atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

LA LETTRE n° 317

 

Lyon, le 29 Avril 2008

 

 LA BONNE FENETRE METEO ! 

 

 

I/ LA SORTIE FAMILIALE DU CLUB A PRENOVEL

 

Quelle chance nous avons eue pour ce week –end familial dans le Jura ! La semaine dernière il faisait frais, gris et humide. Lundi 28 il pleut à verse. En revanche ce week-end a correspondu à une superbe fenêtre météo que nous avons su utiliser au maximum.

En ont ainsi profité en se déplaçant à Prénovel : Marie-Thérèse BIECHY, Yvette BLAISE et Rodolphe MALESKI, Jean-Pierre BLANC, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Viviane et Jean-Pierre CHECCACCI avec leur fille Géraldine, son ami Eric VOLUET et leurs deux enfants Pauline et Loïc, Françoise CHENAIS, Elisabeth et Philippe DESIRE et leurs enfants Mattias, Ellinor et Nils, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Marie-Christine JOLY, sa sœur Dominique avec son ami Marcel et Michel RODRIGUEZ, Evelyne LEFRANCOIS et Bernard CHAREYRON, Marie MAGNIAT et son petit-fils Yamin, Jean-Marc OVERBERGHE, Monique et Jean-Jacques PECH et leur fils Jean-Cédric,  Philippe ROURE, Martine SILBERSTEIN avec ses parents, son mari Roland et leur fils Antoine, Evelyne TRIMOULLA soit un total de 40 personnes.

 

Les lecteurs ne connaissent pas Jean-Pierre BLANC qui est un collègue de Michel et avec qui nous avons bien sympathisé. Quelque chose me dit que nous aurons l’occasion de le revoir.

 

Il est vraiment dommage que Chrystel BERTRAND, malade (angine) n’ait pu venir de même que   Jean-Luc BERGER qui a fait le garde-malade. Ils étaient pourtant tous les 2 inscrits et nous ont manqué.

 

Votre serviteur  est allé dans le Jura à vélo en empruntant les petites routes qu’il aime tant. Il a parcouru à allure modérée 164 km, a découvert une belle côte au dessus de Chancia et en a profité pour faire tamponner ses BPF à Pérouges et Pont d’Ain.

Françoise C et Evelyne T sont arrivées à midi et ont déjà accompli une balade à vélo de 75 km autour du lac de Vouglans.

Les autres participants sont arrivés sans encombre dans l’après midi ou en soirée à l’exclusion de Martine et Roland qui sont arrivés tard dans la nuit. Le gîte est vraiment idéalement situé à côté d’une vaste forêt de sapins et en face de grands prés ouverts et surplombant des tourbières protégées. Il fait soleil et nous découvrons face à nous la chaîne des Monts Jura couverts de neige. Le gérant, homme fort sympathique et très amoureux de son pays, nous explique que lundi il y avait encore de la neige à Prénovel et que sur la Dôle il y a encore une couche d’1m 50.

Nous prenons possession de nos chambres sans problèmes car il y a de la place. Nous sommes les seuls occupants du chalet et nous nous organisons comme nous le souhaitons.

Le fait de déballer les pique-nique le vendredi soir dans la grande salle et de tout partager met tout le monde dans l’ambiance et contribue à faire connaissance entre nous. Il faut préciser que Marie-Thérèse a beaucoup contribué à la réussite de la soirée en offrant l’apéritif pour fêter son anniversaire. C’est bien sympathique de sa part même si elle est en concurrence féroce avec Rodolphe qui veut arroser sa superbe limousine qu’il vient d’acheter. Ce sera pour demain !

Pendant que les enfants jouent très rapidement ensemble, les circuits vélo du lendemain sont distribués et commentés.

 

SAMEDI MATIN

Le lendemain le petit déjeuner est servi à 8h. Le temps est merveilleux. Ciel d’un bleu profond, verts du paysage, blanc de la neige au loin et brume irréelle dans le creux des prés. Mais il fait froid. Il a gelé cette nuit et ça pince encore. Les 23 volontaires pour le circuit du matin mettent quelque temps à se préparer. Restent au gîte les enfants et ceux qui préfèrent lire ou se balader en forêt.

Dans le peloton ceux qui n’ont pas pris de vêtements chauds le regrettent. Nous plaignons ainsi sincèrement Eric qui est parti très légèrement équipé. On ne peut pas se réchauffer de suite car la balade commence par du plat dans la combe de Prénovel-Les Piards. Puis c’est ensuite une descente dans la forêt jusqu’aux Crozets. Gla gla ! Mais nous sommes surtout attentifs à éviter les trous dans la chaussée de cette route forestière. Nous laissons à cet endroit les costauds aller gravir le col des Crozetiers (FR 39-0860) qui est situé à quelques hectomètres de là. La route maintenant est belle. Nous trouvons un couple de cyclo du village avec qui nous lions connaissance. Ils nous entraînent sur un petit détour pour admirer le lac d’Etival. C’est absolument magnifique et sauvage. Le lac sombre est enchâssé au pied de falaises et au milieu de prés. Le vert domine la palette des couleurs du paysage. Et ce n’est rien à côté de ce qui se passera dans quelques jours. En effet l’herbe haute est encore couchée suite aux chutes de neige. Quant aux arbres ils sont encore gris ou marrons car leurs feuilles n’ont pas encore poussé. La végétation a bien 2 semaines de retard par rapport à Lyon.

A Etival les costauds nous retrouvent. Marie-Thérèse qui ne se sent pas très en forme décide de rentrer mais il lui faut franchir le massif forestier de la Crochère avant de rejoindre Prénovel. Elle le fait doucement avec Evelyne L qui la raccompagne.

Pendant ce temps le reste du peloton emprunte une route qui est un vrai billard et qui descend de manière douce et ininterrompue dans les forêts de résineux jusqu’à Clairvaux les lacs. Quel plaisir ! Là nous nous arrêtons pour enlever une couche. La température est désormais plus clémente et puis désormais il va falloir remonter.

Nous repartons par une petite route qui semble s’écraser contre les falaises de la reculée de la Frasnée. Et tout à coup la route s’élève et trouve la faille qui lui permet d’escalader le « rocher de Gargantua ». Mais pour y parvenir il faut appuyer. On s’élève au dessus de la reculée. Rochers, falaise, forêt et pré en contrebas. C’est bien joli. Chacun arrive à Crillat, au sommet, où les écarts entre nous ne sont pas énormes. Nous décidons alors de passer brièvement par la RN 78 qui a été départementalisée histoire de conquérir le col de Crillat (FR 39-0705). Nous le passons sans coup férir car il ne monte quasiment pas et qu’il n’est pas signalé par une pancarte. Nous quittons rapidement ce grand axe où la circulation est pourtant modeste à cette heure et nous remontons par une route bucolique à Trétu puis Saint Maurice de Crillat. Les montbéliardes dans les champs sont nos seules spectatrices.  Nous admirons les proportions souvent imposantes des fermes comtoises, les pierres blanches des bâtisses et les clochers si caractéristiques de ces petits villages.

Il ne nous reste plus maintenant qu’à gravir le vrai col de la Joux (FR 39-1025) avant de rejoindre Prénovel. L’ascension fait bien 5 ou 6 km. Elle a lieu intégralement en forêt ce qui la rend très supportable et, osons le mot, très agréable. De plus elle est très régulière.  On s’attend tous au sommet où nous arrivons échelonnés. Marcel épate son monde en grimpant tout sur la plaque, le tout sans dire un seul mot. Dominique qui n’a pas l’habitude du vélo le cache bien car elle roule avec facilité. Elle parcourt d’ordinaire la montagne à pied ou à ski et c’est manifestement un sacré entraînement. Le regroupement effectué nous nous laissons descendre à Prénovel. Et voilà la balade du matin est finie. Nous avons 46 km au compteur et 550 m de dénivelée. Malgré la dénivelée c’est presque à regret que nous posons le vélo tant les paysages parcourus ont été enchanteurs.

 

Avec plaisir nous voyons que la famille DESIRE au grand complet nous a rejoint. Elle partage notre repas qui est excellent et bien adapté aux cyclos. Nous ne faisons pas trop les zèbres au niveau du vin car un second circuit nous attend. Les préparatifs sont plus rapides qu’au matin car il fait maintenant chaud et on sait donc comment s’habiller.

 

SAMEDI APRES MIDI

Une surprise nous attend devant le chalet. Gaby CHAUSSET, un cyclo de l’ATSCAF du Jura, est venu rouler avec nous. Il a vu l’échange de courriel entre notre club et la section ATSCAF de son département. Il a ainsi eu vent de notre WE et il a voulu faire connaissance avec nous. Cela nous fait extrêmement plaisir.

 

C’est maintenant le grand moment : à l’exception d’Antoine tous les enfants montent sur le vélo sous l’encadrement de Philippe D et d’Evelyne L. Elisabeth, Géraldine, Marie, Marie-Thérèse, Yvette ...sont aussi de la partie. Ce peloton prend son temps pour tenir compte du jeune âge des participants ou du manque d’expérience de certains adultes ou de l’état pas toujours impeccable du matériel. Attention à ne dégoutter personne du vélo ! Le but est au contraire de la faire découvrir. N’empêche que notre groupe de novices effectue une vingtaine de km sur un parcours qui n’est pas du tout plat même si on reste sur le plateau. Le but de la balade est d’aller faire le tour du lac de l’Abbaye qui est merveilleux au milieu des prés. Heureusement au bord du lac une aire de jeu où les enfants s’amusent une heure permet de chasser la fatigue. C’est également à cet endroit que nos jeunes héros croisent le peloton plus expérimenté qui revient de son périple.

 

Pendant que les enfants et les débutants épatent tout le monde à commencer par eux même en roulant sur un tel terrain, le peloton est reparti.

Les véloces (Florian, Marcel, Yann)  partent devant car ils ont décidé d’accomplir un circuit de 75 km qui les mènera au col de la Savine (FR 39-0995). Ils ne doivent pas traîner car ils ont de la dénivelée.

Les autres rejoignent Les Piards. Là un col très court est franchi en quelques hectomètres. C’est le col du Nanchez (FR 39-0960). Comme ce matin il n’y a pas de pancarte sommitale et il n’est pas mentionné sur les cartes. Les cols jurassiens sont des modestes !

Gaby roule super bien. Comme tous les jurassiens il est très sportif et fait beaucoup de ski de fond.

C’est ensuite une descente fantastique sur une route minuscule qui virevolte dans des petits virages serrés pour se précipiter dans la vallée de la Bienne. Votre serviteur fait passer le groupe ici car il adore ce coin. Mais tout le monde ne partage pas son enthousiasme. En effet il est difficile d’admirer le paysage et de surveiller les virages. En bas pour nous permettre de nous reposer Eric crève. Damnation il n’a pas de matériel pour réparer et il est le seul à VTT ! Heureusement le groupe a de la ressource. On trouve dans les trousses une râpe, de la colle, des rustines et les mécanos se mettent au travail tandis que leurs collègues font la causette avec une groupe de cyclos (et surtout de cyclotes)  du club de Saint Claude, ville située tout près au fond de la vallée. Une constatation : nous voyons beaucoup de femmes à vélo sur les routes de la région. La jurassienne est sportive !

La réparation effectuée le groupe repart. Il s’agit maintenant de remonter tout ce qui a été descendu. Heureusement la pente est modérée, très régulière mais assez longue ce qui contraint Jean-Jacques à pratiquer beaucoup de poussette pour aider ceux et celles en difficulté. Heureusement une longue halte a lieu à Château des Prés une fois remontés sur le plateau. Là Jean-Jacques et Bernard se mettent en quête du tampon BPF. Mais la mairie est fermée, il n’y a pas de commerce, le gîte du coin n’a plus de tampon. Finalement ils retrouvent dans une ferme la femme d’un conseiller municipal qui valide leur carte de route. Ouf ! La balade peut reprendre. La route ne présente plus de difficultés jusqu’au lac de l’Abbaye où une halte s’impose pour saluer le groupe des enfants. La vue sur cette église comtoise grise, posée sur un pré vert, au bord du vaste lac bleu fait penser aux photos illustrant les beaux livres touristiques. D’ailleurs Michel R s’arrête pour photographier.

Il n’y a plus maintenant qu’à contourner le lac. Les routes traversent des hameaux où l’exode rural a laissé de la vie et des exploitation agricoles. La région est tranquille mais jamais complètement déserte. Les routes du matin étaient tracées dans les forêts cet après midi, c’est au milieu des prés que nous évoluons. Et le gîte apparaît au sommet d’une côte. Certains pourtant fatigués décident d’attaquer l’obstacle de face pour en finir au plus vite quitte à mettre pied à terre. D’autres rallongent la route d’un kilomètre pour arriver à destination plus progressivement. La balade a fait 45 km et  500 m de dénivelée.

 

C’est maintenant l’heure du repos et des échanges. Les véloces nous racontent leur belle balade qui après le lac de l’Abbaye poursuivait après Saint Laurent en Grandvaux jusqu’au lac des Rouges Truites. Ils ont bien aimé Fort du Plasne. Et ont eu un peu de mal à retrouver les petites routes du côté de la Chaumusse.

 

De la terrasse nous encourageons maintenant les gones qui reviennent de leur périple et qui se lancent dans l’ascension menant au gîte. Ils sont fiers et heureux de leur balade et se lancent immédiatement dans les jeux de ballon tandis que Philippe R et Bernard affrontent à la pétanque l’équipe de Rodolphe-Pierrot.

 

Après la douche Rodolphe offre l’apéritif en plein air pour arroser sa nouvelle voiture. Puisque tout le monde est réuni, il est procédé à la remise des coupes qui récompensent chacun des enfants qui a fait du vélo. Petit discours du président, bises aux récipiendaires, photos...il fallait voir la fienté et la joie des gamins !

 

Le repas du soir restera dans les mémoires. Les convives se divisent en deux factions : les amateurs de raclette et les adeptes de la fondue jurassienne. Ce sont des plats réputés conviviaux. C’est confirmé : pas de doute la soirée a été follement bruyante, joyeuse et animée.

 

DIMANCHE

La journée de dimanche est consacrée à une balade pédestre. Hormis Françoise C et Evelyne T qui veulent continuer à faire du vélo, les autres partent en voiture aux cascades du Hérisson.

C’est là encore une journée formidable grâce à la météo et aux beautés de ce site classé. Autant en été ces cascades ont parfois peu d’eau, autant au printemps après les neiges elles sont majestueuses. Quelque soit l’âge des participants nous avons eu grand plaisir à descendre les 4 km de ces cascades. Les gones ont adoré gafouiller (1) au bord de l’eau et surtout passer derrière le « Grand Saut » d’où l’on ressort trempé.

Le pique-nique partagé sur la pairie au bas des cascades sous un soleil radieux, fut encore une fois un grand moment de convivialité.

Le plus dur restait cependant à faire en remontant le sentier jusqu’aux voitures. Et c’est là que les séparations se sont faites non sans se donner RV pour la sortie familiale de l’année prochaine qui aura lieu comme nous l’avons décidé ensemble dans le Puy de Dôme.

Le glossaire lyonnais-français

 (1)   Gafouiller. V.intr. Patauger, barboter.

II/ SAMEDI DERNIER POUR LES LYONNAIS

 

A / Jean-Luc TRUCHEMOTTE nous a envoyé le compte-rendu suivant de son samedi cyclo :

« Pour ma part, étant invité par un collègue de travail à la cyclo de Genas, j'ai effectué les 95 km.
Le parcours s'est terminé par 115 km. J’ai dû louper une indication de fléchage. Donc très content, car c'est la première fois que mon compteur dépasse les 100 km.

Le parcours pas facile quand même, quelques crampes -ça fait mal- et à l'arrivée, la douche et la sieste.
Genas - Hières sur Amby - Torjonas (36 km) - à droite - Saint Baudille de la tour - Usine à ciment -  Annoisin Châtelans - Crémieu (60 km) - tout droit dans la traversée de Crémieu - - Villemoirieu - Poizieu - Coriau - Mianges - Chamagnieu - Le Chaffard - Satolas et Bonce - à gauche Hauts de Bonce - Genas. »

B/ La famille MAILLOL a également fait parvenir ses exploits accomplis samedi.

 

« Bien qu'absents du Jura, nous ne nous sommes pas laissés aller pour autant !  Voici nos récits :

Sortie club de samedi matin :

Samedi 26 avril 2008, les 3 Maillol (Riri, Fifi et Loulou) se rendent au Mas Rillier dans les Dombes, lieu du rendez-vous ATSCAF prévu pour les "non-Jurassiens de ce week-end".  Personne sur le parking...  Puis Thierry VALOT  (le nouveau) arrive à 8 heures.  Nous faisons connaissance et attendons jusqu'à 8h15 au cas où d'autres personnes du Club arriveraient ...  Mais non, alors nous partons tous les 4 selon un parcours que Bruno avait préparé la veille.  Il fait très frais mais le ciel est d'un bleu limpide et laisse deviner une journée chaude à venir.  Nous traverserons donc les Dombes très colorées, un peu comme partout d'ailleurs en ce moment avec des champs d'un jaune vif éblouissant de colza à perte de vue, des étendues d'herbe très verte, des étangs tout bleus, des tulipes multicolores dans les jardins..  MAGNIFIQUE !  C'est très agréable de rouler dans ces conditions, surtout après la succession de journées pluvieuses et froides de ces dernières semaines.  A mesure que la température monte, un vent léger du nord se lève.  Nous suivons donc l'itinéraire suivant : Mas Rillier, Tramoyes (chaussée en chantier), Romanèche, St Croix, Pizay, Bourg St Christophe, Pérouges, St Eloi, Versailleux, et retour par Birieux, St Marcel, La Saulsaie, les Echets, pour éviter les travaux de Tramoyes (eh oui, même le samedi ils travaillent). Dans la montée vers Mas Plomb, un lièvre traverse la route en gambadant juste devant Bruno et Thierry qui sont un peu surpris.

Evidemment, Thierry et Bruno sont souvent devant mais n'hésitent pas à nous attendre, nous les filles, surtout après les côtes, et en dehors des montées (qu'ils gravissent à une sacrée cadence il faut bien le dire), nous roulons la plupart du temps regroupés tous ensemble.  Pour ma part, ça tire un petit peu dans les gambettes en raison de la sortie de jeudi de 122 km au Lac de Paladru !  Nathalie, toujours très régulière, suit avec un bon rythme et en est elle-même un peu étonnée.  Au final, c'était une sortie bien sympa et pleine de bonne humeur.  Nous avons parcouru 85 km pour une vitesse moyenne d'environ 20 km/h, dénivelé 600 m environ.

 

Puis près avoir englouti des féculents lents, comme tout cycliste qui se respecte, Bruno est pris d'un besoin d'évasion et décide d'aller souffrir dans les côtes vers Lagnieu pour découvrir le Bugey.  Il repart donc l'après-midi en solo et y fait une rencontre-surprise dans un virage...!  Voici son récit:".

Sortie en solo de Bruno le samedi après-midi :

 

"Départ à vélo de St-Sorlin-en-Bugey, sur le col de la Fay puis Cleyzieu où se sont donné rendez-vous des parapentes - les voiles sont vraiment immenses car juste à quelques mètres de la route - prêts à décoller, puis je redescends sur St Roman-en-Bugey puis le col de Nivolet . La traversée d'Abergement-de-Varey est raide (13%) en remontant par des rues très étroites où l'on passe pratiquement sur le pas de la porte des habitants qui étaient en train de prendre l'apéritif !  En redescendant sur ces routes étroites rapides (8%), dans les bois j'ai croisé une biche sur la chaussée à la sortie d'un virage. Quelle frayeur pour tous les deux !  Le retour était moins intéressant car il était un peu tard et j'ai pris la départementale chargée de voitures pour retourner à Sorlin-en-Bugey. 

Au compteur 65 km pour 1.500 m de dénivelé".

III/ SAMEDI PROCHAIN

 

Le circuit de samedi va emprunter un certain nombre de routes sur le grand parcours que vous ne connaissez pas forcément.

Les trajets figurent déjà sur le site du club. Les sorties commencent à comporter de la grimpette. C’est normal, nous sommes au cœur du printemps et dans les Monts du Lyonnais.

Attention, les horaires sont comme chaque année avancés au mois de mai pour profiter pleinement des grandes journées.

 

Samedi 3 MAI  2008

A Chaponost, place de l’église

RV à 7H 45 pour un départ à 8H 

 

Note pratique : Nous nous garons sur le parc de stationnement situé au chevet de l’église de ce bourg.

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Philippe DESIRE était de retour à Toulouse la ville de sa jeunesse. Voici le petit compte rendu qu’il nous fait de la « randonnée des coteaux de Castanet Tolosan » accompli par lui sous les couleurs de l’ATSCAF le 20 Avril.

 

"Ah les belles bougnasses ."

J'arrive vers 7h45 à la salle de Vic pour le rdv. Je m'inscris et là je tombe sur mon premier président de club quand j'étais jeunot : l'UCT (Union Cyclotouriste Toulousain), M Dufréchou. Si tu veux on roule ensemble dis-je. Ok c'est parti pour 72km de coteaux. Ouah ! c'est pas facile mais c'est joli et pour l'instant il fait pas mauvais. Je retrouve des noms de mon jeune age : Espanés, Venerque, Lagardelle/Léze, Miremont,  Auterives, St Léon, Ayguevives. Après le ravito de Puydaniel (il se mérite avec une belle bougne pour l'atteindre) les pentes sont plus raides.  2  belle côtes à plus de 10% nous font la joie de nous attendre avant le retour par le bord du Canal du Midi tranquille et calme. A l'arrivée bien sûr je gagne un magnum de vin de Fronton pour le cyclo le plus éloigné. Sympa cette balade ! Quand je rattache le vélo sur la voiture la pluie tombe : en plus j'ai eu de la chance. »

 

Ø Votre serviteur présente ses plus plates excuses à la famille MAILLOL dont il a failli troublé le bel ordonnancement par une erreur de plume dans la dernière « Lettre ». La balade en amoureux a bien sûr concerné Bruno et Magali. Le lecteur aura rectifié de lui-même. Ah ces copier-coller, de combien d’erreurs sont-ils responsables ?

Mais comme ils ne sont pas rancuniers les MAILLOL nous ont envoyé le récit de leur sortie effectuée au cours de la semaine dernière.

 

« Nous envoyons juste un petit mot car nous rentrons d'une jolie balade a vélo.  J'étais en vacances et Magali a pris une journée de "congé-vélo".  Nous sommes allés au Lac de Paladru (122 km pour 1.300 mètres de dénivelé). Nous avons démarré de Septême.  Il faisait assez frais, surtout le matin, le soleil a un peu tardé à se montrer mais Magali a quand même réussi à revenir avec ses premiers coups de soleil de l'année !  Nous avons traversé de magnifiques paysages très verts et assez sauvages. Juste après Virieu, la côte pour monter à Panissage était un peu rude (10% sur 3 km). Le lac de Paladru n'était pas sous son meilleur angle car il faisait très gris et froid quand nous y sommes arrivés, mais dans l'ensemble c'était une belle sortie de vélo. »

 

Ø Michel GIRARD est parti effectuer sa diagonale « Menton-Bari ». Il a fait précéder son voyage d’un très gros week end de préparation. En atteste son récit de la Castellane. 

« J'ai parcouru le 80 km qui en faisait 90 en réalité (840 m de dénivelé annoncés), avec un collègue de l'université grand coureur à pied. Ce qui fait que sur le WE j'ai effectué 272 km.

Comme chaque fois que je roule avec ce collègue, on se tire la bourre, j'ai roulé un peu costaud, et dans les dernières bosses j'avais les cuisses dures, d'autant que le vent était contrariant dans la montée vers Limonest. Moyenne proche de 24.

Sinon, circuit bien tracé, empruntant des petites routes pour arriver à St Etienne de Corcy et pour revenir sur Anse. Le ravito en haut de la grimpette de Lachassagne (60ème km), point de séparation d'avec le 120, était sympa comme à l'accoutumé (fromage, saucisson, pain, et douceurs habituelles). Ensuite les crêtes jusqu'à St Jean des Vignes, là aussi avec le vent dans le nez.»

 

Ø Martine SILBERSTEIN ou plus précisément son père a oublié à Prénovel le blouson d’Antoine. Si quelqu’un retourne là-bas Martine verrait d’un bon oeil qu’on aille lui rechercher ce vêtement. La tenir au courant SVP.

 

Ø Chrystel BERTRAND avait une grosse fièvre vendredi soir à cause de son angine. Elle n’a donc pas pu aller à Prénovel. Mais la fille est solide, dimanche ça allait mieux. Elle a donc pris le vélo pour voir et soutenir Clément BONITEAU et Christophe BOURNAC engagés sur le Marathon de Lyon. Nos athlètes ont réussi leur défi. Bravo à eux !

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Gilbert LACHARME a tous les éléments lui permettant de faire partir la commande de vêtements cyclo à KONY. Mais il traitera à part la commande de gants car il n’a toujours pas enregistré 50 paires de gants souhaitées par les atscafiens. Gilbert pense fort justement qu’attendre ce chiffre fatidique de 50 retarderait exagérément la commande de maillots et cuissards.

 

Ø Vous trouverez ci-joint la suite n° 13 du récit de Florian CABAJ concernant son Paris-Brest-Paris. On commence à entrevoir la fin du calvaire de nos 4 mousquetaires.

 

Ø Thierry VALOT n’a pas attendu très longtemps et dès sa sortie de la semaine dernière a décidé d’adhérer au club. Nous sommes donc maintenant 74 atscafiens membres de la section cyclotouriste. C’est vraiment une année record !

 

Ø Les réponses émanant des ATSCAF départementales commencent à arriver de toute la France suite à nos courriers. Peu de sections cyclotouristes existent. Hélas ! Mais des  contacts intéressants ou prometteurs se nouent. Nous vous en dirons plus quand nous aurons suffisamment de réponses.

 

Bernard CHAREYRON