atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 LA LETTRE n° 282

 

Lyon, le 26 Août 2007

 

LE RETOUR DES HEROS  !

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Raymond CHATENAY, Jean-Pierre CHECCACCI, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Jacques GUILLAUD, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL, Philippe RECOUVREUR et votre serviteur, soit 10 cyclos, sont parvenus à trouver le point de rendez-vous à Villefranche malgré la déviation due à des travaux sur la voirie.

Deux atscafiens attendaient les copains à un autre stade. Mais le fait de se renseigner auprès des autochtones a permis de corriger les choses. Philippe, dont c’est la première sortie de l’année avec le club, est présenté à ceux qui ne le connaissent pas. Le courant passe vite.

Le premier sujet de discussion, avant même que de démarrer, est bien évidemment le Paris-Brest-Paris,  l’exploit que cela constitue pour nos 4 atscafiens, et la  réflexion sur les efforts inouïs consentis par nos amis. Chacun est admiratif et le fait savoir.

 

Avec 10 minutes de retard dû à ces échanges le peloton s’ébranle vers le Nord-Ouest. A partir du stade Chouffet on se retrouve vite sur les routes de campagne. Dès la sortie de la ville, sur notre droite, la charmante petite église romane d’Ouilly connue dès 1033, nous regarde passer. L’air est léger, le ciel est bleu, le soleil pas trop chaud : la balade sera belle ! A Blacé le groupe s’arrête pour constituer les groupes de niveau. Jean-Pierre encadre le groupe « découverte » auquel participent Pierre et Françoise.

A des allures différentes les 2 groupes longent Salles-Arbuissonnas. Les amoureux d’architecture peuvent apercevoir le magnifique ensemble de l’église et de l’abbaye qui mériteraient assurément une visite. Si nous ne sommes pas encore dans la montagne beaujolaise la route n’est pas plate pour autant. Quelques côtes, par exemple pour arriver à Saint Etienne des Oullières, nous préparent aux efforts à venir. Une machine à vendanger s’active déjà. Il faut récolter vite car, si les grappes sont belles, la maladie menace compte-tenu de l’humidité de cet été.  La route d’Odenas est plus passante mais la vue sur le Mont Brouilly occupe les esprits. Rassurez-vous les amis nous n’y monterons pas aujourd’hui ! La grimpée du col de Brouilly (335 m) est, elle,  une formalité. N’empêche pour Françoise, c’est le second col de sa carrière cyclotouriste. Bravo !

 

Ø A partir de là les circuits divergent. Le groupe « Découverte » placé sous la sainte protection du Mont Brouilly bifurque sur Saint Lager, retourne par Charentay. Là, il rate le circuit et se retrouve à Saint Georges de Reneins. Devant l’ampleur de la circulation automobile sur la RN6 une journée classée rouge par Bison Futé, le groupe fait demi-tour et retrouve le trajet officiel. Il longe quelques châteaux et traverse les vignes où s’agitent déjà les vendangeurs. Tout ce monde dans la campagne fait passer l’envie de grappiller le raisin. Le retour à Villefranche se fait à 11H après 46 km.

 

Ø Pendant ce temps les autres atscafiens descendent sur Cercié. Emportés par leur élan certains ratent la petite voie qui doit nous mener au Pont des Samsons. Mais tout rentre vite dans l’ordre. Sur le chemin serpentant agréablement dans les vignes, un chien se prend d’un amour éperdu pour le groupe. Il est gentil mais dangereux car il court devant les roues et nous suit un bon moment. Mais personne ne tombe malgré ces efforts canins.

 C’est maintenant le temps de la grimpette. Après l’impressionnant château de Varenne, le groupe éclate en 2. Jacques, Philippe, Evelyne et votre serviteur décident d’accomplir un circuit de 70 km. Bruno, Michel et Raymond choissent le circuit de 90 km.

 

Le quatuor passe alors à Marchampt où était basé il y a quelques années un centre VTT et où l’ATSCAF avait organisé un championnat de France VTT (notre club y avait participé). L’ascension du col de la Croix Marchampt (687 m) est fort agréable. Il n’y a pas une seule voiture, la vue s’étend de plus en plus largement sur le piémont beaujolais, les bois succèdent aux vignes, la pente est modérée. Au sommet nous reprenons notre respiration. Evelyne arrive peu de temps après les garçons. On s’essuie le visage car nous sommes tout mouillés de chaud (1). Nous poursuivons alors sur notre élan pour conquérir le Col de la Croix Rozier (736 m). La conquête est aisée puisque nous restons sur la ligne de crête et que la dénivelée est de 35 mètres. Le panorama porte cette fois vers la vallée d’Azergues.  En l’absence de fatigue nous repartons immédiatement sur le col de la Croix Montmain ( 501 m). Là les choses se corsent car il faut descendre 3 km pour remonter pendant 4,5 km. Le changement de rythme est brutal au début mais la pente s’atténue ensuite.

 

Voilà, nous avons grimpé 4 cols ce matin. Il nous reste pourtant encore le Parasoir ( 652 m) qui n’a pas le statut de col quand bien même il en a les caractéristiques physiques.

La suite, promet Bernard, n’est plus qu’une longue descente vers Villefranche. C’est vrai du moins jusqu’à Rivolet. C’est un vrai billard où il n’y a pas besoin de donner un coup de frein car la pente est raisonnable et les courbes bien tracées. Mais il y a un hic. Il faut tourner à droite et monter sur Coigny. C’est plus rigolo que de rentrer par la grande route, n’est ce pas ? Oui mais ça monte. Evelyne est bloquée dans son élan en passant le petit plateau et en déraillant. La côte est soudaine mais pas très longue. Bernard grappille des raisins en l’attendant. C’est là qu’intervient le second hic : à Coigny nous ratons la D84 sur notre droite et sur le sillage de Jacques nous montons  jusqu’à la Maladière. Ce n’est pas grave car le paysage est toujours intéressant et le hameau de pierres dorées bien sympa. Nous sommes impressionnés par le nombre de parcelles de vignes en jachère ou arrachées. La crise viticole se mesure concrètement sur le terrain tout comme l’existence de primes européennes à l’arrachage.

Maintenant, « pour de la vraie », c’est la descente finale. Evelyne prend la tête et nous entraîne à un train d’enfer, relayée par Jacques, jusqu’à Villefranche par Chervinges et Gleizé. Dans la ville c’est Philippe qui prend le commandement car il connaît le chemin pour nous ramener tout droit au stade.

Finalement nous avons 70 km et 1. 084 m de dénivelée.

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1)   Tout mouillé de chaud. Loc adj. En sueur, en nage. Etre tout mouillé de chaud c’est synonyme d’« être tout trempe » (attention sans accent). Ces deux expressions sont très usitées.

 

 

 

Ø Le récit du groupe des 90 km est effectué par Raymond. Le voici donc :

 

« Après que vous soyez partis vers le col de la Croix de Marchampt, nous avons attaqué le col de Casse-Froide à 740 m. Il faudra demander à Bibendum de rajouter 1 chevron sur sa carte : ça part déjà assez dur, puis on a l’impression que ça s’améliore un peu, mais c’est pour retomber sur une rampe à plus de 10 %  au lieu dit « Pique Bœuf ». Puis après on est contents de retrouver un 7-8 %. En tout cas la route est très belle et on finit dans un sous-bois remarquable par son obscurité, un poil angoissant. Au total 6-7 km environ. Vaut le détour.

Grande descente sur l’Azergues, puis belle route sportive à flanc de colline avant de rejoindre Chambost-Allières sur l’Azergues.

Il nous faut maintenant attaquer le col du Joncin, ce qui ne fait pas sourire Michel qui voudrait bien rentrer tout droit. Nous le convainquons de rester avec nous et nous voilà partis. Michel s’en sort bien. La route est vraiment agréable au milieu de ces flancs de collines très boisés. Mais enfin tout le monde doit connaître ce coin, je pense !

Et puis c’est la grande descente sur Villefranche avec, ma foi, un jeu de saute-bosses entre la Maladière et Cogny qui épuise tout individu normalement constitué.

Finalement on rejoint Villefranche, palpitant à fond, dans un espèce de faux-plat sur une route bordée de très belles propriétés dont un petit château pas piqué des vers. A voir.

Bruno, Michel et Raymond sont bien arrivés. »

Raymond

 

II/ LE PARIS-BREST-PARIS

 

La « Lettre » en a largement parlé. Chacun sait donc que la semaine dernière a été marquée par l’exploit que constitue la participation au PBP de Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS et Florian CABAJ accompagnés en voiture par Jean-Jacques PECH et Rodolphe MALESKI.

L’immense majorité des destinataires de la « Lettre » bénéficiant d’une adresse électronique, a pu recevoir 9 courriels de la part du club. Les copains ont ainsi obtenu des infos à peu près régulières sur le déroulement de cette épreuve exceptionnelle.

Ceux qui le voulaient pouvaient aussi consulter le site du PBP dont les coordonnées avaient été données à tous. Sans compter ceux qui ont téléphoné directement à Jean-Jacques.

Bref pendant 4 jours c’est tout le club qui a participé à distance et qui a souffert en entendant les conditions météo « dantesques » qui ont considérablement aggravé les conditions d’une épreuve en soi très difficile. Ainsi il y a eu quasiment un tiers d’abandons et certains dès les 200 premiers km alors que tous avaient passé les brevets qualificatifs de 600 km. C’est dire !

Nombreux ont été les atscafiens qui ont écrit, téléphoné, bref vibré pour nos quatre mousquetaires.

Finalement Christophe, Chrystel et Florian ont réussi le rallye en 88H 30. Bravo à eux !

Yann qui craint particulièrement la pluie est allé au bout de lui même et, complètement épuisé, a été obligé d’abandonner  après plus de 1.080 km. Bravo à lui aussi car il a fait preuve d’un courage peu commun en roulant sans dormir pendant 3 nuits ! Précisons que contrairement à ce que nous pensions il a été rapatrié en voiture de Mortagne à Saint Quentin en Yvelines par un bénévole de l’organisation.

Un grand coup de chapeau à tous !

Nous les laissons se reposer car une telle épreuve laisse évidemment des traces (physiques,  psychologiques...) qui mettent quelques temps à s’effacer. Ultérieurement ils nous feront sans doute partager leur récit par écrit ou oralement. Ce sera un grand plaisir pour tous.

N’oublions pas de remercier Jean-Jacques qui a été un conseiller efficace et très impliqué, secondé par Rodolphe qui a découvert un monde qui lui était étranger.

Nous remercions aussi l’ATSCAF Rhône qui a participé financièrement à l’entreprise.

Pour la première fois la section cyclotourisme de l’ATSCAF Rhône a 3 membres inscrits au palmarès du rallye considéré comme le plus prestigieux au monde. Certes Jean-Jacques PECH a plusieurs fois accompli le PBP. Jacques GRELAT l’a également obtenu. Mais à l’époque ces derniers n’étaient pas membres du club ATSCAF !

 

III/ LA SORTIE DE SAMEDI PROCHAIN

 

Le Comité Directeur a décidé de remplacer la sortie spécifique du club par notre participation à la célèbre « Randonnée jonageoise » organisée par le club FFCT de Jonage.

 

Samedi  1° Septembre 2007 à Jonage

RV à 7H pour partir à 7H 30

 

Point de départ :  parc de stationnement du supermarché Champion à 150 m de la place de la Mairie.

 

4 nouveaux circuits :    

133 km et 1.770 m de dénivelée (dont le col de Fay et le Calvaire de Porte). 3 ravitos. Départ de 7H à 8H 30

108 km et 883 m de dénivelée. 2 ravitos. Départ de 7H à 9H 30

  73 km et 671 m de dénivelée. 1 ravito. Départ de 7H à 10H 30

  38 km et 270 m de dénivelée. Départ de 9h 30 à 12H.

Fermeture à 15H.

A l’arrivée : coupes, casse-croûtes, boissons. Et tirage au sort d’un VTT.

Tarif : 6€ pour les parcours de 13 et 108 km.     5€ pour les parcours de 73 et 38 km.

Renseignements : Fernand Ferry : 04 78 04 31 16.

Informations complémentaires sur les parcours sur le site ESJ Cyclo : http://www.esjcyclo.info et plus précisément http://www.esjcyclo.info/index.php?page=rallye 

 

IV/ DIMANCHE PROCHAIN

 

Vous ne pouvez pas rouler samedi ? La balade de samedi ne vous suffit pas ? Vous souhaitez voir votre club obtenir le « Trophée Rhodanien » ? Une solution : participez aux rallyes organisés par d’autres clubs le dimanche comme celui qui suit.

 

Ø Dimanche 2 septembre a lieu « La Randonnée des Monts de Tarare » du club FFCT de « Pontcharra Sport Cyclo ».

Départ de 7h 30 à 9h 30 de la place de la Poste à Pontcharra sur Turdine.

Clôture : 14H.

Parcours route de  60 et 90 km.

Renseignements : Bernard BERTINELLI : 04 74 05 70 32. Mel : cyclopontch@aol.com

Tarif : 5€ pour les licenciés FFCT. 7€ pour les autres.

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Un maillot de l’ATSCAF Rhône va désormais circuler sur les routes australiennes ! Comment donc ?  Florian CABAJ à l‘issue du PBP a échangé son maillot avec celui d’un cyclo australien qui lorgnait sur le paletot rhodanien. Vous ne serez donc pas étonnés de voir aux prochaines sorties du club un atscafien portant un maillot avec un kangourou dans le dos.

 

Ø  Marie-Thérèse BIECHY et Marie MAGNIAT ont adressé au club une sympathique carte postale de la semaine fédérale de Périgueux. Elles ont tout compris au cyclotourisme puisque ladite carte porte la recette du pot au feu de canard gras. Miam !

 

Ø Un autre courrier a été reçu dans la boite aux lettres du club. Il s’agit d’Eric TANIERE qui était en vacance dans les Alpes du Sud et qui nous envoie une carte postale représentant le col de Larche (Colle della Maddalena en italien). Naturellement Eric a grimpé ce col...à VTT.

 

Ø Le 21 août le club a reçu un courriel de Raymond CHATENAY. Le voici :

« Je me suis remis en selle ces 15 derniers jours ce qui m’a permis de mieux visiter cette splendide région qu’est la Normandie. Je crois aussi comprendre où sont les 10.000 mètres de dénivelée du Paris-Brest-Paris : des bosses, des bosses et encore des bosses de hauteur entre 50 et 100 m, rampe jusqu’à 15% garantie. En tout cas la Normandie c’est comme ça. Bon pour les cuisses.

Autrement 15 jours de bonheur, de nature, d’histoire et même de plage.

Sans oublier des camemberts à rêver, du cidre, des tripes, moules et huîtres, etc…

La France comme on l’aime. A la prochaine sortie ! »

 

Ø Michel VIAL est le responsable de la section ATSCAF de course à pied. Il fait aussi du vélo et reçoit donc à ce titre la « Lettre ». Il ne lui a pas échappé que le dernier numéro traitait de la possibilité pour Christophe et Yann de se mettre à la course à pied et de tenter la Saint’E-Lyon  Il plaisante en signalant que d’ordinaire ce sont les coureurs à pied qui, après s’être bien cassés le dos et les articulations, se mettent sur le tard (trop tard ?) au vélo. Plus sérieusement il signale que sa section a mis la Saint’E-Lyon à son programme le 7 décembre. Le message est transmis !

 

VI/  LE COIN VELOCIO

 

Ø Pour rester dans le vélo et pour commencer la semaine de bonne humeur, jetez un coup d’œil sur le lien suivant transmis par Raymond CHATENAY : c’est désopilant et complètement décalé. http://fr.youtube.com/watch?v=E52ps2gfbqQ

 

Ø Vélo’V : relevé des compteurs

Nous publions de temps en temps  les distances parcourues par l'ensemble des utilisateurs de Vélo'v.

Distance parcourue au mois de juin 2007 : 1 450 560 km

Distance parcourue depuis le début de l'année 2007 : 7 228 989 km

Distance totale parcourue à Vélo'v : 22 170 500 km (soit l'équivalent de 4 400 tonnes de CO2 produits pour la même distance parcourue en automobile)

Rappel : en  2006, 11 300 000 km ont été parcourus en Vélo'v.

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Retenez bien la date du dimanche 16 septembre : aura alors lieu la Concentration Départementale de Cyclotourisme dans le Pays des Pierres Dorées à partir de Chazay d’Azergues.

           Bernard CHAREYRON