atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Vidéo de la "Gentleman"

TOUS DES CHAMPIONS !

I/ LA SORTIE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Jean-Pierre CHECCACCI, Andrée DECLERIEUX, Jacques DELMAS, Philippe DESIRE, Yves DUBOST, Jean FAVIER, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Michel GIRARD, Bruno JACQUET, Evelyne LEFRANCOIS, Magali et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Patrick MARIANI, Monique et Jean-Jacques PECH, Daniel ROTHWILLER, Alain SAVEY et votre serviteur ont tenu à être présents à Joyeux soit pour pédaler, soit pour chronométrer, soit pour encourager les cyclos lors de la dernière sortie officiellement organisée par le club pour cette année 2008 et qui revêtait la forme d’une gentleman.

Tout le monde sait maintenant qu’il s’agit d’un contre la montre par équipe de deux. A l’ATSCAF, pour pimenter les choses, les équipes sont constituées par tirage au sort ce qui cause des écarts énormes. Mais on s’en moque puisque nous ne sommes pas un club de compétition. Ce qui compte ce n’est pas le palmarès,c’est d’avoir essayé de dépasser ses limites. Ils sont d’ailleurs un bon nombre à découvrir pour la première fois cet effort bien particulier.

Mais commençons par le commencement. Les atscafiens arrivent à Joyeux sous un ciel bleu et un soleil resplendissant. Chaque fois que nous avons organisé cette épreuve nous avons eu la chance d’avoir ce type de météo. Est-ce dû à la date, au lieu ou à la nature de la sortie ? Le fond de l’air est certes légèrement frais mais cela n’est pas surprenant puisqu’après tout nous sommes fin octobre.

Certains sont venus sans vélo. C’est le cas d’Evelyne, de Jean-Pierre et de Philippe nos trois blessés, tombés pour la noble cause cyclotouriste. Ils se sont donc chargés de l’organisation de l’épreuve et en particulier du chronométrage et du reportage vidéo.

Plus étonnant, Christophe est arrivé en civil. Il avait couru le matin et ne se sentait pas de faire du vélo l’après midi. Il est donc venu nous encourager durant toute la durée de la course. Qu’il en soit remercié.

Encore plus stupéfiant, Jean FAVIER, que nous n’avions pas vu depuis de longs mois du fait de sa maladie, est venu reprendre contact avec les copains puisqu’il ne se sentait pas trop mal ce jour-là. Il a pu constater que nous ne l’avions pas oublié, que nous étions très contents de le voir et que les nouveaux avaient su conserver la convivialité initiale du club.

Raymond enfin est venu, à vélo depuis Lyon, mais n’a pas souhaité participer à la gentleman. Il se disait fatigué d’avoir beaucoup pratiqué l’aïkido cette semaine.

Les 19 autres atscafiens sont venus pour participer et l’impatience monte au fur et à mesure que les minutes passent. Daniel CASTEAU en fait les frais puisqu’il nous appelle pour nous encourager par téléphone mais la conversation est abrégée car il faut mener la meute sur la ligne de départ.

Auparavant Françoise de sa main innocente aura tiré les petits papiers contenus dans une urne et sur lesquels figurent les noms des participants. C’est donc le hasard qui détermine les équipes de deux et l’ordre de départ.

Jacques annonce d’amblée la couleur « je me suis bourré de cortisone » ! Emoi dans le groupe qui s’étonne de la franchise du propos. Mais non, qu’est-ce que vous allez croire ! Il n’est pas question de dopage ! Notre ami est seulement en train de soigner une infection à l’oreille !

Avant de partir à fond, le circuit est effectué une première fois, tous groupés pour repérer la route, la nature de la chaussée, les obstacles éventuels et surtout pour tacher moyen (1) de ne pas se perdre quand on aura la tête dans le guidon. Cela permet de repérer des gravillons dans un virage serré en contrebas de la statue de la Vierge de Montellier.

Le circuit a la forme d’une boucle  de 15 km parcourue dans le sens des aiguilles d’une montre pour éviter d’avoir des routes à couper. Les accompagnateurs suivent ou précédent le peloton en Toyota. Attiré par la caméra embarquée de Philippe, Michel Feyx pique un sprint pour coller à la voiture. Nos organisateurs se placent dans des endroits stratégiques pour nous filmer. Nous attendons avec impatience de visionner ces images quand elles seront sur le site. De toute façon à l’AG du club le 13 décembre nul doute que Philippe projettera cette vidéo.

Le paysage de la Dombes est bien sympa surtout aux abords des étangs. On admire même un vol d’oies sauvages. Il n’y a pas de relief, même si en plein effort la moindre taupinière tire dans les jambes. Soleil présent mais vent presque inexistant. Bref toutes ces conditions idéales font qu’à l’arrivée de ce tour de chauffe Françoise et Monique, qui n’avaient pas l’intention de faire le contre le montre, se ravisent et décident de faire équipe avec Bernard. Donc une équipe de 3 que les autres concurrents ont le bon goût de ne pas contester.

Les départs sont maintenant donnés toutes les 2 minutes. C’est le trio qui s’élance le premier. L’équipe Jean-Jacques / Bruno obtient le droit de partir en dernier compte-tenu de sa puissance.

Les chevaux sont lâchés pour effectuer deux fois le circuit au maximum de ses possibilités. Ce n’est pas évident du tout comme effort et cela change du tout au tout par rapport à celui déployé lors d’une sortie classique.

Impossible pour votre serviteur de raconter ce que vivent les copains sur leurs engins sinon qu’ils donnent le maximum de ce qu’ils peuvent en sachant que le plus costaud d’un groupe ne peut lâcher son acolyte puisque le temps de l’équipe est pris sur le deuxième. 

Un incident est à déplorer car Yves se casse la figure dans le virage gravillonné. Pas trop de dégâts  mais à quoi sert-il pour cet endroit d’être placé sous la protection de la Vierge ?

A Joyeux Philippe filme les passages des cyclos avec son appareil posé sur un trépied. A ses côtés les chronométreurs et Evelyne qui note les résultats. Il est amusant de voir les automobilistes freiner comme des malades devant ce qu’ils croient être un contrôle-radar !

Françoise n’est pas très à l’aise car elle n’aime pas forcer sur un vélo. La triplette se fait doubler par tout le monde ce qui n’est pas excellent pour le moral. Quand elle termine enfin son effort elle est accueillie par un tonnerre d’encouragements digne des lignes d’arrivée des courses prestigieuses.

Les résultats sont finalement les suivants. L’ordre des équipes correspond à l’heure de départ.

Vous noterez qu’il y a des ex aequo. Mais les deux équipes en question n’ont pas voulu se départager en effectuant un troisième tour.

Bravo à tous pour cette fin de saison en beauté !

Certains avaient hier l’impression que nous étions moins nombreux les années antérieures. C’est l’inverse ! Si nous étions 19 à courir en 2008, nous étions 14 en 2007, 18 en 2006 et 2005, 9 en 2004 et 6 en 2003.

Après l’effort le réconfort ! Nous nous donnons RV au bistro de Versailleux car celui de Joyeux, la « Bicyclette bleue », est encore fermé. Horreur ! A Versailleux l’établissement qui avait eu l’honneur de nous accueillir l’an passé est lui aussi fermé. Pauvre France ! Que va-t-il te rester si même tes cafés ferment ! Bref nous reprenons les voitures et tel un vol d’étourneaux nous nous abattons sur la place centrale de Chalamont et prenons d’assaut la brasserie du village. A cette occasion la cagnotte du club est vidée.

Le restaurant « l’Estragon » est situé en face mais il n’ouvre qu’à 19H 30. Votre serviteur va y confirmer les réservations pour le repas du soir et il a la surprise de constater que le patron se souvient très bien de nous et de notre repas de l’an passé. Il se souvient surtout très bien de l’article que nous avions publié dans la « Lettre » au sujet de l’excellence de sa cuisine et de son accueil. Ce que c’est que la gloire ! La suite du récit de la journée est assurée par Magali MAILLOL puisque le rédacteur de la « Lettre » a dû s’éclipser pour une fête familiale (encore !)

Ø Magali MAILLOL, une fois encore, s’est donc chargée d’écrire le compte-rendu d’un bon moment de convivialité.

« Après le traditionnel verre pris ensemble à la fin de la sortie de vélo, les 10 Atscafiens restant que nous étions sommes remontés dans nos voitures pour aller faire un petit tour dans les ruelles pittoresques de Pérouges pour patienter intelligemment jusqu'à l'heure du dîner. Le groupe comprenait : Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Jacques DELMAS, Yves DUBOST, Michel FEYX, Françoise et Pierrot FOUILLANT, Magali et Bruno MAILLOL et Rodolphe MALESKI. Pérouges est un village médiéval qui a beaucoup de cachet et il y avait d’agréables odeurs de feu de cheminée.  De retour à Chalamont, Jacques nous a tous invités à prendre l'apéritif.  Ne trouvant pas d’autre café, nous sommes donc retournés à celui où nous étions allés peu avant. A 19h30, nous sommes allés au restaurant et y avons passé un bon moment. Rodolphe, entre autres, nous a bien fait rire. Nous nous sommes régalés de cuisses de grenouille et les conversations sont allées bon train : il a été question de tout et de rien, de .... vélo (évidemment!) la "Gentleman" bien sûr, le Bordeaux-Paris, les Paris-Brest-Paris (2007 et 2011), les objectifs pour 2009, le club des 100 cols, etc…  Nous avons été très bien accueillis au restaurant, les assiettes étaient bien présentées et appétissantes, et le vin choisi en accompagnement très bon. Le moment du règlement a déclenché quelques fous rires et était digne du sketch de Muriel Robin « L’addition » (à voir absolument pour ceux qui ne le connaissent pas), l’argent recueilli ne correspondant (évidemment) pas à la note du restaurant (forcément, sinon ça ne serait pas drôle !).  Après de multiples vérifications, on n’a jamais su ce qui s’était passé et c’est Yann qui a complété en alignant un nouveau billet pour atteindre le bon montant.
Nous nous sommes quittés après 22h30. Le retour en voiture a été un peu particulier car il y avait des nappes de brouillard assez compactes et par endroits, on n’y voyait pas grand-chose. 
Heureusement que nous avons une heure de plus aujourd'hui en ce dimanche avec le changement d’horaire, ce qui a pu permettre à certains de faire la « grasse matinée » sans trop culpabiliser ».