atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

LA LETTRE n° 370

Lyon, le 1° juin 2009

DE PARTOUT DES ATSCAFIENS !

 

I/ LA BELLE SORTIE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Anass BEZZAZ, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre CHECCACCI, Jacques DELMAS, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Christophe LABAUNE, Evelyne LEFRANCOIS, Serge LODIER, Magali et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Gérard MARTIN, Daniel ROTHWILLER, Alain SAVEY, Jean-Luc TRUCHEMOTTE et votre serviteur étaient présents sous les remparts de Crémieu.

Christian JACQUELIN, plus connu dans le forum sous le nom de Nain Vert, est également venu rouler avec nous. Sympa.

Raymond BUCHALIN a fait sensation car il est arrivé à l’heure au lieu de rendez-vous mais en habits civils. C’était juste pour nous dire un bonjour en voisin -il habite Annoisin-. Le temps de se faire souhaiter un bon anniversaire et il est remonté dans ses terres car il avait de la famille à manger (1).

Valérie TOMIC, elle, est arrivée avec 10 minutes de retard et nous étions bien évidemment partis. Mais comme nous étions plus nombreux à la sortie que prévu nous avions distribué toutes les cartes de route et n’avions pas pu en laisser sous l’essuie glace du Toyota comme nous le faisons d’habitude pour les retardataires éventuels. Elle n’a donc pas pu rouler avec nous ce qui est dommage car elle ne vient pas bien souvent avec ses charges de famille.  Elle a donc visité Crémieu avec ses 2 gones, en partie responsables de son retard, et finalement ravis de la découverte.

Vous avez droit maintenant à trois récits de cette sortie qui a beaucoup plu.

Récit de Bernard pour le groupe des touristes

La sortie de Crémieu par le peloton s’opère sous la conduite de votre serviteur. Nous empruntons 6 km d’une route habituellement circulante mais quasi déserte à cette heure matinale. Arrivés vers Vernas, voilà enfin les petites routes. Et aussi les premières petites bosses. Sa mission achevée Bernard se laisse glisser à l’arrière et y restera tout le temps de la balade.

Les maisons de l’Isle Crémieu sont typiques avec leurs toits pentus. Typiques aussi les délimitations entre les champs effectuées avec de grandes plaques calcaires fichées verticalement. Les petits manoirs ne manqueront pas non plus durant la balade.

Il fait un temps frais et merveilleusement bleu. La gentille remontée du Val d’Amby au milieu de toute la verdure est un vrai plaisir. Le groupe des touristes a déjà pris son allure tranquille alors que randonneurs et véloces sont partis devant.

Le groupe des touristes est composé de Françoise, Jacques, Jean-Luc, Pierre, Rodolphe et votre serviteur, le maillon faible. Durant tout le trajet et dans chaque côte Françoise se fera ainsi plaisir à dépasser Bernard. Ca se paiera un jour !

Le groupe traverse tout le plateau d’Ouest en Est ce qui nous change des circuits habituels puisque nous passons par Optevoz puis Courtenay avant de nous laisser glisser sur le Rhône au Bayard. Le fleuve passé à Briord est splendide. Nous nous arrêtons pour décider de la suite. Théoriquement le circuit de 60 km va longer un moment le Rhône puis remontera sur l’Isle Crémieu vers Charette. Bernard informe ses compagnons qu’il ne pourra pas grimper et s’est concocté un circuit tout plat revenant par la plaine de l’Ain. Rodolphe trouve l’idée séduisante et veut le même traitement. Finalement quelques km plus loin les 4 autres décident également de se rallier à ce circuit. Il faut dire que le couple Fouillant avait effectué la semaine dernière le même chemin que celui prévu initialement. Ca ne fait rien, c’est beau la solidarité !

Jusqu’à Lagnieu les touristes longent donc le Rhône au pied du Bugey et de ses falaises qu’ils ont décidé de snober. Jean-Luc repère néanmoins là où il devra monter lundi. Ils ont la tentation de s’arrêter sur une belle terrasse de café au bord du fleuve à Sault-Brénaz. Les manoirs de Saint Sorlin leur permet d’échanger des considérations diverses sur la marche du monde. Les vieilles maisons en pierre,  moussues et fleuries, sont un régal pour les yeux. En revanche Lagnieu est une vraie petite ville animée. Nous la traversons sans hésitation et nous retrouvons vite en direction de la plaine de l’Ain. C’est un record de platitude. De Sainte Julie à Loyettes, il doit y avoir 20 m de dénivelée. Et pourtant ce n’est pas monotone. Il y a toujours quelque chose à voir dans les villages ou les champs. Et puis rouler facilement n’est pas désagréable.

Le retour par la grande route de Crémieu n’est pas plaisant car les voitures sont maintenant de sortie.

Heureusement le cadre où nous nous reposons en attendant les autres groupes est agréable en diable. Une terrasse de café, mi-soleil, mi-ombre, sur une vaste place fermée, à l’intérieur de la muraille d’enceinte et entourée de bâtiments historiques. La grande classe ! Comme nos 80 km sans grimpettes nous ont permis d’arriver bien en avance seuls Rodolphe et Bernard sont restés à attendre jusqu’au bout les autres atscafiens.

Récit de Magali - 95 km

« Bruno et moi démarrons de Lyon vers 6h10 pour rejoindre Crémieu à vélo ( 40 km ) d’où démarrera notre sortie club hebdomadaire. Il fait un peu frais mais l’atmosphère est parfaitement nette, le ciel d’un bleu limpide et le peu de circulation à cette heure matinale est bien apprécié en tant que cyclos. Nous traversons Parilly ainsi que plusieurs villages et arrivons à Crémieu à 7h50 où nous distinguons les points rouges des tenues ATSCAF sur toute une partie du parking où nous avons rendez-vous. Raymond BUCHALIN est là, tout guilleret, c’est normal puisque c’est son anniversaire aujourd’hui ! Il ne roulera pas mais apprécie de venir faire un petit coucou à toute l’équipe, c'est sympa. Il y a aussi Nainvert (un grand sportif) qui est là (ce n’est pas souvent qu’il vient rouler avec l’ATSCAF) et qui fera une partie du parcours avec nous.  Le temps de dire bonjour à tout le monde, de discuter de quelques petites choses, Bernard donne les dernières instructions et nous nous élançons dans Crémieu. Nous sommes une vingtaine de participants ce qui représente un sacré « convoi cycliste » sur la route. Certains conducteurs de voiture ne sont pas très aimables et s’impatientent. Pas évident de doubler, c’est sûr. Nous passons à Optevoz, puis Courtenay et décidons de « faire les groupes » au croisement juste avant Montagnieu.  Les costauds s’élancent sur une boucle supplémentaire tandis que nous commençons notre ascension pour rejoindre le Calvaire de Portes. Notre groupe pour le parcours du 95 km est composé d’Evelyne, Gérard, Michel, Daniel et moi. J’apprendrai plus tard que Serge et Jean-Pierre sont déjà partis devant. La montée au-dessus de Montagnieu est régulière et magnifique. Des vignes sont plantées de chaque côté de la route et le paysage est de plus en plus joli au fur et à mesure que nous grimpons car nous avons une vue vraiment lointaine sur toute la vallée très riante.  Nous passons à Seillonnaz, puis jolie descente sur Onglas et à Bénonces nous rejoignons Jean-Pierre et Serge. Jean-Pierre annonce qu’il doit nous quitter et rentrer chez lui car l’heure tourne.  Nous papotons en montant et Michel montre des signes de fatigue, il finira par décrocher.  Le dernier kilomètre nous paraît interminable et la côte est assez raide.  Nous sommes bien contents de souffler à l’arrivée au col d’où nous n’avons malheureusement aucune vue.  La descente qui suit est glaciale et la veste coupe-vent n’est vraiment pas du luxe. Seulement voilà : Evelyne, Daniel et moi sommes affublés d’un gros défaut : nous sommes gourmands et nous nous arrêtons pour manger des fraises des bois toutes rouges qui nous tendent les bras sur les talus !  Un peu plus bas, ne nous voyant pas arriver (ça prend du temps de manger des fraises sur le bord de la route !) Gérard vient à notre rencontre et justement, à cet endroit-là, il y a sur la chaussée un serpent mort (brrrr !).  « Gérard le téméraire », sous nos yeux effarés, l’attrape, ce qui vaudra deux photos que vous verrez sur le site de l’ATSCAF.  Nous rejoignons ensuite Michel et Serge en bas de la pente à Souclin.  Ils continueront tous les 2 vers Lagnieu, alors que le reste de la troupe se lance à l’assaut du Col de Fay.  La montée est assez raide mais ne dure pas longtemps.  Nous contactons les véloces qui ne sont en fait que 2 km dernière nous et les attendrons à l’entrée de Lagnieu.  A la sortie de cette ville, ça cafouille un peu et le groupe se scinde en 2 morceaux sans le faire exprès mais nous finirons par nous retrouver tous ensemble assez rapidement.  Nous passons ensuite à Ste Julie où Raymond crève.  La fin du parcours se distingue par des portions de plats ou faux-plats, entourées de champs de blé et de maïs copieusement arrosés par des systèmes d’irrigation automatiques.  Anass, Gérard, Michel et d’autres filent devant à bonne allure. Evelyne roule comme une fusée et ralentira sa cadence pour que nous puissions rouler ensemble. Je me rends compte que la fatigue commence à se faire sentir lors d’un effort soutenu. 

La sortie se termine à la terrasse d’un café à Crémieu où la plupart de l’ATSCAF se retrouve pour savourer une boisson fraîche et échanger ses impressions. Rodolphe nous fait beaucoup rire, comme d’habitude. 

Bernard, Bruno et moi finirons la journée en rentrant sur Lyon à vélo.  Vers St Quentin-Fallavier, dans une zone industrielle, nous voyons une chose incroyable au bord de la route : un berger avec un troupeau de moutons qui semblent sortir de nulle part dans ce décor urbain, vraiment curieux ...  Au total, 207 km et 2.120 m de dénivelé pour Bruno, et 186 km avec 1.600 m de dénivelé pour moi.  Au final, une très belle journée de vélo ».

Récit de Raymond Chatenay pour les Véloces - 115 km

« Il y a des jours comme ça qui sont meilleurs que d’autres. Ce samedi en était un. Quel circuit splendide : de l’Isle Crémieu* au Bas-Bugey, et quelle journée magnifique ! Peut-être un peu loin de Lyon, environ 75 km pour ceux qui venaient du Nord ou de l’Ouest lyonnais, mais qu’importent les kilomètres quand le spectacle et le plaisir sont là. On en redemande. Et que dire de celles et ceux qui sont venus à vélo de Lyon, plus de 40 km . Il fallait le faire, surtout le retour moins palpitant j’imagine. Bravo !

Montagnieu, tout le monde descend ! Non ce n’est pas le terminus mais une sorte de gare de triage des jambonnettes et jambonneaux du voyage, qui tous fortement attachés à leurs clous doivent choisir leurs destinations.  

Bien qu’au départ une majorité semblait décidée pour faire le 115 km , à l’aiguillage et devant la montagne, les cœurs chavirent et la majorité s’en va sur le 95 km .

Il me faudra donc accepter d’être le fusible de l’équipe du 115 km constituée par Alain, Anass, Bruno, Christophe et Florian. Fusible, ce n’est pas la situation idéale : on sait qu’on va fondre, mais on ne sait pas quand. Et en plus si ça arrive, il est impossible de ne pas se demander si on ne va pas être l’objet de cette terrible méthode du bouche à bouche. Bonjour la giclée d’adrénaline que cette pensée stupide m’a procuré, ce qui me permettra de pédaler à fond la caisse jusqu’au bout, côte ou pas côte.

La petite boucle supplémentaire du 115 km ne présente pas de difficulté particulière. Environ 8 km de côte gentille avant d’arriver à Millieu, où Bruno qui connaît bien la région, nous emmène par un raccourci dont le but était justement d’éviter le milieu. Mais enfin, comme ça grimpait un peu plus, tout le monde était content.

Quelques km plus loin, Anass, Alain, Bruno et Florian décident de faire un petit col à coté de notre trajet, le col de « i lépa surlacarte », mais col tout de même pour ceux qui chassent la bestiole. Quand même 2 km de plus de grimpette environ sur la route qui mène à Innimond.

Avec Christophe, on se la coule douce sur un faux-plat pour rejoindre Lompnas puis une longue descente pour arriver à Seillonnaz puis Bénonces, dans un paysage de toute beauté et remarquable par sa tranquillité et absence de toutes traces de civilisation.

Dans la descente un ennui mécanique (saut de chaîne coincée entre hauban et petit pignon) obligera Christophe à faire demi-tour et à remonter à ma rencontre.

A Bénonces nous retrouvons le circuit du 95 km .

Un panneau nous avise de 8 km de montée. Je verrai Christophe s’éloigner inexorablement jusqu’à le perdre de vue. La montée n’est pas difficile, je ne relèverai pas de pente supérieure à 7/8% sur les 7 premiers km. A 4 km du sommet, Alain me fait sursauter, je ne l’avais pas vu arriver, et après quelques mots échangés, il reprend son rythme facile qui me laisse admiratif. En montée, je crois qu’on est très sensible à la vitesse à laquelle se creuse l’écart. De ce coté-là, je suis servi. J’apprendrai plus tard qu’il a rattrapé Christophe au sommet, 10 minutes avant que je n’arrive. J’ai pris 10 minutes sur 4 km , mais j’ai évité le bouche à bouche me dis-je pour me consoler. Le reste du groupe m’a rattrapé avant le dernier km, le plus difficile avec une pente de 10 à 12 % environ. Anass recherche sa respiration, il doit payer un peu ses efforts de la semaine. 

La descente sur St Sorlin nous permet d’admirer plus bas le Rhône majestueux dans sa vallée. Ces panoramas valent la balade à eux seuls.

A Souclin, au 2/3 de la descente, nos joyeux grimpeurs en remettent une couche pour monter vers le col de Fay avant de rejoindre Souclin et de retrouver le groupe du 95 km .

Alain, lui, quittera le groupe un peu après Fay pour rejoindre sa maison mais pas avant de faire quelques belles montées dans cette région où rien n’est plat.

Avec Christophe, nous rejoignons directement Lagnieu où nous avons rendez-vous avec nos amis.

Dans la descente, nous découvrons sur le bas coté de la route Michel et Serge occupés à réparer une crevaison. Eh oui, même les bicyclettes neuves crèvent, il n’y a pas de justice ! Du coup Serge a pris la décision de se doter d’un kit réparation pour la prochaine sortie.

Petit regroupement général des 95 et 115 km à Lagnieu. On discute beaucoup au soleil sur la place du village bien sympathique ; et peut-être oublions nous qu’on n’est pas tout à fait arrivé.

Gros cafouillage sur la route : des dissidents, les accros au CO2 veulent prendre la D20, un raccourci bourré de voitures, les accros à la chlorophylle veulent suivre le circuit prévu. Conclusion, on se perd, on se cherche, on râle, on recherche, on roule avec la tête à 180°, on se retrouve et on se re-perd parce qu’il y en a un qui trouve le moyen de crever (je crois que c’est moi) et Daniel qui a voulu aller tout droit à un rond point au lieu de tourner à droite, poursuivi ensuite par Florian qui a voulu ramener la brebis égarée, tandis que Bruno s’est calé au milieu et que Christophe et Raymond pédalaient à fond en croyant que les autres arriveraient plus vite que nous par la fameuse D20.

Et voilà Crémieu les bains. Ce coup-ci c’est bien le terminus et c’est à la brasserie locale que nous finissons notre splendide balade avec en prime un petit coup d’œil sur la cour intérieure d’un cloître qui nous montre une magnifique toiture en lauze surmontée par un clocher.

* Nota : le plateau de Crémieu est désigné sous le nom d’Isle Crémieu dans le Guide Vert Michelin. Mais pourquoi Isle ? Michelin ne dit rien. Peut-être parce que ce plateau est enserré entre le Rhône et la Bourbre, petite rivière qui prend sa source dans les terres froides (Asptt 200 km ), qui passe à l’est des collines de Vienne (sortie Atscaf) et qui finit par se jeter dans le Rhône au nord de Crémieu. Quelqu’un a-t-il la bonne réponse ? »

NDLR. La réponse dénichée auprès de la maison du Haut Rhône est la suivante :  L’Isle Crémieu est un fragment du massif jurassien dont elle a été séparée par le Rhône qui s’est frayé un passage. Située au Nord du département de l’Isère, elle apparaît comme un triangle limité au Nord-Ouest et au Nord-Est par le Rhône, et au Sud par des dépressions mal drainées ( la Bourbre), jadis inondables, d’où le nom de ce relief.

Le glossaire lyonnais-français

 (1)   Avoir quelqu’un à manger. Loc. verb. : Recevoir à table pour déjeuner ou dîner. « Je vous laisse, j’ai du monde à manger » ou « Ce soir j’ai ma belle mère à manger ». Cette expression est extrêmement répandue bien que le lyonnais ne soit pas plus cannibale qu’un autre.

II/ DIMANCHE DERNIER

Ø Brigitte BAUDOIN et Serge LODIER, Jean-Pierre FALGUIER, Françoise et Pierre FOUILLANT, Monique et Jean-Jacques PECH, Thierry VALOT ont participé dimanche au rallye de Chassieu.

Vous ne connaissez peut être pas tout le monde ? Brigitte est l’amie de Serge qui, au passage semble  vraiment trouver sa place dans le club. Jean-Pierre est le responsable de la section VTT de l’ATSCAF.

Arrivé tard le couple Fouillant a effectué le 45 km qui en faisait 50 en réalité. Nos deux amis sont arrivés à vélo de chez eux. Vous noterez que Françoise devient une acharnée : 2 sorties en 2 jours dont l’une où elle a battu son record de distance.

Les autres (vététiste exclu) ont suivi le trajet de 95 qui en faisait 100 à l’arrivée et qui empruntait les crêtes viennoises ( 1.050 m de dénivelée). Thierry et les époux Pech ont roulé ensemble.

Là aussi fierté du côté des filles puisque Monique en étant venue à vélo a battu son record de distance avec 120 km dans la journée.

A propos d’arrivée, ce moment a été particulièrement soigné : merguez, spaghetti, cerises etc, le tout assis sur des bancs sous un barnum. Bref les organisateurs ne se sont pas moqués des 200 participants.

Etonnant ! Avec 3 éléments l’ATSCAF a remporté la coupe des féminines. Chic ! Il y avait bien des filles sur le circuit mais elles étaient éparpillées entre différents clubs. Nous avons donc encore une fois raflé un prix à ce rallye. C’est sans doute pourquoi le Progrès du 30 mai pour annoncer le rallye de Chassieu  produisait une photo couleur où l’on voyait 4 atscafiens en tenue d’apparat recueillant une coupe des mains de la présidente.

Ø Philippe DESIRE a effectué victorieusement son Liège-Bastogne-Liège ou plutôt son Tilff-Bastogne-Tilff. Il en avait envie depuis longtemps et l’avait bien préparé. Cette aventure de 225 km et 3.095 m de dénivelée est particulièrement rude car les côte ardennaises se succèdent tout au long du parcours. La côte de la Redoute fait ainsi 13% de moyenne avec un passage à 20%. L’ambiance est assez peu cyclotouriste et plutôt cyclosportive si on en juge par les tenues commerciales et l’allure extrêmement rapide des participants. Même si Philippe hésite à y participer de nouveau et regrette les ravitaillements uniquement sucrés il est particulièrement content de lui et de ses 10H 20 de trajet.

Bravo à celui qui avait l’épaule démise il n’y a pas si longtemps. Que de progrès depuis !

Vous pourrez lire son récit sur le forum du club.

Ø Christophe BOURNAC a accompli un brevet de 700 km qui constitue la dernière étape avant son Londres-Edimbourg-Londres dans 3 mois. Il est parti samedi 30 mai à 5h08 et il est rentré lundi 1° juin à 1h33. Il a donc mis 44h25’ pour 700 km et 5.755 m de dénivelée et pas loin de 15 cols.

Vous trouverez tous les détails de son récit palpitant et de son exploit dans son blogue : http://cricri-le-cyclo.over-blog.com/

On reste pantois et admiratif. Un très grand coup de chapeau !

III/ LUNDI DE PENTECOTE

Ø Jean-Luc TRUCHEMOTTE s’est lancé dans l’ascension du col de Portes qu’il n’avait pas affronté samedi. Voilà son récit :

« Après la balade de samedi, je me suis décidé pour effectuer la montée du Calvaire de Portes. Je ne voulais pas laisser cette occasion vu le beau temps actuel. Donc j'ai effectué la montée de 15 km en partant de Charnoz sur Ain / Lagnieu / col du Calvaire de Portes et retour. La montée  a été certes un peu difficile au début. Surtout quand au bout de trois kilomètres on se dit qu'il en reste encore 11 ! Les mollets jouent un rôle certes, mais c'est surtout dans la tête... et aujourd’hui dans la tête tout va bien. De plus je n'étais pas tout seul : des cyclos, des VTT ...La descente un régal ! Mais je me suis fait un peu peur ...dans un virage humide, à 48/50 km/h, j'ai chassé. Mais j'ai réussi à récupérer. J'ai pourtant vu de prés le bas côté ! La deuxième partie de la descente beaucoup plus sèche a été super. Voilà  une bonne  balade ! »

Ø Christophe LABAUNE a aussi roulé seul lundi.

« Animé d'une frénésie printanière mais néanmoins cycliste, j'ai voulu rouler un peu ce lundi de Pentecôte, comme beaucoup de mes petits camarades du club. Lors d'une récente sortie, en passant par Courzieu, Bruno m'avait dit de ne pas tourner à droite vers la Croix de Part car ça montait fort. Anass avait l'air d'accord. Il fallait donc que j'essaye ! Mon petit circuit au départ de Grézieu la Varenne passait par Pollionnay, le col de la Croix du Banc, Chevinay, col de la Luère, col de Malval, Courzieu, col de la Croix de Part, col des Brosses, Duerne puis retour par Yzeron et le col de la
Luère. 60 km à 21.7 de moyenne (merci les descentes).

Il faisait beau, j'étais tout seul car il était tôt, les paysages étaient magnifiques. Vive le vélo ! »

Ø Bernard CHAREYRON et Evelyne LEFRANCOIS sont partis de Chalamont faire un viron de 128 km dans la Dombes et la Bresse. Ils ont effectué une savante mesure de contournement de Bourg en Bresse et sont allés conquérir les cols de France ( FR 01-0371) et de Rousse (FR 01-0380). Que tous ceux qui surveillent attentivement les progrès du rétablissement du président ne s’inquiètent pas. Les genoux ont tenu grâce à l‘utilisation systématique de la moulinette. Quant aux altitudes et aux pentes elles sont modestes. La moyenne de 19,2 km/h également. Le plus ennuyeux pour Bernard a été l’oubli de ses chaussures de vélo.

Ø Magali MAILLOL a effectué une petite sortie en solo de 70 km . Elle s’est livrée à un nouvel exercice : gravir le Col de Fantomette trois fois de suite !

Ø Yann  BRIZAIS a lui roulé avec son père à partir de Saint Jean de Sixt en direction de la Clusaz, le col des Aravis, Flumet, Notre Dame de Bellecombe, puis Crest-Volant où il a fait demi-tour. Une superbe balade qui lui a permis de gravir le col des Aravis par les deux versants. Au final 63 km avec 1.700 m de dénivelée.

Ø Anass BEZZAZ a accompli la  Randonnée Permanente « Le Tour du Beaujolais ». Au programme 165 km et 2.865 m de dénivelée. Grâce à ce genre de participation aux RP le club est en train d’acquérir des points au Challenge de France !

IV/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB

Un certain nombre d’atscafiens seront au Brevet de Cyclo-Montagnarde du Haut Bugey. Ce n’est pas une raison pour abandonner la sortie hebdomadaire du club pour ceux restant à Lyon.

Chrystel BERTAND s’est chargée de tracer les trajets qui seront remis sur place par Jean-Jacques PECH.

Samedi 6 JUIN 2009

A Lozanne (69)

RV à 7H 45 pour un départ à 8H. 

Note pratique : On se retrouve devant la gare SNCF. N’ayez pas peur le terrain de stationnement est plus vaste que celui de l’Arbresle.

V/  LES POTINS DU PELOTON

Ø Pierre DUMAS a accepté d’aider à un déménagement le dimanche 31 mai car il se croyait libre de toute participation cyclo...avant de constater qu’il y avait ce jour-là le rallye de Chassieu. Zut, flûte et crotte ! Heureusement qu’il y avait un barbecue à la clé. Pour se défouler il a fait 85 km le lundi 1° juin avec au programme le Mont Verdun.

Ø Jean-Pierre CHECCACCI n’était pas à la sortie du club samedi 23 à l'Arbresle. Il avait une excellente excuse. Il avait promis à son gendre une sortie à vélo. Les deux hommes sont donc allés au château des Allymes (où le club avait grimpé l’an passé) puis direction les routes du Calvaire de Portes mais vers Saint  Rambert en Bugey. Ils ont terminé leur périple par la côte de Vaux en Bugey et retour sur Saint Denis en Bugey. Bref JPC était en quelque sorte en reconnaissance pour la sortie club  de Crémieu.

Ø Serge LODIER a battu son record de distance. Il est passé samedi de 80 à 100 km . Ca motive le pédalage en groupe !

Ø A l’issue de sa partie de course à pied samedi 23 mai à Parilly où il faisait si chaud Magali MAILLOL s’étirait. A ce moment elle repère un maillot rouge de l’ATSCAF sur les épaules d’un cyclo. Elle n’a pas eu le temps de reconnaître son propriétaire. Après une enquête serrée la « Lettre » est en mesure d’affirmer qu’il s’agissait de Jacques DELMAS qui s’entraînait seul ce jour-là à partir du parc.

Ø La « Lettre » de la semaine dernière, devant l’avalanche des nouvelles, a oublié de citer le périple à vélo effectué le jeudi 21 mai par Yann BRIZAIS, Bruno et Magali MAILLOL ainsi que Daniel ROTHWILLER. Le menu était copieux puisqu’il s’agissait du Pilat avec 158 km , 2.500 m de dénivelée et 10 cols. Yann plus gourmand a même glané 2 cols supplémentaires.

Ø Le même jour, c’est à dire le 21 mai, Christophe BOURNAC et son copain « Nainvert » ont participé à la reconnaissance de « l’Etape du Tour » qui se déroulera entre Montélimar et le Ventoux. Il y avait au programme le Ventoux bien sûr et 7 cols dont 6 nouveaux pour lui : Col de Serre Colon (FR-26-0432), Col d'Ey (FR-26-0718b), Col de Fontaube (FR-26-0635), Col des Aires (FR-84-0634), Collet de Reilhane (FR-84-0755), Col de N-D des Abeilles (FR-84-0996). L’ascension du Ventoux a été difficile mais la bière du sommet a tout remis en place.

Ø Nous avons reçu des nouvelles de Bruno JACQUET. Il est revenu des Canaries où il a réussi (malgré des crampes pendant le marathon) à finir l’ironman de Lanzarote. Il a mis 15h31 pour cette épreuve de fou. Il a trouvé particulièrement usant d’avoir fait les 180 km de vélo avec un vent violent. En revanche il a apprécié les paysages volcaniques très dépaysants dans lequel évoluait ce magnifique triathlon. Il nous a promis de revenir nous voir.

Ø Encore un sacrée balade ! Anass BEZZAZ a accompli seul le 28 mai La Randonnée Permanente du Pilat. 215 km et 4.555 m ! C’est pas un exploit ça ?  Et pourtant comme notre ami est fort modeste il a juste mis quelques mots laconiques à ce sujet sur le forum.

VI/  LA VIE DU CLUB

Florian CABAJ, notre responsable « Grandes distances »  communique :

Ø 1° message : « Le BCMF du Vercors approche. Merci à toutes les personnes qui n'ont pas reçu leur confirmation d'inscription de le signaler que je puisse contacter les organisateurs rapidement.

Il faut aussi que nous organisions le co-voiturage. Merci donc à chacun de me signaler s'il a des places de disponible ou s'il a besoin d'être transporté jusque Crest. Pour ceux qui ont déjà organisé leur covoiturage de leur côté, merci de me le signaler.

La voiture de Philippe DESIRE affiche complet avec Jean-Jacques PECH et Michel GIRARD.

Bernard CHAREYRON et Evelyne LEFRANCOIS covoiturent avec Christiane AUGAY

Il y a une place disponible dans ma voiture. »

Ø 2° message : « "Pour ceux qui veulent profiter des vacances et de leur forme acquise depuis le début de l'année, il y a 2 cyclomontagnardes en juillet : le Brevet Randonneur Alpin http://www.cyclotourisme-grenoble-ctg.fr/CTG/index.php?option=com_content&view=article&id=128&Itemid=170),

et le BCMF de l'Aigoual (http://www.bcmf-aigoual.fr/).

Vous trouverez toutes les informations sur ces sites.

Si vous êtes intéressés pour participer, il suffit de me faire passer vos bulletins d'inscription soit en main propre lors d'un des BCMF de juin, soit par courrier (30 rue du professeur Paul Sisley, 69003 Lyon).

Ø 3° message : « Le dimanche 5 septembre aura lieu un brevet Audax de 200 km organisé par l'Union des Audax Français, au départ de Mâcon. Voilà une occasion pour ceux qui sont intéressés pour goûter aux grandes distances et que les dates habituellement précoces de ces brevets (mars, avril) effrayent par manque d’entraînement...).

Que ceux qui sont intéressés se fassent connaître directement auprès de Florian (06 84 19 74 22) ou par courriel (florian.cabaj@orange.fr) car il faut s'inscrire 10 jours avant.

Ø Le vendredi 05 juin 2009 à 20 heures 30 au local de l’AC3F, 296 montée de la Ruelle à Fontaines St Martin aura lieu la réunion du CODEP avec les clubs FFCT du département. En raison de la Cyclo-Montagnarde du Haut Bugey votre président de club ne pourra y participer. Un appel est donc lancé pour qu’un membre du CODIR représente ce jour-là l’ATSCAF cyclotourisme. 

Bernard CHAREYRON