atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Lyon, le 1° Mars 2009

L’ATSCAF SUR LE PODIUM !

I/ LE CLUB AUX PREMIERES PEDALEES DE SAMEDI DERNIER

Christiane AUGAY, Chrystel BERTRAND et le jeune Mathis, Anass BEZZAZ, Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre CHECCACCI, Andrée DECLERIEUX, Jacques DELMAS, Elisabeth et Philippe DESIRE et leurs enfants Ellinor, Mattias et Nils, Yves DUBOST, Pierre DUMAS, Bruno JACQUET, Marie-Christine JOLY, Christophe LABAUNE, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Magali, Nathalie et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Patrick MARIANI, Monique et Jean-Jacques PECH, Philippe RECOUVREUR, Michel RODRIGUEZ, Daniel ROTHWILLER, Philippe ROURE, Alain SAVEY, Martine SILBERSTEIN, Jean-Luc TRUCHEMOTTE, Thierry VALOT et votre serviteur ont fait exploser le record de participation de l’ATSCAF qui datait de la semaine dernière : 39 présents.  A ce train-là il est probable que la barre des 40 sera atteinte un jour, chose qui apparaissait inimaginable il y a quelques années encore comme se plaisait à le souligner Patrick à l’arrivée.

Vous trouverez en pièce jointe le compte-rendu rédigé par Jean-Jacques et illustré de photos de ces Premières Pédalées. Cela dispense votre serviteur d’être trop long dans sa description de la journée.

Il fait un temps magnifique. Le ciel est bleu et la température si douce qu’on se croit en plein printemps. Du coup des atscafiens effectuent leur première sortie de l’année. Ainsi Raymond qui a surmonté son appréhension due à ses vertiges et qui retrouvera vite ses sensations en nous semant allégrement dès la confiance revenue. Ou Jacques  malgré ses problèmes oculaires. Ou Philippe Recouvreur qu’on se plait à revoir, fidèle à sa tenue Carrera. Ou bien Christiane  qui sort pour la première fois de sa vie son vélo avant avril-mai.

La petite classe fait plaisir à voir : les enfants Désiré sont rejoints par Mathis. Mattias et Mathis vont ainsi rouler ensemble de manière autonome sur le circuit des 25 km encadrés par Chrystel, Elisabeth et Philippe. Ils pédalront de façon impeccable et prudente. Voilà qui promet pour la suite !

Raymond B est désespéré, lui,  de n’avoir pu faire venir son petit-fils qui se débrouille très bien sur un vélo.

Comme d’habitude Anass et Florian sont venus de Lyon à vélo de bon matin. Ils ont rejoint Alain, Bruno et Yann et ont effectué un premier tour sur le circuit de 50 km avant de le refaire avec nous. Pire : comme ils sont arrivés en avance certains ont même terminé par le 25 km. La passion vous dis-je !

Sur la ligne de départ les atscafiens font le spectacle. Il faut dire qu’ils sont venus tôt pour pouvoir assister à la cérémonie de clôture sans être obligés de trop se  presser sur le parcours. Du coup nous ne voyons pas encore grand monde et les photographes peuvent nous mitrailler à loisir.

Plus tard quand les avions nous doubleront nous constaterons qu’il y avait un nombre inégalé d’engagés sur cette dernière manche des Premières Pédalées. Plus de 500 ! 

La petite route monte doucement mais sûrement sur le plateau dombiste. Au sommet le soleil règne en maître... avec un peu de vent. Désormais le parcours est quasiment plat et descend même sur Montluel. On sait bien qu’arrivés au niveau du Rhône il va falloir remonter. Mais là, surprise ! Les organisateurs ont placé une côte sévère qu’Evelyne et Bernard avaient découvert il y a peu. Il s’agit d’une route étroite et encaissée grimpant à 13% et qui mène au château de la Gentille. Raymond C ne pensait pas que ce style de pente existait dans la Dombes. Il a même failli parier à ce sujet avec votre serviteur.  Au sommet le groupe s’arrête pour récupérer. Jacques reprend sa respiration et se demande s’il n’a pas été trop gourmand pour sa reprise. Mais après l’effort c’est maintenant la récompense d’un chemin tranquille longeant bois, champs et un étang. Une descente sur Sainte Croix et c’est une nouvelle remontée pour accéder à la Saulsaie. Là encore notre groupe se reconstitue au sommet.  C’est un plaisir de constater qu’avec tous ces cyclos aujourd’hui sur la route nous trouvons tous des groupes à notre niveau. A Mionnay, les Jolyrod et Rodolphe qui sont arrivés en retard (lit-on bien toujours les consignes de la « Lettre » ?) nous rattrapent et renforcent notre petite troupe.

Le retour par la D1 est moins passionnant car il y a beaucoup de circulation. C’est là que nous dépassons les enfants et leur « encadrement ». Nous les voyons de loin et apprécions leur pédalage très raisonnable.

Il n’y a plus qu’à se laisser glisser sur  Cailloux sur Fontaines puis sur Fontaines Saint Martin.

Nous avons 54 km au compteur.

Le ravitaillement à l’arrivée est pris d’assaut. Le vin chaud connaît un certain succès malgré la température. La salle qui nous accueille est vaste et bien fonctionnelle. Les organisateurs sont félicités pour leur fléchage impeccable.

Puis c’est le moment solennel. On salue les notables qui sont venus. JJP dans son discours parle du décès de quelques cyclos et de la fille aînée de Chantal et Bernard Levallois pour montrer l’importance d’aider la Ligue contre le Cancer à laquelle le produit des Premières Pédalées est remis.

Le moment des récompenses suit. Notre club sort finalement très bien son épingle du jeu puisque nous montons sur le podium à plusieurs reprises.

Au niveau du nombre total de participants nous sommes en 2° position derrière l’incontournable AC3F (et ses 173 licenciés !). Nathalie monte à la tribune chercher la coupe en question.

Mais pour le challenge Loïc Dupré Latour (rapport entre le nombre d’engagés et le nombre de licenciés) nous obtenons la 1° place pour la 6° année d’affilé. Là c’est Magali qui ramène une belle et imposante coupe.

Pour le classement des féminines nous sommes en 3° position à 1 malheureux point du 2°.

Le prix de la famille est remis à la famille DESIRE réunie au grand complet à la tribune. Les enfants sont fiers de leur médaille et les parents de leur progéniture.

Bravo à tous les copains qui se sont engagés sur ces quatre manches et qui ont contribué à ces bons résultats.

Nous avons été en revanche mauvais pour le tirage au sort des 2 VTC puisque nous n’avons rien gagné par ce biais !

Et c’est toujours sous le grand soleil que les groupes se disloquent satisfaits d’avoir participé à une excellente journée à tous les points de vue.

II/ DIMANCHE DERNIER

Ø  Yann BRIZAIS a effectué une sortie de 67 km.

Ø Magali MAILLOL a grimpé par les deux faces le col de Bel Air (bien sûr ! ) et a franchi 50 km.

Ø Monique et Jean-Jacques PECH ainsi que Michel GIRARD se sont inscrits à la Cyclo de Lyon. Le couple était sur le circuit de 30 km, « Migi » sur celui de 105 km.

Ø Mais l’initiative du club avait lieu à Châtillon d’Azergues. A 9H 30, à côté d’un cirque de campagne,  convergent vers la salle du Mille Club des cyclos de l’ATSCAF et de l’ASCUL. Notre club est représenté par Anass BEZZAZ, Florian CABAJ, Bernard CHAREYRON, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL et Daniel ROTHWILLER. Il s’agit pour nous de reconnaître le circuit de 80 km du Viron des Gones.

Philippe DESIRE est également venu dans ce but là mais beaucoup plus tôt car il devait être rentré chez lui en début d’après midi. Nous ne l’avons donc jamais vu. D’autant qu’il a roulé à une allure soutenue. Mais nous avons recueilli ses impressions très favorables par courriel.

Avant de partir il nous faut négocier avec les organisateurs d’un rallye VTT qui aura lieu le 5 avril sur les mêmes circuits que le Viron des Gones.

Au moment de démarrer une pluie fine commence à tomber. Les atscafiens n’ont pas envie d’affronter encore une fois ces éléments sur 80 km. Ils se tâtent longuement et décident de prendre leur voiture pour se rendre à Saint Julien sur Bibost et de ne reconnaître que la boucle qui différencie le circuit des 80 km de celui des 50 km.  Ils se sentent un peu benonis (1). En effet ce n’est peut être pas très glorieux d’autant que les gens de l’ASCUL partent eux directement à vélo sans se poser de questions. Mais Anass, Bruno et Florian ont déjà fait 130 km hier et ont suffisamment goûté de la pluie lors des Premières Pédalées de Chassieu où ils ont roulé 100 km sous des trombes d’eau. Quant à Daniel il s’est rallié sans beaucoup de résistance au principe de précaution défendu par le couple présidentiel.

La montée depuis la Brévenne jusqu’à Saint Julien sur Bibost ne présente aucune difficulté....en voiture. Il ne pleut plus même si le ciel est fort gris. A vélo maintenant, nous commençons par une descente sur le Conant, petit ruisseau des Monts du Lyonnais. Florian essaye désespérément d’éviter un stupide gallinacé qui s’obstine à se jeter sous ses roues. S’il s’était agi d’une poule américaine aurait-il fait autant d’efforts pour s’en débarrasser ? ( allusion perfide pour les initiés du PBP !). Finalement nous ne mangerons pas de poule au pot ce soir.

La grimpette sur Brullioles emprunte une toute petite départementale, bien pentue et sinueuse. Grâce à la météo du jour nous ne souffrons pas de la chaleur en côte. Le coin sera joli au printemps avec les arbres fruitiers en fleurs. Nous continuons jusqu’à Montrottier (BPF !) Là nous repérons des lieux propices à l’installation d’un ravitaillement le 5 avril. La vision des lieux est faussée car aujourd’hui c’est la grosse animation en raison d’un vide-grenier. Tiens, il ne pleut toujours pas. En revanche ça monte toujours. Normal, c’est le Col de la Croix de Mazieux, codifié FR 69-0686 sur le guide Chauvot mais qui pointe à 687 m sur la carte IGN. C’est le point culminant de la balade. Nous avons une très belle vue sur les Monts de Tarare. La route jusqu’à la Croix des Humberts incite à musarder et à apprécier la vraie campagne comme dit Anass. La balade du jour est ponctuée de croix rurales en pierre et souvent fort anciennes. C’est ensuite une belle descente de 6 km, pas dangereuse du tout, qui nous mène jusqu’à Mullin. Mais comme il fait frais nous sommes contents de nous réchauffer grâce à une nouvelle grimpée.  A Taylan nous apprécions de ne pas avoir à emprunter l’impressionnante descente  de 20 %. Un tel pourcentage se retrouve pourtant sur une départementale. Nous arrivons à Sénévier qui domine Saint Julien sur Bibost. Ce magnifique domaine est le siège de la famille Jussieu dont est originaire le fameux botaniste. Une petite plongée finale et hop nous voilà aux voitures.

Au bilan 35 km au compteur et 620 m de dénivelée positive. Et pas de pluie finalement ! Le groupe qui a toujours roulé uni a connu une excellente ambiance. Les costauds qui ont accompagné Evelyne se sont aperçus qu’une moyenne pouvait être inférieure à 20 km/h. Et qu’on ne tombait pas en roulant à 12 km/h en montée !

Au retour en voiture nous repérons le lieu de ravitaillement pour le circuit de 50 km à Savigny. Nous essayons de retrouver sans succès les cyclos de l’ASCUL mais heureusement  pouvons échanger par téléphone avec ceux qui auront eu raison ce jour de ne pas redouter la pluie.