Lyon, le 15 Mars 2009

SORTIE  DOUBLE !

 

I/ SAMEDI DERNIER : LE CLUB SUR LE VIRON DES GONES

Ø Le récit de cette sortie est rédigé par Florian que nous remercions.

« 9h 30 à Chatillon sur Azergues :  5 personnes de l’ASCUL et 8 atscafiens ( Anass BEZZAZ, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Bernard CHAREYRON, Raymond CHATENAY, Michel FEYX, Christophe LABAUNE, Alain SAVEY) sont là pour le repérage du parcours de 110 km du Viron des Gones. Les plus courageux sont venus de Lyon à vélo. Avant le départ, et après avoir réparé ma roue arrière qui avait lâchement profité du fait que je n’avais pas roulé depuis 2 semaines pour crever, je distribue les plans tirés par Philippe DESIRE et récupérés la veille au concert des Tetedezof.

Nous voilà partis par la nationale jusqu’au Pont de Dorieux où nous bifurquons à droite pour remonter sur Fleurieux. Michel file devant se dégourdir les jambes. La météo est bien plus agréable que lors de nos précédents repérages (froid ou ciel couvert). Les cyclos roulant en long se disent qu’ils risquent d’avoir chaud dans les montées, montées qui ne manquent pas sur le parcours.

Passé Fleurieux nous dominons le couvent de la Tourette que nous apercevons à travers les murs effondrés par endroits. Nous passons Sourcieux où nous nous regroupons puis redescendons direction Sain Bel en passant par Saint Pierre La Palud. De là, nous nous engageons dans la vallée de la Brévenne avant de bifurquer direction Bibost.

Au pied de la côte, nous faisons une pause pour permettre à chacun de se débarrasser des épaisseurs de vêtements superflues pour les montées. Chacun repart quand il est prêt pour monter à son rythme. Yann et moi sommes les derniers à repartir, juste après qu’un cyclo soit passé. Je force un peu pour le rejoindre et nous engageons la discussion. J’en profite pour faire la promotion du Viron des Gones.

Alors que nous approchons de Bibost, nous allons rejoindre 2 personnes de l’ASCUL quand l’une d’elles, Jocelyne, tombe et se fait mal au genou. N’ayant pas pu déchausser pour se rattraper, c’est son genou qui a tapé le sol en premier. Pendant que Yann et Charlie portent la malheureuse sur le bas-côté, je me poste à l’entrée de la courbe pour faire signe aux voitures de ralentir.

Pendant que nous attendons les pompiers nous investiguons sur les causes possible de la chute. Il est possible que ce soit un défaut de serrage de la roue arrière qui en soit la cause. En effet celle-ci était défaite quand nous avons mis le vélo sur le bas-côté. Comme nous sommes juste devant une maison, nous sonnons pour demander de garder le vélo. Eliane, de l’ASCUL, rebrousse chemin pour aller chercher sa voiture et venir récupérer le vélo.

Pendant ce temps, les pompiers ont pris en charge la blessée. Apparemment, plus de peur que de mal, juste un gros coup, mais passage obligatoire à l’hôpital pour examen. Nous repartons quand au bout quelques hectomètres, Agnès s’aperçoit qu’elle a laissé ses clefs de voiture dans le sac de Jocelyne qui est partie en ambulance. Charly redescend voir si les pompiers sont encore là, mais ils sont déjà hors de portée.

Nous continuons notre ascension pour traverser Saint Julien sur Bibost d’où nous apercevons Montrottier où nous allons nous arrêter manger. L’itinéraire pour rejoindre le village n’est pas le plus direct puisque nous passons par Brullioles où nous nous regroupons à nouveau. A quelques kilomètres de Montrottier, je m’aperçois que ma roue avant est bien dégonflée. Je m’arrête avec Alain et Christophe pour réparer ma deuxième crevaison de la journée. Le reste du groupe continue pour nous attendre à Montrottier.

Nous les rejoignons quelques minutes plus tard dans un bar où ils ont sorti le casse-croute et commandé des boissons. Le ravitaillement nous fait du bien car l’heure est déjà bien avancée et le petit-déjeuner est bien loin, notamment pour les courageux qui ont rejoint Châtillon en vélo.

Une fois les sandwiches avalés et les verres vidés, nous nous offrons une escapade touristique dans Montrottier pour voir quel serait le meilleur endroit pour le ravitaillement. Après une petite boucle autour de l’église, nous repartons pour rejoindre le col de la Croix de Mazieux (FR-69-0686) et profiter d’un nouveau panorama sur Montrottier.

Passé Les Auberges, nous profitons d’une longue descente en direction de Chambost-Longessaigne. Arrivés là, nous bifurquons pour quitter la route principale rejoignant Panissières. La montée qui vient n’enchante pas tout le monde, mais il nous faut bien rentrer. Et le fait de voir que nous sommes sur la route de Tarare, nom familier, remonte le moral des plus fatigués.

Arrivés à la Croix de Signy, nous faisons une pause pour nous regrouper. Michel veut couper pour rentrer plus rapidement, mais Bernard lui indique que ce n’est pas forcément plus rapide que s’il suivait le parcours avec nous, malgré le col à venir. Normalement, arrivés à Violay, la montée est terminée, nous n’aurons plus qu’à nous laisser glisser en direction de Pontcharra sur Turdine.

A Violay, nous nous regroupons une nouvelle fois et discutons des possibilités pour placer le ravitaillement. Le col de la Croix Casard est à la sortie du village et nous marquons une nouvelle pause. Et là, surprise : alors que nous nous attendions à nous laisser glisser dans la descente, ce n’est pas le cas. Nous empruntons une toute petite route partant du col et qui commence par un petit raidard. Heureusement, il n’est pas bien long et nous sommes rapidement dans la descente.

Bernard nous incite à la prudence car nous devons emprunter une petite route qui partira à notre droite. Mais la tentation est grande de se laisser entraîner sur cette belle route et les premiers filent tout droit à l’intersection. Certainement l’envie de rallonger un peu le parcours.

Ils ont raté une magnifique petite route qui nous ramène sur Saint Forgeux où nous essayons de les appeler. Raymond nous annonce que Christophe est remonté pour nous rejoindre et que les autres ont continué jusqu’en bas. Nous convenons de nous retrouver entre Pontcharra et Sarcey.

Alors que nous cherchons comment éviter la nationale dans Pontcharra, nous voyons arriver Christophe. A l’entrée des Olmes, le groupe qui a filé tout droit dans la descente arrive en même temps que nous. Nous voilà donc regroupés pour les derniers kilomètres qui semblent bien longs à certains, usés par les presque 2.000 m de dénivelée positive (négative aussi, forcément) qui jalonnent le parcours.

A l’entrée de Sarcey, Alain et Anass qui sont venus de Lyon en vélo partent devant pour rentrer avant la nuit. Nous passons la cave de Bully et nous laissons descendre sur Châtillon d’Azergues, dominé par son château. Sur le parking, la malheureuse blessée de ce matin nous attend. Plus de peur que de mal, ce n’est bien qu’un gros choc. Certes, une attelle, c’est gênant, mais cela aurait pu être une fracture. »

Ø  Raymond nous précise de son côté grâce à son compteur que le circuit fait 113 km ( 118 km pour ceux qui se sont perdus un moment) avec une dénivelée de 1.943 m ( 1.700 m selon Openrunner).

L’ensemble des côtes ne dépassent pas les 6%. La moyenne des pentes est de 3%. Il y a pourtant un raidillon à 10% à Panissières et un autre à 13 % sur quelques dizaines de mètres après Violay.

II/ LA SORTIE TRADITIONNELLE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Ø  Le récit suivant est d’Evelyne.

« 14 atscafiens se retrouvent sur le parking de Jons. Evelyne et Monique ont bien failli arriver en retard car Evelyne qui conduisait n’a rien trouvé de mieux que de passer par Thil et Nievroz  ce qui n’est pas la voie la plus directe !  Sont donc là Jean-Pierre CHECCACCI venu en voisin, Pierre DUMAS, Françoise et Pierre FOUILLANT, Bruno JACQUET, Evelyne LEFRANCOIS, Magali, Nathalie et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Noëlle NEVOLTRIS, Monique PECH, Jean-Luc TRUCHEMOTTE et Thierry VALOT.

Il fait bon et certains ont déjà «dépaillé les cardons » ! Et on constate qu’il y a encore du travail à faire avant d’obtenir le beau hâle cycliste façon panda. Ceux et celles qui ont conservé la tenue hivernale ne vont pas tarder à le regretter !

Le peloton s’élance à  l’heure à 2 minutes près. Il faut dire que Rodolphe n’habitant pas très loin était exact au rendez-vous !

On part donc en direction de Balan par des petites routes bien connues de tous. L’allure est vive mais le relief plat s’y prête assez bien et à l’arrière on tient le coup !  A Balan bifurcation en direction de Saint Maurice de Gourdans. La côte de Pollet  (qu’elle côte ? diront certains ) creuse l’écart et arrivés au sommet  les premiers sont déjà partis. Le groupe ne se retrouvera qu’à Saint Maurice de Gourdans. Evelyne en rogne pousse un petit coup de gueule pour rappeler les règles du club. On roule ENSEMBLE une dizaine de km et on s’attend ! Ensuite on constitue  les groupes et ceux-ci partent vivre leur vie tout en s’attachant à ne pas perdre de copains en cours de route. Si pour certains une vitesse de 25 s’appelle ne pas rouler vite et s’ils ne voient pas les côtes ce n’est pas le cas pour tous  et toutes. Ceci rappelé il est décidé de former les groupes.

Pierre, Bruno J et Bruno M, Jean- Pierre, Thierry  et Monique décident de partir sur le 80.

Les autres restent sur le 55. Il n’y a  pas de  difficultés majeures dans ce parcours. Tout se déroule on ne peut mieux. Les kilomètres défilent gentiment.

Est-ce à cause du soleil ou du printemps prochain mais Rodolphe est d’humeur guillerette. Il chante, double la file de cyclos à toute vitesse en hurlant «retraité droite derrière » ou encore  dans une descente  « 94 kilos à fond ! ! » Nathalie essaye de le suivre dans sa  course folle mais elle ne fait malheureusement pas le poids ! ! !

Arrivé à Pont de Cheruy le groupe  s’arrête quelques minutes. Magali et Jean-Luc qui ont les jambes qui les démangent  décident  finalement de faire le 80. Evelyne à qui les rillettes de la veille réussissent moins bien qu’à Bernard,  bien qu’un instant tentée, reste sagement sur le 55 ainsi que Pierrot, Françoise, Noëlle, Nathalie et Rodolphe. Le petit groupe repart donc en direction de Jons par Charvieu-Chavagnieux, Saint Ours et sa curieuse petit église, Asnières. C’est un tout petit peu plus vallonné mais il fait toujours beau et tout le monde est content. 

Hélas pas pour longtemps car arrivés à Jons, CATASTROPHE, le bar est fermé ! Rodolphe sera le sauveur. Il semble connaître tous les bistrots du coin et indique le seul ouvert à 3 lieues à la ronde : le bar-tabac de Villette d’Anthon. Vite un coup de fil aux octo-cyclos pour les avertir (vive le portable) et  le groupe s’attable devant un  magnifique et délicieux  gâteau qu’a gentiment préparé Monique.  Pourquoi donc ? « Comme ça, il me restait des pommes » répondra- t-elle. Il ne reste plus qu’a espérer qu’il lui en reste souvent ! Les deux autres groupes qui se sont retrouvés ne tardent pas à arriver et à tous ensemble le sort du gâteau est vite scellé. »

Ø Magali MAILLOL a également rédigé un petit récit que nous extrayons de son blogue (où il y a des photos). http://fantomette-a-velo.over-blog.fr/article-29029249.html

 « Les 2 Bruno, Jean-Pierre, Thierry, Pierre et Monique s'élancent sur le 80 tandis que je reste avec les autres atscafiens pour faire le 50 km par prudence, car depuis hier j'ai bien mal en bas du dos et je ne sais pas trop ce que cela va donner pendant les efforts à vélo, notamment lors des montées. Nous passons donc à Blyes, Marcillieux, Loyettes, puis prenons la direction de Pont-de-Chéruy.  Là, je passe devant et suis cette direction sur les panneaux sans me rendre compte que je ne prends pas la route de notre tracé. Du coup, nous nous éloignons un peu de notre parcours et nous retrouvons à Saint Romain de Jalionas.

Evelyne propose alors de faire 2 groupes au cas où certains voudraient encore s'élancer sur le 80 km .  Jean-Luc et moi sommes les seuls candidats, nous partons donc en direction de Crémieu pour rejoindre Moirieu où nous attend une sacrée grimpette.  Et pendant que nous montons ce raidillon en soufflant et en transpirant, j'entends une voix qui m'est familière .... Je me retourne et vois Bruno (le mien) qui arrive avec Bruno J. et Thierry.  Evidemment, ils nous dépassent et nous nous retrouvons tous en haut de la côte de Moras.  Nous sommes bien surpris de les voir là car nous pensions qu'ils étaient largement devant nous, mais comme ils ont suivi le tracé prévu, il est sûrement normal qu'ils arrivent après nous...  Arrivent ensuite Jean-Pierre, puis Monique, puis Pierre ...  Ca y est, l'équipe est à nouveau complète.  Nous avons très chaud en haut de cette côte, il n'y a pas d'air et il commence à faire un temps lourd.  D'ailleurs, nous nous rendons compte que les 2 gourdes pleines d'eau ne suffisent plus maintenant pour une petite sortie.

Nous décidons de faire le reste du parcours en restant bien groupés.  Nous arrivons à Panossas et nous mettons d'accord pour éviter une montée raide et on suit Jean-Pierre qui contourne la colline. Nous passons ensuite à Gonas, Satolas et Bonce puis Saint Ours, Janneyrias.  Nos portables sonnent : c'est Nathalie qui nous appelle pour nous prévenir d'aller directement à Villette d'Anthon car il n'y a pas de café ouvert à Jons.  Jean-Pierre bifurque pour rentrer directement chez lui car il est venu à la sortie en vélo. Nous rejoignons donc le groupe des 50 km et sommes heureux de boire quelque chose et de goûter au délicieux  dessert que Monique avait préparé.  BRAVO Monique, nous nous sommes régalés.  Nous repartons ensuite jusqu'à Jons récupérer nos voitures. Au total, près de 84 km pour plus de 700 m de dénivelé, mon compteur indiquant une vitesse moyenne de 21,7 km/h .  C'était, encore une fois, une sortie-club très sympa. »

Ø Et c’est maintenant Bruno MAILLOL qui nous narre le circuit des 80 km .

«  Le groupe du parcours du 80 km se forme à Saint Maurice de Gourdans et est composé de Monique, Thierry, Bruno J., Pierre, Jean-Pierre et moi-même, Bruno M. Nous roulons bien groupés pour rejoindre Blyes. Nous apprécions la route plate et une bonne météo pour rejoindre  Loyettes où nous roulons à bonne allure. Maintenant, c’est Jean-Pierre qui nous guide à travers Pont-de-Chéruy et Tignieu, et par de petites routes nous arrivons à Villemoirieu.  Nous voyons ensuite le Château de Malin avec la première difficulté du parcours : la montée de Moirieu, c’est d’ailleurs dans cette côte que nous retrouvons Magali et Jean-Luc qui ont choisi de faire le circuit de 80 km après-coup.  Nous arrivons ensuite à Moras et faisons très attention de ne pas perdre Monique qui nous a promis du bon gâteau !!!"

III/ DIMANCHE DERNIER

Ø Des atscafiens ont participé au rallye des Primevères à Bron dimanche 15 mars. Pierre DUMAS a effectué le circuit de 65 km ,  Yann BRIZAIS celui de  85 km , Andrée DECLERIEUX et Michel GIRARD le 105 Km .

Jean-Jacques PECH qui est arrivé trop tard ne s’est pas inscrit mais a effectué une bonne partie du circuit. Il a été pétrufié (1) par la violation quasi systématique du Code de la Route , l’indifférence face aux règles de sécurité. C’est dommage car ces comportements contribuent à ternir l’image des cyclistes. En tant que cyclotouristes montrons au contraire sur les rallyes ufolep que la Sécurité est notre priorité même. Ayons entre cyclos un comportement convivial, soyons respectueux des autres utilisateurs de la route et de l’environnement.

Ø Dimanche Philippe DESIRE est parti de Bron pour le Pilat : il a fait l’aller-retour à Maclas pour dîner chez des amis où l’ont rejoint Elisabeth et les enfants. Il est passé par Marennes, Chuzelles, Vienne, Les Roches de  Condrieu, Chavanay, Saint Pierre de Bœuf, Lupé, Maclas. Le retour fut beaucoup plus difficile avec le vent dans le nez tout le long du trajet. « Horrible, j'ai les jambes en feu  »  écrit-il. Au final 128 km et une dénivelée de 889 m . Pas de doute il est prêt pour l’audax du Pépère Club.

Samedi  21 Mars 2009

A Corbas (69) au stade des Taillis

RV à 13H pour un départ à 13H 15

Bernard CHAREYRON