atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061
Lyon, le 22 Août 2010.
PARADIS OU CALVAIRE ?I/ SORTIE CLUB DE SAMEDI Charly BOUVIER (de l’ascul), Maria CARLOS-RIBEIRO, Roger CHAMBON, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre CHECCACI, Jacques DELMAS, Yves DUBOST, Pierre DUMAS, Françoise et Pierre FOUILLANT, Patricia JOHANNES, Evelyne LEFRANCOIS, Nicole RADON et votre serviteur se sont retrouvés à Ambérieu en Bugey pour arpenter les circuits préparés par Jean-Pierre. A noter qu’Alain SAVEY est amicalement venu nous retrouver à vélo en fin de balade. Encore une fois vous aurez la chance de lire plusieurs plumes. Cela vous permet d‘avoir des regards croisés sur une bien belle journée. A/ Le récit de votre serviteur. Signe précurseur de beau temps, dans la gare de
Le TER charge donc les vélos de Bernard, Evelyne, Maria, Nicole, Patricia, Roger et Yves et leurs propriétaires. Il y a de la place. Le trajet passe très vite quand on discute. Yves en profite même pour réparer le vélo de Patricia qui roulait avec les patins de frein serrés et la roue arrière dévissée! Et une volontaire, une, pour le prochain stage de cyclo-mécanique! A Ambérieu nous retrouvons les copains sur le vaste parc de stationnement de la gare. On se fait « peter la miaille » et les présentations ont lieu pour que les nouvelles venues ne soient pas trop perdues. Nous admirons Charly qui est venu directement à vélo. Les cartes des circuits sont distribuées et nous nous élançons à l‘heure dite. Comme le CODIR le demande régulièrement nous effectuons tous ensemble les premiers km nous menant par la plaine d’Ambérieu à Gévrieu. C’est plat et donc idéal pour causer à loisir car il n’y a rien de particulier à contempler. Gévrieu : premier arrêt. Il faut en effet constituer les groupes. Celui des « véloces » s’élance avec Charly, Patricia et Raymond. C’est d’ailleurs ce dernier qui fera le récit de leur périple que vous lirez ci-dessous. Nicole et Maria qui ont pourtant une bonne habitude du vélo décident de composer le groupe des « touristes » avec Françoise et Bernard. C’est une manière de découvrir en douceur le club, ses us et coutumes. Le groupe des « randonneurs » rassemble tous les autres et Evelyne se charge du récit de leurs exploits que vous découvrirez plus avant. Les touristes partent donc sur un circuit plat de 50 km. Il s’agit d’abord de descendre
La circulation sur la départementale bordée par endroits de platanes ne nous empêche pas de discuter. Il faut dire que Maria n’a pas la langue dans sa poche et pratique un humour pince sans rire bien amusant. Nicole est plus réservée mais raconte ses expériences vélocipédiques. C’est une dure à cuire ! Elle explique comment au ministère de l’Ecologie elle a reçu les infos de l’ATSCAF ce qui lui a donné envie de venir nous rencontrer. Les deux « nouvelles» ont une bonne pratique du vélo et se déplacent en ville uniquement avec ce moyen de transport. D’ailleurs Nicole n’a pas de voiture et elle n’a pas peur, deux fois par jour, de se payer la montée de Choulans. Nous causons tant que le « chef », arrivé à l’entrée de Meximieux, s’aperçoit qu’il a oublié de bifurquer à Villieu. L’erreur est corrigée et nous sommes désormais sur une route calme et agréable. Nous passons au Pont de Chazey, histoire de couper la circulation automobile, et rejoignons Chanoz. Nous apprécions la route fraîche et ombragée le long de la rivière d’Ain car nous savons que nous aurons droit à un soleil intense par la suite. Nous prenons notre élan pour emprunter au plus vite deux km de route bien passante mais incontournable pour traverser l’Ain. Et c’est tout de suite la récompense avec une départementale champêtre. Un arrêt s’impose pour profiter de l’abri d’un champ de maïs. Nous avons le choix car cette culture prolifère dans le coin. Mais les maïs, s’ils permettent les pauses physiologiques, sont atrocement gourmands en eau. Ils sont arrosés intensément (d’ailleurs on s’embourbe en pleine chaleur!) et contribuent à assécher sérieusement la nappe phréatique dans la région. Nous longeons maintenant le domaine du « Parc du Cheval » qui s’est établi ici depuis 2006 et qui est le centre d’entraînement hippique de Lyon, de niveau européen. Dans les prés les mirons (1) sont en faction devant les taupinières. Nous passons au hameau de L’Hôpital pour une visite de contrôle avant de rejoindre Chazey sur Ain. Le château de ce village que nous voyons de loin nous attire comme un aimant. Nous décidons d’y jeter un coup d’œil. Après tout nous sommes des cyclotouristes, n’est-ce pas ? et pas des forçats de la route! Nous rentrons dans la propriété et découvrons un bel édifice occupé maintenant par
Nous reprenons notre chevauchée. Rignieu le Désert est traversé. A Leyment les habitants commencent à installer de la rubalise le long des routes pour préparer la « Farfouille » qui a lieu le dernier dimanche d’août. On ne dirait pas quand on traverse ce calme village mais il va accueillir la deuxième brocante-vide-greniers de France. Il y aura plus de 75.000 visiteurs et 1.700 exposants. Après Leyment une petite côte permet à Françoise de constater qu’elle n‘aime toujours pas trop grimper. Mais on s’attend au sommet. Vaux en Bugey est un joli village vigneron. Son clocher en tuiles vernissées attire le regard. C’est d’ailleurs pour mieux le voir que Bernard entraîne sa petite troupe sur une mauvaise route qu’il faut aussitôt redescendre. La montée du Calvaire de Portes, ce ne sera pas pour aujourd’hui! Vaux mériterait d’être visité : vieilles maisons en pierre, petit ruisseau, rues fleuries, restes de remparts (et caveaux de viticulteurs!). Mais ce sera pour une autre fois car nous sommes impatients de nous confronter à la seule difficulté du jour: la côte de 1,5 km qui nous sépare de Bettant. Il fait chaud, la route monte sérieusement mais le paysage de vignes et de prés est agréable et le kilométrage est modeste. Nicole et Maria démontrent qu’elles ne sont vraiment pas des novices. Quant à Françoise elle est handicapée par une douleur aux genoux. Nous nous regroupons au sommet et descendons sur Bettant. De là
Il n’est pas tard. Nous avons juste 50 km au compteur. Il serait tentant de faire un petit circuit supplémentaire pour aller visiter Ambronay. Oui mais où en sont les autres ? Le portable permet de les positionner et la conclusion tombe: on a largement le temps de faire notre viron supplémentaire. Françoise n’est pas franchement enthousiaste mais y va à la volonté. Nous quittons donc de nouveau Ambérieu pour atteindre Château-Gaillard. Vous n’avez quand même pas cru que nous allions emprunter la grande route pour rejoindre Ambronay ! Calme village. Un écureuil détale sous nos roues. La route de Priay à Ambronay et passant par Genoud n’offre aucune difficulté. A propos de genoux Françoise a de plus en plus mal et ralentit. J’appelle donc Pierrot qui a justement écourté son circuit en occultant le Calvaire de Porte pour qu’il vienne chercher sa fenotte à Ambronay avec la voiture. Ca tombe bien : il achevait sa balade. On verra que Pierrot, en matière de dépanage fera d’une pierre deux coups. Ambronay est atteint. Nous attachons les vélos devant la façade du XII° curieusement asymétrique et nous allons visiter cette magnifique église abbatiale. Elle a été soigneusement restaurée. Nous découvrons, ce que nous n’avions jamais vu auparavant : un cloître de toute beauté, surmonté d’une galerie que nous atteignons par un somptueux escalier carré surmonté de peintures au plafond. Pierrot nous rejoint et visite lui aussi l’abbaye -qui n’abrite plus de moines- avant de ramener Françoise. C’est alors que le téléphone sonne. Evelyne appelle au secours. Elle est tombée dans la montée du Calvaire et son vélo n’est pas réparable. Pierre se porte volontaire pour déposer Françoise à Ambérieu et voler au secours de l’accidentée. Un grand merci à lui ! Maria, Nicole et Bernard font alors à vélo le tour du domaine de cette abbaye fondée au IX° siècle par Barnard, un officier supérieur de Charlemagne. L’ensemble est clos de murs flanqués de deux grosses tours carrées. C’est normal l’abbaye était immensément riche et, à la frontière du Dauphiné et de
Pas de doute, le festival de musique ancienne qui se déroule en ces lieux bénéficie d’un cadre prestigieux. Cette étape patrimoniale achevée nous rentrons ventre à terre par la grande route pour être sûrs d’arriver avant les copains. Nous récupérons Françoise et établissons notre état-major à la terrasse d’un bistrot où vont se succéder les arrivées. Tous racontent leur balade. Evelyne sort de la voiture de Pierrot, narre sa mésaventure, avale des granules d’arnica et paye sa tournée en l’honneur de son anniversaire. Certains repartent par le train, d’autres en voitures. Nous avons le plaisir de discuter avec Alain qui est venu de Meximieux à vélo pour faire un peu d’exercice et nous rencontrer. Sympa. C’est en sa compagnie que Patricia et votre serviteur vont retourner à vélo jusqu’au péage de Meximieux d’où notre ami les ramènera à Lyon en voiture. B/: « Voyage au Paradis », le récit de Raymond« Quelle balade! Trois étoiles! Bravo au CODIR : vous savez nous organiser des belles sorties. Merci à Jean-Pierre pour ce magnifique circuit. Tout y était, un temps splendide, la bonne humeur, l’envie de pédaler, un paysage époustouflant. Un peu de regret à rentrer même. Patricia, Charlie (Ascul) et moi-même sommes partant sur le 120 km. La séparation se fait à Vaux en Bugey où les choix de circuit sont très variés. En route donc pour le Calvaire de Portes en passant par le col de Fay ou monticule de Fay pour les puristes si ce n’est pas un col ? (Si, si, c’est bien un col avec la référence FR 01-0680 au catalogue Chauvot des cols routiers de France, NDLR.) Adieu la plaine et bonjour la grimpette. La montée au Calvaire de Portes est splendide de ce côté. Le sens de progression, de Vaux en B vers le Calvaire, ainsi qu’une vitesse très réduite par rapport à la descente permettent d’apprécier la majesté du Rhône et la chaîne des Alpes noyée toutefois dans une brume de chaleur. Dans un tel paysage qui ne rêve pas de pouvoir voler ou de pouvoir dominer la montagne en l’escaladant à un rythme endiablé? La performance corporelle (pas forcément la compétition) a tout de même quelque chose de beau et de noble. « Rêve mon kiki, rêve, ce n’est pas interdit. Mais n’oublie pas de pousser sur les pédales parce que question voler, ce n’est pas encore tout à fait ça » Mes amis sont devant, Charlie est un sacré rouleur; la facilité de Patricia me fait envie. Après quelques bonnes centaines de secondes à m’attendre au col (1.010 m), nous nous envolons du coup dans la descente mais sur le versant nord-est de la montagne pour revenir vers Ambérieu, jusqu’à Saint Rambert en Bugey. La beauté de cette nature sauvage sous le soleil est admirable. Nous nous arrêtons à Conand pour remplir nos bidons à la fontaine du village. Une toute jeune fille nous apprend que pour aller à l’école, elle doit aller jusqu’à Saint Rambert en Bugey distant de 6 à 7 km. C’est probablement en fait la distance qu’il faut faire pour trouver la plus proche habitation? En effet le reste de la descente se fait le long d’un petit ruisseau au milieu d’un bois sans âme qui vive. Eh oui! Le paradis existe, mais il y a peu de monde tout de même. Bizarre! A Saint Rambert, Charlie doit nous quitter compte-tenu de l’heure, environ 12h 30. C’est dommage de perdre ce compagnon. A la prochaine, Charlie ! La température est chaude maintenant, 34-35°C au thermomètre de nos vélos (au soleil). Nous nous lançons dans la longue côte (environ 9 km) pour rejoindre Evosges en passant par Oncieu. C’est tout simplement splendide. On grimpe à flanc d’une montagne taillée en forme de cirque. Super vue vers le bas de la vallée et super-démoralisant quand on regarde vers le haut et qu’on n’en peut plus. Après un passage à l’ombre, les 3 ou 4 derniers kilomètres à pente moyenne (+-6%) se font en plein cagnard, mon thermomètre ne décolle pas des 34-35°C. Pas d’air dans ce coin et les rochers m’encerclent, genre rôtissoire géante. Je cuis… jusqu’à être cuit et bien cuit. Quand il fait chaud en montagne, il faut monter vite pour ne pas être cuit, j’avais juste oublié ce simple précepte. Oubli fatal. Obligé de m’arrêter et d’attendre quelques 10 minutes pour que mon cœur ralentisse, je culpabilise pour Patricia qui a dû arriver en haut depuis certainement 20 bonnes minutes sans que je puisse la prévenir n’ayant pas son numéro de téléphone. Je repars mais sans avoir bien récupéré. Cependant, inquiète, Patricia a fait demi-tour pour me retrouver. Non! On ne s’embrasse pas comme dans les films; mais c’est uniquement parce que je manquais d’air! Nous sommes à environ 1 km du sommet que je ferai bien difficilement. Le haut du plateau atteint, nous retrouvons de l’air plus frais et des pourcentages faibles. Nous traversons Aranc avec une petite pensée pour Alain que nous retrouverons d’ailleurs au café d’Ambérieu avec nos autres collègues du matin. Le reste de la promenade n’est plus qu’une formalité puisque toute en descente ou du plat très plat. Du vélo facile, c’est bien pour terminer relax. Super-super belle balade. Avec la vallée nous retrouvons le monde moderne et sa circulation. Ça sent l’excitation, la rentrée, les klaxons et les pupitres. Nous arriverons à Ambérieu vers les 15h 30 pour retrouver nos amis au café après avoir accompli 124 km et 1.724 m de dénivelé et une pente moyenne de 4% ce qui n’est pas énorme loin de là (par contre la température l’était). Joyeux anniversaire à Evelyne, rayonnante malgré sa mésaventure, et qui nous offre à boire en attendant, à notre tour, d’acquérir un surcroît de sagesse. J’en connais un qui en a besoin ! Mais le train de 16h précipite les départs. Bernard se sent motivé pour rentrer à vélo (+- 50 km). Sûr que le Calvaire de Portes doit lui manquer. Finalement Alain le ramènera à Lyon avec Patricia. Il me faut retourner seul dans mes Monts d’Or en traversant la basse Dombes. Sniff !! Un peu triste. On ne revient pas du paradis sans mélancolie. » C/ Mésaventure au Calvaire ou le récit des randonneurs (par Evelyne) Nous laissons Bernard en charmante compagnie. « Bernard et ses dames ». Joli titre. Pierre D, Pierrot F, Jean-Pierre, Roger, Jacques, Yves et moi-même laissons donc filer devant les trois volontaires pour le grand parcours. Nous cheminons tout en devisant en appréciant le calme de la route et la campagne paisible. Bernard nous faisant un compte-rendu plus détaillé je ne m’appesantirai pas sur les villages et curiosités traversées. Un petit instant d’hésitation à Villieu-Mollon car je confonds Pont de Chazey et Chazey et veux absolument filer tout droit au lieu de tourner. Finalement je me rends aux arguments des copains et nous prenons la bonne route. Et là surprise, à quelques encablures de nos roues, le groupe des costauds !!! Diantre, nous avons dû rouler bien vite pour les rattraper! Nous repartons et bien sûr nous les reperdons très vite de vue. Sur la route de Leyment, je me frotte les yeux, je compte et recompte. Non je ne me trompe pas : nous sommes bien un de plus : un cycliste en tee-shirt jaune. Qui est-il, d’où vient-il, où va-t-il ? Nous ne le saurons jamais. La seule chose dont nous soyons sûrs est la réponse à « que fait-il »? du vélo! Le mystère du cycliste jaune. Il nous quittera à Vaux en Bugey au moment où nous retrouvons nos trois costauds en pleine cogitation sur la route à prendre. Nous prenons nous aussi le temps de la réflexion. Je propose à mes co-équipiers de monter au Calvaire de Portes. Jacques n’est pas très enthousiaste. Yves trouve l’argument massue pour le décider: « Tu viens ou tu seras obligé de conduire le camion pendant toutes les descentes du Voyage Itinérant! » Pierrot n’est pas très convaincu non plus vu son manque d’entraînement mais se moque des sanctions car il n’est pas inscrit au VI. Comme j’ai très envie de faire cette face-là du Calvaire que je n’ai jamais faite, mes compagnons décident de m’accompagner. Peut-être aurions nous dû suivre l’idée de départ qui était d’éviter cette partie du circuit! Nous nous élançons donc en direction de Dorvan par une jolie montée dans les bois. Ca monte fort mais tout le monde y arrive sans trop de peine malgré la chaleur. Pierrot et Jean-Pierre décident alors de rentrer par Cleyzieu ce qui leur fera néanmoins 70 km au final. Notre groupe réduit à 5 continue en direction de Fay où un lavoir bienvenu nous permettra d’étancher notre soif, de refaire les bidons et de nous rafraîchir. Nous trempons notre casque pour tenter de maintenir la température de la tête à un niveau acceptable. Le col de Fay (FR 01-680) est atteint, descente sur Souclin avec sa vue magnifique sur la vallée du Rhône et remontée immédiate vers le col de Portes (FR 01-1010a). Emporté par l’élan Jacques, suivi de Pierre, rate l’embranchement. Ils auront donc le plaisir d’ajouter quelques mètres de dénivelée supplémentaires pour nous rejoindre. S’ensuivent encore 8 km de montée. Il fait très chaud, les points d’ombre sur la route sont appréciés. Chacun monte à son rythme. Roger est devant. A 2 km du sommet je l’aperçois à l’ombre qui nous attend. Je passe en lui lançant : « je continue car si je m’arrête je ne repars pas ! ». Je dois avoir des dons de voyance ! Je me suis en effet arrêtée et je ne suis pas repartie! A 500 m du sommet, au moment le plus raide de la pente, tout s’est bloqué! Je ne pouvais plus ni appuyer sur les pédales, ni faire du rétropédalage. J’ai donc fait la seule chose qu’il me restait à faire : je suis tombée! Roger qui était derrière moi s’est précipité à mon secours. Plus de peur que de mal. Une grosse bosse au coude, mal au genou, mais rien de cassé ! Ouf ! Enfin rien de cassé sur la bête humaine, car le vélo !!!! Le dérailleur est complètement plié, la patte de fixation tordue, impossible de réparer ! Nous supposons qu’un gravier s’est pris dans la chaîne et a tout bloqué. Il faut dire que la route était gravillonnée de frais depuis quelques km! Toujours ces maudits gravillons! Coup de fil à Bernard qui m’envoie Pierrot à la rescousse. Les copains ne veulent pas me laisser seule. C’est gentil. Yves en profite pour faire sécher son maillot. Les rares automobilistes ont dû être surpris de voir des cyclos en train de jouer les toreros en milieu de route en agitant un maillot. A défaut des oreilles ou de la queue Yves aurait pu gagner un pot d’échappement! Dès que je suis à l’abri dans la voiture, les copains repartent et nous les attendrons au bistrot. Décidément ce Calvaire ne porte pas chance à l’ATSCAF car il y a quelques années, Marie Christine JOLY était elle aussi tombée, au sommet même, sa selle s’étant cassée brutalement! D/ Complément au récit des randonneurs par Pierre D« Le circuit vert jusqu'a Vaux en Bugey, puis le circuit rose avec le col de Portes et retour à Ambérieu par le circuit bleu, ça nous a fait 89 km pour 1.200 m de dénivelée pour Yves, Jacques Roger et moi. Mon récit va commencer là où va se terminer celui d'Evelyne (pour la partie vélo en tout cas). Evelyne et Roger du Pépère club étaient devant moi dans la montée du col de Portes. Je les retrouve à moins de 500 m du sommet, à l'ombre au bord de la route. Evelyne venait d'être victime d'une chute, quelques bobos pour elle mais un vélo hors d'usage avec la patte du dérailleur tordue. Jacques et Yves nous rejoignent et nous attendons tous les 5 l'arrivée de Pierrot qui vient récupérer Evelyne et son vélo. Jacques, Roger et moi décidons de terminer de ce qui reste de l'ascension et d'attendre Yves, qui reste tenir compagnie à Evelyne, en haut du col. Le temps passe. Jacques et Roger commencent à avoir une envie pressante d'une bonne bière bien fraîche. Il n'y a pas de réseau en haut du col pour avoir des nouvelles. Evelyne a chuté au seul endroit ou le réseau était disponible !!!! Je rejoins Evelyne et Yves pour assister à l'arrivée de Pierre qui embarque Evelyne et son vélo, puis remonte avec Yves cette fois-ci pour retrouver nos 2 lascars à la limite de la déshydratation. Nous nous lançons dans la descente pour rejoindre au plus vite Ambérieu car nous savons qu'on nous attend à la terrasse d'un café. Ca motive encore plus Jacques. Au début il est derrière moi mais en entendant ses coups de frein grinçant avant chaque virage, je le laisse passer devant et prends difficilement sa roue. La route longe une magnifique petite rivière sous les frondaisons mais nous n'avons pas le temps de l'admirer. Jacques mène un train d'enfer. Nous nous regroupons sur le plat. Dans les derniers km, alors que nous roulons en silence en pensant à la boisson fraîche qui nous attend, nous croisons un cyclo qui ressemble étrangement à Alain Savey. C'était bien Alain, venu a notre rencontre. Nous terminons avec lui le parcours et retrouvons le café ou Bernard tenait son QG pour superviser l'opération de sauvetage d'Evelyne. »
II/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB Le club organise sa sortie à partir de
Yves DUBOST a tracé les circuits. Chose originale : nous déciderons du sens des circuits en fonction de la météo. Explication : il s’agit de bénéficier de la meilleure vue possible sur la chaîne des Alpes. Samedi 28 Août 2010
A
RV à 7h 45 H pour un départ à 8H
Notes pratiques :On se donne RV sur le parc de stationnement de la gare SNCF. Un TER part de la gare de
Il y a 50 km en voiture du centre de Lyon à
Vous trouverez les circuits en pièce jointe. III/ DIMANCHE PROCHAIN Ø Dimanche 29 août vous avez à votre disposition le « 29° Rallye des Beaujolais Villages » organisée par le club FFCT « Bécane Club Perréonnaise » . Parcours route de 30, 50, 75 et 100 km. Départ de 7H à 10H depuis
Engagement : 7€ normalement mais réduit à 5€ pour les licenciés FFCT et les mineurs. Contact : Jean BENETUILLIERE Tél 06 87 24 86 39. Courriel : jean.benetuilliere@orange.fr Jean-Jacques PECH rentré des Vosges participera à ce rallye. Michel GIRARD, rentré des Pays baltes, aussi IV/ LES POTINS DU PELOTON Ø Nous avons eu des nouvelles de Marie-Christine JOLY et Michel RODRIGUEZ. Ils se sont achetés une nouvelle autocaravane après que leur précédent modèle ait été détruit par un chauffard dans les Pyrénées. Ils sont allés à Bessans, terre natale de Marie-Christine, en Savoie, au cours du mois d’août. Ils ont trouvé la neige et ont pu faire un peu de VTT. Marie-Christine se remet mais n’a pas le droit de faire trop d’efforts physiques. La marche lui convient. Ils viendront à l’AG cet automne.Nous les saluons. Ø Chrystel BERTRAND a téléphoné pour faire le bilan avec le club de sa Semaine Fédérale à Verdun début août. Elle en est revenue enchantée. Mais elle a dû tracter avec un vieux VTT le petit Eliott dans sa remorque, ce qui limitait les distances car rien n’est plat là-bas non plus. Ce sont surtout les gones, c’est à dire Léanne et Mathis, qui se sont éclatés. Tout leur a plu, la foule à vélo sur les routes, les ravitos, le défilé final, les repas, les contacts etc. Ils ont fait des progrès fulgurants et Jean-Luc, leur père, a eu toutes les peines du monde à les suivre. Il y aura des retombées pour le club puisque la famille en maillot atscaf- a donné un entretien à « l’Est Républicain » et à « Cyclotourisme ». Ils figurent aussi sur le DVD de
La famille BERTRAND-BERGER a rencontré la famille DESIRE, elle aussi au grand complet. Mais ils n’ont pas pu pédaler ensemble compte-tenu de la différence des allures. A noter que l’ATSCAF était également représentée sur
Ø Pour donner de ses nouvelles Christophe BOURNAC a envoyé au club une carte postale d’Ardèche, plus exactement d’Antraigues patrie de Jean Ferrat dont votre serviteur est admirateur-. Délicate attention. Il nous raconte qu’il alterne dans ce beau pays des balades pédestres, de la course à pied et ……du vélo. Comment aviez-vous deviné? Si vous voulez en savoir plus sur sa moisson d’été, allez sur son blogue, c’est assez édifiant. http://cricri-le-cyclo.over-blog.com Un exemple? Journée du 19 août : 9 cols de
Ø Monique et Jean-Jacques PECH ont continué à nous donner des nouvelles de leurs vacances dans les Vosges. Ils ont effectué encore 3 sorties la semaine 32 ce qui porte le kilométrage estival à 500 km. La sortie de Jean-Jacques du 10 août fut musclée puisqu’elle a totalisé 100 km et 1.400 m de dénivelée. Il a pu ainsi conquérir encore deux nouveaux cols et le BPF du Val d’Ajol. Carton plein! Ø Le magasin Cultura de Givors invite Martine SILBERSTEIN qui a écrit le livre «"Ma princesse est atteinte de leucodystrophie" pour une séance de dédicaces le samedi 11 septembre de 14h à 17h. V/ LE COIN VELOCIOØYves DUBOST n’est pas à cours de projet cyclotouriste. Cette fois-ci il prépare une randonnée VTT consistant à remonter
Il propose de bloquer 3 jours après le 6 septembre et de chercher des hôtels économiques en ½ pension. Les membres du club, possesseurs de VTT et qui seraient intéressés par ce projet s’adressent à Yves : cyclos_de_semaine@orange.fr VI/
Ø Après une soirée de travail, les modalités pratiques du Voyage Itinérant du club des 3, 4 et 5 septembre en Auvergne ont été arrêtées définitivement. Les réservations ont été faites. Une documentation complète a été envoyée à chacun des 14 participants. Même si vous n’êtes pas inscrit, le club peut vous l’envoyer sur demande. Histoire de vous faire envie !
Bernard CHAREYRON
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