atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

LA LETTRE n° 284

 

 

Lyon, le 9 septembre 2007

 

OU IL NE SERA PAS QUESTION DE RUGBY !

 

Tous les médias ne traitent subitement, massivement et provisoirement que d’un sport : le rugby. Vous allez respirer : quelque soit la mode du moment, la « Lettre », fidèle à sa monomanie, ne parlera que de cyclotourisme.

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Marie-Thérèse BIECHY, Christophe BOURNAC, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Bruno JACQUET, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL, Rodolphe MALESKI, Noëlle NEVOLTRIS et votre serviteur, soit 14 atscafiens, se sont retrouvés devant la gare de l’Arbresle pour emprunter des routes parfois inédites.

 

Christophe se propose de s’occuper des cyclos « Découverte ». C’est très plaisant de constater que se met progressivement en place un encadrement de ce groupe où chaque atscafien plus expérimenté veille sur ce qui constitue l’avenir, le vivier de développement de notre club. A telle enseigne que Raymond C voulait également assumer cette responsabilité aujourd’hui. 

 

Avant le départ, Bernard présente à l’arrière de son véhicule, comme un marchand ambulant, la documentation mise à la disposition des copains. Chacun se sert.

Nous démarrons à l’heure dite. Nous évitons la nationale et le centre-ville de l’Arbresle en longeant la Brévenne sur une petite route où la vitesse est très limitée et le revêtement incertain.

Après un rond-point où nous coupons la circulation de la RN 89 nous commençons la large et régulière montée vers Savigny. Christophe nous époustoufle en piquant une accélération sur la plaque. Tous les autres continuent au train. Avant de pénétrer dans le village nous nous attendons et  téléphonons à Marie-Thérèse que nous n’avons pas vue ce matin alors qu’elle avait annoncé sa venue. Elle est bien arrivée à l’Arbresle mais en retard. Elle s’apprête à partir sur le circuit armée du trajet qui, comme à l’ordinaire, attend les retardataires à l’arrière du Toyota. Christophe descend alors à sa recherche et la ramène dans le groupe composé de Rodolphe et Françoise.

Pendant ce temps les autres atscafiens repartent. Ils traversent Savigny. Les vestiges de ce qui fut une des plus puissantes abbayes de la région ne se retrouvent que dans les pierres de remploi de certaines maisons du village. La montée continue sereinement jusqu’au hameau de Mullin. Là certaines cyclotes pia-piatant et  donc ne regardant pas leur circuit, manquent s’égarer en continuant tout droit. C’est sans doute à ce carrefour que Michel disparaît. Il a dû oublier de tourner à droite au carrefour. Nous ne le reverrons plus de la balade. Son absence de portable  interdit à notre groupe de rentrer en contact avec lui. Ignorerait-il que lorsque votre serviteur trace un circuit les lignes brisées l’emportent sur les lignes droites ?

Nous nous attendons encore au sommet d’une côte, au pied du Mont Popey, avant de redescendre sur Saint Romain. Les groupes de niveau se composent là.

 

Les « véloces » descendent à Pontcharra sur Turdine avant de remonter sur Saint Forgeux. Les « randonneurs » (Bernard, Evelyne, Noëlle, Pierre) décident de suivre une route balisée par le CODEP et permettant de rejoindre directement Saint Forgeux. L’itinéraire est certes très cyclotouriste et tranquille. Mais il est agrémenté d’une très forte pente (les 13 % s’affichent !) et d’une sévère descente (16% au compteur). Bref ce qui devait être un raccourci nous mène à Saint Forgeux largement après que les véloces y soient passés. Mais cela nous a permis de renseigner deux voitures de touristes égarés sur cette départementale confidentielle.

 

La route qu’empruntent alors les deux groupes monte très calmement le long de la rivière, le Torranchain. On voit sur les pentes les vestiges de la tempête de 1999 qui a dévasté les bois de sapins de la région. Après une bifurcation à gauche le profil se redresse et permet en traversant Albigny de rejoindre les hauteurs du côté de la Croix de Mazieux. C’était du moins notre intention que de parvenir à cette croix. Mais personne ne trouve la route qui y mène. La D642 qu’aucun d’entre nous n’a découverte doit être vraiment minuscule et non indiquée. Les fermes de la région nous présentent toutes leurs « êtres » (1). Sur la crête, les « touristes » retrouvent Florian et Raymond B qui les attendent. C’est bien sympathique de leur part. Et ça tombe bien : les 4 hommes peuvent réparer le dérailleur avant de Noëlle qui ne pouvait plus passer son petit plateau, ustensile fort utile dans ces contrées.

 

Sur un rythme peu échevelé les amis devisent et rejoignent les Auberges avant de descendre au carrefour de Chevaleron. Sur cette route ils voient venir au devant d’eux le groupe des « véloces ». Bruno M et Raymond C viennent en effet d’achever la boucle des 85 km passant par Longessaigne et Chambost et décident de rouler avec les copains pour le retour. On apprécie le geste. Bruno J est lui rentré directement car il se sent en petite forme. 

L‘ambiance du jour est véritablement encore plus sympathique que d’habitude. Chacun a envie de rouler avec les copains et les discussions vont bon train. La D4 permet des points de vue permettant de comprendre la géographie locale. On voit le plateau granitique de cette partie occidentale des Monts du Lyonnais, couvertes d’exploitations agricoles, onduler et descendre doucement vers le Forez.

 

La traversée de Saint Laurent de Chamousset se passe sans encombres et la grande route n’est pas empruntée longtemps. Nous bifurquons en effet rapidement sur la D81 menant à Brullioles. Notre circuit  n’est plus désormais qu’une succession de montées et de descentes. Pas très pentues, pas très longues mais fatigantes car il est impossible de trouver son rythme. Mais c’est le prix à payer pour découvrir de nouveaux itinéraires et surtout pour éviter la nationale du fond de la vallée de la Brévenne. Sont ainsi traversés Brullioles, Bessenay et Bibost. C’est le pays de la cerise et plus particulièrement des bigarreaux, des burlats (du nom de son créateur Léonard Burlat en 1915). C’est grâce à cette micro région que le Rhône est le 3° producteur de France de cerises. Mais nous constatons que les vergers abritent aussi des pommiers et des pruniers.

 

A Bibost, deuxième couac de la sortie, nous ne trouvons pas la route menant à Savigny et, emportés par une belle et longue descente, nous nous retrouvons sur la RN 89 que nous voulions justement éviter. La route que nous avons ratée devait être ce méchant petit chemin pentu et gravillonné que nous avons laissé sur notre gauche faute d’indication. Mais personne ne se sent le courage de revenir pour l’emprunter.

Après tout  il ne reste que 5 km pour rejoindre la gare de l’Arbresle. Et s’il y a beaucoup de circulation, la route est opportunément plate, et même légèrement descendante avec le vent dans le dos après nos 65 km de parcours casse-pattes.

Nous nous mettons en file indienne et en quelques minutes nous rejoignons notre but. Au passage nous rions beaucoup car certains se mélangent les pédales dans un giratoire et se retrouvent avec leur vélo à la station-service d’un super-marché.

A l’arrivée nous trouvons Rodolphe qui n’a pas eu de chance. Il lui a été remis lors du départ, et de manière involontaire, le seul trajet où le circuit « Découverte » n’était pas stabiloté. Du coup il a fait, seul, le trajet de 70 km. Mais parti après nous, il arrive avant nous et personne ne l’a croisé ou dépassé. Encore un mystère maleskien ! Marie-Thérèse a eu encore moins de chances puisqu’elle est tombée. Elle n’est pas en grande forme ces temps-ci !

 

Au final, malgré la fermeture des deux établissements voisins de la gare, le peloton décide à l’unanimité d’aller boire un coup dans un bar de l’Arbresle  pour prolonger ces moments d’amitié.

Les compteurs montrent finalement que le trajet de 70 km pesait ses 1.083 mètres de dénivelée. Pas surprenant que nous ayons beaucoup eu l’impression de grimper !

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1)   Etres. Attention toujours au féminin pluriel. Les êtres c’est la galerie en pierre des maisons de la région (Ouest de Lyon), abritée par un avant-toit souvent soutenu par une ou plusieurs hautes colonnes en pierre.

 

II/ LA PROCHAINE SORTIE

 

Le Comité Directeur a décidé de ne pas organiser de sortie du club samedi prochain. Il souhaite en effet, comme les années précédentes, que les atscafiens participent en grand nombre à la concentration départementale du cyclotourisme qui a lieu le dimanche. Cette concentration prend la forme d’une cyclo-découverte au « Pays des Pierres Dorées » organisée par le CODEP (Comité Départemental de Cyclotourisme de la FFCT) et elle est jumelée avec la journée du Patrimoine.

Comme la « Lettre » l’a déjà annoncé, le programme est fort intéressant et l’ambiance, résolument cyclotouriste, y est excellente. L’allure comme la distance sont modestes. Cela permet à chacun et chacune de venir et de rouler ensemble. Cela permet également de faire découvrir notre activité à des personnes qui n’osent pas venir à des sorties plus traditionnelles. Cette sortie permet également de mieux connaître notre région et son patrimoine.

Enfin si les atscafiens viennent nombreux ils ont des chances d’obtenir en fin d’année le Trophée départemental. Nous ne courons pas après les récompenses mais cette année, si nous obtenions ce trophée, il nous serait attribué à titre définitif. Chacun mesure l’enjeu !

 

Dimanche 16 Septembre 2007

à CHAZAY d’AZERGUES

RV pour partir à 9H 30.

 

Description : Le parcours, s’il est modeste au niveau du kilométrage (22 km pour l’aller ou 39 km en passant par Oingt), est bosselé. Il permettra de musarder. Dès le départ à Chazay vous pourrez visiter ce vieux bourg médiéval, ses maisons Renaissance, ses fragments de rempart avec sa fameuse « tour du babouin ». Nous passerons par Chatillon d’Azergues et ses sentes pentues menant à son château. A Alix il y a  une église du XVIII°, oeuvre d’un élève de Soufflot. Sur cette commune est également à voir le château féodal de Marzé devenu un hameau vivant et habité. Après Frontenas voilà Theizé, but de la balade. On pourra découvrir l’église du XVI° siècle et le château de Rochebonne que l’on pourra visiter moyennant un prix modeste de 2€. Un sentier botanique rejoint le manoir de Rapetour, autre château de Theizé.

Après le repas rien n’interdit de rentrer à Chazay par la même route ou de faire le circuit passant par Oingt, le Bois d’Oingt, les Ponts Tarrets.

 

Pratique :  Le départ a lieu à partir de l’école primaire de Chazay d’Azergues de 9H 30 à 10H 30.

Le CODEP offre café et viennoiserie au départ.

Le pique-nique tiré du sac aura lieu au château de Rochebonne à Theizé. Pensez donc à apporter votre repas !

Vous pourrez le déposer dans le Toyota qui ira le matin même déposer vos victuailles à l’arrivée. De cette sorte vous ne serez pas gênés par un sac à dos. Et on pourra plus facilement emporter une bouteille ! Rodolphe a même prévu d’apporter une glacière. Pourvu qu’il arrive à l’heure !

Le CODEP offre également à l’arrivée un vin d’honneur, des fruits, du fromage et des boissons !

 

III/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Rodolphe MALESKI et Jean-Jacques PECH se sont vus remettre chacun la coupe de la « meilleure assistance technique » offerte par les 4 participants du Paris-Brest-Paris. Ils ont été très sensibles à cette attention. Nos quatre mousquetaires ont également offert à Evelyne LEFRANCOIS et votre serviteur des maillots aux couleurs du PBP pour les remercier d’avoir fait le lien entre eux et le club durant cette épreuve si difficile où le moral joue un rôle capital.

 

Ø Quelques nouvelles de Clément BONITEAU envoyées par courriel.

«  Voilà quelque temps que je ne suis pas venu aux sorties du club. Il faut dire que j’ai pas mal vadrouillé, et j’ai un petit peu délaissé le vélo en particulier et le sport en général ces derniers temps.

Donc je venais donner un peu de mes nouvelles. J’ai été obligé d’arrêter le sport au mois de juin à cause d’une déchirure musculaire et juillet ce fut assez dur de s’y remettre. En août j’ai fait des travaux chez moi et je suis parti à Bruxelles et à Béziers. En ce moment je partage mes week-ends entre la famille, Lyon et Béziers. Du coup le vélo reste un peu dans le placard. J’espère quand même venir rouler une fois ou deux avant la fin de l’année. »                                     On espère bien !

 

Ø Et maintenant les infos de Martine SILBERSTEIN.

« Ben nous, c'est à dire Bernadette AVOSCAN et moi, avons pédalé 50 km  tout rond (quelques tours de parking pour arrondir ! ) vendredi dernier, mon dernier jour de vacances ( après 9 mois ! ). Rive de Gier, Dizimieux, Longes, la Croix Régis, Givors. De 8h 30, heure à laquelle j'ai déposé mon gone, à 12h heure à laquelle il a bien fallu que je le récupère.

Sinon, petite annonce ! Vends vélo Ginet homme pour personne entre 1m 60 et 1m 70. 100 euros. Pédales  "normales" (+ automatiques offertes). 3 plateaux. Mes connaissances en cyclopédie ne me permettent pas d'en dire plus, à part que la selle est fournie et qu'il est de couleur jaune ! Je peux l'amener ou bien vous pouvez venir essayer l'engin sur place ! »

Ø Marie-Thérèse BIECHY et Françoise FOUILLANT sont devenues de vraies passionnée de la petite reine. Elles devaient pédaler dimanche 9 septembre, le lendemain de la sortie du club, sur les 11° Pédalées d’un  club de Meyzieu. Elles nous en feront probablement un compte-rendu.

 

Ø Gérard MARTIN  a téléphoné pour nous donner de ses nouvelles. Il est bien rentré de son voyage au Tyrol sans vélo. Il aurait peut être dû continuer sans ce moyen de locomotion. En effet lors d’une sortie avec ses copains de Parilly, il a fait une chute dans un rond point en pratiquant une technique de coursier. Heureusement qu’il portait un casque ce jour-là car ce dernier est cassé. Le plus embêtant c’est qu’en touchant le sol à 35 km/h il s’est perforé le poumon avec une côte. Bref il a fait un pneumothorax. Finalement notre homme possède une robuste constitution : il n’y a pas eu besoin de l’opérer car la poche de sang se résorbe naturellement. Nous espérons qu’il sera rapidement de retour parmi nous. Nous souhaitons également qu’à l’avenir il roule moins nerveusement. Et nous l’invitons à racheter vite un nouveau casque.

 

Ø La dernière « Lettre » écrivait que Pierre FOUILLANT et Rodolphe MALESKI caracolaient en tête. Elle a oublié de préciser que c’était pour suivre Jacques GUILLAUD qui menait le bal.

 

Ø Une nouvelle notion vient d’être inventée par Bruno MAILLOL. Quand il y a une côte, il remonte le moral des troupes en affirmant que le route est bien en descente mais que c’est nous qui nous sommes à contre sens.

 

IV/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Florian CABAJ a rédigé un long compte-rendu de sa traversée des Alpes cet été. C’est un gros travail de sa part dont nous le remercions. Votre serviteur a eu un grand plaisir à lire ces lignes. Il a retrouvé un grand nombre de paysages et routes décrites. Il a également partagé un grand nombre d’appréciations. Comme par exemple sur les chauffards si nombreux dans les Savoie, la défiguration des Alpes par les infrastructures dues à l’industrie du ski... Enfin le style est des plus enlevés. Vous aussi vous aimerez ce récit.

Ce dernier était même agrémenté de nombreuses photos. Mais compte-tenu de la taille du document il est impossible de le transmettre intégralement aux lecteurs. La « Lettre » publiera donc ce beau voyage en annexe sous la forme d’un feuilleton à épisodes, mais sans les photos.

 

Ø Rappel ! La réunion du Comité Directeur de l’ATSCAF cyclotourisme aura lieu le samedi 22 septembre en soirée chez Jean-Pierre CHECCACCI.

Merci de prévenir notre hôte pour l’informer de votre venue afin qu’il puisse s’organiser.

Coordonnées : jean-pierre.checcacci@dgi.finances.gouv.fr

 

Ø Le club organise un stage de « cyclotechnie », c’est à dire de mécanique pour le vélo, le samedi 24 novembre. Ce stage est gratuit.

Il sera organisé par des formateurs qualifiés que le CODEP nous a trouvés.

La salle sera probablement celle de l’AC3F, le club de Fontaines Saint Martin. Nous attendons la réponse. Si elle était négative, le club de Vénissieux est d’ores et déjà prêt à nous accueillir.

Penser à réserver votre journée et à retourner par voie de courriel au club vos attentes en la matière et les questions que vous souhaitez voir abordées en priorité.

 

Ø L’édition locale du Progrès a publié un article sur le rallye de Jonage la semaine dernière. On y voit une photo représentant la remise du VTT à Marie-Thérèse BIECHY avec en toile de fond huit atscafiens. Le corps de l’article précise que l’ATSCAF a gagné la coupe du club le plus représenté « comme sur toutes les épreuves ». Nous vous jurons de ne pas avoir dicté une pareille phrase au correspondant du journal à qui nous n’avons d’ailleurs pas adressé la parole.  Comme sur toutes les épreuves ? Comme dit la pub’ « Si c’est vrai c’est dans le Progrès ». A nous de faire en sorte que cet écrit corresponde à la réalité en venant de plus en plus nombreux aux rallyes des autres clubs FFCT du Rhône.

Bernard CHAREYRON