atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Lyon, le 12 Octobre 2008

 L’ACCIDENT  !

I/ LA SORTIE DU CLUB SAMEDI DERNIER

Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Jean-Pierre CHECCACCI, Jacques DELMAS, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Jérôme FRELING, Michel GIRARD, Bruno JACQUET, Christophe LABAUNE, Magali et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Noëlle NEVOLTRIS, Daniel ROTHWILLER, Alain SAVEY et votre serviteur se sont retrouvés au Mas Rillier. Cela fait un bon petit paquet en cette fin de saison ! Malheureusement cette journée ensoleillée sera assombrie par l’accident dont a été victime Jean-Pierre.

Mais lisez donc le récit de Magali pour le peloton des 87 km.

Ø "Nous nous retrouvons au Mas-Rillier sur le parking en contrebas de l’église en début d’après-midi.  Certains doivent même se garer un peu plus bas sur un deuxième parking, le premier n’étant pas très grand et s’étant rempli très vite sous l’assaut des nombreux Atscafiens ! 

Nous démarrons donc tous ensemble sous un soleil radieux et une chaleur étonnante pour un mois d’octobre, sachant que le début et la fin du parcours seront communs aux 2 circuits.  Jérôme FRELING nouveau au Club, à qui nous avons souhaité la bienvenue juste avant le départ, file devant dès les premières minutes en roulant à vive allure et nous ne le reverrons plus de toute la sortie !

Malheureusement, moins de 4 km après le départ, Jean-Pierre CHECCACCI fait une chute dans une légère côte et se retrouve assis sur le goudron, assez « sonné » au milieu de la voie. Nous descendons tous de nos vélos et tout se met en place alors très rapidement : un Atscafien se met à l’arrière du groupe pour faire signe aux voitures de ralentir et un autre se met à l’avant pour faire signe également à ceux qui arrivent en sens inverse. Jean-Pierre parvient à se relever, il a plusieurs égratignures sur le visage et les mains, l’arcade sourcilière est coupée, et son cuissard est déchiré. Bernard l’aide à essuyer son visage ensanglanté avec un désinfectant et je lui administre une mini dose de granules d’arnica montana 9CH. Nous rassemblons les morceaux dispersés de son casque qui a littéralement volé en éclats. Pour vous donner une idée, regardez la photo de ce qui reste du casque sur le Forum du site de l’ATSCAF, dans les « Fans de la Petite-Reine », sujet « Sortie du Mas-Rillier 11 octobre », c’est vraiment impressionnant ! Personnellement, je pense que son casque lui a littéralement sauvé la vie.  Bernard et Alain s’organisent pour faire demi-tour et raccompagner Jean-Pierre pour qu'il puisse se faire soigner.  Nous commençons donc à redémarrer à vélo tout doucement, mais le cœur n’y est guère, et nous nous demandons tous si c’est grave pour Jean-Pierre ou non, vu le choc qu’il a eu à la tête.  Nous reformons une équipe complète à Tramoyes d’où nous roulons à nouveau tous ensemble direction Saint André-de-Corcy.

Le groupe qui souhaite faire les 87 km prend rapidement de l’avance sur celui du 57 km et est composé de Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Michel FEYX, Bruno JACQUET, Michel GIRARD, Christophe LABAUNE, Bruno et Magali MAILLOL et Daniel ROTHWILLER. Avec la carte géographique comme support et de main de maître, Michel Girard guide notre groupe. A partir de là, nous ferons donc le circuit suivant : Monthieux, Savigneux et Saint Trivier-sur-Moignans, puis retour par Bouligneux, Lapeyrouse, Monthieux, Saint André-de-Corcy, puis le Mas-Rillier.  L’allure est très vive et le peu de relief permet de rouler régulièrement.  Vers Savigneux, Yann nous apprend que Raymond B. ne roule plus avec nous car il a décidé de couper pour réduire son parcours et rentrer plus tôt.  Nous empruntons de magnifiques petites routes étroites bordées de champs et loin de la circulation des voitures.  Au fur et à mesure que nous avançons, le vent du midi se lève et devient de plus en plus fort, offrant une sacrée résistance à nos coups de pédales!  A d’autres moments, nous longeons des étangs tout bleus où nagent de petits canards ; C’est vraiment joli et reposant comme environnement.  Les feuillages des arbres ont déjà commencé à changer de couleur, certains arbres sont jaunes ou orangés, et beaucoup de feuilles mortes tombent doucement sur la route.  Nous roulons bien groupés et je remercie au passage Michel G. et Yann pour leur patience et s’être occupés de moi en adaptant leur vitesse (effrénée) à la mienne et en me donnant des astuces pour rouler plus efficacement, sachant que ceci est le seul moyen de progresser, « rouler avec plus performant que soi » ! 

Vers Monthieux, nous retombons sur le groupe des 57 km.  Il y a un peu plus de côtes et brusquement Florian, les 2 Bruno, Alain et Christophe se sont littéralement « envolés ».  Le reste du groupe roule à son propre rythme jusqu’au Mas-Rillier où nous nous retrouvons tous petit à petit.  J’ai été surprise à l'arrivée en voyant la vitesse moyenne affichée sur le compteur qui est la plus élevée que j’aie jamais obtenue.  Au final, une ambiance très sympathique lors de cette sortie où régnaient la bonne humeur et la joie de se retrouver pour rouler tous ensemble.

Il est déjà 18 heures au Mas-Rillier quand Daniel nous invite très gentiment chez lui car il habite dans le nord-est lyonnais qui n’est pas très loin du Mas-Rillier. Certains Atscafiens ont des impératifs pour la soirée et doivent rentrer directement chez eux.  Nous sommes donc plusieurs voitures à suivre Daniel chez lui où nous avons le plaisir de prendre l’apéritif sur sa terrasse dans son magnifique jardin, en profitant des derniers rayons de soleil de la journée ".

Ø La balade d’Alain, Jean-Pierre et Bernard fut nettement plus courte. Comme vous l’avez lu plus haut Jean-Pierre tombe lourdement la tête la première en se mettant en danseuse lors du passage d’un pont enjambant la voie du TGV. Le guidon mal serré a-t-il bougé ? Jean-Pierre a-t-il  eu un malaise ? A-t-il mal maîtrisé les réactions de son tout nouveau vélo carbone ? Nul ne le sait. Toujours est-il que devant la gravité du choc nous ne pouvons laisser notre ami rentrer seul. Dès qu’il a repris ses esprits Alain et Bernard le raccompagnent sur le vélo jusqu’à sa voiture. Heureusement nous ne sommes pas loin du Mas Rillier ! Alain prend les commandes de l’auto de Jean-Pierre. Bernard charge les vélos dans le Toyota. Nous descendons à Miribel où nous menons Jean-Pierre dans une pharmacie. Le personnel de la pharmacie de la place est aux petits soins pour JPC et appelle le médecin. Mais Jean-Pierre refuse énergiquement d’être embarqué en ambulance et conduit aux urgences. Nous repartons donc toujours en voiture et le ramenons à son domicile à Jonage. Viviane, sa fenotte, se montre plus convaincante que nous et arrive à le persuader d’aller aux urgences de la clinique du Grand Large.

Il ressort de cette visite que Jean-Pierre n’a rien de cassé. Mais il a reçu plusieurs points de suture au front vu la profondeur de la plaie. Il va avoir mal car il a de nombreuses contusions au dos, à la hanche, au bras et à la main. L’hôpital lui a rédigé un arrêt de travail de 10 jours.

Alain et Bernard remontent donc au Mas Rillier. L’après midi étant largement entamée, ils décident néanmoins de faire un peu de vélo en empruntant le circuit du jour en sens inverse pour retrouver les copains. Ils croisent effectivement Raymond qui rentre seul et discutent un peu avec lui. Ils croisent aussi un peloton d’atscafiens qui emporté par son élan ne s’arrête pas. Ils ne verront pas les autres car votre serviteur, à l’origine pourtant du parcours, ne réfléchit pas et entraîne Alain sur une mauvaise route. Finalement notre duo aura fait 40 km mais à un rythme qui a souvent fait souffrir l’auteur de ces lignes.

II/ DIMANCHE DERNIER AU RALLYE « SANG ET OR »

Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Philippe DESIRE et ses enfants Ellinor, Mattias, Françoise et Pierre FOUILLANT, Michel GIRARD, Marie-Christine JOLY, Christophe LABAUNE, Magali et Bruno MAILLOL, Monique et Jean-Jacques PECH, Michel RODRIGUEZ, Alain SAVEY et votre serviteur se sont retrouvés à Saint Priest, à la cité Berliet pour participer au rallye « Sang et Or » de nos amis du SAL (Stade Auto Lyonnais).

La participation de la famille DESIRE s’est plutôt faite au niveau du ravitaillement à l’arrivée. En effet  Philippe ne peut toujours pas faire du vélo autre que d’appartement à cause de sa fracture à la clavicule qui met vraiment longtemps à se réduire. Nous le remercions de nous avoir attendus car nous avons été contents de le voir et de partager avec lui et ses enfants ce moment de convivialité.

Pour une toute autre raison nous avons également vu à l’arrivée Gérard MARTIN. Il a roulé au parc de Parilly ce matin et est venu nous dire bonjour avant de filer à l’hôpital où Michèle a été opérée. Nous lui souhaitons d’ailleurs tous nos vœux de rétablissement par l’intermédiaire de cette « Lettre » qu’elle reçoit.

Au final nous étions 18 atscafiens et avons pu remporter la coupe du club le plus représenté. Comme l’an passé ! Il y avait 241 participants soit plus que les éditions précédentes. Et pourtant si nous n’étions victimes du règlement nous aurions pu remporter également la coupe du club ayant le plus de féminines, la coupe du club FFCT le plus nombreux. La coupe du plus jeune était difficile à plaider car les enfants DESIRE étaient inscrits mais n’ont pas roulé. A noter à ce sujet que le plus jeune pratiquant avait 5 ans !

Ø Récit.

Les atscafiens se regroupent dès les inscriptions terminées et le café avalé. Certains sont arrivés alors qu’il faisait nuit mais le soleil s’est levé maintenant et la journée s’annonce magnifique.

D’amblée les 6 véloces sont autorisés à partir de leur côté car leur programme s’annonce chargé. Cf le récit de Florian plus bas. Les 9 randonneurs partent paisiblement. Les routes sont assez connues dans cette région de l’Est lyonnais que le club arpente souvent à la saison froide. Nous contournons Corbas puis grimpons à l’assaut de l’église de Chaponnay. La montée sur le plateau de Missy nous surprend car nous connaissons cette route dans le sens de la descente. Ce ne sont pas les mêmes sensations ! Mais, comme au sommet de chaque côte, nous nous attendons pour reformer le peloton. Belle descente sur Luzinay puis passage tout plat dans la vallée. Le retour à Saint Just Chaleyssin est synonyme de ravitaillement. Les organisateurs ont bien fait les choses. Outre la charcuterie et la pâtisserie il y a des crêpes qui sont faites quasiment sous nos yeux. Pour les malins il y a même du vin rouge. Il est caché mais en demandant poliment..... Nous repartons après nous être longuement attardés à ce « point de convivialité » comme on dit maintenant dans le milieu cyclo.

Jusqu’à présent nous étions tous groupés. Les choses vont changer puisque Françoise et Pierre décident d’éviter ce qu’ils subodorent à juste titre être un piège. Ils nous quittent donc pour rejoindre Valencin par Lafayette. Nous les reverrons à l’arrivée.

Les autres peu méfiants, se lancent à l’assaut de ce qui se présente comme un mur. La vache ! Comme ça monte ! Ca ahane dans le peloton. Certains jalousent le flair des Fouillant. Je connaissais cette route mais une fois encore dans le sens de la descente où ça allait beaucoup plus vite. Mais la côte se calme et nous atteignons le hameau du Barbier. Les petites routes se succèdent. Au moment où nous plongeons sur Heyrieux, demi-tour sur l’aile et nous obliquons sur le domaine des Oranges (pourquoi ce nom au fait ?) et le lotissement des Bruyères. C’est maintenant une succession de petites mais rudes montées et de petites mais rapides descentes. La zone de l’ancien château de Saint Pierre de Chandieu est pour le moins tourmentée et surplombe la plaine du haut de ses 381 m.

Après Renonceaux nous rejoignons Flassieu et Chaponnay. De nouveau ascension de l’église de Chaponnay. Ah, ils l’aiment cet édifice les organisateurs ! C’est maintenant la plaine. L’allure s’accélère. Au moment où nous croyons aller sur Corbas, les flèches nous entraînent visiter une nouvelle voirie et une nouvelle zone d’activité où est implanté un complexe consacré au rugby , quasiment au bord de la rocade.

Le retour s’effectue sans problèmes. La cadence est maintenant plus soutenue qu’au début. Il faut dire que nous connaissons les lieux et que les zones industrielles, même si elles sont calmes le dimanche  ne sont pas forcément très attrayantes. Mais nous rendons gloire aux organisateurs d’avoir sélectionné des petites routes agréables dans une région où les grands axes sont légion.

A l’arrivée sur le coup des midi, nous constatons que notre club est inscrit au tableau d’honneur. La photo est prise des atscafiens devant leur coupe. Magali a le plaisir de se faire « peter la miaille » (1) par le président du SAL. Le tirage au sort permet de gagner qui une chasuble de sécurité, qui une horloge, qui des yaourts...il y en a pour tous les goûts.

Nous mettons longtemps à quitter les lieux car nous attendons que les véloces arrivent à leur tour et nous racontent leurs exploits.

Ø Voilà à ce sujet le récit de Florian CABAJ pour le grand parcours (94 km).

« Nous sommes 6 à nous lancer sur le grand parcours : Michel GIRARD, Bruno MAILLOL, Raymond CHATENAY, Alain SAVEY, Yann BRIZAIS et moi. Le départ est connu (Corbas, Marennes, Chaponnay) et assez roulant. Il se fait donc rapidement, à croire que certains qui ont déjà roulé hier n’ont pas eu le temps de refroidir.

A Chaponnay nous rencontrons la première bosse du circuit qui nous amène vers Luzinay. A Luzinay, nous empruntons une côte que seul Yann semble connaître, mais dont nous nous souviendrons à l’avenir. Quelques bonnes rampes et l’impression que ça n’en finit pas. Nous basculons ensuite sur Saint Just Chaleyssin où nous attend le premier ravitaillement du rallye.

Une crêpe et quelques verres de sirop plus tard, nous voilà repartis Alors que nous venons de repartir, nous croisons le groupe des 65 km. Là encore, il y a un petit tronçon de plat avant de retrouver la côte de Luzinay que nous avons plus l’habitude de franchir dans l’autre sens. Nous piquons vers l’Est pour traverser Septème et Oytier Saint-Oblas, direction Saint Georges d’Espéranche. Pour y arriver, il y a un long faux plat bien usant. La sortie d’hier commence à se sentir dans les jambes. La descente jusqu’à la nationale permet de récupérer avant de franchir à nouveau la colline qui nous sépare du second ravitaillement.

Après nous être restaurés, nous reprenons la route et bifurquons rapidement à gauche pour éviter le parcours fléché « Facile ». Et voilà une nouvelle côte qui monte sur le plateau de Valencin. Nous restons sur ce plateau qui ondule allègrement jusqu’à Saint-Pierre de Chandieu. De là nous amorçons la descente qui va nous ramener dans la plaine via Chaponnay.

Alors qu’il ne nous reste qu’une petite dizaine de kilomètres à parcourir, nous rattrapons Pierre et Françoise FOUILLANT qui terminent eux-aussi leur parcours. La fin est un peu décousue chacun terminant à son rythme. Il faut dire que nous commençons à connaître le secteur et que la probabilité de se perdre est donc minime. »