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atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061 LA LETTRE n° 276 Lyon, le 18 Juin
2007 SORTIE
MYTHIQUE ET SYMPATHIQUE ! Christiane AUGAY, Bernadette
AVOSCAN, Irène BERRY, La réussite de la sortie
mythique, outre le programme cyclo assez relevé, tient en bonne partie à la
présence des randonneurs (des randonneuses surtout !) qui viennent une
fois par an partager quelque chose avec nous. Saluons ainsi la présence de Jean-Claude
DARTEVELLE, Françoise DOITRAND, Claire GASSIOT, Véronique GIRARD, Evelyne
JACQUEMARD, Claudie KAMINSKI, Sylvie MARINIER, Corinne NOYER, Chantal RABEUX et
Marie-Joëlle ROUSSET. Leur présence est vécue comme
un encouragement pour les cyclo-montagnards du jour. Elle permet également de
créer, dans la bonne humeur, des liens entre nos deux sections de l’ATSCAF.
Leur programme de marche a permis dès le samedi d’intégrer dans une saine
activité physique les accompagnatrices qui avaient aucunement l’intention de
pédaler. Enfin leur randonnée de dimanche spécialement conçue pour les cyclos a
été très appréciée et a permis de voir la montagne sous un autre angle qu’à vélo.
Pour toutes ces raisons nous remercions vivement nos ami(e)s. L’inquiétude est bien réelle car les
participants quittent Lyon vendredi sous une pluie battante. Mais cette
dernière cesse lors de notre arrivée au gîte « Le Chalet des
Buissons » situé au dessus de Jausiers sur la route menant au Col de Nous sommes accueillis par un
gérant qui donne de l’air (1) à Jésus Christ en raison de sa barbe, de
ses joues creuses et de ses cheveux longs. Les chambres sont réparties entre
les 46 participants. Ce n’est pas un exercice facile pour tout concilier et
intégrer les défections de dernière heure. Mais Evelyne L, notre organisatrice
en chef, y parvient. Après avoir pris possession de
nos chambres, le club, sous l’amicale pression de certains de ses membres,
offre l’apéritif qui était initialement prévu pour le samedi soir. C’est ensuite l’exposé des
modalités pratiques de la sortie par Evelyne, Florian, Bernard et Christiane.
Chacun(e) monte à tour de rôle sur la chaise pour se faire entendre du groupe. Autour d’un repas où,
curieusement, il y a des pâtes, les échanges vont bon train sur le programme du
lendemain. On en profite pour faire connaissance avec les randonneurs et avec
ceux qui viennent pour la première fois. Ainsi Christine, la femme de Raymond
et son amie Monique, sont très vite intégrées grâce à leur bonne humeur.
Vincent est un jeune trentenaire qui vient de Paris et qui, pour la première
fois, va cycler en montagne. Il chevauchera le vélo que Raymond BUCHALIN lui a
gentiment prêté et que votre serviteur a apporté. Après que chacun ait choisi son
circuit du lendemain il faut se coucher car le réveil est donné à 6 H du
moins pour ceux qui vont gravir 2 ou 3 cols. Le glossaire lyonnais-français (1) Donner de l’air : Ressembler. Ce gone il donne
franc de l’air à son pipa. Assez fréquent. Variante : donner d’air. I/ A 7 H, après un petit déjeuner
assez spartiate c’est le départ. Est-ce
que les esprits sont engourdis ou est-ce la formule consistant à prévoir 3
circuits différents qui est compliquée ? Toujours est-il qu’Evelyne doit
expliquer patiemment à chacun les affaires (vêtements et ravitaillement) à embarquer dans les voitures suiveuses.
Notre logisticienne, elle, ne fera pas de vélo aujourd’hui car elle suivra ceux
engagés sur le redoutable circuit des 3 cols, le clou de la journée, avec ses Il y a 13 inscrits pour le circuit
des 2 cols à savoir Allos ( Sont recensés seulement 4
inscrits pour le circuit des 3 cols : Alain, Bruno, Florian et Yann. Au
programme précédent il faut ajouter un troisième col à plus de 2.000m, celui
des Champs à Faisant bande à part Gérard se
singularise en allant grimper seul la Bonette. Les 2 groupes partent ensemble.
La descente sur Barcelonnette est plus que frisquette mais le ciel est d’un
bleu intense et la vue sur les montagnes est d’une netteté absolue. Il ne faut
quasiment pas pédaler pour arriver au pied du col d’Allos. On s’arrête pour
déposer nos vêtements chauds dans la voiture que Jean-Pierre met à la
disposition d’Evelyne. Votre serviteur qui doit conduire tout à l’heure le
Toyota–assistance lors de la grimpée de la Cayolle se défoule en montant avec
les copains le col d’Allos. Cette ascension dure Mais les « trois
cols » n’ont pas le temps de trop admirer le paysage. Ils se vêtent et
plongent dans la descente sur Colmars. Pendant ce temps nous attendons
l’arrivée au sommet de chacun. Il fait froid et nous enfilons les vêtements
qu’Evelyne nous a laissés. Il y a bien sûr des écarts mais tout le monde arrive
au col d’Allos à 10H maxi comme le prévoyait le programme. Naturellement des
photos de notre victoire sont prises devant le panneau du col. Après tout ce
n’est pas tous les jours qu’on franchit un Il faut maintenant redescendre
le chemin parcouru pour retrouver à Pont Rouge les copains du groupe des
« Un col ». Au moment où nous partons nous voyons arriver Jean-Pierre
F qui s’est levé trop tard pour rouler avec nous. La descente doit être
prudente car le précipice nous attend en cas de faute ! Et gare aux pierres et aux trous. Certains
effectuent une descente les freins serrés pendant Nous retrouvons donc les
« Un col » : Gilbert, Gilles R, Jean-Pierre C, Joël, Patrick,
Pierre, Rodolphe et Vincent. Ce dernier a cassé sa selle et les copains lui ont
rafistolé ce précieux élément avec du fil de fer et un écrou. Pas très
esthétique mais ce bricolage tiendra toute la journée ! Il fait chaud dans
la plaine et de nouveau nous ôtons des vêtements pour les poser dans le Toyota
qui a été amené ici par Jean-Pierre C et qui, conduit désormais par Bernard, se
transforme en voiture-assistance. Les deux groupes attaquent
alors l’ascension de Nous sommes à la frontière des
Alpes Maritimes. Sur le versant sud du col naît le Var. Les écarts sont très
conséquents entre les copains. Mais quelque soit le temps mis chacun a droit à
son ovation au sommet. Mais qui voilà ? Gérard ! Après avoir grimpé
seul la Bonette, il nous rejoint à Après le repas c’est l’heure de
guetter l’arrivée des « Trois cols » qui viennent du sud, de Saint
Martin d’Entraunes, c’est à dire par la face la plus raide. Evelyne arrive en
nous racontant qu’elle n’en menait pas large au volant de la voiture de
Jean-Pierre sur l’étroite et escarpée route du col des Champs. C’était parfois
vertigineux mais splendide. Gilles R descend alors de Une fois tous les cyclos
retrouvés c’est évidemment la re-descente sur Barcelonnette. A chaque km
parcouru le froid se dissipe. Raymond crève pour la 3° fois de Il n’y a plus que Après la douche, le club paye de
nouveau l’apéro. Les cyclos peuvent alors narrer leurs exploits tandis que les
marcheurs racontent la belle balade qu’ils ont accomplie et qui a ravi les
accompagnatrices. 7 personnes arrivaient de Lyon ce matin avec Gilles R qui a
rejoint le groupe sans passer par la case départ au gîte. Ils se sont donnés RV
après Barcelonnette et ont fait une marche de 6H avec Avant de passer à table a lieu
un grand moment de démocratie directe où les participants décident du lieu de
la sortie mythique de l’année suivante. C’est d’ailleurs en train de devenir
une tradition chez nous. Sept
propositions sont formulées. Chacune d’elles est défendue par un avocat.
Finalement, après débat et intervention de groupes de pression, le vote tranche
en faveur de l’Iseran, le plus haut col routier de France par sa face Est avec
un hébergement à Lanslebourg. Après ce moment intense nous
passons à table où nos hôtes nous ont préparé une excellente curiosité
gastronomique : le Brie au génépi. Nous n’en laissons pas une miette. Nous
ne laissons pas une goutte non plus de l’excellente liqueur de mélèze que Jésus
nous offre. II/ La nuit n’est pas forcément
reposante pour tous. Il y a en effet un mariage dans le bâtiment voisin. En
outre des ronfleurs patentés font partie de la délégation cyclo obligeant
Gilles R à quitter sa chambre. Notre ami
ne voulant déranger personne n’a pas voulu chercher un lit libre dans une autre
chambre, il est donc allé dormir dans sa voiture. Dormir, le mot est sans doute
trop fort car la banquette fait 1m 20 pour un gaillard d’1m 90.. Christiane a eu la gentillesse
de préparer circuit pédestre bien plus facile que celui de A Larche les voitures
s’engouffrent sur le GR5 qui est goudronné jusqu’au parking du Pont Rouge.
Tiens, c’est le même nom que la veille ! Ce passage est problématique car
la route met à mal les suspensions et son étroitesse rend le croisement avec un
autre véhicule fort hasardeux. Le parking est lui bien
aménagé. Les promeneurs se mettent en marche en remontant la vallée de
l’Ubayette. C’est vrai que la montée est très progressive et qu’il n’y a pas de
difficultés particulières. Malgré tout le spectacle est splendide. Le torrent
fait une animation permanente. Une belle cascade l’alimente. Les sifflements
des marmottes nous accompagnent. Ces charmantes bestioles sont légion. On a
vraiment envie de les pitrogner (2). Faute de cela on les prend en
photo. Certaines sont sauvages d’autres très cabots se laissent photographier à
Le gros du bataillon a suivi
les cyclos battant en retraite. Un coin herbeux est trouvé à l’abri du vent
grâce aux rochers. Le pique-nique y est dévoré au soleil au dessus du torrent.
Christine sort de son sac sa traditionnelle bouteille de chrob (orthographe non
garantie). C’est une liqueur antillaise faite maison qui rencontre toujours un
vif succès ! Martine de son côté fait également circuler une fiole d’eau
de vie de framboise artisanale. Très
appréciée également. Puis une sieste collective a lieu au soleil sans que les
blagues ne cessent de fuser. Certains cyclos sont là encore pressés de
redescendre car ils songent à la route du retour. Une fois les marcheurs les
plus valeureux rentrés au camp de base nous entamons la descente sans cesser de
nous extasier devant le manège des marmottes. Le temps se met à virer
brutalement et c’est une petite pluie –annoncée par la météo- qui nous
accompagne aux voitures. Une remarque personnelle :
il est dommage que la balade se soit achevée en eau de boudin sans que nous
ayons pu nous séparer en même temps par exemple en buvant un coup ensemble.
C’est dommage pour Christiane qui a conçu cette belle balade. C’est aussi
dommage pour les marcheurs qui sont venus ici pour nous accompagner et qui ont vu
fuir les cyclos. Après tout ce n’est pas très fréquent que nous nous
retrouvions ensemble, marcheurs et cyclistes. Certes nous étions loin de Lyon
mais ce sont les participants 2006 qui ont décidé cette destination. Et la
distance est la même pour les marcheurs comme pour les cyclos. Sans compter que
les embouteillages se dissolvent en soirée. Mais gageons que l’an prochain ce
problème n’existera pas puisque Lanslebourg est beaucoup plus accessible depuis
Lyon. Cette nuance faite, chacun
gardera de ce week-end un excellent souvenir..
et aura envie de réussir également l’édition 2008 ! Tous à
l’Iseran ! Le glossaire lyonnais-français (2) Pitrogner : tripoter, tripatouiller, triturer,
caresser, pétrir. III/ Ø Jean-Pierre FROBERT nous a conçu une
« sortie longue » dans le Bugey. Précisons que le terme
« sortie longue » utilisée par notre club vise une sortie se
déroulant sur une bonne partie de Eventuellement, dégagé de la
contrainte du temps, cela permet également d’accomplir un peu plus de km à vélo
que d’ordinaire. Samedi 23 Juin 2007 à
NANTUA (01) RV à 9H sur le parking de la sortie de l’A 404 Note pratique : On sort de Lyon par
l’A42, l’autoroute de Bourg. Après Ambérieu emprunter l’A40, l’autoroute de
Genève. Prendre ensuite la bifurcation pour l’A 404 direction Oyonnax. Là on
sort à la sortie n°9 (celle de Montréal La Cluse-Nantua). Vous aurez environ On n’a pas réservé de restaurant emportez donc ce qu’il vous faut pour vous alimenter. Ne comptez pas trop sur les épiceries qui sont rares sur le haut plateau bugiste ! Il y aura bien sûr une sortie pour le groupe découverte,
un circuit de base de IV/ L’ATSCAF A
L’ARDECHOISE Samedi a lieu l’Ardéchoise. Comme d’habitude
le club sera représenté. D’après nos
informations Joëlle GACHE, Jean-Claude JACQUET- FRANCILLON, Gérard
REVERDY, Pour que nos amis
puissent plus facilement se retrouver il serait utile qu’ils portent la tenue
de l’ATSCAF durant la journée de samedi. Nous attendons de leur part un petit
compte-rendu. V/ DIMANCHE
PROCHAIN Vous ne pouvez pas rouler
samedi ? La balade de samedi ne vous suffit pas ? Une solution :
participez aux rallyes organisés par d’autres clubs le dimanche comme ce Brevet
de Cyclo-Montagnard. Ø Dimanche 24 Juin a lieu « Le Brevet du randonneur du Haut Bugey » organisé par le club FFCT « Cyclos du plateau
d’Hauteville ». Départ
de 4h à 7H de la salle des fêtes de
Hauteville (01). Clôture de la randonnée à 20H. Renseignements :
Patrick PERRARD 04 74 36 04 26. Mel : mipelissier@orange.fr Site :
http://perso.orange.fr/feles.du.colombier Tarif :
15€ pour les licenciés FFCT. 19 € pour les autres. VI/ Ø Jean-Marc
OVERBERGHE et Ø Le
club a fait l’avance du paiement du gîte à Jausiers. Il convient
maintenant aux participants de s’ acquitter de leur part. Pour ce faire ils
voudront bien se référer à la pièce jointe intitulée « le coin de la
trésorière ». Merci d’envoyer les chèques le
plus rapidement possible à
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