atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

LA LETTRE n° 308

 

 

Lyon, le 24 Février 2008

 

 PRESQUE TROP CHAUD !

 

I/ SAMEDI DERNIER AUX PREMIERES PEDALEES

 

Jean-Luc BERGER, Chrystel BERTRAND, Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Andrée DECLERIEUX, Elisabeth et Philippe DESIRE et leurs enfants Mattias, Ellinor et Nils, Yves DUBOST (inscrit sous l’ASCUL cette fois-ci), Françoise et Pierre FOUILLANT, Marie-Noëlle et Michel GIRARD, Marie-Christine JOLY, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno, Nathalie et Magali MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Patrick MARIANI, Jean-Marc OVERBERGHE, Jean-Jacques et Monique PECH, Gilles ROCHER et ses enfants Célestine et Merlin, Michel RODRIGUEZ, Philippe ROURE, Alain SAVEY, Evelyne TRIMOULLA, Jean-Luc TRUCHEMOTTE et votre serviteur étaient présents à cette quatrième manche des Premières Pédalées.

Encore un record battu pour l’ATSCAF ! Nous n’avions jamais été 37 à une sortie ! Et comme il y avait de l’espace sur le parc de stationnement au départ de la balade nous avons pu tous nous réunir : ça faisait un sacré peloton et ça s’est vu !  Bravo pour votre implication, bravo pour votre engagement ! Le trophée Loïc Dupré Latour est maintenant sérieusement à notre portée.

 

Il fait dire que le temps merveilleux dont nous a gratifié l’ASCUL, le club organisateur, a incité les cyclotouristes à sortir de leur chaumière. Ainsi le rallye de samedi a rassemblé 337 participants (un autre record) à Châtillon d’Azergues dans le domaine du Lac mis gracieusement à la disposition des organisateurs par la municipalité. Malgré la chaleur (il faisait 18° à un moment !) le rallye n’a pas été annulé et c’est tant mieux car il fut très agréable.

 

Au moment du départ nous saluons Marie-Noëlle dont c’est la première sortie avec le club. Mais c’est aussi la première fois qu’elle remontait sur un vélo après un accident (blocage d’un frein à disque) qui l’a bien secouée. C’est donc avec appréhension qu’elle a pu revenir au vélo grâce au groupe Découverte.

Le groupe « Découverte » composé de 7 personnes est encadré ce jour par Marie-Christine assistée de Chrystel. C’est agréable de voir que l’encadrement de ce groupe s’effectue maintenant régulièrement à tour de rôle.

Ce groupe part en théorie pour effectuer le circuit de 25 km. En effet la dénivelée annoncée pour le circuit de 50 km ( 800m) n’est pas négligeable pour un mois de février et en fait réfléchir plus d’une. Cependant à l’arrivée les compteurs afficheront 35 km. Une flèche n’a pas été vue du côté de Pouilly le Monial et une petite rallonge a donc été effectuée sans que cela ne pose de problème à personne.

 

La famille DESIRE suscite comme à l’ordinaire l’admiration : une carriole, deux gones sur les sièges enfants tout cela dans le relief beaujolais ! Chapeau ! Naturellement il n’était pas possible d’effectuer avec un tel équipement la totalité du parcours. Arrivée à Bagnols Elisabeth était fatiguée, la chose se comprend et la balade a donc dû être « aplanie ».

Gilles ROCHER a lui aussi attiré les regards. Il était en effet accompagné de Merlin installé, du haut de ses 4 ans, sur le siège-vélo et de Célestine, 8 ans,  sur son propre vélo. Le trio a parcouru l’intégralité du parcours de 25 km ce qui laisse pantois.

 

Le peloton des « véloces » démarre rapidement. Certains de ses membres sont encore cette fois-ci venus de Lyon à vélo comme Chrystel, Florian, Michel G et Yann. Quant à Alain il avait déjà effectué un tour de circuit le matin pour s’échauffer !

 

Quant au peloton des touristes il a assuré un train régulier et veillé à la cohésion du groupe. Une exception cependant : Nathalie dont le coup de pédale est très régulier. Elle n’a jamais souhaité s’arrêter pour ne pas perdre son rythme alors que le peloton se reconstituait au sommet des côtes. Résultat : elle a pris le large et nous n’avons jamais pu la récupérer.

 

Le circuit était admirable. Les organisateurs ont trouvé le moyen de ne pas nous faire emprunter de grandes route, à peine 1 km sur la D38. Pas mal de tronçons nous étaient inconnus. Et il y avait de quoi se rincer l’œil : avec toutes les belles bâtisses en pierres dorées, lavoirs, chapelles, pigeonniers, châteaux et autres monuments. Et le fléchage était parfait. Bref c’est le cyclotourisme tel que nous l’aimons !

Après Châtillon et l’ancienne route de la vallée, une petite voie montant entre les champs mène à Bagnols. Son magnifique château, entouré d’une longue enceinte, se voit de loin et attire irrésistiblement les regards rendant ainsi moins dure la montée. Ce bâtiment est l’héritier d’une fortification érigée vers 1220 par Guichard d’Oingt. Reconstruit au XV° par Geoffroy de Balsac, devenu domaine viticole au XIX°, il fut heureusement sauvé de la ruine à la fin des années 80. Cet hôtel de luxe est classé Monument Historique et il est conseillé d’aller le visiter avec ses douves profondes lors des journée du patrimoine.

Frontenas et ses belles maisons est atteint. Ca monte toujours pour rejoindre Theizé que la « Lettre » ne décrira pas car nous avons amplement parlé de ce village lors de la Concentration Départementale du CODEP en septembre. Pour aller à Oingt il faut encore appuyer sur les pédales. Ce village médiéval est classé Monument Historique depuis 1947. Nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle face à la porte de Nizy, seul vestige de l’enceinte médiévale détruite par l’incontournable baron des Adrets en 1562.  Nous empruntons alors la somptueuse route menant au Saule d’Oingt. Nous dominons vignes, champs et bois et voyons en contrebas la vallée de l’Azergues. Ca valait le coup de tant monter. Le Saule d’Oingt avec ses allures de col et sa pancarte sommitale (562 m) est le point culminant de notre balade. Il faut maintenant descendre. Chic, nous aurons moins chaud. Mais il ne faut pas se laisser entraîner et bien bifurquer sur la gauche pour emprunter une très belle route qui passe par la Varenne. La descente n’est pas trop sévère ce qui nous laisse tout le loisir d’admirer les hameaux et leurs belles maisons qui émaillent le chemin. Nous dominons le ruisseau du Morgon au nom bien connu. Nous passons les villages vignerons de Cogny et Lacenas avec leurs maisons et leurs « aitres » en pierre ou en bois accueillant le cuvage au niveau du sol et l‘habitation au premier niveau accessible par un escalier extérieur. Encore un château, le petit Gleizé, Chervinges et c’est maintenant l‘heure du retour. L’ASCUL réussit l’exploit de nous faire éviter la D38 bien circulante pour rejoindre Pouilly le Monial. Ah bien sûr il y a quelques petits coups de cul au milieu des vignes qui nous voient arriver, haletants, au sommet. Mais c’est bien joli ! Le retour s’effectue par Alix. Comme c’est descendant on voit les cyclos mettre le grand plateau et accélérer. Même les moins rapides se sentent pousser des ailes et c’est aux alentours de 40 km/h que les pelotons arrivent à Châtillon.

 

Comme les arrivées sont très échelonnées on ne se retrouve pas tous. Mais chacun a droit au ravitaillement. Et c’est alors qu’a lieu une scène inhabituelle : Gilbert, aidé de Chrystel, installe sur l’herbe une couverture et étale les tenues cyclos qu’il est allé chercher la veille chez Kony. Tous les atscafiens qui ont passé commande d’une pièce vestimentaire peuvent ainsi retirer leur dû. La scène est trop drôle : on dirait le marché forain ! Naturellement les appareils photos crépitent.

 

Voilà, c’est l’heure de se séparer mais Gilles et ses gones ne sont pas rentrés. Inquiétude. Heureusement on peut le joindre sur le portable. Tout va bien pour lui mais l’allure est lente. Les organisateurs malgré l’heure acceptent de lui réserver du ravitaillement et restent sur place à l’attendre. Pendant ce temps le Toyota part à la recherche de nos amis. On les retrouve peu avant le village. Célestine accepte volontiers de monter dans la voiture. Gilles, dont l‘allure est soudain dopée, rentre triomphalement avec Merlin à Châtillon. Merci aux copains de l’ASCUL d’avoir attendu notre famille.

 

Et c’est sur cet instant qui nous rassure sur les capacités de convivialité des clubs cyclotouristes que cette belle journée se termine

 

II/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB AUX PREMIERES PEDALEES

 

Il semblerait que notre club décroche cette année encore, et cette fois à titre définitif, le challenge Loïc Dupré Latour. Mais il faut néanmoins nous déplacer en nombre.

D’autant que nous pouvons aussi ramener la coupe des féminines malgré la vive concurrence caladoise. Pour ce faire il suffirait que nous soyons une bonne douzaine d’atscafiennes ! Alors avis à toutes !!

 

Samedi 1 Mars 2008

Au Perréon. Place de la mairie.

RV à 12H 30 pour un départ à 12H 45

 

Note pratique :.L’heure du départ est avancée par les organisateurs à 12H 45 pour permettre la cérémonie de clôture des Premières Pédalées et du 30° anniversaire du CODEP qui commencent à 16H 30.

Où est-ce ? : Le Perréon se trouve à 12 km au nord-ouest de Villefranche. C’est encore le Beaujolais. Donc encore de beaux paysages en perspective.

 

III/ DIMANCHE PROCHAIN

 

Dimanche 2 mars a lieu la « Cyclo de Lyon » organisée par le club Ufolep « Cyclo Sport de Lyon 8° » pour ceux qui ont envie de rouler après la sortie de samedi.

Départ : vestiaires nord du parc de Parilly  de 7H 30 à 9H.

Circuits de  60 km ( dénivelée de 450 m),  85 km (+ 1.011 m), 105 km (+ 1.075 m).

Note :  il est nécessaire d'avoir une certaine condition physique et les difficultés sont concentrées à mi-parcours. L’allure est beaucoup plus rapide que sur les sorties de la FFCT.

Ravito sur les parcours. Casse-croûte à l’arrivée. Circuits fléchés. Douches à l’arrivée. Lavage vélo possible. Trophées aux Clubs les plus représentés. L’épreuve compte pour le Challenge Meyer et le Ruban Ufolep.

Renseignement04 78 74 59 69 la-cyclo-de-lyon@wanadoo.fr

 

IV/  LA SORTIE EN SEMAINE

 

Ø Yves DUBOST vous invite à sa sortie du mardi 26. Vous trouverez en annexe son appel. La balade proposée a été conçue par Bernadette AVOSCAN.

 

Ø Chrystel BERTRAND a organisé pour le mardi 26 février un circuit de 120 km qui part du Parc de la Tête d’Or et qui va dans la Dombes. Patricia DURAND et Florian CABAJ sont aussi de la partie. Ceux qui veulent se joindre à eux viennent à 8H 15 pour un départ à 8H 30 devant l’entrée principale du Parc, porte des Enfants du Rhône.

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Raymond CHATENAY nous envoie ce message à l’issue de la sortie de samedi.

« Devant être à 18h00 à la Part Dieu pour véhiculage familial, j’ai quitté l’extrême position arrière du groupe des véloces environ 15 km avant l’arrivée pour rentrer directement sur Poleymieux.

Mais je me suis quand même bien régalé malgré le coup de pompe terrible dans la côte du Mont Verdun. Cuit, supercuit, complètement cuit, il n’y avait plus personne sur le vélo, QI à 0 aussi.

Côté cardio ça allait, et côté papillons dans les yeux, ça allait aussi très bien. Je ne sais pas combien il en passait par minute, je n’ai pas de compteur à papillons, mais il en passait. Enfin, avec un peu de repos, je suis quand même arrivé à rentrer et à arriver juste à l’heure à la Part-Dieu.

A dans 15 jours. Je suis à Londres la semaine prochaine pour ramener mes petits enfants à leurs parents. J’ose pas demander sa remorque à Philippe, donc j’y vais pas en vélo. »

 

Ø Chantal et Bernard LEVALLOIS nous envoient le message suivant.

« Salut les copains, (comme on disait autrefois sur Europe 1, sauf erreur).

Voici les dernières nouvelles des américains de New York. Nous nous sommes inscrits au NYCC (New York Cycling Club) et nous venons de rentrer de notre première sortie. Départ de Central Park à 9 h 30 pour un tour de 40 miles, soit environ 65 km. Nous sommes deux hommes et cinq femmes dont la "leader" qui a tracé l'itinéraire et qui roulera en tête tout du long, interdiction de la dépasser ! Il faut compter une bonne quinzaine de km pour sortir de New York par des quartiers plutôt déshérités avant de rouler dans la campagne et de rejoindre les bords de l'Hudson. Nous cassons la croûte dans un "dîner" typiquement américain avant de rentrer en suivant l'Hudson pratiquement tout le temps, sauf quelques incursions dans des coins très chics (magnifiques villas dans les arbres), tout le contraire du trajet aller. Compagnie très sympa, ambiance décontractée comme à l'Atscaf (à condition toutefois de respecter le règlement et les directives du leader !). Cette sortie nous a donné envie d'en faire d'autres avec ce club. Nous ne sommes donc pas condamnés à tourner éternellement dans Central Park, même si ce parc est vraiment très vaste et très beau. Amitiés aux Atscafiens »

Comme quoi le cyclotourisme peut se pratiquer de partout. Nous sommes contents pour eux.

 

Ø  Bruno JACQUET nous a envoyé un petit mot pour donner de ses nouvelles.

« C’est toujours avec autant de plaisir qu’à la lecture de la Lettre je vois que notre club est toujours aussi dynamique et motivé. Pour ma part je suis toujours aussi motivé mais mon entorse du genou ne se remet pas vite (à mon grand désespoir). Il faut que je sois patient et éviter de reprendre trop vite avec le risque de rechute. Peut être un retour pour le 8 ou 15 mars ! Amicalement. ».

Ø Evelyne LEFRANCOIS est allée pédaler dans la Bresse le mardi 19 février avec Yves DUBOST et deux cyclotes de l’ASCUL. L’allure était plus rapide que ce qu’elle prévoyait. Et la Bresse moins plate qu’envisagé. Elle a engrangé 80 km et découvert de nouvelles petites routes.

 

Ø Evitez les gaffes. La jeune Ellinor DESIRE ne souhaite plus se faire appeler « princesse » comme votre serviteur prenait l’habitude de la nommer. Les valeurs républicaines émergent tôt et c’est plutôt une bonne nouvelle dans la situation actuelle.

 

Ø Christophe BOURNAC était d’astreinte professionnelle samedi. Il n’a donc pas pu venir pédaler avec nous. Comble de malchance il n’a pas pu non plus assister à la partie de foot de l’OL alors qu’il avait des places ! Grrrr !

 

VI/  LE COIN VELOCIO

 

Ø Vous trouverez en pièce jointe le compte-rendu de la balade dans la Bresse du 19 mars. Elle avait été conçue par Yves DUBOST.

 

Ø Pédaler sur 650 km entre le Léman et la Méditerranée sur des axes apaisés, un rêve ? Oui mais il commence, tout doucement, bien lentement, à se réaliser. Découvrez grâce à ce site internet, le projet de véloroute (voie verte) reliant Genève  à Port Saint-Louis. La cartographie du projet et des secteurs réalisés est bien intéressant. Vivement demain ! www.dulemanalamer.com

 

Ø Le Café 203 à Lyon, c’est un lieu de rencontre et un carrefour culturel, Situé 9 rue du Garet dans le 1er arrondissement de Lyon, à deux pas du Grand Thiâtre (1) et de l’Hôtel de Ville, il est précurseur dans les services qu’il propose à sa clientèle. Après une borne de découverte d’artistes musicaux, ou encore une borne internet gratuite, il a mis à disposition des cyclistes une borne de gonflage de vélos depuis le 20 novembre !

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1)   Le Grand Thiâtre : c’est ainsi qu’on désigne traditionnellement l’Opéra à Lyon. Le terme est en perte de vitesse.

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Comme vous l’avez lu dans le compte-rendu de la balade de samedi, Gilbert LACHARME a pu distribué les tenues cyclo aux présents à Chatillon. Pour les autres ne pas oublier de venir samedi prochain au Perréon.

Ceux qui sont en poste à la Cité Administrative récupéreront leurs tenues auprès d’Evelyne.

 

Ø Vous trouverez en pièce jointe le mot de la trésorière. Elle vous explique comment payer  vos tenues. Elle vous dit également où nous en sommes –pratiquement et financièrement parlant – de la sortie mythique de l‘Iseran.

 

Ø Vous trouverez aussi ci-joint la suite du récit de Florian CABAJ concernant son Paris-Brest-Paris.

 

Ø Un seuil psychologique a été franchi cette semaine. Le club a dépassé le nombre de 40 licenciés à la FFCT en 2008. Après le renouvellement de Marie-Claude VALLA qui s’excuse de ne pouvoir rouler avec nous et l’arrivée de Jean-Luc TRUCHEMOTTE nous sommes désormais 41 licenciés. Et quelque chose me dit que ce n’est pas fini !

 

Bernard CHAREYRON