atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Lyon, le 11 Janvier 2009

FROID, NOUS ? JAMAIS ! 

I/ LA SORTIE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Face à la brasserie de Parilly qui était enfin ouverte 24 atscafiens se sont retrouvés pour braver les frimas. En effet la température était de –9° le matin à Genas et de –3° à la station de Bron ce qui n’incite pas vraiment à faire du vélo. Oui mais il faisait soleil ! Sont donc venus Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Jean-Pierre CHECCACCI, Françoise CHENAIS, Pierre DUMAS, Françoise et Pierre FOUILLANT, Jacques GUILLAUD, Christophe LABAUNE, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Magali et Bruno MAILLOL, Gérard MARTIN, Noëlle NEVOLTRIS, Monique et Jean-Jacques PECH, Daniel ROTHWILLER, Philippe ROURE, Alain SAVEY, Martine SILBERSTEIN, Thierry VALOT et votre serviteur.

Nous avons été contents de revoir après une longue éclipse Martine et Philippe. Mais ils savaient toujours faire du vélo. 

Vous avez remarqué, amis lecteurs, que l’un des participants n’était pas atscafien. Du moins pas encore. Il s’agit de Pierre DUMAS qui est un collègue de Yann et que ce dernier a invité à nous rencontrer. Sauf que Yann ne nous a pas présenté Pierre. Nous avons donc mis un bon moment avant de réaliser que cet homme discret ne roulait pas avec nous par hasard. Qu’il nous pardonne le temps que nous avons mis à lui parler !

Après les retrouvailles et une opération commerciale où Françoise F achète la veste thermique que le club avait en stock, le groupe démarre à l’heure prévue. Evelyne manque rater le départ empêtrée qu’elle est à essayer d’enfiler des sur-chausses récalcitrantes.

Aujourd’hui vous n’aurez pas une description détaillée du circuit. En effet, après avoir effectué un tour de Parc pour laisser le temps aux éventuels retardataires de nous rejoindre, nous empruntons les routes classiques de l’Est lyonnais.

Pour résumer : route du Dauphiné où il faut soigneusement éviter la bande cyclable pour éviter de crever, contournement de Saint Priest par le Nord, chemin vicinal longeant l’A43, puis petite montée pour rejoindre les hauts de Saint Bonnet de Mure et de Saint Laurent de Mure. Poulieu, Grenay. Là soit on part sur Heyrieux soit on revient par la gare d’heyrieux. Tout le monde s’en retournant par Rajat, Saint Pierre de Chandieu, Toussieu, Montée du Roy, Mions et retour par la piste cyclable de saint Priest.

Ca c’est du moins le trajet officiel. En effet plusieurs groupes ont pratiqué l’autogestion.

Ainsi les « véloces » se sont rajoutés la côte de Rajat puis ont fait du rab du côté de Vénissieux.

Le groupe d’Evelyne, lui, bien finassu (1), a éliminé froidement la montée du Roy et du coup a fait un peu de grande route.

Le groupe de Magali semble avoir emprunté des portions de grands axes vers Saint Pierre de Chandieu.

Quant à votre serviteur il a emmené ses coéquipiers visiter un cul de sac assez sordide au milieu des champs gelés et des bâtiments industriels vers la gare d’Heyrieux. Seule présence discrète en ces lieux perdus au milieu de nulle part, un bistrot digne qui aurait pu servir de décor à un film néo-réaliste des années 30.

Au final chacun a pourtant eu un kilométrage à peu près égal, c’est à dire d’un peu plus de 50 km. Ce qui est là aussi classique pour cette période. Les groupes de niveau se sont formés quasi spontanément ce qui prouve que les réflexes ne se sont pas perdus malgré les deux mois de repos.

Le moment de convivialité dans le café à l’arrivée est d’autant plus apprécié que la température tombe vite à partir de 15H 30 malgré le beau soleil qui a illuminé notre balade. Nous y retrouvons Philippe DESIRE. Il n’avait pas pu rouler ce jour et est venu avec ses enfants Ellinor, Mattias pour nous saluer et boire un coup avec nous à l’issue du match de basket de Mattias. Sympa !

Les époux PECH ne vont pas au café car ils sont pressés. Jean-Jacques est en effet attendu à une AG d’un club. Mais c’est à ce moment là, une fois arrivés à Parilly, que Monique crève. A l’arrière bien sûr ! JJP est donc contraint de réparer sous le regard amusé des copains.

Nous espérons que Pierre DUMAS reviendra pédaler avec nous. Cet homme est en effet d’un commerce agréable et son niveau correspond bien à celui du club.  Nous chargeons donc Yann de lui transmettre cette « Lettre » et de nous faire connaître ses coordonnées pour qu’il soit désormais branché sur les infos de l’ATSCAF.

Enfin le travail du rédacteur de la « Lettre » est considérablement allégé car des compte-rendus ont été rédigés par les participants. Que demander de mieux ? Que cela ait lieu à chaque sortie peut être ?

Ø Récit de Françoise C :

« Nous étions cinq : Evelyne, Noëlle, Pierre D, Daniel et moi même. Le plaisir de se revoir, de bavarder longuement sur les routes plates nous permet de ne pas trop prêter attention à l'environnement, autoroute, ZI. Peu à peu, le paysage change, la nature s'offre aux citadins ravis de sortir de la ville. Nous traversons des villages agréables. C'est une sortie d'hiver, de "mise en jambe", on prête plus attention à ceux que l'on retrouve. Heureusement Evelyne veille, connaît bien le parcours. Nous ne la quittons pas des yeux, sinon, à nous l'errance dans les plaines froides de l'Est.
De temps en temps, à l'arrêt, les Fouillant nous rattrapent, Bernard les accompagne, nous papotons avec eux. Une crevaison ( -Françoise-) permet à Daniel de montrer son savoir faire, et, hop, il répare sous les yeux flatteurs de ces dames qui par ces grands froids apprécient tant de dévouement.  En fin de parcours, le bout des pieds commencent à sentir le froid. Ce petit groupe a roulé tranquillement, apparemment au même rythme sans difficulté. C'est avec un immense plaisir que nous retrouvons les premiers arrivés qui attendent ; et le bistrot ouvert nous permet de passer quelques instants au chaud. » 

Ø Récit d’Evelyne.

« Nous sommes partis avec le groupe de Magali. Toujours un peu à la traîne nous formions le gruppetto ( mais quand on est lanterne rouge on a une réputation à tenir n’est ce pas ?). Noëlle, Daniel, Françoise C. et moi  étions  presque au pied du château d’eau de Saint Bonnet de Mure  quand Françoise nous a dit qu’elle pensait  que son pneu arrière se dégonflait. Nous nous sommes donc arrêtés pour constater qu’elle  disait vrai et  avait  même crevé.

 Se souvenant du  stage cyclo mécanique qu’elle avait suivi,  Françoise a fort gentiment prêté des gants en plastique à Daniel pour qu’il ne se salisse pas trop les mains en effectuant la réparation. Opération  qu’il a parfaitement réussie passant donc avec brio la première épreuve du BTS de cyclotouriste.

Pendant ce temps, Bernard, Pierrot et Françoise en ont lâchement profité pour nous rattraper, nous doubler et nous semer. Nous ne les avons récupérés qu’à Grenay où nous avons retrouvé aussi Jean-Pierre et Pierre qui nous attendaient. Ainsi renforcé le groupe de 6 a suivi le parcours indiqué jusqu’à Heyrieux où Jean-Pierre, transi de froid, nous a quittés pour rentrer au plus court par la route éponyme.

A partir de là, Pierre a pris le commandement pour nous guider jusqu’à Saint Pierre de Chandieu. A ce stade,  un bref conciliabule  nous a confortés dans l’idée qu’une montée n’ajouterait  pas grand chose à notre bonheur de pédaler et en bons républicains nous avons « guillotiné » la montée du Roy, rentrant directement par Mions et la suite classique du parcours. »

Ø Récit de Magali à partir du moment où les groupes se sont scindés. 

« Nous avons eu de la chance hier pour rouler, quand on voit le brouillard qu’il a fait aujourd’hui ! Bigre !
 A Saint Laurent de Mure, nous étant arrêtés pour reconstituer le groupe en entier et ne voyant rien venir, comme nous nous refroidissons sérieusement en étant immobiles, Jean-Pierre propose de rester pour attendre le reste de la troupe et nous dit de filer sur Grenay.  Plus tard, à l’arrivée, nous apprendrons en fait que Françoise C. avait crevé … Notre groupe est donc composé de 9 personnes : Jean-Jacques, Monique, Thierry, Raymond, Martine, Philippe, Gilbert, Jacques et moi-même.  Il fait très beau et nous apprécions de rouler au soleil qui ne s’est pas beaucoup montré ces derniers temps.  Arrivés au centre d’Heyrieux, ça cafouille un peu pour trouver le bon itinéraire, mais finalement nous empruntons des routes parallèles à la grande route très fréquentée et roulons paisiblement dans la campagne ensoleillée, entourés de champs. Le reste du trajet se fait avec plus de circulation vers Saint Pierre de Chandieu, puis Toussieu où nous commençons à ressentir un peu plus le froid dans les mains et les pieds, et l’humidité qui tombe.  Il nous reste à traverser Mions où nous sommes souvent séparés à cause des feux rouges et divers "stop" ou "cédez le passage" où il est impossible de toujours passer tous en même temps (!), avant d’arriver à Parilly où les véloces sont déjà là, et pourtant ils ont fait un parcours un peu plus long, mais les connaissant, qui cela pourrait étonner ? En résumé, 51 km au compteur pour peu de dénivelé, le parcours étant assez plat ».

Ø Récit de Florian pour le groupe des véloces.

« Le départ se fait par les routes classiques du début de saison : Manissieux, Saint-Bonnet de Mure et nous filons sur Grenay. En direction d'Heyrieux, Bruno accélère pour se dégourdir les jambes. A Heyrieux, nous consultons la carte pour nous assurer que nous sommes dans la bonne direction. Nous arrivons ensuite à Rajat où Gérard nous indique une bonne côte que nous nous dépêchons d'emprunter. Les bas côtés sont encore bien gelés sur cette route. Nous redescendons ensuite sur Saint-Pierre de Chandieu et nos itinéraires classiques. L'allure s'emballe à nouveau entre Toussieu et Mions et nous rallongeons en filant sur Corbas et Vénissieux. »

II/ DIMANCHE DERNIER

Ø Comme il n‘a pas pu rouler samedi avec le club Philippe DESIRE a pédalé dimanche. Voilà son récit.

« Nous partons en famille vers 13h30, un peu en retard par rapport à l'horaire que j'avais prévu mais 3 enfants à préparer c'est pas évident. Bref nous allons donc au parc de Parilly avec Mattias sur son vélo, Ellinor sur le siège arrière du vélo d'Elisabeth et Nils dans la remorque tirée par elle-même et moi avec mon vélo flambant neuf. Nous faisons un 1/2 tour de parc puis je bifurque vers le carrefour qui mène vers RVI et je pars vers Vénissieux puis Corbas ensuite direction Marennes. Je rentre dans le village et à la sortie je prends à droite et monte au "col de Fantomette" alias col de Bel-Air. Avec le froid ce n'est pas facile mais quand j'arrive au sommet un grand soleil est là pour m'accueillir. Je prends bien sûr une photo au sommet, puis après une tasse de café pour me réchauffer je descends sur Villette de Vienne puis direction Luzinay et Saint Just Chaleyssin. Je monte ensuite sur Valencin où je rencontre de la neige mais j'ai toujours le soleil. C'est agréable en haut où je me dirige par une petite route vers Saint Pierre de Chandieu. Le temps se couvre à Toussieu. Je décide de prendre la montée à droite au lieu de la montée du Roy. C'est la montée de la Catélendière je crois ; elle est un  peu plus longue que l'autre mais sympa. Je descends vers La Fouillouse et je me retrouve dans un brouillard à couper au couteau. 15 m de visibilité ! Je m'arrête, enfile mon gilet jaune et allume mes lumières mais je suis pas rassuré du tout. Heureusement je ne croise pas grand monde. Ensuite retour par la route habituelle du club. Le brouillard est moins dense mais je suis frigorifié et pressé de rentrer. Quand j'arrive une magnifique galette-maison et du café chaud sont sur la table, quel bonheur ! Voilà 60 km au compteur, pas mal pour un début de saison. »

Ø Philippe aurait pu croiser Christophe BOURNAC qui s’entraîne énergiquement pour son Londres-Edimbourg-Londres. En effet Cricri a grimpé dimanche deux fois le Col de Bel Air, pensant peut être y trouver « Fantomette ». Pour les non-initiés, cf la rubrique « Potins » de la « Lettre » de la semaine dernière. Christophe est allé ensuite vers Pont l’Evêque puis au retour n’a pu s’empêcher de gravir les côtes autour du chateau de Saint Pierre de Chandieu. Il a lui aussi eu bien peur avec le brouillard. Au final 91 km et 1.145 m de dénivelée ce qui fait beaucoup pour la période.