atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

LA LETTRE n° 376

Lyon, le 12 juillet 2009.

DU PILAT AU PILON

(Un titre pareil, fallait oser ! )

 I/ LA SORTIE DE SAMEDI DERNIER

Christiane AUGAY, Yann BRIZAIS, Jean-Pierre CHECCACCI, Jacques DELMAS, Yves DUBOST, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Christophe LABAUNE, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Gérard MARTIN, Daniel ROTHWILLER, Philippe ROURE, Martine SILBERSTEIN et votre serviteur se sont retrouvés à Givors pour rouler sur des circuits tracés par Florian CABAJ qui ne pouvait être parmi nous.

17 participants c’est beaucoup pour une sortie club qui tombe au sein d’un long week end. D’autant que venir à Givors n’était pas évident compte tenu des embouteillages majestueux sur l’A7 ou la rocade. Mais il y a des malins dans le peloton. Ainsi Bruno, Christophe, Gérard, Martine et Michel sont venus à vélo. Bernard, Christiane, Evelyne et Yves ont débarqué au lieu du rendez-vous directement en train.

Jean-Pierre lui est venu en voiture mais ça ne lui a pas réussi. En effet il a heurté une bordure de trottoir et a éclaté son pneu. Il a donc installé sa roue de secours. Mais malgré cet incident et les bouchons il est arrivé à l’heure.

A la différence de la balade précédente démarrant de Givors nous ne commençons pas par la montée sur la Croix Régis mais par un long faux plat légèrement montant le long du Gier. C’est la route de la transhumance comme l’appelle Michel RODRIGUEZ. Nous roulons tous ensemble sur cette portion de 12 km . Il y a très peu de voitures. Celles-ci filent sur l‘autoroute de Saint Etienne en contrebas. On ne les voit pas toujours mais on en entend la rumeur de manière persistante. Et dire que la pollution automobile va saccager un peu plus la région avec le doublement de la liaison autoroutière entre Lyon et Saint Etienne !

Au moment de tourner et passer au dessus de l’A47 pour entamer  la montée sur le plateau un incident est annoncé. C’est Pierrot qui voit son pneu adopter une forme curieuse. Il présente deux hernies ! Il faut donc le changer d’urgence. Heureusement Bruno a un pneu de rechange. Tout le peloton est arrêté sur le bord de la route pour aider ou secourir moralement notre ami. Mais nous sommes mal positionnés. Un camion manque même écrabouiller un vélo. Ceux qui veulent effectuer le trajet long ( 85 km ) reçoivent donc l’autorisation de partir devant. Ils seront rejoints par Yann qui est arrivé en retard à Givors et qui nous retrouve lors de cet arrêt involontaire.

Ceux qui ne montent pas très vite ont aussi le droit de partir devant. Finalement Pierre parvient à réparer malgré des démonte-pneus trop mous. Et c’est reparti !

La montée sur Trèves puis Longes n’est pas facile mais elle offre un beau panorama sur les Monts du Lyonnais. La lumière est douce. Nous avons de la chance car nous bénéficions d’une météo idéale pour faire du vélo : beau mais pas trop chaud.  Le sommet du Pilat apparaît au loin. Il ne fait pas peur : on dirait seulement une colline légèrement plus haute que les autres.

Avant même Longes Jacques décide de nous quitter. Il veut rentrer directement par le Pilon et la Croix Régis. Il explique qu’il a oublié ses gants et qu’il a mal aux mains.

A Longes des jeunesses nous incitent à aller plus vite mais refusent de nous pousser comme l’offre était pourtant faite par Pierrot. Ont-elles eu peur du poids de celui-ci et de Rodolphe ?

Après avoir coupé la confidentielle D625 à la Croix du Trève, les atscafiens rejoignent Sainte Croix par un joli chemin vicinal que beaucoup ne connaissaient pas. Au hameau de Jurieux le groupe composé de Bernard, Evelyne, Françoise, Pierre, Rodolphe et Yves s’arrête un bon moment pour admirer et photographier une touchante petite chapelle romane de campagne bâtie au début du XIIIe siècle dans laquelle l’office religieux était célébré par les pères-chartreux de Sainte-Croix toute proche. Malheureusement nous n’avons pas eu le plaisir de la visiter car il faut demander la clé à un habitant du coin. La chapelle a un clocher carré et un petit porche en bois précède l’entrée. Il parait qu’elle renferme une statue étonnante, celle de Saint-Etienne portant un caillou rouge sur la tête (Etienne fut lapidé et on retrouve les pierres sur le blason de « Sainté », au bout des bras des trois croix).

Après avoir fait le tour de l’édifice et admiré les jardins du hameau le groupe poursuit sa descente sur Sainte Croix. L’ensemble de la chartreuse se laisse admirer facilement quand on vient du haut de la colline. Cela mérite un second arrêt de la petite troupe qui pénètre dans cet ensemble unique en France : un village a pris possession de l’intérieur d’un monastère ! Malgré la proximité des prochaines « Musicales » (18 juillet) le lieu est paisible. Nous constatons que la rénovation a avancé ce qui est une bonne chose.

Il faut maintenant se décider sur le circuit à adopter.

Rappelons que le groupe des 85 km est parti devant depuis un bon moment. Il est composé de Bruno, Christiane, Christophe, Daniel, Martine et Philippe.

Jean-Pierre a mis la flèche taraudé par le souci de changer sa roue de voiture avant son départ en vacances.

Michel avec son VTT l’a accompagné.

Gérard a lui aussi rebroussé chemin pour aller regarder le tour de France devant son poste de TV. Yann, qui voulait rouler à vive allure est  parti devant.

Françoise, Pierre et Rodolphe choisissent le petit circuit de 57 km et 827 m de dénivelée. Ils repartent donc de Sainte Croix en se dirigeant vers le Col de Pavezin (651m). Après la descente sur Chuyer et Pont Nové ils feront le tronçon commun à tous pour le retour. Il s’agit de la route qui est en corniche au dessus de la vallée du Rhône. Elle n’est pas plate cette route. C’est même les montagnes russes. A partir du Pilon une bonne montée mène à un nouveau col, celui de la Croix Régis ( 501 m ) que nous avons l‘habitude d’escalader de l’autre côté. Puis, rien que du bonheur (pour reprendre l’expression à la mode) puisque l’on se laisse longuement glisser sur Givors.

Pendant que les touristes rentrent, les autres escaladent une très sévère montée partant de Sainte Croix et menant au col de la Croix du Mazet ( 650 m ). Là encore il s’agit d’une route inédite pour beaucoup. A un moment il y a le choix entre deux chemins qui mènent au même endroit. Les randonneurs, mal inspirés, passent par celui qui descend au hameau du Grand Valluy pour remonter abominablement après. Les véloces, eux, ne se sont pas trompés.

La descente sur They, large, belle et sûre, ne dure pas assez longtemps.

A They les routes divergent entre les véloces et les randonneurs.

Les premiers continuent à descendre jusqu’à La Terrasse sur Dorlay. Arrivés là il va falloir remonter jusqu’au point culminant de la balade, le col appelé le Collet de Doizieux à 946 m . Pour cela ils passent sous le barrage du Dorlay bâti en 1973.

A Doizieux une terrible mais courte montée fait battre le palpitant. La grimpée à partir de la scierie est également soutenue puis assez régulière. Le peloton se régale de ces routes et félicite Florian d’avoir tracé un tel circuit. Arrivés à la Croix du Collet (autre nom du Collet de Doizieux) certains constatent qu’ils ne sont qu’à 4 km du Col de l’Oeillon ( 1.235 m ). C’est tentant. Oui, mais il y a 2 chevrons sur la carte et la route monte effectivement à plus de 10%. Ce sera pour la prochaine fois. Sagement les véloces descendent quasiment jusqu’à la hauteur de Pélussin pour remonter ensuite le col de Pavezin ( 651 m ). il n’offre aucune difficulté car la pente est raisonnable et bien régulière. Ils empruntent à leur tour le tronçon commun qui a déjà été décrit pour les touristes.

Reste maintenant les randonneurs, c’est à dire le trio Bernard, Evelyne et Yves. Ils continuent de groler (1) et prendre du bon temps. Ils grimpent le col de la Croix de Montvieux ( 811 m ). Evelyne est loin devant les deux hommes. Les genoux se rappellent au bon souvenir de votre serviteur. Une halte au bistrot opportunément placé au col est la bienvenue. Yves paye sa tournée. Sympa ! Il se restaure d’une salade de pâtes tirée de son sac à dos. La patronne nous fait cadeau de meringues faites maison qui sont un vrai délice. Elles figurent également aux menus affichés et valent à elles seules le détour. Face à la terrasse une famille de randonneurs équestres s’occupe de ses montures.

Mais il faut « prendre du souci ». La descente menant aux environs de Pélussin est un vrai bonheur. Comme les véloces il faut remonter au col de Pavezin. Mais à la différence d’iceux les randonneurs vont visiter le café de ce lieu mythique. Mythique car fréquenté régulièrement par Paul de Vivie alias Vélocio, le père du Cyclotourisme, comme une plaque apposée sur la façade de la maison le rappelle. Le patron est un motard et un collectionneur. Son établissement est une caverne d’Ali Baba avec un vieux poste d’essence, des plaques de réclame ancienne, une collection de santiags, des régiments de figurines de motards etc. Il y a même un plateau rempli de pièces jaunes où l‘oeil exercé d’Evelyne décèle une pièce qu’elle ne possède pas. Mais impossible de l’échanger. Le patron est aussi numismate et n’avait  pas non plus cette pièce !

Les randonneurs se décident cette fois à rentrer pour de bon non sans faire une nouvelle halte dans la descente devant la « maison du charron » à Chuyer. Il s’agit d’une maison vigneronne du XVIII° au fronton curieusement arrondi en forme de chapeau de gendarme. A partir de là le récit s’arrête car le tronçon commun a déjà été décrit pour les groupes précédents.

Finalement les randonneurs arrivent 45 minutes après les autres. Heureusement ceux-ci ont pris leur mal en patience, sérieusement attablés au café situé face à la gare. Un camion a cassé son moteur et nous offre un support commode pour ranger contre son flanc nos vélos pendant nos libations.

Chacun se déclare ravi par la beauté du parcours du jour. C’est particulièrement vrai pour Christiane qui découvre avec le club les routes de la région qu’elle ne connaissait pas puisque auparavant elle ne roulait que dans son pays chauffaillon.

Et nous finissons une dernière fois de nous faire remarquer sur le quai de la gare en faisant nos étirements devant des voyageurs étonnés. Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour faire connaître l’ATSCAF !

Le glossaire lyonnais-français

 (1)   Groler. V.intr : Flaner, se promener.

II/ MARDI PROCHAIN (14 JUILLET !)

Ø Le Poste de Commandement (le Comité Directeur) appelle ses troupes à défiler le 14 juillet avec nos moyens de transport terrestres (nos vélos quoi !). Il s’agit de participer au rallye «  La Villardoise  » organisé par le club FFCT « les Cyclotouristes du Centre-Dombes ».

Accueil : Place de la mairie à Villars les Dombes de 7H à 10H. Clôture à 14H.

Circuits de 35, 60, 80, 100 et 110 km .

Tarif : 7€ mais réduit à 5€ pour les licenciés FFCT. Gratuit pour les moins de 18 ans.

Ceux qui veulent utiliser les services de la SNCF sont priés de noter qu’ils peuvent emprunter pour l’aller un autocar mais pas un train. En revanche il y a un train dans le sens du retour.

III/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB

Cette année nous n’avons pas beaucoup bourlingué dans le Beaujolais. Nous allons donc suppléer à cette grave carence.

Samedi 18 JUILLET 2009

A Villefranche sur Saône

RV à 7H 50  devant la gare SNCF

Note pratique : Nous nous donnons RV devant la gare SNCF caladoise.

Un TER part de Lyon La Part-Dieu à 7H 22 et arrive à Villefranche à 7H 49 ce qui nous permet de partir effectivement à 8H.

Pour ceux choisissant la voiture, prendre l’A6, sortir à Villefranche, prendre la direction centre-ville (à gauche au rond point après le péage). Après être passé sur  la voie ferrée il faut tourner à droite et atteindre la gare.

IV/  LES POTINS DU PELOTON

Ø  Noëlle NEVOLTRIS a effectué il y a quelques jours avec Jean-Michel son mari un voyage cyclotouriste organisé par la FFCT en Hollande. Ce séjour qui lui a bien plu et où l’ambiance était particulièrement sympathique a duré une semaine et comportait des étapes variant de 60 à 140 km .

 

 Ø Gerry MARKS (la « Hollandaise » écrit-elle) nous a envoyé de ses nouvelles. Elle reçoit la « Lettre » depuis le week end familial qu’elle a fait avec nous à Fournols ce printemps. Elle dit apprécier de lire nos sorties et souhaite à tous de bonnes vacances.

Ø Jean-Jacques PECH a déposé des congés tous les matins de la semaine du 7 juillet. Il s’agissait pour lui de tenir les stands de la FFCT au Parc de Parilly dans le cadre de l’initiative du Conseil Général consistant à occuper sportivement les jeunes restés en ville cet été. Une sacrée motivation, ce JJP !

Ø Françoise CHENAIS a voulu faire du rangement dimanche 5 juillet. Bilan : mal au dos. Comme quoi le travail du dimanche  est contre productif et nuit à la santé conclut-elle !

 

Ø Christophe BOURNAC  contrairement à ce qu’il avait prévu n’a pas pu aller rouler dans le Pilat dimanche dernier et pas à cause du boulot. Non, simplement à cause d'une lombalgie aiguë. Tout cela en déballant de son carton une nouvelle tondeuse à gazon. Il espère que cela ne va pas durer trop longtemps car sa randonnée Londres-Edimbourg-Londres approche à grands pas.

Ø Jacques GUILLAUD nous a donné de ses nouvelles après son accident de la semaine dernière. « Ce n'est pas trop grave. Le plus gênant est au niveau des côtes surtout pour dormir et effectivement les cervicales n'avaient pas besoin de cela. Mais cela aurait pu être bien plus grave. Donc patience et tout devrait rentrer dans l'ordre. Pour le vélo, la roue avant, le cintre, la manette gauche et la fourche carbone sont à réparer. »

 

Ø Michel FEYX a changé d’adresse électronique. Voilà ses nouvelles coordonnées : michel.feyx@dbmail.com

Il part en vacances rouler sur les routes de Sarlat la Caneda (Périgord) pour ensuite cycler dans l’Aveyron. N’ayant pas son vélo de route il se contentera de faire du VTT. Il a en effet envoyé son vélo -encore sous garantie - chez le fabricant en Espagne.

Ø Florian CABAJ et Michel GIRARD n’étaient pas à la sortie de Givors samedi dernier. Ils étaient à Suza pour franchir à vélo la ligne de crête vers Sestrières. Le programme est de conquérir d'un coup six cols à plus de 2000 m . On espère qu’ils auront pu réaliser ce projet. Florian a pris son VTT et Michel sa « charrue » dépouillée de ses porte-bagages pour l'alléger tout cela avant sa mise en sac pour l'avion partant en Islande d'ici peu.

Ø A propos de destination lointaine Philippe DESIRE est parti ce dimanche en Norvège avec sa petite famille ET son vélo ET son ordinateur. Il va terminer le circuit où il avait chuté lourdement l’été dernier. Mais cette fois-ci le matériel est neuf et les sacoches bien arrimées !

Ø Surprise ! Pas de Fantomette ce samedi à la sortie du club. Fatiguée, Magali a préféré faire  la grasse matinée. Avons-nous bien lu ? Fantomette fatiguée ? On croyait les deux termes antinomiques.  

V/  LA VIE DU CLUB

Ø Quand on regarde le palmarès annuel du « Club des 100 cols » on s’aperçoit que l’ATSCAF commence à percer. Sous son sigle on trouve désormais Christophe BOURNAC (159 cols), Florian CABAJ ( 223 cols), Bernard CHAREYRON (405 cols) et Jacques GRELAT (140 cols). A quand l’entrée en lice, dans la Confrérie de tous les atscafiens qui ont déjà à leur actif 100 cols dont 5 de plus de 2.000 m ? Faites vos calculs vous devez être nombreux maintenant.

Ø Noëlle NEVOLTRIS est la 11° atscafienne à s’inscrire au Voyage Itinérant du club « Velay-Vivarais » pour septembre.

Yves DUBOST a prévu que chaque journée soit partagée en 4 tronçons avec arrêt-goûter ou casse-croûte au milieu. Le premier projet qu’il avait fait étant trop difficile pour certains il a donc allégé les étapes afin que chacun puisse accomplir ce voyage sans problèmes.

La « Lettre » vous communiquera le détail de chacune de ces étapes.

Ø A noter sur vos tablettes. La sortie du 22 août se fera sur la journée avec une halte-grenouilles au restaurant à midi à Larina. Merci de faire savoir si vous participez pour réserver le nombre de repas (25€).

Bernard CHAREYRON