se reforme, sauf Anass, contraint à l'abandon et qui reste à Mornant en attendant que l'on vienne le chercher. Sauf Christophe également qui a filé devant sans s'apercevoir que le reste du groupe venait au devant des égarés. Finalement, nous le retrouverons quelques kilomètres plus loin.

Les groupes sont constitués avant Saint-Andéol le Château et nous (Patricia, Bruno, Raymond, Christophe et moi) filons ensuite sur Saint-Maurice sur Dargoire, Saint-Didier  sous Riverie et Sainte-Catherine où nous apercevons Françoise et Magali.

La suite du parcours est tout aussi agréable que ce premier tronçon et nous emmène à Lamure, L'Hôpital, Marcenod où nous nous apercevons que sommes suivis par deux félins du club de Saint-Maurice sur Dargoire. Nous les suivons et coupons le parcours par la D60, alors que nous aurions dû aller jusque Coise. L'heure déjà relativement avancée nous a aidés à prendre notre décision. De là, nous rejoignons Saint-Martin en Haut par la piste cyclable. Il nous reste ensuite à nous laisser escendre sur Mornant par Rontalon. Là aussi, nous raccourcissons le parcours, mais cette fois sans le faire vraiment exprès, nous nous sommes laissés porter par la descente. »

II/ L’ATSCAF AU RALLYE « SANG ET OR » DE DIMANCHE 

Florian CABAJ, Françoise et Pierre FOUILLANT, Muriel et Christophe LABAUNE, Evelyne LEFRANCOIS, Serge LODIER et Brigitte BAUDOIN, Magali et Bruno MAILLOL, Monique et Jean-Jacques PECH se sont rendus à Saint Priest au rallye «Sang et Or » organisé par nos amis du SAL.

Alain DERRAC et votre serviteur qui avaient prévu d’y aller se sont décommandés pour cause de dos bloqué. Mais votre répit sera de courte durée car Bernard se drogasse (1) et sera rapidement sur pied après cette interruption involontaire et momentanée de son programme.

Laissons Evelyne nous raconter cette sortie qui lui a bien plu.

« Histoire de fille.

7H du matin. J’ai laissé Bernard sous la couette terrassé par un lumbago (?) et pars à travers Lyon endormie retrouver les copains/copines au rallye du SAL. Cours Gambetta les oiseaux se réveillent aussi et s’en donnent à cœur joie. Qu’ils en profitent, dans quelques heures ils devront laisser la place aux chevaux…..mécaniques et on ne les entendra plus!

Arrivée sur place, tout le monde me demande des nouvelles de Bernard, ou du « Patron » comme le dit plaisamment Muriel. Compris, aujourd’hui je la joue façon « que serais-je sans toi ? ».

Aux inscriptions les femmes payent demi-tarif. Pourquoi? J’ai plusieurs réponses :

Façon MLF : Quoi? Une cyclote ne vaudrait –elle qu’une moitié de cyclo?

Façon Arlette: Cycloteurs, cycloteuses, tant qu’à travail égal le salaire de la femme sera inférieur, elle paiera demi-tarif !

Façon rapport moral du CODEP :

« Pour un cyclotourisme à visage humain,

Il faut promouvoir le cyclisme féminin

le demi - tarif aide le noble dessein

d’attirer les demoiselles en notre sein. »

(NDLR : pour les nouveaux, il faut savoir que JJP, président du CODEP,  a l’habitude de composer ses rapports en vers sur un air de chanson connue….qu’il psalmodie plutôt qu’il ne chante.)

Quoi qu’il  en soit c’est bien sympa. 

Et pour couronner le tout, alors que je m’approche du coin-café on me demande « et elle veut quoi la petite dame? » Soupir!

Mais il est temps de partir. Nous sommes dans la légalité puisque nous affichons une parité absolue à l’ATSCAF: 5 femmes et 5 hommes. Au ravitaillement nous verrons que nous sommes même à 6 partout.

Rien à dire sur le parcours très classique pour sortir de l’agglomération. Jean-Jacques nous mène un train d’enfer, mais tout le monde suit. Quelques petites côtes qui font prendre conscience à Muriel qu’il ne faut JAMAIS croire un cycliste quand il vous dit que c’est facile.

Ceci étant elle grimpe très bien. Qu’est ce que ce sera quand elle aura son beau vélo bleu!

Nous roulons groupés jusqu'à la Verrière où un panneau nous indique « gauche facile, droite difficile ». Prétextant le fait de ne pas savoir lire, je suis les copains qui ont tous obliqué à droite, sauf  Pierrot et Françoise qui  prennent à gauche. S’ensuit une méchante côte en paliers entre 10 et 15 %. Regrets! Muriel est étonnante: elle nous avoue avoir mis pied à terre en bas de la côte (le plus facile) mais avoir fini le reste (15%) sur le vélo! C’est pas l’inverse d’habitude? En tout cas, c’est fou ce que l’on peut apprendre vite à lire. Au bas de la descente alors qu’un panneau identique au premier nous proposait le même dilemme, comme un seul homme nous avons suivi le chemin dit facile. Comme un seul homme est la bonne expression car seul JJP nous a accompagnés. Les 3 autres lascars ont, comme de bien s’accorde, pris l’autre côté. Des vrais gamins, dès qu’il y  a une sottise à faire…..

Nous nous retrouvons au ravitaillement à Saint Just Chaleyssin. Très bien ce ravito: nous avons eu droit à une crêpe, des tartines de confiture ou de compote, du saucisson, du fromage, fruits et pâtes de fruit etc... Bref de quoi nous requinquer. Au moment de repartir nous voyons arriver Serge et Brigitte engagés sur le 56. Heureusement on leur a laissé quelques crêpes! 

 Françoise, Muriel, Pierrot et Christophe nous abandonnent pour faire le 56 km . Monique et Jean-Jacques s’apprêtent à faire de même car Jean-Jacques ne se sent pas en train. Les autres, dont je suis, décident de faire le 86. C’est à ce moment que JJP confirme qu’il n’est pas en forme et qu’il est même carrément  à plat. Ou plus exactement son pneu ! Nous décidons de prendre un peu d’avance et  laissons les hommes se débrouiller avec la réparation. Arrivées au carrefour où les circuits divergent, Monique, solidement encadrée façon sandwich par Magali et moi-même, se voit dans l’obligation de bifurquer à l’insu de son plein gré sur le grand parcours.  Ensuite plus possible de faire demi tour! Nous continuons donc du côté de Oytier Saint Oblas et Septème où je découvre, impressionnée, la face cachée du château.

Florian et Bruno nous ont rejoints et s’étonnent de voir Monique qu’ils croyaient sur le 56. Ils ne seront pas les seuls car Jean-Jacques, parti comme un bombe pour retrouver sa fenotte, téléphone désemparé pour savoir où elle est. Aux réponses de Monique j’ai l’impression qu’il s’inquiète aussi de son repas de midi …………Je me demande si la FFCT ne pourrait pas organiser un stage  intitulé «  Comment m’occuper de la maison quand mon épouse fait du vélo »…. ?

A sommet de la bosse qui nous permet de rejoindre Saint Just Chaleyssin nous faisons une halte pour nous regrouper. Quand nous repartons, je suis devant et donc passe en tête la ligne blanche tracée à 10m de notre lieu de « repos » et marquée GPM. Voilà comment je me retrouve nantie du maillot à pois! Ca va en étonner plus d’un!

Le retour se passe plutôt bien. Luzinay, Chaponnay, Corbas, Vénissieux, un parcours que les Atscafiens connaissent parfaitement. A la sortie de Vénissieux, Bruno  fait une tentative désespérée pour me ravir mon maillot à pois en sprintant comme un fou pour arriver avant moi au sommet de l’autopont. Peine perdue! Je garde mon trophée. Bon d’accord j’avais 500 m d’avance sur lui et l’autopont ne fait que 150 mètres mais quand même!

Nous arrivons en pensant être les derniers, mais il semblerait que non. En tout cas nous sommes attendus avec impatience car nous avons gagné la coupe du  club ayant le plus grand nombre de féminines engagées! Ah ! heureusement que Monique était là pour représenter le Codep !!! Magali, Monique et moi posons donc pour la postérité et nous pouvons aller nous restaurer: salade de lentilles avec saucisse, soupe pour qui en voulait, yaourt et fruits.

Au final un rallye très bien fléché, des organisateurs très sympas, des routes nouvelles pour moi. Le temps est resté « grisouille » malgré une petite tentative du soleil pour percer, mais pas de froid ni de pluie. L’ambiance entre Atscafiens  était super.

Avec l’aller-retour Part-Dieu / Saint Priest un total de 101.40 km et 931 m de dénivelée.

Bernard CHAREYRON