atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

Lyon, le 20 Juillet 2008

 UNE SI LONGUE ABSENCE !

La « Lettre » reprend son rythme habituel maintenant que son rédacteur est rentré de congé. Après trois semaines d’interruption elle doit rendre compte de toutes les initiatives qui ont eu lieu dans le club depuis la sortie mythique à l’Iseran fin juin. Ce n’est pas facile pour des raisons de place. Ne soyez pas impatients, certains compte-rendus, récits et informations seront reportés sur les numéros suivants.

UN FABULEUX WEEK END MYTHIQUE A L’ISERAN

Christiane AUGAY, Chrystel BERTRAND, Marie-Thérèse BIECHY, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Gilles BUCCHINI, Raymond BUCHALIN, Michèle et Jean-Louis BUFFERNE, Florian CABAJ, Cathy et Daniel CASTEAU, Agnès STRABROWSKI et Patrick CHATELAIN,  Viviane et Jean-Pierre CHECCACCI, Françoise CHENAIS, Vincent DAUDONNET, Andrée DECLERIEUX, Françoise DOITRAN, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Jean-Pierre FROBERT, Claire GASSIOT, Véronique GIRARD, Bernard GONNON, Evelyne JACQUEMARD, Claudie et Dany KAMINSKI, Muriel et Christophe LABAUNE, Christiane et Gilbert LACHARME, Brigitte et Jean-François LAMURE, Evelyne LAGREE, Evelyne LEFRANCOIS et votre serviteur, Dominique JOLY et Marcel MAILLAND, Magali et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Irène BERRY et Patrick MARIANI, Sylvie MARINIER, Michèle BARNAUD et Gérard MARTIN, Jean-Marc OVERBERGHE, Monique, Jean-Jacques et Jean-Cyril PECH, Gilles PHILIPPON, Philippe PRANDO, Marie-Christine JOLY et Michel RODRIGUEZ, Philippe ROURE, Alain et Odile SAVEY, Martine SILBERSTEIN, Eric TANIERE.

Vous avez bien vu cette liste de 62 noms ? C’est la liste des participants à la sortie mythique de l’Iseran ! Inutile de préciser que tous les records de participation ont été battus. Heureusement que le Centre de Séjour de Lanslebourg avait des capacités importantes.

Naturellement tout le monde n’a pas fait de vélo puisqu’il s’agissait d’une sortie organisée conjointement avec le club de randonnée de l’ATSCAF selon la coutume. Mais plusieurs randonneurs ont fait du vélo et se sont révélés de redoutables pédaleurs. Inversement des cyclos ont préféré randonner à pied et profiter des circuits concoctés par Christiane Augay.

I / Vendredi : l’accueil

Les arrivées à Lanslebourg s’échelonnent toute l’après midi du vendredi. Ceux qui sont arrivés tôt ont pu profiter des joies de la belle piscine en plein air chauffée.D’autres sont vite allés grimper le col du Mont Cenis en avant-première. Voilà les coupables : Michel Feyx, Christophe Labaune (qui franchit son premier 2.000 m ) , Jean-Marc Overberghe et Gérard Martin.

Le paysage qui nous entoure est sensationnel. Depuis le centre nous contemplons avec netteté tous les sommets environnants car la météo a décidé d’être totalement notre alliée ce week-end.

Les copains prennent donc possession de leurs chambres et constatent que les prestations offertes par le Centre sont sans commune mesure avec ce que nous avons connu par le passé. A telle enseigne qu’on se demande si on pourra faire mieux la prochaine fois.

Après le repas du soir pris sur place, conjointement avec un groupe d’adolescents en voyage scolaire de fin d’année, une réunion a lieu pour présenter le déroulement du WE.

Evelyne Lefrançois fait de son mieux mais l’acoustique de la salle de réunion est déplorable. Tant pis on essayera de se débrouiller demain  même si on n’a pas tout entendu.

II / Samedi : à la conquête du mythe

C’est le grand jour pour escalader le plus haut col routier français et même européen. Après le petit déjeuner tout le monde est sur le pied de guerre et les vélos sont sortis du vaste garage souterrain du centre. Le temps est splendide et les montagnes semblent nous appeler. Seules Viviane Checcacci et Irène Berry décident de profiter du confort du centre pour se reposer et faire de la piscine.

Les copains se regroupent sur la ligne de départ. Ca fait du monde ! Les appareils photo se déchaînent. Il est vrai que le tableau est joli voire impressionnant.  

il faut retenir les plus fougueux pour qu’ils ne partent pas avant les autres. C’est la nervosité et l’appréhension ! Il faut beaucoup d’autorité pour obtenir des départs groupés.

Ø Les costauds qui vont escalader le Col du Mont Cenis ( 2.081 m ) avant que d’attaquer l’Iseran partent quelques minutes avant les autres. Font partie de ce groupe : Chrystel Bertrand, Christophe Bournac, Yann Brizais, Florian Cabaj, Vincent Daudonnet, Andrée Declérieux. Marcel Mailland, Bruno Maillol, Philippe Prando et Alain Savey. A noter que si les garçons vont s’arrêter à la pancarte du col à 2.084 m , les filles pousseront plus avant pour apercevoir le magnifique site du lac sommital. Ce groupe a eu de la chance pour effectuer cette belle grimpée car la circulation sur la RN 6 est réduite du fait de la coupure de la route du côté italien.

Ø Des voitures emmènent à Bessans les cyclos qui vont certes monter l’Iseran mais en faisant l’économie du col de la Madeleine qui se trouve sur notre chemin dès la sortie de Lanslebourg. Il s’agit de Patrick Châtelain, Pierre Fouillant et Rodolphe Maleski. Ils retrouveront là-bas Marie-Christine Joly et sa sœur Dominique ainsi que Michel Rodriguez qui logeaient sur place.

Ø Les voitures des randonneurs partent également en direction de Bonneval. Vous trouverez plus loin le récit de Christiane Augay concernant les balades pédestres du jour.

Ø 8H 30 : voilà le moment du départ de tous les autres cyclos : Christiane Augay, Raymond Buchalin, Daniel Casteau, Jean-Pierre Checcacci, Françoise Chenais, Michel Feyx, Jean-Pierre Frobert, Bernard Gonnon, Christophe Labaune, Gilbert Lacharme, Evelyne Lagrée, Magali Maillol, Patrick Mariani, Gérard Martin, Jean-Marc Overberghe, Jean-Jacques Pech, Gilles Philippon, Philippe Roure, Martine Silberstein, Eric Tanière et votre serviteur. Mais à ce moment arrive sur les chapeaux de roue une voiture qui débarque son cyclo. Il s’agit de Jean-François Lamure qui est parti de Lyon ce matin et qui a à peine le temps de s’équiper pendant que les autres piaffent d’impatience. Du coup il saute sur son nouveau vélo qu’il n’a jamais eu le temps d’essayer !

Il n’est pas le seul à ne pas avoir tous les atouts dans son jeu. Ainsi Bernard Gonnon a oublié ses chaussures de vélo et fait la sortie en basquettes. En outre il a fait deux chutes ces derniers jours et souffre du coccyx. Vincent Daudonnet chevauche lui le VTT de Florian Cabaj. Patrick Chatelain part également sur route avec son VTT. Rien de tout cela n’affectera leurs résultats.

Ø Finalement les cyclos s’ébranlent.

Nous bénéficions de deux voitures accompagnatrices qui rassurent tout le monde et contribuent fortement au confort des cyclos. Ainsi Muriel Labaune que nous remercions vivement a eu un rôle central en  chargeant dans son auto tout ce dont auront besoin les cyclos à leur arrivée au col (vêtements, etc) et elle va se poster au sommet.

Evelyne conduit, elle, la voiture-balai. Avec sa co-pilote Claudie Kaminski elle se tient à la disposition des copains ayant une défaillance ou rencontrant un problème.

Christiane Lacharme et Cathy Casteau étaient également de la partie dans un troisième véhicule plus orienté tourisme.

Ø Le peloton sort de Lanslebourg ( 1.399 m ), remonte l’Arc, traverse sans délai Lanslevillard et doit affronter les rampes du col de la Madeleine. Bien sûr ce n’est pas le col mythique du même nom. Mais il est à 1.752 m et ses pourcentages en surprennent plus d’un.

L’obstacle passé, c’est maintenant un long faux plat extrêmement roulant qui nous mène à Bessans puis à Bonneval. Nous sommes encadrés par les montagnes d’où coulent de multiples cascades. Très beau spectacle que cette balade dans cette haute vallée alpine qui se rétrécit parfois tellement que nous nous trouvons alors à l’ombre où la fraîcheur est garantie. On sait que ça ne durera pas et chacun guette la route à flanc de montagne à gauche qui signera le début de l’ascension à la fois attendue et redoutée. Il n’y a pas beaucoup à attendre. Dès la sortie de Bonneval ( 1.800 m ), il y a un virage et hop la route se cabre. C’est l’endroit où l’on voit Daniel Casteau, malheureux sur le bord de la route, sa chaîne cassée à ses pieds. Heureusement Philippe Roure lui prêtera son dérive-chaîne et la réparation tiendra.

Très rapidement en deux virages et deux lignes droites striant la montagne nous prenons 300 m de dénivelée et voyons le village s’enfoncer en bas dans la vallée. Nous quittons maintenant le flanc de la montagne pour suivre le charmant vallon de la Lenta. C ’est le seul endroit qui ménage un répit car la pente est douce le long du ruisseau coulant dans les alpages. On dirait un paysage de carte postale. Mais cela ne dure pas. On passe un pont ( 2.138 m ) et l’ascension reprend. Nous arrivons devant un grand bâtiment désaffecté mais encore en bon état. C’est une ancienne maison cantonnière, une des rares traces d’établissement humain dans le coin. Le lieu s’appelle Pied Montet ( 2.274 m ) et c’est là où nous pique-niquerons tout à l’heure. Epingle à cheveu : face à nous les glaciers du Vallonnet étincellent au soleil et leur contemplation nous aide dans l’effort. Nouvelle épingle à cheveu ( 2.370 m ). La pente se fait forte. Des copains mettent pendant quelques secondes pied à terre pour respirer. A partir du Pont de l’Ouliette ( 2.476 m ) les plaques de neige se font de plus en plus nombreuses. La neige fond rapidement mais on devine, au vu de la végétation, qu’elle était sur le bord de la route il y a quelques jours encore. Nous passons le Pont de la Neige ( 2.528 m ) et il faut maintenant gérer sa respiration. La pente continue. Au dernier virage, à 2.710 m , nous voyons les skieurs qui descendent le glacier. Mais nous voyons surtout qu’il faut donner un dernier mais fameux coup de c...pour arriver. Ca y est nous y sommes. C’est l’arrivée. Victoire ! Le Col de l’Iseran ( 2.764 m ) est vaincu par notre cordée !

Cyclistes, motards, marcheurs, il y a un monde fou devant la borne du sommet.

Ø Surprise : il fait beau sans faire cependant trop chaud. C’est rare ici. Le spectacle est magnifique sur tous les sommets enneigés. Les arrivées des atscafiens s’échelonnent. Ceux qui ont fait en préliminaire le col du Mont Cenis arrivent également. Les trois groupes de cyclos se sont complètement mélangés dans l’ascension. Christiane Augay, Françoise Chenais et Magali Maillol ont monté ensemble. Gilbert Lacharme qui n’a pas beaucoup roulé cette année arrive au sommet prouvant ainsi ce qu’apporte l’expérience : se connaître et savoir gérer ses efforts. Il en est de même de Jean-Pierre Frobert qui est arrivé à grimper sans avoir fait de vélo de route cette année et en souffrant d’une tendinite. Gérard Martin a fait des siennes puisque dans la montée, il a tout à coup fait demi-tour pour suivre dans la descente une moto. Le but ? Dépasser les 70 km /h ! Jean-jacques Pech était en grande forme aujourd’hui  et est arrivé en tête de son groupe. Gilles Philippon étonne. Il est dans les premiers au sommet alors qu’il n’a que 350 km d’entraînement depuis le début de l’année. Quelle santé ! Christophe Bournac a stupéfié Evelyne. Il s’est en effet arrêté pour discuter 5 minutes avec elle dans l’ascension sans être le moins du monde essoufflé alors que nous autres ahanions comme des forges.

Ø Et voilà qu’arrivent également le groupe des randonneurs costauds – dont Monique Pech - qui ont grimpé depuis Bonneval pour se retrouver avec nous ! Votre serviteur fait tamponner son BPF à la boutique du sommet d’où il ressort avec une petite bouteille de genépi qui passant de main en main ne fera pas long feu.

Les plus vaillants redescendent pour encourager les copains qui ont plus de mal à grimper. Finalement tous les cyclos sont arrivés au sommet sans que la voiture-balai n’ait été sollicitée. Seul Marcel, victime de crampes, a été enfourné de force dans le Toyota. Rodolphe avec ses 76 ans et ses problèmes de genou ainsi que Pierrot, souffrant du dos, ont su gérer leurs efforts et su s’arrêter pour arriver ensemble au sommet. Belle persévérance saluée par les hourras des coapins !

Au sommet tout le groupe se réunit devant la plaque. Imposant ! Des photos sont prises. Avec toutes nos tenues rouges, ces photos feront encore plus d’effet sur le site que celles des années précédentes. On tourne même une petite vidéo destinée à Jean FAVIER.

Ø Nous avons atteint notre objectif collectif de la saison. Nous sommes contents et fiers de nous. Nous avons su nous dépasser. Ceux qui découvrent la haute montagne à vélo savourent leur premier 2.000.  Le temps est beau. Il n’y a pas eu de problèmes majeurs. Tout est bien. Mais nous ne pouvons rester indéfiniment sur l’en-haut (1). Nous redescendons donc à Pied Montet où nous pique-niquons en ayant retrouvé les randonneurs du second groupe. Quel confort de se contenter de sortir les pique-niques de la voiture-suiveuse et de ne pas avoir eu à les porter ! Nous déjeunons de bon appétit assis sur la « cadette » du pont enjambant le torrent.

Ø En repartant on mesure dans la descente tout ce qui a été gravi le matin. C’est parfois plus  impressionnant dans ce sens comme le constate Philippe. Dans la descente Andrée Declérieux joue de malchance. Elle crève au dernier lacet. Elle répare mais elle crève de nouveau en bas de la pente. Françoise Chenais, décidément en grande forme, décide de rallonger un peu en empruntant ce qu’elle croit être une petite route tranquille à Bonneval. Elle convainc 2 garçons à l’accompagner. Finalement la petite route sympa menant à l’Ecot est parsemée de petites mais rudes rampes dont l’une à 15%.

Ø Les participants de la sortie se regroupent dans un café de Bonneval où l’ATSCAF paye les consommations pour fêter l’exploit du jour. Puis un groupe décide de rentrer sur un mode résolument touristique en visitant la région sous la conduite éclairée de Marie-Christine Joly qui est originaire de Bessans. Nous visitons d’abord à pied le village de Bonneval qui a été préservé. L’authenticité des vieilles maisons de pierres aux lourds toits de lauzes nous plait beaucoup. Dans les ruelles nous croisons un groupe qui voyant notre tenue engage la discussion. Il s’agit d’atscafiens du Cantal en goguette dans le coin. Plus loin une autre touriste nous interpelle : c’est une atscafienne de Bordeaux. C’est dingue les contacts noués grâce à nos maillots !

Puis nous filons à Bessans où nous admirons une grande croix de la Passion et où la légende des diables du village nous est contée. Un dernier arrêt à Notre Dame des Grâces et nous voilà de retour au CIS.

Là nous avons été précédés par la majorité des cyclos qui avaient fait le choix de rentrer le plus tôt possible pour bénéficier pleinement des joies de la piscine sous le soleil. D’autres sirotent sur la terrasse jusqu’à ce que le repas du soir soit servi.

C’est une soirée fondue qui remporte un gros succès. Heureusement que nous avons fait reporter ce menu de la veille à ce jour. On se serait pas vu grimper l’Iseran après un tel plat !.

A l’issue du repas nous évitons soigneusement la salle de spectacle à l’acoustique lamentable et affrontons sur le gazon des escadrilles de moustiques en pleine forme. Il s’agit alors de choisir comme chaque année le but de la sortie mythique de l’an prochain. Chaque projet est présenté au public par son champion. A la fin le vote a lieu et ratifie à l’écrasante majorité la sortie au Cormet de Roselend. C’est le fruit d’un intense et sournois travail de sape et de persuasion de votre serviteur qui défendait sans succès cette destination depuis 3 ans.

La soirée se termine à la discothèque du CIS.  Là Alain et Odile nous font une démonstration de leurs talents de danseurs. Le groupe de randonneuses fait également honneur à la piste de danse. Jean-Jacques et Bernard ont en revanche montré qu’ils étaient beaucoup plus à l’aise sur un vélo.

Voilà le compte-rendu envoyé par Christiane AUGAY pour la partie randonnée pédestre de samedi.

«  Seize randonneurs prenaient le départ ensemble de Bonneval-sur-Arc sur une variante du GR 5. 

Un groupe de 8 (Sylvie MARINIER, Evelyne JACQUEMARD, Dany KAMINSKI, Michèle et Jean-Louis BUFFERNE, Monique PECH, Agnès STRABROWSKI, Gilles BUCCHINI), encadré par Sylvie, est monté au sommet de l'Iseran ( 970 m de dénivelé).

Le 2ème groupe accompagné par Claire G. s'est arrêté à Pied Montet. Il était composé de Claire GASSIOT, Véronique GIRARD, Brigitte ARNAUD, Françoise FOUILLANT, Marie-Thérèse BIECHY, Michèle BARNAUD (l’amie de Gérard Martin), Odile SAVEY (qui souffrait d'un pb de tendinite à la cheville) et Françoise DOITRAN.

Randonneurs et cyclistes se sont tous retrouvés pour le pique nique commun à Pied Montet.

Sur le retour, 6 randonneurs (Evelyne J., Sylvie, Véronique, Agnès, Jean-Louis et Michèle B.) décident de prolonger la balade avec une grande boucle supplémentaire empruntant le sentier balcon, ils feront finalement 1.400 m de dénivelé et rentreront vers 18h au Centre.»

La balade dut être intense si on en juge par Gilles qui a laissé une de ses semelles sur le GR.

II/ Dimanche : la balade pédestre

Comme chaque année randonneurs et cyclos se retrouvent pour une belle sortie en montagne. Comme chaque année Christiane a sélectionné un magnifique circuit alliant beauté des paysages et difficultés physiques modérées. Comme chaque année ce fut un succès.

Nous prenons les voitures pour nous diriger vers un hameau perdu au dessus de la vallée : l’Ecot à 2.027 m . Là un chemin nous menée au col des Evettes 2.561 m . Ce sentier grimpe certes mais il n’y a pas trop de difficultés techniques. Et les organisateurs créént des groupes de niveau et savent attendre et opérer les regroupements. Nous passons sur un névé. Raymond s’aperçoit à cet endroit précis qu’il aurait peut être dû prendre des chaussures de randonnée plutôt que les très élégants mocassins de sport que le vendeur lui a vendus en lui affirmant qu’il ferait ainsi le tour du monde.

Arrivés au col un spectacle splendide s’offre à nous : un immense cirque glaciaire se laisse contempler sans aucune lassitude pendant de longs moments. Le glacier des Evettes et l’Albaron se mirent dans les eaux d’un lac d’altitude. On admire le glacier du Grand Méan et celui du  Mulinet. Après avoir longé le refuge ( 2.590 m ) nous décidons de pique-niquer au bord du lac des Pareis. L’endroit est idéal, protégé du vent et toujours sous le soleil. 

Pendant que certains s’installent déjeuner d’autres décident de pousser jusqu’à la cascade de la Reculaz.  Comme ils partent sans attendre Christiane, notre guide suprême, ils empruntent un sentier qui descend vertigineusement vers le torrent. Quelques téméraires réussissent à atteindre la cascade et même à en revenir. La majorité des copains voyant la pente vertigineuse et les câbles équipant le sentier  renoncent à se casser le cou et remontent sagement. Téméraires ou prudents personne n’a vu les flèches du sentier prévu par Christiane morte d’inquiétude à voir ses troupes aussi peu disciplinées.

A l’issue du sympathique repas au bord du lac, les eaux attirent les nageurs d’altitude. C’est Vincent D  qui le premier se jette à l’eau sous les acclamations du public. Galvanisés par les encouragements admiratifs Bernard Gonnon le suit, puis Sylvie Marinier et Gilles Philippon. Seule Martine Silberstein sauve l’honneur des cyclos en se jetant aussi à l’eau. Chaque nageur crie « qu’elle est bonne » mais curieusement, mis à part Vincent, personne ne reste plus de quelques secondes dans le lac.

Le temps commence à se couvrir. Il faut rentrer. Pour lutter préventivement contre le froid les petites bouteilles traditionnelles d’alcool des randonneurs ( le « Schrob » de Christiane, la verveine maison de Pierrot, le kirsch artisanal de Martine...) voient leur niveau baisser dangereusement.

On entame le retour alors que les nuages s’amoncèlent. Elle est longue cette descente quand on redoute la pluie ! Finalement elle éclate au moment où nous arrivons aux voitures. Ouf, nous en avons profité jusqu’au bout !

De retour au CIS nous décidons de boire un coup avant de nous séparer et pour fêter cet excellent WE. O rage, ô désespoir le bar est fermé ! Mais la direction, fort gentiment, accepte de nous l’ouvrir. Le service n’est pas très rapide mais comment s’en étonner en l’absence du personnel officiant habituellement en ce lieu. Après avoir trinqué nous nous séparons en souhaitant que la sortie 2009 soit aussi réussie que celle que nous venons de partager.

SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB

Note pratique : On se gare –sans jeu de mot- devant la gare SNCF de l’Arbresle. Sortir de Lyon par le tunnel de Fourvière et l’A7. Quitter l’autoroute à la fin de la section gratuite pour passer sur un km sur la RN 6. La quitter pour rejoindre la RN 7 par la RN 489. Filer ensuite tout droit jusqu’au rond-pont marquant l’entrée del’Arbresle. A ce rond-point tourner à gauche, direction Sain Bel, pour atteindre la gare, un peu plus haut sur votre gauche.

Nota : Nous passerons à vélo au Col des Sauvages. C’est un BPF. Que eux qui font la collection des coups de tampon n’oublient pas leur carte !

QUI VEUT GRIMPER LE GALIBIER ?

Ø Il y a quelques temps Chrystel BERTRAND lançait l'idée de s'attaquer au Galibier, ce géant des Alpes, que le club avait grimpé lors de sa sortie mythique de juin 2005.

De suite, en amoureux de la montagne et des grands cols, Florian CABAJ lui a dit oui. Raymond CHATENAY intéressé viendra avec son « anglais gendre ». Daniel ROTHWILLER sera de la partie si le temps se maintient au beau. Si quelqu’un d’autre est intéressé par cette sortie amicale qui aura lieu le jeudi 24 juillet prévenir Chrystel au 06 89 13 32 67 ou par courriel à chrystel-bertrand@laposte.net.

Voilà le programme : ascension du col du Télégraphe et du col du Galibier par la vallée de la Maurienne. RV au péage de Saint Michel de Maurienne (sortie 29) pour un départ à 8H00 sur les vélos. Le pique-nique sera tiré du sac...ou de la sacoche plutôt.

LES POTINS DU PELOTON

Ø Pendant que les atscafiens grimpaient l’Iseran, Philippe DESIRE, bloqué à Lyon, a voulu participer  le 29 juin avec Mattias et Ellinor, ses gones, au rallye de la « Dombes Côtière » organisé par le club de Montluel. Voilà son récit :

« Déjà le réveil qui ne sonne pas. Mince il est 7h 10 ! Il  faut faire vite. Finalement nous arrivons à Montluel. Un peu de mal à trouver l'endroit du départ. Et pour cause : il n'y a pas de départ ! Un tandem m'indique qu'il y a une affiche annonçant l'annulation de la randonnée.  Argh !! Alors je décide (...) de faire mon propre circuit. Je prends la route vers Sainte Croix puis Le Montellier ( une prochaine sortie du club) puis Joyeux ( lieu de la "gentleman") puis direction Chalamont où, juste avant, je bifurque sur la droite. D22b puis direction Meximieux mais je tourne sur la gauche vers Saint Eloi puis Faramans. Les paysages sont magnifiques. J'arrive à Pizay. Je décide de prendre la route d'une des sorties club qui longe la D 22 mais le chemin est digne de Paris-Roubaix : des trous, des cailloux ...avec une remorque c'est pas simple mais ça amuse les enfants au moins. Et puis la chaleur est difficile, il y a moins d'ombre mais bon l'arrivée est proche. Et nous voilà à Montluel avec 46 km au compteur. »

Dans la « Lettre » de la semaine prochaine vous aurez des nouvelles de notre viking qui est depuis parti en Norvège.

Ø Le programme vélo de Chrystel BERTRAND est toujours aussi chargé. Elle part lundi 21 juillet, seule, pour un voyage à vélo de 2 jours en Chartreuse. Jeudi elle participe à la sortie amicale du Galibier. Samedi 26  elle sera à la sortie du club à l’Arbresle. Et dimanche elle prend le départ pour rejoindre Saumur, le lieu de la Semaine Fédérale de Cyclotourisme.  Elle fera le trajet en une semaine en commençant par explorer quelques cols du nord du Rhône. Naturellement arrivée sur place elle fera toutes les sorties de la semaine fédérale avec Françoise CHENAIS.

Ø A propos de Françoise CHENAIS cette dernière est toute heureuse de nous faire savoir que son gone a réussi le bac et a été admis dans l’IUT qu’il désirait.

Ø Christophe BOURNAC, lui, nous annoncé que Carole, sa fenotte, avait réussi le CAPES et qu’elle était même très bien placée. Un grand coup de chapeau quand on connaît les difficultés de ce concours.

Ø Le 30 juin Michel GIRARD nous a envoyé les compte-rendus de ses BCMF des Vosges et des Pyrénées qu’il a effectués en solitaire, sans autre atscafien dans l’aventure. Merci à lui. Vous trouverez ces textes dans le supplément de la « Lettre ». Dans le même supplément vous trouverez aussi le récit de Yann BRIZAIS concernant le BCMF du Forez.

Pour en revenir à Michel vous noterez que notre homme a réussi l’exploit cette année d’enchaîner les 4 BCMF. Bravo ! Il regrette néanmoins de ne pas avoir pu effectuer le Tour de Suisse qu’il avait programmé. Gourmand, va !

Ø Evelyne LEFRANCOIS et Bernard CHAREYRON  ont effectué tout comme Michel GIRARD (mais pas à la même allure) le BCMF du Forez en option « touriste » c’est à dire en 2 jours. Yann BRIZAIS  lui l‘a effectué en un jour. Vous constaterez que la personne du club qui râle le plus fort contre les montées s’est mise de son plein gré aux cyclo-montagnardes. Allez comprendre ! Ils ont adoré la tranquillité des routes, les paysages du Forez tout en verdure, les grands espaces, les montées assez régulières et l’organisation tout à fait réussie du club de Feurs. Ils ont détesté le mauvais temps (froid, pluie et brouillard) et les gravillons que la DDE s’obstine à généreusement étaler sous nos pneus alors que d’autres techniques existent.

LE COIN VELOCIO

Ø Vous lirez dans le supplément de la « Lettre » le récit de l’Ardéchoise rédigé par Jean-Claude JACQUET-FRANCILLON. Merci à lui de nous avoir fait partager ces moments. Et, avec Marie-Claude VALLA, d’avoir représenté le club à cette édition 2008.

Ø Thierry HANNION, un collègue de très bon niveau de la section VTT de l’ATSCAF, a accompli le voyage Lyon-Béziers, seul, du 7 au 11 juillet en passant par la Haute Loire , l’Ardèche, la Lozère , le Gard et l’Hérault. début juillet. A VTT bien sûr !

Si vous voulez en savoir plus allez sur le site : http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=6506

Vous verrez en particulier la liste détaillée du matériel embarqué pour ce périple. Ca peut donner une idée pour ceux tentés par les voyages itinérants à vélo. Il y a aussi des photos.

LA VIE DU CLUB

Ø La sortie mythique est achevée. Il reste maintenant à régler le solde. Comme dit le proverbe lyonnais « C’est au moment de payer les pots qu’on s’aperçoit qu’on n’a plus soif ». Trêve de gognandises, vous trouverez ci-joint un tableau précisant ce qu’il reste à payer. Le Centre de Séjour a été particulièrement sympathique puisque finalement il ne facture pas les réservations qui ont été annulées au dernier moment. Le chèque est à retourner à Evelyne LEFRANCOIS SIE Lyon Sud 165 rue Garibaldi 69003 Lyon. Il doit être rédigé à l’ordre de « ATSACF Cyclotourisme Rhône ». Merci d’avance.

Ø Les résultats de la tombola de l’ATSCAF départementale sont désormais connus. Ils ont été envoyés par courrier électronique la semaine dernière. Evelyne LEFRANCOIS qui a placé des billets aux membres du club est satisfaite car cette année des lots ont été gagnés par des cyclotouristes. Ainsi Michel FEYX a remporté un MP3. Ceux qui ne peuvent retirer leurs lots le font savoir à Evelyne qui ira leur chercher à la Cité Administrative. Quant à ceux qui n’ont pas de courriel, ils n’ont qu’à téléphoner leur numéro à Evelyne qui leur dira s’ils sont gagnants.

Ø Une nouvelle adhésion au club ATSCAF Cyclotourisme nous a été signalée par Evelyne LAGREE ! Il s’agit de Franka FLEISCHHACK. C’est une amie d’Yves DUBOST avec qui elle participe aux sorties du mardi. Ce dernier nous a dit le plus grand bien de cette cyclote dont nous attendons la venue avec impatience puisqu’elle reçoit la « Lettre » à partir de ce jour. Signalons qu’elle a découvert l’ATSCAF en participant à des sorties de la section « randonnées pédestres » qu’elle a trouvé fort sympathiques.

Ø Le VI (Voyage Itinérant) du club aura lieu les 26, 27 et 28 septembre dans le Jura. La date se rapproche vite. Merci de vous inscrire rapidement car nous sommes déjà une dizaine et le nombre est limité à 17. Vous comprendrez que pour des raisons d’organisation (hébergement en particulier) il n’est pas agréable d’avoir à gérer une douzaine de demandes dans la dernière semaine.

Bernard CHAREYRON