atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

LA LETTRE n° 412

Lyon, le 25 avril 2010

ROULER ENFIN SOUS LE SOLEIL !

I/ LE WEEK END FAMILIAL DU CLUB A LONS LE SAUNIER

Dans une ambiance conviviale nous étions un nombre significatif à Lons le Saunier. Et parmi ces participants il y avait des enfants et des personnes qui découvraient le cyclotourisme. Le week end a donc rempli son objectif.

Regardez la liste des présents et vous constaterez que ne figurent pas seulement les cyclos habitués de nos sorties-club.

Avaient ainsi fait le déplacement –et nous les en remercions- : Florian CABAJ, Viviane et Jean-Pierre CHECCACCI, leur fille Géraldine, leur gendre Régis VOLUET et leurs petits enfants Loïc et Pauline, Françoise CHENAIS, Gisèle CRETINON, Philippe DESIRE et ses garçons Mattias et Nils, Monique DULAC, Michel FEYX accompagné de Lucien son beau-frère et Guy, un ami à eux, Françoise et Pierre FOUILLANT, Evelyne JACQUEMARD, Evelyne LEFRANCOIS, Rodolphe MALESKI, Brigitte MASSA, Gerry MARKS, Gérard MARTIN, Chantal RABEUX, Christophe RIGOLET avec Alexia sa femme et la toute jeune Estelle (3 mois), Martine SILBERSTEIN avec son mari Roland DECOMBE et leur enfant Antoine et puis votre serviteur et ses béquilles.

Pourtant des désistements de dernière minute avaient inquiété les responsables. Ainsi Yves DUBOST, co-organisateur du week end avec Françoise CHENAIS, était resté à Lyon pour garder les petits enfants que ne venaient pas chercher leurs parents coincés quelque part dans un aéroport étranger à cause du nuage islandais. Nicole FEYX qui souhaitait venir n’a pu participer à cause de la maladie de son chat. On a même craint pour la participation de Martine, Roland et Antoine. En effet leur chien s’était vendredi empoisonné en engloutissant le stock familial de chocolat. Finalement après avoir porté leur Rantanplan chez le vétérinaire nos amis nous rejoignaient avec du retard.

VENDREDI

La surprise est au rendez-vous vendredi soir quand nous arrivons sur les hauteurs de Lons le Saunier et que nous découvrons les bâtiments qui vont nous abriter. Il s’agit d’un ancien séminaire où vivent encore quelques religieux retraités. C’est immense. Rien dans la décoration et l’atmosphère des lieux ne peut nous faire oublier que nous sommes dans une propriété du diocèse.

Ainsi les vélos sont garés dans la chapelle. Mais aucun miracle en ces saints lieux n’aura transformé durant la nuit nos montures.

La vue est superbe sur la ville en contrebas et les montagnes qui la cernent.

Nous sommes à Montciel. Ca ne s’invente pas ce nom de quartier ! Mais monter au ciel se mérite. Il y a en effet une méchante rampe à 15% ou plus qui va calmer plus d’un cyclo au retour.

D’ailleurs Philippe ne pourra négocier le virage avec sa caravane et abandonnera l’idée de nous retrouver le vendredi soir pour l‘apéritif.

Florian, lui, parviendra sans encombre à passer la côte. Il faut dire qu’il est à vélo ! Et c’est à vélo qu’il a franchi les 150 km et quelques qui séparent Lyon de Lons en passant par les gorges de l’Ain.

Les arrivées s’échelonnent de l’après midi jusqu’en soirée. Nous faisons vite connaissance. L’apéro offert par le club aide bien à cela.

Les enfants jouent déjà entre eux.

Nous retrouvons des participants du week-end familial 2009, qui avaient aimé et qui ne voulaient pas rater cette édition. Comme la tribu Checcacci-Voluet, Gerry ou Gisèle. C’est sympathique à eux.

Nous sommes heureux d’accueillir les toujours souriantes responsables du club de randonnée pédestre de l’ATSCAF, Chantal et Evelyne J.

Brigitte et Monique sont deux authentiques « nouvelles ». Brigitte nous apprend ainsi qu’elle a fait du vélo pour la dernière fois il y a ....35 ans.

Le week end familial est justement fait pour accueillir ce public.

Nous trouvons vite nos marques, prenons possession de nos chambres -très bien ! - et passons à table.

Est ensuite organisée une petite réunion où Françoise présente le programme du week-end et répond aux questions. Nous la remercions d’avoir organisé ce séjour.

Puis Bernard explique à grands traits comment utiliser le vélo et comment rouler sur route pour les personnes peu expérimentées. Nul n’a la cruauté de lui indiquer qu’il n’est peut être pas le mieux placé pour en parler du fait de sa dernière chute !

Après une nuit calme passons au vif du sujet : la balade du lendemain.

SAMEDI

Après le petit déjeuner tout le monde se précipite sur la terrasse. Le temps est superbe. On se réjouit déjà de pédaler dans des conditions aussi idéales. Les cyclos s’affairent à préparer les vélos. Les novices font réviser et régler leur engin aux mécanos du groupe qui ne se font pas prier pour montrer leur savoir faire et leur habileté. Le jeune Loïc semble être né avec un tournevis dans la main !

Jean-Pierre, levé aux aurores, va installer sa voiture au lieu du pique-nique de midi.

Michel F arrive à vélo. Il était en effet hébergé dans sa belle-famille aux alentours. Il est accompagné de Lucien, son beau frère et de Guy un ami. Lucien est du genre petit calibre. Il doit faire un malheur dans les côtes. L’impression s’avérera exacte par la suite.

C’est au tour de Philippe et ses enfants de nous rejoindre depuis le camping voisin où ils ont dormi. Philippe a l’air soucieux. Il nous confirme que l’état de santé de sa fille restée à Lyon avec Elisabeth n’a pas l’air de s’arranger.

Les groupes de niveau sont constitués. Chacun d’eux a un capitaine. Chaque peloton est doté d’un plan où le circuit est tracé avec le numéro de téléphone de la voiture suiveuse et l’adresse de destination.

Philippe guidera les enfants et les « novices » sur un circuit de 22 km . Rodolphe accepte la fonction de serre-file qui est indispensable avec des jeunes. Ce groupe bénéficie également du soutien du Toyota-assistance au cas où il y aurait un abandon. Evelyne a accepté de ne pas pédaler ce week-end pour conduire le camion. Merci à elle ! Elle transporte également les pique-niques et c’est bien agréable de ne pas pédaler chargés.

Françoise s’occupera, elle, du groupe intermédiaire (de 35 km ).

Florian pilotera enfin les « cyclos expérimentés » sur un circuit cabossé de 55 km .

Les 3 groupes doivent se retrouver à midi dans la cave d’un viticulteur à Arlay.

Et ceux qui ne pédalent pas me direz-vous ? Et bien une visite touristique du village de Château-Chalon est prévue à leur attention.

C’est ainsi qu’Alexia, Estelle et sa poussette, Viviane et votre serviteur montent dans la voiture de Roland qui accepte de les conduire.

La visite du village de vignerons de Château-Chalon est très agréable. Cela rappelle de bons souvenirs à Bernard. Roland multiplie les photos. Certains points de vues semblent être là uniquement pour les cartes postales. Il fait de plus en plus chaud. Nous avons tout de l’allure du touriste bamban (1)  Dommage qu’Estelle n’apprécie pas le charme des lieux  car elle pleure beaucoup  ce matin. Ce petit boson n’est pas dans son assiette !

Un peu après les douze coups de midi les quatre groupes se rejoignent à Arlay dans la cour du viticulteur. Tous se disent ravis par les routes empruntées et paysages vus ce matin. Une seule exception : Gisèle. Elle a dû monter dans la voiture suiveuse car elle a crevé et n’avait pas le matériel pour ôter sa roue. A défaut de serrage rapide il fallait en effet une clé pour dévisser l’écrou. La réparation s’effectuera lors du pique-nique ce qui lui permettra de visiter Château-Chalon l’après midi.

Les gamins se sont très bien débrouillés. La petite Pauline a été stupéfiante de vitalité sur son vélo de poupée. Quant à Antoine c’est un de ses premiers parcours à vélo et il s’en est bien tiré même s’il s’est éraflé le vernis.

Le groupe des 35 km a beaucoup apprécié la petite route forestière du bois d’Amont.

Le peloton des costauds s’est permis, malgré la crainte des sanctions, de modifier le circuit prévu pour aller découvrir des petites routes connues de Guy et Lucien, les régionaux de l’étape.

Après que chacun ait narré sa balade un moment étonnant commence maintenant. Le viticulteur, M. BOURDY, nous fait entrer dans sa cave. Cet homme raconte que sa famille habite cette maison et y fait du vin depuis 15 générations. Il nous montre une incroyable collection de bouteilles anciennes produites à la propriété. Certaines sont antérieures à la Révolution ! Il continue à vendre des bouteilles séculaires et affirme qu’elles sont toutes bonnes.

Au moment de la dégustation il explique qu’il utilise les méthodes bio-dynamqiues. Par manque de place je ne développerai pas ce sujet intéressant. Le vin est bon. Excellent même. La recette originale du macvin plait bien à votre serviteur. Mais les vins du Jura ne laissent pas indifférents. On aime ou on déteste. Il n’y a pas de juste milieu. Ni donc de consensus au niveau de notre groupe.

Après la fraîcheur de la cave le viticulteur nous autorise à pique-niquer dans son parc. Le cadre est idyllique. L’herbe est verte et tendre, il y a des arbres en fleurs, du soleil ou de l’ombre au choix. Evelyne L. achète pour le repas quelques bouteilles au vigneron et chacun déballe des sacs ce qu’il a préparé avec soin. Magnifique ! Il y a abondance ! On  met tout en commun et chacun goûte à tout. C’est bon surtout après l‘effort. Les marcheuses reconnaissent que les cyclos mangent encore plus que les randonneurs. Et boivent plus également ! Ce n’est pas peu dire. Nous avons d’ailleurs remplacé le schrob de Christiane par la gnole de Brigitte !

Mais les meilleures choses ont une fin. Il faut penser à rentrer après avoir nettoyé les lieux. Un nouveau passage à la cave permet aux amateurs d’acheter du vin et de lester le tagazou et la voiture de Roland de quelques cartons. Pratique un véhicule suiveur !

Nombreux sont les cyclos à vouloir rentrer en passant par Château-Chalon. C’est d’autant plus légitime que l’allure du matin était réduite dans le premier groupe avec les enfants. Mais les 5 km de côte vont obliger certaine cyclote à marcher à côté du vélo. Ca ne fait rien ! C’est l’apprentissage du vélo. Et puis le village est si riche à visiter.

N’empêche que les retours à Montciel interviennent seulement quelques minutes avant le souper !

Nos cyclos arrivent bien bronzés mais il n’y a pas de vrai coup de soleil.

Guy et Lucien prennent congé de nous

Un autre départ a lieu. Mais celui-là est plus embêtant. Philippe apprend par téléphone que sa femme a emmené aux urgences Ellinor, que cette dernière est hospitalisée puisqu’une péritonite est diagnostiquée. Philippe décide donc de rentrer tout de suite à Lyon avec ses garçons. Evelyne qui avait déjà Mattias dans la voiture le récupère. Du coup c’est Géraldine qui fait la voiture suiveuse pour les  autres gamins et qui les embarque lorsque la fatigue fait son oeuvre.

Nous apprendrons par la suite que Philippe est parti sur les chapeaux de roue, qu’il a pris l’autoroute mais qu’il s’est retrouvé coincé dans un bouchon inextricable à cause d’un camion qui a pris feu. Notre ami restera bloqué des heures sur l’autoroute et ne rejoindra Lyon qu’après 22 h !

Revenons à Montciel. Après une bonne douche pour chasser la fatigue et un copieux repas que nous enrichissons des vestiges de l’apéro de midi, les cyclos abordent la dernière partie de la journée.

Il s’agit d’une conférence-débat sur le thème des « cyclotouristes, sentinelles de l’environnement ». Un jeune de « Jura Nature Environnement » nous présente à l’aide d’un diaporama les enjeux de l’environnement sur la flore et la faune, le paysage et le rôle que nous pouvons jouer. Un débat s’engage. Il n’est pas exclu qu’à l’avenir la FRAPNA noue des liens avec le CODEP du Rhône ou la Ligue de la FFCT. Notre club contribuera à ces relations qui peuvent être mutuellement enrichissantes

DIMANCHE

Après avoir débarrassé les chambres et chargé les autos, le programme du matin est consacré à la visite de la réserve naturelle de Mancy située juste derrière le séminaire. Il est néanmoins proposé pour que personne ne soit frustré une sortie vélo. Curieusement il n’y a pas de volontaires. Jean-Pierre était partant mais, se trouvant un peu seul, il abandonne vite l’idée. Les atscafiens ne sont finalement pas des monomaniaques ! En revanche une alternative est également proposée : la visite de la « Maison de la Vache qui rit » à Lons. Là il y a des volontaires.

Le guide des  atscafiens partant en randonnée (une quinzaine) est le responsable de la réserve. La balade n’a rien de spectaculaire mais tout le monde est intéressé car les explications sont données sur la végétation, les animaux et insectes rencontrés. D’ailleurs les copains reviennent enchantés.

Ceux qui ont choisi la « Vache qui rit » mettent un moment avant de trouver le lieu en raison de rues barrées. Il s’agit non pas d’une visite d’usine mais d’un lieu s’apparentant à un musée concernant cependant une marque bien vivante. L’architecture moderne est magnifique, les lieux très agréables, les présentations intéressantes et nous apprenons des choses (nous savons maintenant pourquoi elle rit, la vache qui rit !). Mais le prix d’entrée est relativement cher (7€) alors qu’il n‘y a même pas de dégustation. La partie auto-promotion de la marque et de ses dirigeants est aussi un peu gênante. Pauline, elle, se sera amusée comme une folle avec les bornes vidéo.

On attaque maintenant la dernière partie du programme. Il s’agit de rejoindre en voitures le restaurant où nous allons déjeuner et qui est situé au fond de la reculée de Baume les Messieurs.  Comme initialement nous devions manger au centre mais que nous ne sommes pas assez nombreux pour cela le restaurant est une solution de  dépannage. Pour que le prix demandé aux copains soit le même que celui annoncé au départ, le club prend à sa charge les boissons.

Votre serviteur fait passer le groupe par une route minuscule découverte lors de la Cyclo-Montagnarde de Lons en 2008. C’est superbe ! La vue plongeante sur Baume les Messieurs emballe chacun. La balade en voiture est entachée par le fait que les deux voitures de queue ont décroché de la caravane.  Chantal, Evelyne, Pierre, Françoise F et Rodolphe se retrouvent néanmoins après avoir demandé leur chemin mais ne sont pas bien contents. Promis, l’année prochaine on donnera un plan pour que personne ne reste en rade.

Mais le paysage de la reculée efface tout. Nous sommes au pied des falaises qui nous cernent. Une cascade moussue ravit même Gérard qui pourtant en a vu d’autres en parcourant la terre entière. Une grotte nous surplombe et pourra être visitée si l‘envie nous en prend.

C’est l’heure de déjeuner. Ce restaurant est bien situé mais les compliments s’arrêtent là. Le service est en effet d’une lenteur désespérante ! Quand nous en sortons après qu’Evelyne L ait dû renégocier les tarifs plus personne n’a envie de se lancer dans un randonnée pédestre ou dans la visite des grottes. En revanche avant de rentrer sur Lyon la découverte de l’abbaye de Baume les Messieurs s’impose. Les bâtiments du XII° sont d’un grand intérêt. Surtout quand on aime l’art roman. Ce sont les moines de cette abbaye qui sont allés fonder Cluny dont la renommée éclipsera par la suite la « maison-mère ». L’abbaye n’est théoriquement pas ouverte au public mais un groupe de touristes bénéficie néanmoins d’une visite guidée. Rodolphe et Gisèle s’y raccrochent. Chacun de notre côté nous furetons et visitons ces lieux magiques.

Puis après des au-revoirs déchirants c’est l’heure du retour sur Lyon, toujours sous un beau soleil qui ne nous aura pas quittés durant ces journées.

Votre serviteur a le sentiment que la formule du week-end familial, si elle donne pas mal de travail, répond néanmoins à un besoin. Les participants ont en tous cas formulé le souhait de se retrouver en 2011. Le CODIR du mois de mai dira si nous maintenons cette initiative à l‘avenir.

Le glossaire lyonnais-français

(1) Bamban. N.m et adj. = Lent, paresseux.

II/ LA SORTIE CLUB A LA « CASTELLANE » DE DIMANCHE DERNIER

Ø Etaient présents Christiane AUGAY, Jacques DELMAS, Alain DERRAC, Yves DUBOST, Pierre DUMAS, Michel GIRARD, Patricia JOHANNES, Christophe LABAUNE, Monique et Jean-Jacques PECH, Daniel ROTHWILLER, Jean-Luc TRUCHEMOTTE, Thierry VALOT.

Jean-Jacques s’est inscrit sur le 60 km mais a coupé en cours de route car l’attendait le rassemblement régional des jeunes vététistes à Passins dans l’Isère.

Ø Le compte-rendu est rédigé par Pierre DUMAS.

« Dimanche 25 avril, c’est le jour du rallye de la « Castellane » organisé par l’AS Caluire.

Ce rallye est dans notre planning, aussi rendez-vous est donné aux Atscafiens à 7h45 pour un départ groupé à 8h.

Profitant que le Président est absent en raison du week-end familial dans le Jura, notre ami Yves a essayé de négocier la veille quelques minutes de sommeil supplémentaire en voulant retarder le départ. Cette tentative de fronde est vite réprimée.

En arrivant à la salle des sports A.Lassagne de Caluire, je trouve Michel prêt à partir. C’est vrai que pour ceux qui comptent s’élancer sur le circuit de 120 km , l’horaire des touristes n’est pas adapté car ce parcours s’avérera assez corsé. La plupart des cyclos qui l’ont fait se sont élancés dés 7h30 et on les comprend.

On a le temps de se saluer et il part vite en compagnie de Christophe L , Thierry, Jean Jacques et peut être Patricia J. que je n’ai pas vue. ( Patricia a fait le 80 km avec des copains d’OVS car elle croyait que tout les atscafiens partaient sur le 120 km NDLR).

Quant aux touristes, ils prennent leur temps pour s’inscrire car dans sa tentative de fronde, Yves a influencé Jacques D. qui se fait un peu attendre. Il s’agit sûrement d’une mise en condition pour le VI en Corse qui s’approche.

Le groupe sera donc constitué de Christiane, Monique, Jacques, Yves, Daniel, Alain, Jean Luc et Pierre.

Chacun s’inscrit sur le 80 km sauf Jean-Luc qui a peu roulé et va se contenter du 60 km .

Nous prenons notre temps à tel point que lorsque nous démarrons, il ne reste plus que les organisateurs. Ce qui nous vaut une remarque ironique de la part d’une amie de l’AS Caluire : « Hé, l’ATSCAF, on doit avoir rangé la salle pour 20h, essayez d’arriver avant !! » 

Je lui promets  un traitement spécial sur le Viron des Gones de l’année prochaine !

Le signal du départ est enfin donné. Les premiers km s’effectuent sur la commune de Caluire au milieu d’impressionnants potagers.

Puis c’est la Dombes sur un parcours facile permettant à chacun de s’échauffer.

Enfin  on commence à rouler en court après avoir « dépaillé les cardons » comme dirait Bernard. 

Les seules difficultés sont les ponts enjambant les voies ferrées.

Nous empruntons parfois des axes un peu trop fréquentés par les automobilistes au goût d’Yves mais dans l’ensemble le parcours est agréable sous le soleil et au milieu des champs de colza.

Nous auront droit à 2 ravitaillements, le 1er est situé vers le 30ième km.

Avant la traversée d’Ars envahi par les pèlerins, une horde de motos nous dépasse. Elle ne doivent pas être loin d’une cinquantaine. Les motards nous respectent et gardent leur distance mais le vacarme est impressionnant et nous nous faisons tout petits. C’est peut être une nouvelle formule de pèlerinage ?

Apres le ravitaillement  Jean-Luc nous quitte et prend la route de Neuville.

Le parcours du 80 km nous fait profiter un peu plus des beaux paysages de la Dombes puis nous entamons une belle descente vers Saint Bernard où nous nous arrêtons pour admirer le magnifique château qui, je crois, a servi pendant quelques temps de résidence à Utrillo. Les historiens du club confirmeront. (Oui ! NDLR).

Un moment de répit car LA difficulté du parcours nous attend de l’autre côté de la Saône. Il s’agit d’une jolie bosse avec des passages qui doivent dépasser les 12% et qui nous emmène sur Pommiers.

« Bienvenue dans le Beaujolais » dit Alain !!

Monique et Christiane montent facilement. Idem pour Daniel et Alain. C’est un peu plus difficile pour Yves, Jacques et Pierre mais personne ne met pied à terre.

Le  2eme ravitaillement est prévu à Marcy.

Nous sommes accueillis par des pétards et des airs de fanfare. Le petit village fête les Classes en 0 et la place de l’église où devaient s’installer les organisateurs est envahie par les fêtards. Ils ont dû installer en catastrophe le ravitaillement dans une petite rue derrière l’église mais sur le passage du cortège. Nous avons à peine le temps d’attraper un pain d’épice ou une tranche de saucisson que la vague, fanfare en tête, déferle sur nous.

Les verres de sirop n’intéressent pas trop les conscrits et nous pouvons nous désaltérer une fois le défilé terminé.

Nous continuons notre circuit à travers les vignes avant de traverser le village de Charnay où une autre fête des classes nous attend !!! Nous sommes en avance pour le vin d’honneur aussi nous ne tardons pas trop pour rejoindre la vallée de la Saône.

Décidément le pays est en fête aujourd’hui ! A Couzon au Mont d’Or c’est un vide-greniers qui nous attend.

Nous apprendrons à l’arrivée que des voitures cachaient le fléchage et au lieu de nous diriger vers Neuville, comme prévu, nous traversons à pied le village envahi par les stands et les promeneurs pour rejoindre la route du bord de Saône. Il y a tellement de monde que  nous nous perdons de vue.

A la sortie du village, Daniel et Yves sont portés disparus. Nous les attendons quelques minutes.

Ne les voyant pas revenir, nous décidons de continuer notre route en longeant le bord de Saône rive droite.

Daniel et Yves feront de même mais rive gauche !!! Difficile de se retrouver dans ces conditions.

Nous pensons que la dernière difficulté du jour est la Castellane après avoir franchi la Saône à l’Ile Barbe.

Nous avons eu raison de choisir la rive droite car nous retrouvons le fléchage. Le circuit est presque celui que nous avions deviné mais nos amis de Caluire ont tenu à nous offrir quelques petites bosses supplémentaires en nous faisant quitter la route et  traverser les villages du bord de Saône.

Nous arrivons enfin au pied de la Castellane. Jusqu'à 12h elle était privatisée pour le rallye mais à force de fêter les conscrits et de faire les vide-greniers, l’heure est dépassée. Heureusement il n’y a pas trop de circulation et nous retrouvons en haut de la Castellane Yves et Daniel  qui nous attendaient.

En résumé , une belle journée, un beau parcours et des cyclos heureux. »

Ø Et pour illustrer ce compte-rendu vous pouvez cliquer sur ce lien où figurent les photos prises également par Pierre.

http://picasaweb.google.fr/pier0355/RallyeLaCastellane#

III/ PAQUES EN PROVENCE

La « Lettre » continue aujourd’hui le compte-rendu de Pâques en Provence.

Ø Vous trouverez le récit d’Alain SAVEY concernant la Trace Vélocio. Lisez-le vraiment, il est peu probable que vous ne riiez pas.

Ø Vous pourrez suivre jour par jour le déroulement du Voyage Itinérant et du séjour à Vaison grâce au blogue de Magali MAILLOLhttp://fantomette-a-velo.over-blog.fr/

Attention il faut faire défiler les écrans pour descendre à début avril.

Ø Pour illustrer ce récit vous pouvez aussi consulter les photos suivantes

Chaque lien correspond à une journée de vélo.

http://picasaweb.google.fr/bruno.maillo ... directlink
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http://picasaweb.google.fr/bruno.maillo ... directlink
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Ø Enfin  vous trouverez d’abord le récit de frère Benoît en pièce jointe. Frère Benoît ? Mais oui ami lecteur, c’est le surnom qui a été donné à Benoît, le frère de Christophe LABAUNE. Pourquoi ce sympathique surnom ? Sans doute parce que Christophe nous parlait souvent de son « frère Benoît », que ce dernier sait manier une langue fort châtiée et qu’il allie cela à une certaine rondeur. Mais ne nous y trompons pas ce cyclo est aussi bon sur un vélo que son frère. Cette famille est décourageante !

IV/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB

Samedi 1° mai 2010

A SIMANDRE

RV à 7H 45 pour un départ à 8 H sur la place centrale

Notes pratiques : Nous nous garerons où nous pourrons. Le village n’est pas grand, il ne sera pas difficile de se retrouver. Le départ s’effectuera de la place centrale.

Simandres est ce village situé au sud de Saint Symphorien d’Ozon et caché derrière une très courte mais très méchante bosse. C’est du moins l‘impression ressentie en début de saison.

Vous pouvez vous imprégner des circuits en allant les consulter sur le site du club. http://atscaf69.cyclo.free.fr/ et en cliquant sur l’onglet « parcours 2010 ».

V/ DIMANCHE PROCHAIN

Ø Vous ne pouvez pas rouler samedi ? La balade de samedi ne vous suffit pas ? Vous voulez que votre club obtienne des points au Challenge de France ou au Challenge régional ? Une solution : participez aux rallyes organisés le dimanche par d’autres clubs FFCT comme celui qui suit.

Ø Dimanche 2 mai 2010. Randonnée des « Trois Départements » organisée par les Cyclos des Avenières – Morestel.

Les circuits route sont les suivants

32 km : dénivelé : aucun.  Départ de 8 h à 10 h.

63 km : dénivelé :  450 m . Départ de 8 h à 10 h

93 km : dénivelé :  1.200 m . Départ de 7 h à 9 h          

121 km : dénivelé : 1.800 m . Départ de  7h à 8 h          .                                             

Inscriptions : Licenciés FFCT : 5€. Autres : 7€. Horaire limite des retours : 15h.

Marche : 14 km :  départ de 8h à 10h.   20 km : départ de 7h à 9h.

Inscriptions : 5€.  Horaire limite des retours : 15h

Ravitaillement sur tous les parcours. Assiette garnie à l’arrivée.

Renseignements : Alain Reglioni : 04 74 33 96 20 ou Bernard Vallin : 04 74 88 86 64.

VI/  LES POTINS DU PELOTON

Ø La fille de Philippe et Elisabeth, Ellinor DESIRE a été hospitalisé ce week end. La pauvrette a une péritonite. Ce n’est rigolo pour personne mais quand on a 6 ans c’est une épreuve difficile. Elle va rester à l’hôpital pendant une semaine. Ses parents se relayent à son chevet.

C’est parce qu’on soupçonnait initialement une gastro-entérite qu’Elisabeth est restée à Lyon avec elle au lieu de monter à Lons le Saunier. Et c’est quand il a appris l’hospitalisation que Philippe a quitté précipitamment cette ville Samedi soir avec ses deux garçons.

Toutes nos amitiés à toute la famille et de grosses bises du club à Ellinor !

Ø  Patrick MARIANI a effectué une sortie de 110 km en solo dans les Monts du Lyonnais.

Ø Nathalie MAILLOL a terminé son premier Triathlon dimanche 25 avril. Elle a fait 700m de natation, 18 km en VTT et 5 km de course à pied. Elle est qualifiée avec son équipe pour les championnats de France fin mai à Bordeaux.  Elle a été très courageuse car elle a commencé le crawl il y a seulement un mois et elle était la seule fille de l'équipe !!!

Inutile de préciser que ses parents sont très fiers d'elle. Tout le club également. Un grand bravo !

Ø Martine SILBERSTEIN a sorti un nouveau livre. La « Lettre » en avait déjà parlé en avant-première. Vous trouverez en pièce jointe la publicité pour cet ouvrage qui est édité chez l’Harmattan et qui traite du problème de l’évolution d’une maladie grave chez une jeune enfant et de ses incidences sur la vie familiale et sociale de son entourage.

Ø Patricia JOHANNES n’a pas quitté Lyon comme elle en avait le projet la semaine dernière. Elle avait deux bonnes raisons pour cela : d‘une part le nuage islandais ne voulait pas de son départ. D’autre part elle souffrait d’une périostite tibiale c'est à dire d’une inflammation du tibia. Le médecin lui a prescrit du repos et des anti-inflammatoires. Il parait que ce genre d’ennui arrive aux personnes qui marchent ou courent beaucoup. En revanche le vélo ne la gêne pas comme on a pu le constater quand elle caracolait en tête à la Castellane journée où elle a effectué 110 km !

Ø  Raymond BUCHALIN, le bugiste, a roulé de son côté dimanche. Il s’est trouvé mêlé aux jeunes vététistes du critérium de la Ligue de la FFCT. Du coup il a pu discuter avec Jean-Jacques tout surpris de voir surgir un maillot ATSCAF en cet endroit.

Ø Monique et Jean-Jacques PECH ont profité de leur semaine de congé du côté de Carcassonne, région natale de JJP, pour faire du vélo. Ils ont effectué 3 balades, l’une de 40 km , la seconde de 60 km dans les Corbières avec 2 cols et la dernière, bien montueuse, avec 110 km , 3 cols et 1.350 m de dénivelée.

Ø Samedi le rallye de Genas a vu la participation de Pierre DUMAS et Magali MAILLOL. D’autres atscafiens sont-ils venus à ce rallye UFOLEP ? 

Ø Christophe BOURNAC avec une balade ce week end a franchi les 4.000 km !! ? A la question que tout le monde se pose « mais comment fait-il ? », la réponse est simple : il roule !

Ø Patricia DURAND a participé dimanche à la randonnée de La Verpillière. Elle savait bien que le RV était à Caluire mais elle a roulé avec son ancien club de Saint Savin, et donc avec son  papa ! « C'est pas mal non plus de rouler en famille » commente-t-elle !! Le circuit de 70 km était très cabossé et elle a eu du mal à finir. Mais les beaux paysages et le temps magnifique ont fait passer les obstacles.

Ø Bruno MAILLOL ne pouvant aller à la rando d’Amplepuis a donc prévu samedi une sortie dans le parc régional de Chartreuse entre Grenoble et Chambéry avec le Col du Granier comme objectif. L’aller-retour représentait 115 km et 2.500 m de dénivelée. Anass BEZZAZ, Michel GIRARD et Alain SAVEY se sont joints à lui. Que du lourd ! Vous trouverez le compte-rendu sur le forum du club

Voici des photos de leur randonnée :

http://picasaweb.google.fr/bruno.maillol/ColDuGranier?feat=directlink

Ø Le voyage de noce à Prague de Magali et Bruno MAILLOL ayant été repoussé à cause du Eyjafjallajokull (j’y suis arrivé ! ) Fantomette s’est rabattue sur des balades cyclotes plus locales. Ainsi le 20 avril elle a accompli avec Christophe BOURNAC une sortie 104 km pour 1.067m de dénivelée tout cela en ne dépassant pas un rayon de 40 km autour de Lyon. Au programme, des bosses, des bosses et des bosses... Celle permettant d’atteindre le col de Bel Air depuis le centre de Marennes a été particulièrement rude.

Ø Gilles PHILIPPON s’est séparé, la mort dans l’âme –notre homme est un sentimental- de son ancien vélo âgé de 25 ans. Il a acheté à la place un Scott. Déjà qu’avec son vieux spad il nous mettait minables ! Qu’est ce que ça va être maintenant ?

VII/  LE COIN VELOCIO

Ø Vous trouverez en pièce jointe le récit de la sortie organisée par les « Cyclos de Semaine » donc par Yves DUBOST mardi dernier du côté de Saint Symphorien sur Coise.

Ø Voilà la suite de la description de la véloroute Nantes–Budapest dans sa partie comtoise. Après le Jura dans la « Lettre » n° 411 voilà aujourd’hui la portion traversant le Doubs.

« Ouverte en plusieurs tronçons successifs depuis 2006, la Véloroute du Doubs, est en 2010 presque totalement aménagée dans le département du Doubs. Elle va de Saint-Vit, limite avec le Jura, à Allenjoie, limite avec le Territoire de Belfort. Plusieurs passages sont non aménagés, comme la traversée de Montbéliard ( 5 km ), ou aménagés en provisoire (comme à Etouvans, 1,5 km avec une forte montée). Cette « Véloroute du Doubs », longe la rivière Doubs et le canal du Rhône au Rhin, sur le chemin de halage, et c’est en majorité une Voie Verte interdite aux véhicules motorisés (à 80%). Les paysages sont beaux et très variés, les sections linéaires le long du canal alternent avec celles qui suivent le Doubs, large rivière avec un fort courant, et des perspectives plus ouvertes. On traverse Besançon en plein cœur, par un tunnel le long du canal. C’est un magnifique parcours.
La Véloroute existe aussi dans le Jura (55km), le Territoire de Belfort (10km) et le Haut-Rhin (37km), on peut donc aller aujourd’hui sur la Véloroute de Abergement (à 30km de Dijon) à Mulhouse en continuité presque parfaite –plusieurs coupures existent encore- (233km).

Voir la fiche du site : http://www.af3v.org/-Fiche-VVV-.html?voie=218

VIII/  LA VIE DU CLUB

Ø Florian CABAJ vous rappelle que les cyclo-montagnardes se rapprochent. Si les copains sont nombreux à se dire intéressés pour y participer peu en revanche ont rempli leur bulletin d’engagement.

En cas de besoin se référer à la « Lettre » n° 410 chapitre IV et à ses pièces jointes.

Votre serviteur qui ne pourra pas se lancer dans ces superbes balades sera néanmoins de la partie. Il conduira le Toyota-assistance ce qui devrait rassurer quelques indécis. Il pourra transporter vos bagages ce qui réduira d’autant le coût de l’inscription.

Les coordonnées de Florian : 06-84-19-74-22 ou florian.cabaj@orange.fr).

Ø Magali MAILLOL rappelle que les atscafiens inscrits pour le week-end mythique de fin juin à la Montagne de Lure sont priés d’envoyer le chèque pour le deuxième acompte.

Elle signale également qu’il reste encore quelques places pour les indécis ou pour ceux qui ne savaient pas jusqu'à présent si ils pouvaient venir.

Ø Le championnat de France ATSCAF de cyclisme sur route aura lieu en septembre dans le Maine et Loire.

Vous trouverez en trois pièces jointes tous les éléments nécessaires.

Que ceux qui veulent s’inscrire n’hésitent pas à le faire même s’il ne s’agit pas de cyclotourisme. C’est néanmoins une expérience intéressante. Vous pouvez demander son avis à ce sujet à Christiane AUGAY qui a participé à l’édition 2009.

Précision : seuls les membres des administrations financières ont la possibilité de concourir.

Bernard CHAREYRON