Lyon, le 12 Avril 2009

PAQUES EN PROVENCE POUR LES CYCLOS !

 

I/ LA SORTIE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Bien qu’un certain nombre de membres du club aient sacrifié à la tradition cyclotouriste ce week end en se rendant en Provence pour Pâques comme le fit en son temps Paul de Vivie alias Vélocio, la sortie traditionnelle du samedi a été maintenue.

Voici son récit par la plume de Magali.

« A 8h 15, nous sommes 8 Atscafiens au départ de St André-de-Corcy : Raymond BUCHALIN,  Françoise et Pierrot FOUILLANT, Daniel ROTHWILLER, Jean-Luc TRUCHEMOTTE, Thierry VALOT et son fils Guillaume (15 ans) et moi (Magali MAILLOL).  Le début étant commun aux 4 parcours, nous démarrons donc tous ensemble en file indienne.  Tout de suite, on remarque que le groupe est très silencieux : c'est sûrement parce que les plus loquaces ne sont pas là car ils sont partis faire l'Audax de Suze-la-Rousse ! 

Les premiers kilomètres permettent de s'échauffer en douceur, le parcours étant assez plat, mise à part la petite côte à la sortie d'André-de-Corcy. Seul bémol : la route a été recouverte de petits graviers bleus par endroits côté droit, tout récemment visiblement puisque j'y étais passée jeudi et il n'y avait rien à ce moment-là.  Françoise fait la remarque suivante très pertinente, d'un air très sérieux et inquiet : "Je n'aime pas le gravier" et elle a bien raison !  Du coup, nous circulons avec prudence et plutôt sur la partie gauche de notre voie quand cela est possible.  Il fait bon, environ 11 degrés déjà, et le ciel est un peu couvert mais la température est agréable pour rouler.  Nous passons donc à Monthieux, puis Ambérieux-en-Dombes, Montagneux, St Trivier-s-Moignans.  A la sortie de ce village, les Fouillant et Jean-Luc bifurquent pour continuer sur le 73 km en rejoignant Baneins ; nous ne les reverrons donc plus. 

Thierry et son fils (qui a parcouru environ 300 km depuis le début de l'année) font demi-tour au niveau de Valeins car Thierry ne veut pas entraîner Guillaume sur un parcours trop long.  Ce dernier a très bien roulé jusque là et semble avoir des facilités, il a un physique élancé de sportif.  D'ailleurs, je ne suis pas surprise quand il me dit qu'il aimerait bien s'inscrire dans un club cyclo pour faire de la compétition.  Nous nous retrouvons donc à trois pour continuer sur le plus grand parcours : Raymond, Daniel et moi, et continuons vers St Etienne/Chalaronne, puis St Didier /Chalaronne, Illiat, St André d'Huiriat, Biziat et à Vonnas nous tournons à droite pour repartir vers le Sud.  Plusieurs fois, Daniel est tout content de signaler qu'il est passé là fin mars, avec l'Audax du Pépère Club.  Il commence à faire sérieusement chaud et nous nous mettons en tee-shirt.  Nous arrivons ensuite à Neuville-les-Dames, Romans, St Georges-s-Renon, La Chapelle-du-Châtelard.  Ensuite, nous prenons des petites routes qui longent les étangs, il n'y a pas un chat.  Près de Birieux et sans nous en rendre compte, nous manquons malheureusement la route du tracé et nous retrouvons sur la Nationale qui est très fréquentée par de nombreuses voitures et des camions.  Etant donné l'heure et l'envie de rentrer, nous décidons de finir notre trajet sur cette route, face au vent du Sud qui a un peu fraîchi et s'est renforcé, et qui ralentit les vélos.

Au total, nous aurons parcouru 107 km .  Un grand merci à Daniel et Raymond qui sont d'une gentillesse et d'une patience exceptionnelles, et qui ont fait en sorte que l'on roule bien groupés. Jamais ils ne m'ont laissée toute seule à l'arrière et il faut dire qu'ils ont la pêche.  D'ailleurs, j'espère bien avoir leur forme quand j'aurai leur âge !!! "

Magali MAILLOL

II/ SAMEDI DERNIER SUR L’AUDAX DE LYON-SUZE LA ROUSSE

Andrée DECLERIEUX, Philippe DESIRE, Michel GIRARD, Gilbert LACHARME, Jean-Jacques PECH et votre serviteur sont donc partis de 5H précises du quai Perrache où toute une équipe de jeunes créatures nous proposait d’autres activités physiques que celle de pédaler sur 215 km .

C’était une grande première pour Philippe qui s’était bien préparé pour cette échéance. Les autres connaissaient bien l’exercice qu’ils pratiquent régulièrement depuis plusieurs années pour aborder la phase des longues distances de la saison.

Ils étaient relativement sereins car ils savaient pouvoir compter sur le véhicule conduit par Christiane LACHARME et sur la camionnette-assistance d’Evelyne LEFRANCOIS dans laquelle ils auraient pu monter en cas de défaillance. Mais de défaillance il n’y en eut pas ! Et Philippe a même grimpé les deux cols du parcours en laissant loin derrière votre serviteur. La grande forme quoi !

Gilbert a également fait preuve d’une grande résistance lui qui a roulé 300 km seulement depuis le début de l’année. C’est le métier !

Quant à JJP qui redoutait la pluie et promettait d’abandonner si celle-ci faisait son apparition, il fit le trajet sur le vélo de bout en bout car la pluie ne consentit à tomber qu’une fois le groupe à l’abri de la cave coopérative de Suze la Rousse.

Andrée fidèle à sa pratique a fait tout le voyage calée derrière les capitaines de route tandis que Michel adoptait la position contraire et devisait avec son copain Pierre à l’arrière du peloton pour éviter les chutes éventuelles... qui n’eurent pas lieu.

Il n’y aura pas ici de description de cette journée de vélo puisque chaque année vous y avez droit et que cela serait donc redondant. Ceux qui n’auraient pas lu les épisodes antérieurs peuvent se reporter utilement à la collection des « Lettre » intégrées sur le site. Il suffit de se référer au numéro suivant le samedi de Pâques.

L’élément nouveau cette année était la présence de Pierre DUMAS et de son appareil photo. Il nous a rejoint avec sa voiture au milieu du parcours et a roulé avec nous pour nous photographier jusqu’à l’arrivée. Ce fut un formidable encouragement que de le savoir à nos côtés. Qu’il en soit remercié ! Une voiture assistance et un photographe ! A quand le massage à l’arrivée ???

Les atscafiens n’étaient pas seuls bien sûr puisque le peloton était composé de 65 cyclos. Ce nombre rendait parfois le dépassement difficile pour les automobilistes en particulier sur les petites routes. Leur manœuvre n’a pas été facilitée par un groupe de Feyzin. Ces cyclos étaient dans l’incapacité de rouler à deux de front et malgré les remarques nombreuses n’ont pas su respecter les règles de sécurité. C’est à des attitudes de ce type que l’on voit la différence entre les cyclotouristes et les cyclosportifs.

Au niveau sécurité il est vraiment positif de quitter très tôt l’agglomération lyonnaise ce qui nous permet d’éviter toute circulation même s’il faut rouler pendant 1H 30 dans la nuit noire. Mais c’est un exercice intéressant même s’il demande en peloton une très grande vigilance.

Lors de l’ascension du premier col à midi passé nous avons le plaisir de voir Daniel CASTEAU qui est venu à notre rencontre. Il a garé sa voiture à Suze, y a laissé le vin commandé par les atscafiens et est venu nous rejoindre à vélo. Il gravit avec nous le col de Tartaiguille, déjeune même au restaurant où il a pu trouver une place et reprendra le trajet de l’après midi jusqu’au terminus. 

Pendant le voyage Evelyne reste en contact téléphonique avec les copains qui font la Trace Vélocio. Nous apprenons ainsi lors des arrêts (tous les 50 km ) les soucis de santé de Florian et plaignons bien nos athlètes quand ils nous apprennent qu’ils ont la pluie alors que sur notre circuit, plus à l’ouest, le temps est menaçant mais sec.

A la hauteur de la commune de Grignan votre serviteur obtient l’autorisation des capitaines de route de fausser compagnie au peloton pour aller dans cette ville faire tamponner son BPF. Il est accompagné dans cette aventure par deux membres de l’UAF (Union des Audax Français). Aller à Grignan n’est pas un souci mais rejoindre le groupe lancé en pleine vitesse avec le vent contraire est un autre exercice. D’autant que les costauds de l’UAF qui avaient organisé la chasse se voient obligés de l’interrompre pour abriter une cyclote fatiguée. C’est donc tout seul dans le vent du sud que votre serviteur fera les 20 derniers km.

A l’arrivée toute la famille DESIRE (Elisabeth et les trois enfants) est là pour accueillir Philippe. Michel s’enfuit immédiatement pour remonter en train. Les autres participent au traditionnel apéritif servi dans la cave coopérative alors que la pluie commence à tomber. Les clubs les plus nombreux et les féminines reçoivent leurs récompenses. Tous les participants ont droit à une bouteille.

Voilà, la journée est finie. Chacun est satisfait. On se salue, on se disperse, chacun doté d’une saine fatigue. Le tagazou charge le vin du club ainsi que Bernard, Florian, Jean-Jacques et leur matériel et, cahin-caha, remonte le soir même à Lyon. 

III/ LE WEEK END DERNIER SUR LA TRACE VELOCIO

Le récit de la « Trace Vélocio »a été écrit par Bruno et complété par Alain. Voilà donc le récit de nos héros du week-end qui ont franchi 251 km le samedi et 54 km le dimanche.

« Nous sommes cinq à quitter Lyon (Parilly) à 6h00 du matin en ce 11 avril 2009 : Anass BEZZAZ, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Bruno MAILLOL et Alain SAVEY pour suivre le parcours soigneusement tracé par Florian. Nous descendons à Suze-la-Rousse mais en empruntant un itinéraire différent de l’Audax. Nous prenons la direction de Valencin, puis Cours-et-Buis, Beaurepaire et Eymeux pour éviter Romans-sur-Isère. C’est après Hostun que Florian décide de quitter le groupe car il est victime de problèmes digestifs et ne se sent pas bien. Nous longeons ensuite le Vercors jusqu’à Crest, passons le col de Devès pour redescendre sur Cléon-d’Andran. Nous roulerons jusqu'à Espeluche en passant devant le village où a longtemps habité Magali, « Puygiron », pour passer le col de Sollon équipé d’éoliennes. Nous descendons ensuite en direction de Taulignan, puis Richerenches. Nous attraperons la pluie sur les 10 derniers kilomètres avant Suze-la-Rousse. Il est 19h 30 à notre arrivée au gîte.

Côté météo, nous avons eu un peu de soleil, puis un temps couvert avec du vent en fin d’après-midi.

Le dimanche matin, nous quittons le gîte très confortable de Suze-la-Rousse après avoir passé une très bonne nuit et pris notre petit déjeuner. Il tombe malheureusement une pluie fine et persistante.

Dimanche le temps ne nous engage guère à nous aventurer dans la région, nous décidons de rallier Le Pontet sans trop de détours.

A l’arrivée au Pontet, nous faisons tamponner nos cartes de route. Nous apercevons des cyclos de l’ASCUL et Yves DUBOST, mais ne traînons pas sur place car avec mes vêtements mouillés je commence à avoir froid et je crois que je ne suis pas le seul de l’équipe.

Direction la gare, où nous pouvons nous changer avant de prendre le train pour Lyon. Nous trouvons de la place pour les vélos, c’est parfait.  Nous arrivons à la gare de la Part-Dieu vers 16h.

Très bonne ambiance dans le groupe. Une pensée pour Florian qui s’est démené pour organiser la Trace. Il devait fulminer de devoir nous quitter au milieu de la journée. Ce n’était pas un coup de pompe ponctuel genre fringale mais bel et bien un problème plus conséquent. La sagesse demandait à ce qu’il s’arrête. Il va mieux en ce dimanche soir.

Mis à part les 40 derniers km, toute la journée n’a été que montées et descentes au point de faire 2.800 m de dénivelé à l’arrivée à Suze-la-Rousse. Le parcours était connu au départ mais inédit et magnifique ensuite. Le paysage change au fur et à mesure de la descente, l’architecture des bâtiments aussi. Longer le Vercors procure une sensation curieuse (la plaine à droite, la montagne verticale à gauche).

Merci à Bruno qui a parfaitement su, aux carrefours, faire prendre à ses petits camarades la route descendante et leur faire faire demi-tour ensuite.

Bravo à Anass qui a pulvérisé son record de distance et qui y prend goût. Même pas mal ce matin quand il s’est levé. Un petit échauffement sur 150 m puis la vitesse de croisière de la journée soit 30km/h. Le problème est que plus on roule vite plus on prend l’eau ce qui fait que l’on est arrivé trempé à la concentration. Nous avons rapidement pris la direction de la gare. Nous n’avons pas eu le temps d’admirer les remparts d’Avignon. Heureusement que chacun avait un change. La métamorphose de cycliste à civil a eu lieu dans un café de la gare (1,80€) ou dans les toilettes de la même gare (0.5€) (cherchez le prolétaire !). Le retour s’est fait en toute tranquillité, le wagon étant presque vide.

PS : Tout le monde a jalousé Alain qui avait des tenues adaptées à toutes les météos et qui était aussi trempé que les autres à l’arrivée au Pontet. »

IV/  LE LUNDI DE PAQUES A VELO

Ø Yann BRIZAIS, Françoise CHENAIS, Magali et Bruno MAILLOL sont allés prendre l’air ce lundi de Pâques. Bruno a conçu le parcours qu’il annonçait petit. Il faisait quand même 75 km avec 700 m de dénivelée. Ils sont partis de Parilly en direction de Corbas, Simandres, Serpaize, Saint Just-Chaleyssin, Valencin, Heyrieux, Saint Bonnet de Mure, Saint Priest puis Parilly. Bruno leur a fait découvrir des routes inconnues avec quelques beaux raidillons. Superbe après midi sans pluie résume Yann.

Ø Evelyne LEFRANCOIS et Bernard CHAREYRON sont allés pédaler dans l’Isle Crémieu. Ils ont découvert plein de petites routes inédites et charmantes. Ils ont ainsi procédé à un repérage pour de prochaines sorties dans le coin. Ils ont franchi une petite septantaine de kilomètres ce qui était largement assez pour votre serviteur qui s’est traîné lamentablement derrière sa « fenotte » en soufflant comme un bœuf, dans la moindre côte. Il a trouvé le paysage bien « chenu » mais le relief assez penable (1)  La suite de l’audax de samedi sans doute ? Pour se récompenser il est allé faire tamponner un BPF à Crémieu.

Samedi 18 Avril  2009

A SEPTEME (38)

RV à 8H pour un départ précis à 8H 15

Samedi 18 AVRIL 2009

Au Stade de l’ASPTT à Bron –Saint Priest

Rond-point Normandie-Niemen

Bernard CHAREYRON