atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

LA LETTRE n° 318

 

Lyon, le 4 Mai 2008

 

 PROMENONS NOUS DANS LES BOIS !

 

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Chrystel BERTRAND, Marie-Thérèse BIECHY, Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Philippe DESIRE, Patricia DURAND, Françoise et Pierre FOUILLANT, Evelyne LEFRANCOIS, Magali et Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI (en retard), Daniel ROTTWILLER, Valérie TOMIC, Jean-Luc TRUCHEMOTTE, Thierry VALOT et votre serviteur sont présents à l’église de Chaponost. Ou plutôt sur le parc de stationnement situé derrière l’église au curieux clocher carré, église bâtie par Sainte Marie Perrin (celui qui acheva Fourvière).

Nous sommes 19 ce qui parait beaucoup car de nombreux atscafiens ont quitté Lyon en raison du viaduc du 1° Mai. Nous savons également que Gérard MARTIN, Patrick MARIANI , Monique et Jean-Jacques PECH, sont en Italie au voyage organisée par le CODEP.

 

Marie-Thérèse est bien là car, pour lui donner du courage ( c’est sa deuxième sortie de l’année), elle a reçu la veille un coup de fil de Françoise F et le matin même d’Evelyne.

Philippe surprend son monde en venant sans carriole, ni gones à tracter, porter ou tirer.

La venue de Valérie est saluée car sa présence n’est hélas pas si fréquente.

 

Après la distribution des parcours et la constitution provisoire des groupes on se met en route tous ensemble par un faux plat d’abord descendant puis finalement montant pour atteindre Brindas. Il fait très beau et l’on voit nettement le relief des Monts du Lyonnais qui se dressent devant nous. Un premier regroupement s’effectue à Brindas où Evelyne et Marie-Thérèse décident de vivre leur vie et d’adopter une allure paisible sur un parcours d’un kilométrage inférieur à celui mis au programme. Elles seront accompagnées par Françoise C qui roule avec elle jusqu’à Vaugneray puis qui rentre chez elle à vélo. Elle est pressée car elle doit être dans le Vercors l’après midi.

 

Nous repartons. La petite montée qui suit est souvent méprisée mais elle sait se faire sentir si on la prend trop en force. Du coup on s’attend de nouveau devant le dépôt de l’Equipement qui était autrefois l’ancienne gare de Maison Blanche. Ceux qui ont choisi d’accomplir les grands trajets obtiennent le droit de partir devant car ils ont de la route et de la dénivelée au programme. Il s’agit de Chrystel, Daniel, Thierry et Yann pour le 95 km et Raymond C pour le 110 km. Yann roulera pourtant seul car il est pressé de rentrer aujourd’hui.

Pour les autres la montée continue sur Vaugneray puis surplombe le Val Noir (d’où Vaugneray tire son nom) pour atteindre au bout de 7 km de pente très régulière le col de Malval (FR 69-0732). La montée est une des classiques pour les cyclos de la région et pourtant des copains du club la découvrent ce jour. Cela sert aussi à cela un club : découvrir des routes, des cols, des sites. Fermons la parenthèse. Lors de cette ascension il apparaît que tout le monde n’est pas au meilleur niveau. On décide donc la constitution de deux groupes.

Celui qui fera les 50 km est composé de Bernard, Françoise F, Pierre et Valérie

Le groupe des 70 km est constitué de Bruno, Jean-Luc, Magali, Patricia, Philippe et Raymond B.

 

A partir de ce moment plusieurs narrations vous sont offertes. Pour qu’il n’y ait pas de rupture de style voilà donc d’abord le récit de la balade de 50 km.

 

Le groupe des  55 km 

Le groupe après avoir soufflé au sommet du col bifurque à gauche sur la route des crêtes. Mais ça continue à monter. Un paradoxe après un col ! Au bout de 2 km une vue superbe nous récompense. D’un côté c’est la vallée de la Brévenne. Ouf ! On a échappé à la descente puis à la remontée ! D’un autre côté c’est la vue sur l’Ouest lyonnais et notre métropole. Mais la brume empêche de voir le Bugey et les Alpes. Une bonne descente bien agréable permet ensuite de rejoindre Yzeron. Valérie y découvre avec intérêt le lac. Bernard lui attire le peloton dans le centre du vieux village où il fait tamponner sa carte BPF. En repartant, alors qu’il connaît le coin par cœur, il fait partir les copains sur une mauvaise route mais cela ne dure pas. Il faut maintenant grimper le col des Brosses (FR 69-0867). Valérie est surprenante car au pied des côtes elle s’envole littéralement puis cale après quelques temps. Mais c’est la première fois qu’elle grimpe un col. Elle n’en a pas encore acquis les habitudes. Mais elle a surtout du mérite car elle n’a pas accumulé beaucoup de km de plat avant de venir se colleter avec les Monts du Lyonnais. Françoise F est à l’opposé : de peur de se fatiguer elle mouline beaucoup et avance avec une sage lenteur. Pierre n’est pas en grande forme et Bernard, lui, se ressent des efforts consentis la veille (Cf la rubrique « Potins »).

Après le Col des Brosses une belle descente nous attend jusque vers Duerne. Elle n’est pas féroce et on peut en profiter pour jouir du paysage.

Avant Duerne on s’engage sur une petite route très étroite mais au revêtement impeccable. On la dirait tracée pour nous les cyclos. Elle plait à tout le monde car le profil est doux et le cadre très campagnard.

Arrivés à la Croix perrière, qui voit-on venir vers nous en sens inverse ? Rodolphe. Explication : il est arrivé très tard au rendez-vous, n’a pas bénéficié du circuit habituellement laissé sur la vitre arrière du Toyota. Il a donc essayé de recopier les trajets qu’il a pu vaguement distingués à l’intérieur de la voiture, est monté en se faisant confirmer la route par Françoise C qui l’a croisé. Il parvient à nous  retrouver et c’est bien car rouler seul n’est pas toujours drôle. Le groupe ainsi renforcé entame la sévère descente sur Thurins. Cette départementale est minuscule. On a du mal à croiser les rares voitures. Et surtout la pente est très rapide et la chaussée est toute marpaillée (1).  Finalement même si la vue est belle, on a peine à lever les yeux pour la contempler. Le plus important est de garder sa trajectoire. Cette descente n’est pas reposante mais elle nous amène à Thurins.

 

Le glossaire lyonnais-français

 (1)   Marpailler v. tr. = Abîmer, esquinter

Là des travaux coupent normalement la route. Foin des panneaux nous passons même si c’est au milieu des tranchées ! Et c’est tant mieux car Evelyne nous dira à l’arrivée que la déviation fait emprunter une descente à 25%  (si, si !) que Marie-Thérèse pourtant bonne descendeuse a faite à pied. Ne rêvez pas les costauds cette rue est en sens interdit pour la montée !

 

Il y a pour arriver à Soucieu une autre côte qui fatigue des organismes. Pierre y retrouve, un copain qu’il n’avait pas vu depuis 10 ans et ils engagent la discussion tous les 2, tout en pédalant. Comme quoi le vélo rapproche les gens ! 

Le terme de la balade est visible : on voit Chaponost ! Mais le village, s’il est placé à notre altitude, est séparé de Soucieu par un vallon. Il faut donc descendre jusqu’au pont sur le Garon par une route toute rapiécée qui secoue les machines. Puis remonter sous un soleil devenu très chaud. Mais personne ne proteste.

A l’arrivée nous avons 1.000 m de dénivelée dans les jambes en 55 km. 

Nous trouvons Evelyne et Marie-Thérèse qui viennent juste d’arriver. Elles ont fait 40 km et finalement Marie-Thérèse a pu grimper le col de Malval. Le métier va revenir ! Leur trajet est passé par Malval, Yzeron, Thurins et le retour s’est effectué par Messimy.

Un cani est ouvert. Chic ! Nous allons pouvoir causer et attendre les copains. Effectivement presque sur nos talons arrivent les amis du 70 km dont les récits suivent.

 

Le groupe des  70 km (version Magali)

"Départ de la Place de l'Eglise à Chaponost vers 8 heures du matin. La température est déjà bien agréable et tout le groupe roule en tenue d'été.  La montée vers le Col de Malval se passe sans problème, chacun à son rythme.  Nous nous retrouvons ensemble au Col et prenons notre première petite collation.  Puis notre groupe, composé de Patricia, Philippe, Jean-Luc, Raymond B, Magali et Bruno, s'engage dans une longue descente vertigineuse sur Courzieu. Fantomette (1) a perdu de vue le groupe qui est parti comme une flèche du Col de Malval et a bien cru ne plus pouvoir le rattraper ! Puis on se retrouve tous à La Giraudière et nous continuons notre périple sous une température de plus en plus chaude.  A Sainte Foy - l'Argentière, nouvelle application non négligeable de crème solaire, pour être prêts à affronter la longue montée vers Duerne sous un soleil de plomb. Dans le village de Duerne, nous avons la chance de pouvoir remplir nos gourdes d'eau fraîche à une fontaine.  Nous voyons aussi passer un coureur à pied participant aux "Coursières des Hauts du Lyonnais - Édition 2008". Mais après Duerne, nous manquons la petite route à droite et nous nous rendons compte de notre erreur lorsque nous arrivons au Col des Brosses.  Nous décidons donc de rejoindre Yzeron, puis Thurins, pour rentrer sur Chaponost, avec un bon dénivelé au compteur (1.400 m). Le groupe est resté bien solidaire. C'était une sortie bien animée par Schtroumpfette (2) qui nous a bien fait rire !

 

(1) : Pseudonyme de Magali sur le forum du club.

(2) : Pseudonyme de Patricia sur le forum du club.

 

Le groupe des  70 km (version Philippe)

« Après le col de Malval nous partîmes à 6 pour arriver autant en bas de la descente même si Magali descend à son rythme. D'ailleurs je crie en arrivant à Courzieu "on a perdu Fantomette" ! Alors on fait une pause et quand le groupe se reconstitue ça remonte vers Brussieu puis encore jusqu'aux environs de Saint Laurent de Chamousset enfin une descente vers Sainte Foy l'Argentière. Une petite pause technique pour ces dames, ravitaillement, crème solaire. Et c'est parti pour la montée sur Duerne un peu plus compliquée que le col de Malval car il commence à faire chaud. Et le coup de barre arrive à 500 m du sommet pour moi en tout cas. Enfin après une pause à la fontaine l'eau bien fraîche fait du bien à tout le groupe. Là, petite erreur de parcours : au lieu de descendre direct vers Thurins nous nous retrouvons à grimper le col des Brosses. En haut nous décidons d'aller vers Yzeron et de descendre ensuite vers Thurins. La route est barrée mais nous passons quand même sur un chemin digne du "Paris-Roubaix". Ensuite encore une montée sur Soucieu en Jarrest que nous évitons pour passer à Verchery. Les jambes deviennent lourdes. Là Patricia et Bruno repartent vers Brindas en oubliant la route à droite. On crie "à droite" et l'erreur est réparée. Aie ! Il faut encore grimper sur Chaponost mais bon voilà ça se termine et on rejoint au bar le groupe du 55.

Vraiment chouette balade par un temps superbe ».

 

Le récit de Raymond : « De part et d’autre de la Brévenne. »

 

« Avec Chrystel, Daniel et Thierry nous laissons le groupe des 70 km dans la montée du col de Malval pour nous lancer sur le 95 km pour les 3 atscafiens susnommés et le 112 pour moi.

Conditions idéales pour une belle balade à vélo.

Col de Malval et promenade de santé pour Thierry, descente sur Courzieu et promenade de santé pour tout le monde cette fois-ci, traversée de la Brévenne qui sépare les monts du Lyonnais et ceux de Tarare où nous commettons une petite erreur qui nous fait prendre la départementale très chargée de Lyon-Feurs. Demi-tour pour reprendre l’agréable petite route qui nous amène à Brussieu. On rate la petite route indiquée sur le plan (D636) pour se retrouver un peu plus loin de nouveau sur la départementale Lyon-Feurs, mais pour 1 km seulement, avant de bifurquer à droite vers Saint Laurent de Chamousset. 5 km de montée sans fort pourcentage, panneautée D 81, alors que le plan indique D 101 pour la petite histoire.

Belle campagne jusqu’à quelques km avant Saint Clément les Places où mes compagnons bifurquent sur le 95 km. Là aussi, problème de panneautage, les n° des routes ne correspondent pas au plan ; difficile de se situer. «C’est le bin’s !» messieurs des Ponts et Chaussées. (A moins que ce ne soit Michelin le responsable NDLR)

On se souhaite une bonne balade.

Je continue sur Saint Clément les Places puis Chambost Longessaigne. A partir de là, la campagne est encore plus belle et le restera jusqu’à Maringes. C’est notre très belle France profonde. Ce tronçon de route est vraiment de toute beauté.

Par contre c’est fortement vallonné et les jambes commencent à me faire souffrir, on ne trouve pas son régime dans ce genre de profil.

Petit pique-nique à Maringes avant de me paumer entre Maringes et Meys. La petite route ( 2 voitures ne se croiseraient pas) qui rejoint ces 2 bourgades n’est pas fléchée. Il n’y a que de petits panneaux pour les lieux dits et les noms des fermes et plein de petites routes qui vont dans tous les sens. Pas un chat évidemment. Résultat je me suis paumé et après être arrivé sur un chemin de terre après une descente vertigineuse sur quelques centaines de mètres, il m’a fallu les remonter. Daniel qui hésitait à faire le 112 km a peut-être bien fait de ne pas venir.

Vidé après cet effort je suis arrivé par miracle à Meys sans faire d’autres erreurs.

Descente sur la Brévenne pour repasser dans les Monts du Lyonnais.

La montée sur Grézieu le Marché ne m’est pas facile. Il est 13 h, il commence à faire chaud et je suis un peu fatigué.

De Grézieu le Marché jusqu’à Duerne on suit le bord du plateau parallèle à la Brévenne sur un faux plat montant.

Puis la petite route très agréable qui m’amène à Croix Perrière, nom de la montée sévère depuis Thurins. Mais coté descente, pas de problème.

A Thurins, des travaux ne facilitent pas sa traversée.

Puis une montée surprenante pour atteindre Soucieu en Jarrest, alors qu’à cet endroit on s’attend plutôt à descendre.

Un vrai labyrinthe pour traverser cette dernière bourgade qui me fait arriver à Chaponost par un autre chemin mais avec 3 km de plus. Et ces 3 km en bonus, on n’en veut pas.

Il est 15 h quand j’arrive à Chaponost avec 116 km au compteur. »

 

Le groupe des 95 ( version les fanatiques du vélo tout terrain)

Et pour terminer une anecdote concernant le groupe des 95 km qui a inspiré le titre de la « Lettre ». Au moment où tout le monde se sépare pour rentrer chez soi, le portable de Bernard sonne. C’est Chrystel qui est perdue dans les bois, sur un chemin en pente, extrêmement caillouteux avec Daniel et Thierry qui ont l’air d’apprécier fort modérément la situation. Il apparaît que le groupe a raté la descente à La Croix Perrière et se soit engagé tout droit dans un chemin goudronné au début. Mais au début seulement. Le chemin en terre bascule dans les bois, le groupe persévère et le terrain rend impossible l’usage du vélo. Il faut pratiquer le poussage. Et personne n’a le courage avec les chaussures cyclo de remonter tout ce qui a été descendu. Finalement notre peloton forestier rejoint une départementale qui les mène à Thurins. C’est là qu’Evelyne et Bernard, venus à leur rencontre -en voiture-, les trouve. Les deux garçons semblent s’être remis de l’aventure. Peut être ont-ils pensé qu’il s’agissait du bizutage habituel pour les nouveaux adhérents du club. Le trio rentre fort tard à Chaponost où leurs 95 km s’agrémentent de 1.707 m de dénivelée.

 

Le récit de Yann BRIZAIS sur le 95

« Pour moi la sortie de Chaponost s'est bien passée. Je suis parti seul sur le circuit de 95 Km qui m’a fait découvrir des routes que je ne connaissais pas. Deux petites erreurs de parcours entre le Brussieu et Saint Laurent de Chamousset, j'ai pris la D100 au lieu de la D636 ce qui m’a rajouté un peu de dénivelé et à la sortie de Bouchala j'ai pris la D 116 au lieu de la petite route.

Je suis rentré sur Chaponost à 13h un peu moins de cinq heures pause comprise pour 97 km avec du dénivelé. Une belle sortie en somme. »

 

II/ SAMEDI PROCHAIN

 

Attention il n’y a pas de sortie du club samedi 10 Mai. Le club a décidé de participer à l’Octocôte de dimanche.

C’est en effet un contrat moral que nous avons passé avec l’AC3F, le club organisateur. Il nous a prêté ses locaux pour notre précédent stage de mécanique et en échange nous nous sommes engagés à venir en nombre à son rallye-phare : l’Octocôte.

 

III/ DIMANCHE PROCHAIN

 

Tous les atscafiens sont conviés au rallye de l’Octocôte. C’est un rallye très bien organisé.

Accueil à partir de 7H. Pour les atscafiens il serait bien d’être sur place dès 7H 40 pour pouvoir se préparer, s’inscrire et démarrer ensemble à 8H. La clôture intervient à 15H.

Circuits route de 30, 60, 80, 100 et 130 km.

Circuits VTT de 20, 40 et 60 km.

Tarif = 7€ mais réduit à 5€ pour les licenciés FFCT. C’est 2,50 € pour les moins de 18 ans.

 

Contact Claude LENOBLE Tél : 06 61 44 39 27. Courriel : lenoble.claude@neuf.fr. Site : www.ac3f.com

 

Dimanche 11 MAI  2008

A Fontaines saint Martin, place de l’Eglise

Départ de notre club à 8H

 

IV/ ET POUR APRES ?

 

Ø  Le dimanche 18 Mai a lieu une super initiative appelée la Sampoutaire. C’est le 10° anniversaire de cette randonnée organisée par le club FFCT « l’Etoile Cyclo du Pilat ».

La « lettre de la semaine prochaine reviendra sur cette balade. Mais si vous voulez déjà en savoir plus allez sur leur site : http://e.c.p42.free.fr Courriel : e.c.p@voila.fr

 

V/  LA SORTIE EN SEMAINE

 

Ø Yves DUBOST vous invite à sa sortie du mardi.

Vous lirez son invitation jointe à la présente « Lettre » ainsi que le compte-rendu de ses sorties précédentes.

 

VI/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø  Bruno MAILLOL ne peut plus s’arrêter ! Samedi à la sortie du café où nous avions tous bu un coup après la balade cyclo, et alors que tout le monde repartait en voiture, Bruno a ressorti son vélo de son auto pour parcourir à nouveau 130 km. Il est allé dans le Pilat en passant par le col de la Gachet.  On peut dire que le virus du vélo est plus que tenace. Du coup, au total pour Bruno ce samedi : 200 km parcourus pour 3.100 m de dénivelé. Voilà un bon entraînement pour la cyclo-montagnarde du Jura !

 

Ø Evelyne LEFRANCOIS veut absolument conquérir tous les cols routiers du Rhône. Vendredi elle a profité du pont pour grimper le col de la Cépée (FR 69-0545) tout au nord du département au poste-frontière avec la Saône et Loire. Ce que femme veut... ! Bernard CHAREYRON s’est donc fait une douce violence pour l’accompagner. Le couple est parti de Lamure sur Azergues, a franchi le col des Echarmeaux (FR 69-0712), est redescendu sur Proprières, remonté sur Saint Clément de Vers pour atteindre le col tant convoité par un chemin non goudronné (problème de balisage) L’appétit venant en mangeant ils ont poursuivi par une belle campagne tranquille pour gravir la Montagne de Dun. Le col de Dun n’est pas très haut (FR 71-0696) mais le dernier km est terrible avec des portions supérieures à 15%. Pour finir il sont allés chercher le col de la Croix d’Auterre (FR71-0556) beaucoup plus sympa. Le retour s’est naturellement effectué par Aigueperse et les Echarmeaux. 5 cols dans la journée. Bilan : il ne lui reste plus qu’un col du Rhône à gravir !

 

Ø Rodolphe MALESKI a généré des regards soupçonneux sur la place de Chaponost. Ne trouvant pas le plan de la balade habituellement apposé sur le Toyota pour les retardataires, il s’est aplati le visage sur la vitre pour tenter de déchiffrer les exemplaires laissés à l’intérieur du véhicule. Louche cette attitude ont dû se dire les autochtones qui l’ont eu à l’œil. On comprend que son jeune âge ( 76 ans) et sa dégaine (une bizarre tenue rouge-grise-blanche) ait suscité la méfiance. 

 

Ø Christophe BOURNAC pour juste tourner les jambes et pas trop forcer après le marathon du dimanche précédent et avant la « Valexnico » du 1° mai s’est payé une « petite sortie » plate avec 400 m de dénivelée dimanche 27 avril. Départ à 6h du matin. Au final, 122 km pour 4h 39 de vélo. Eh oui c’est un rapide !

 

Ø 4 participants il y a deux ans, une dizaine l'an passé, 22 cette année. C’est la progression de la « Valexnico », une cyclo organisée par un forumeur et qui rassemble ceux qui discutent sur la toile en particulier sur le site de l’Ardéchoise. Les atscafiens sont bien présents puisque y ont participé cette année, le 1° mai, Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Alain SAVEY... plus ceux que je n’ai pas décelés sur le forum du club. Le trajet empruntait les routes du nord du département et comportait au minimum une douzaine de cols. Niveau élevé donc mais ambiance extrêmement sympathique. Et organisation remarquable.

 

Ø ,Dimanche matin Yann BRIZAIS pour profiter du beau temps est ressorti en direction des Mont du Lyonnais avec entre autres la montée de Thurins, Rontalon, Saint Martin en Haut, le col des Brosses. Il a croisé Michel FEYX qui effectuait une sortie d'une soixantaine de kilomètres.

 

Ø  Yves DUBOST n’a pu participer au week end du Jura. Il était en expédition dans la Drôme, à Saint Paul Trois Châteaux (tiens, tiens !) où il a testé le Côte du Rhône. Il a l’intention de revenir avec la voiture pour faire le plein.

 

Ø Philippe DESIRE communique : Si vous aimez les "Pink floyd,Supertramp,U2,Mano Négra etc... « Le concert de TETEDEZOF, initialement prévu le 14 Mars, aura lieu le Vendredi 23 Mai à l'Orange Bleue à Brignais 1 rue Auguste Simondon 04 72 31 73 21 vers 21h. ». Qu’on se le dise  pour voir (et entendre) une autre facette de notre ami.

 

Ø Gaby CHAUSSET, le sympathique cyclo jurassien de l’ATSCAF qui a participé à notre sortie du samedi après midi à Prénovel, nous a laissé à son départ une bouteille de Macvin. Super cadeau que nous avons apprécié comme il se doit en le buvant en apéritif lors du pique-nique de dimanche.

Comme de nombreux participants ne connaissaient pas le produit (et l’ont aimé) précisons que le macvin est un vin de liqueur obtenu à partir de jus de raisin non fermenté auquel on ajoute 1/3 de marc. Il est élevé12 mois en fût de chêne et titre de 16° à 22°.

 

Ø Raymond BUCHALIN nous a affirmé être est un adepte du biathlon. La preuve, le 26 avril il a commencé par le vélo le matin en participant au rallye de Genas. Et l’après midi il a enchaîné par la tonte de sa pelouse. Il ne nous a pas dit lequel des 2 sports il préférait. 

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Journée faste pour le club samedi dernier. En effet deux cyclos ont décidé d’adhérer au club et ont apporté leur chèque de cotisation. Il s’agit de Daniel ROTHWILLER qui n’aura pas prolongé longtemps sa période d’observation et de Valérie TOMIC qui a l’intention de venir pédaler avec nous malgré ses charges de famille. Quelle volonté !  Ils sont donc respectivement les 75 et 76 ième adhérents du club cette année. « Année record » écrivions-nous dans la « Lettre » n° 317. C’est confirmé.

 

Ø Vous trouverez ci-joint la suite n° 14 du récit de Florian CABAJ concernant son Paris-Brest-Paris. Plus que 200 km !

 

Ø Le club est toujours à la recherche du DVD de mécanique qu’il a acheté et qu’il fait circuler parmi ses membres. Celui ou celle qui l’a  en sa possession est prié(e) de le retourner. Il y a en effet des volontaires pour le visionner.

 

Ø A propos de mécanique merci aux atscafiens intéressés par un stage de mécanique et qui n’avaient pas pu participer à la dernière session de se faire connaître. En fonction du nombre nous contacterons le CODEP pour avoir une équipe de formateurs à notre disposition.

 

 

Bernard CHAREYRON