atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 274

 

Lyon, le 3 Juini 2007

 

NOTRE PREMIERE CYCLO-MONTAGNARDE !

 

I/ LE WEEK END DERNIER DANS LE VERCORS

 

Christiane AUGAY, Chrystel BERTRAND, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Jean-Pierre FROBERT, Marie-Christine JOLY, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL, Jean-Jacques PECH, Michel RODRIGUEZ, Alain SAVEY et votre serviteur étaient présents sur les routes du Vercors pour cette première cyclo-montagnarde organisée de main de maître par le CODEP de la Drôme.

Certains comme Bernard, Christiane, Evelyne, Françoise, Gilbert et Jean-Pierre avaient passé la nuit de vendredi soir à Valence. Le couple Jolyrod était même sur place avec son camping-car depuis jeudi !

Le programme était impressionnant pour beaucoup d’entre nous avec 201 km et 4 .015 m de dénivelée. C’est ce qui explique qu’au moment du départ le stress étreignait Christiane et Marie-Christine.

Ce n’était pas le cas de Michel qui conduisait le camping-car son poignet lui refusant absolument la possibilité de tenir un guidon. Notre homme devait bouillir de ne pouvoir pédaler mais grâce à son véhicule il a rendu de sacrés services. Il a en effet aidé un cyclo à réparer sa roue, soigné un autre qui avait chuté,  offert des boissons aux assoiffés, pris des photos qui seront sur le site, abrité une féminine dans le besoin, encouragé les vélos. Bref un rôle non négligeable.

 

Au moment du départ à Barbière le temps est gris pour ne pas dire noir. Chacun s’attend à trouver la pluie. Les nuages cachent complètement le Vercors au pied duquel nous nous trouvons. Il faut des trésors de persuasion pour mettre Christiane sur le vélo ! Au début la route, sans être plate,  n’est pas difficile et longe le massif en se dirigeant vers le sud. Après Combovin commence l’ascension qui mènera au col Jérôme Cavalli à 855 m. A dire vrai ce col n’est pas homologué. Mais, pour l’atteindre, il faut passer 3 vrais cols même si on ne les remarque pas sur le terrain : le Pas de la Boussière (750 m), le Pas de Frécou (841 m), le Col (410 m). Il n’y a pas une voiture. Heureusement car le brouillard est épais. Comme on n’y voit pas grand chose il est prudent d’enfiler son gilet de sécurité. Même si on est au cœur des nuages il ne pleut pas. La descente sur Gigors et Beaufort de Gervanne nous permet de saluer Michel qui nous attend sur le bord de la route, de quitter le brouillard et de retrouver une ville-étape de la Randonnée Permanente Thurins-Turin. Nous longeons alors un ruisseau, la Sépie, qui a creusé une jolie vallée. C’est bucolique, toujours aussi tranquille et cela ne monte pas. Mais après l’Escoulin il nous faut grimper pour atteindre un col, celui de la Croix, à 745 m qui offre une pente respectable sur le final. Heureusement un ravito très abondant -comme tous ceux que nous rencontrerons- nous requinque à Saint Julien en Quint. A partir de ce lieu votre serviteur va rouler avec Gilbert et Jean-Pierre. Christiane, Evelyne, Françoise et Marie-Christine ont décidé, elles, de rouler ensemble depuis le début. Chrystel pédale de son côté avec des cyclos de passage. Il est vrai que sur un Brevet où sont inscrits 1.200 cyclos on ne se sent jamais seul même si ce n’est pas la foule comme sur l’Ardéchoise. Florian, Jean-Jacques et Yann filent devant.

Après la pause on avale un petit col, celui de Marignac à 743 m. C’est ensuite une belle descente jusqu’à Die, point sud de la balade. Il fait maintenant beau. Chacun enlève des couches de vêtements avant d’attaquer la difficulté du jour : le col du Rousset avec 20 km de montée régulière. Mais 20 km c’est long et il vaut mieux trouver son rythme. A partir de Chamaloc en levant les yeux, on voit l’entrée du tunnel, tout là-haut dans la falaise. Il indique l’emplacement du col. Comment va-t-on arriver à grimper cette pente ? Heureusement les ingénieurs ont tracé de magnifiques lacets du plus bel effet sur la photo et qui permettent finalement de vaincre l’obstacle. Plus on monte et plus le froid s’installe. Il est favorisé par un fort vent du nord qui tantôt vous pousse, tantôt vous freine selon la disposition des virages. Une petite pluie s’installe. Au sommet, pas possible de contempler le paysage, il faut s’habiller vite, vite et passer le tunnel  Quelle horreur ! Le tunnel est glacial. Il y a un courant d’air froid qui l’emplit de brouillard. Ce dernier estompe l’éclairage. L’humidité suinte de partout.

Au débouché voilà le col officiel (1.254 m). Mais c’est aussi une pluie intense, un brouillard épais  et le froid. On essaye de rester sur la route. Ca descend un peu. La visibilité est faible mais on ne rate pas l’embranchement vers le col de Saint Alexis (1.222 m) qui ne monte que très modérément.

Les freins jouent à plein dans la dernière descente sur Vassieux en Vercors.

Un coup de tampon au contrôle et nous nous précipitons à l’abri dans le gîte du Piroulet, là où le club avait organisé son week-end familial en avril.

L’endroit est toujours aussi agréable. Nous pouvons nous détendre tout en regardant passer jusqu’à une heure avancée les cyclos qui continuent de rouler car leur hébergement est situé plus loin. Nous avons bien fait de nous inscrire dans les premiers !

 

Après la douche, l’apéritif, le repas, le sommeil vient vite à l’issue de cette première journée qui nous a vu franchir 7 cols, 94 km et 2.057 mètres de dénivelée positive.

 

Le lendemain les larges baies de la salle du restaurant nous permettent de constater que le temps s’est amélioré. Il ne pleut pas et il n’y a pas de vent : c’est l’essentiel. La fraîcheur nous accompagne dans la montée au saut du lit du col du Proncel ( 1.100 m).

Nous avons une pensée pour Alain qui est parti de Barbière à 4H ce matin. Il a pour programme d’accomplir le même trajet que nous mais en une journée. C’est véritablement un défi ! Deux autres atscafiens se sont élancés de Barbière ce matin. Bruno et Raymond se sont inscrits pour la mini-Vercors. Enfin, « mini » c’est vite dit car il y a 146 km et  2.811 m à effectuer dans la journée.

 

Revenons à ceux qui pédalent sur deux jours. Après la descente du Proncel se présente un col qui fait peur, celui de Carri (1.202 m). La pente est certes relevée mais la longueur n’est pas exagérée. Au sommet c’est de nouveau le règne de la fraîcheur. Ce n’est pas aujourd’hui que nous souffrirons de coup de soleil ou d’échauffement plantaire ! Bernard profitant de la brume s’éclipse pour aller cueillir un col quasiment plat qui traînait à proximité du circuit, le col de l’Echalasson (1.146 m). Cela occasionne un détour de 8 km. Mais on est chasseur de cols ou pas ! La route traverse les forêts profondes du Vercors  Majestueux ! Nous passons en descente le col de la Machine (1.065 m). Le brouillard règne de nouveau en maître. C’est alors la déception car la route de Combe-Laval, la route la plus vertigineuse de France, ne permet pas de voir le précipice de 1.200 mètres à notre droite. On devine bien le danger mais quel dommage que le clou de la balade soit ainsi escamoté. Positivons : nous n’avons pas eu le vertige ! Encore un col passé en descente, celui de Gaudissart ( 840 m). La descente s’accélère et nous voici plongés en quelques km dans la plaine du Royans.

C’est maintenant un autre décor. Il fait un soleil timide et pendant 22 km nous allons rouler calmement. Le ravitaillement de Pont en Royans nous permet de voir Alain qui nous a rattrapés. C’est un vrai exploit !

Après la boucle le long de la Bourne il faut songer à remonter sur le Vercors dont les pentes nous narguent depuis un bon moment. L’attaque se mène dès Oriol en Royans. Ah la vache ! Les organisateurs ont placé deux petits coups de cul à 15%. Dur, dur ! Puis la montée devient très irrégulière alternant faux plat, descente et bonne grimpée jusqu’au col de la Croix ( (722 m). On a souffert pour l‘atteindre. Et pourtant la montée se poursuit sans interruption jusqu’au col du tunnel du Pionnier (997m). La route est belle car elle longe les falaises pour finalement les traverser par deux petits tunnels. Au sommet les organisateurs ont dressé la tente et nous servent un plantureux plateau repas. Il y a même du vin ! C’est la fête ! Tous les atscafiens arrivent à se croiser lors de ce moment de détente bien méritée.

 

A la fin du repas il faut repartir. Evelyne fausse compagnie à tous et se lance à l’assaut d’un col  non prévu au programme : celui de la Portette (1.175 m) à 2 km de la route. Décidément la chasse aux cols est contagieuse ! La route montant au col de la Bataille, notre prochaine étape, est large au milieu de profondes forêts. C’est agréable mais on ne voit jamais le bout de ce col. Tiens une descente, on a dû le passer sans s’en rendre compte. Non, c’est le col appelé « Pas de la Logue » à 1.312 m. Après la descente ça remonte. Le paysage a changé. Des ponts de vue somptueux se succèdent sur le lac de Bouvante, la vallée que surmontent de belles falaises.  Et finalement le col de la Bataille est atteint (1.313m). Le site a l’air magique. La route semble tracée sur une lame de rasoir entre deux précipices. Mais, déception encore une fois, le brouillard nous empêche d’admirer le point de vue certainement exceptionnel. Cela donne envie de revenir.

Une descente sur Léoncel et nous voilà au dernier point de contrôle. Vu l’abondance du repas de midi, le ravito est presque de trop. Mais l’arrêt permet de visiter la belle abbaye cistercienne de ce village.

Il n’y a plus qu’un seul col avant la fin de la balade. Il est escaladé sans trop de problème car il n’est pas trop long et que le sommet est bien visible. Nous sommes au col de Tourniol ( 1.145 m).

Il n’y a plus maintenant qu’à se laisser glisser sur une route tracée toute en lacets et qui nous mène sans avoir un coup de pédale à donner jusqu’à l’arrivée. La vue est belle et Barbière se rapproche rapidement.

 

Les atscafiens se succèdent au gymnase. Le groupe des 4 féminines est attendu par un petit groupe d’aficionados.. Elles sont particulièrement satisfaites d’avoir réussi à relever ce défi. Nous sommes tous très heureux d’avoir connu une telle expérience, d’avoir relevé un défi, d’avoir découvert de nouveaux paysages et d’avoir discuté avec des tonnes de gens différents.

L’ATSCAF est citée au micro car nous figurons parmi les 10 clubs les plus nombreux. On nous offre un DVD, des maillots et de la documentation touristique régionale. Nous remplissons le livre d’or de félicitations tant nous sommes satisfaits de l’organisation de cette cyclo-montagnarde. Les filles ont droit à une fleur. Chacun reçoit également un maillot, une médaille, un certificat. Il y a même un apéritif offert et un orchestre qui met une bonne ambiance. Après avoir pris une douche, fatigués mais heureux, nous rejoignons Lyon non sans caresser l’idée, que, peut être, pourquoi pas, d’autres cyclo-montagnardes pourraient être découvertes.

 

II/ LA SORTIE DE SAMEDI DERNIER

 

Le club FFCT de l’ASCEM organisait samedi son 27° rallye du Val d’Yzeron. Manque de chance il a fait un très mauvais temps. Nathalie MAILLOL, la fille de Bruno, avait bien l’intention de venir sur le petit circuit mais la météo l’a découragée. Seuls une vingtaine de cyclotouristes se sont déplacés. C’est dommage car les organisateurs s’étaient bien décarcassés. Mais, au milieu de ce marasme,  l’ATSCAF était représentée par deux de ses membres : Martine SILBERSTEIN et Bernadette AVOSCAN qui ont sauvé notre honneur. Et ramené une coupe ! Voilà le récit de Martine.

« Bernadette et moi avons fait le parcours de 110 km. Dont quelques kilomètres dans la pluie et le brouillard ! Pour des raisons de sécurité, je  me suis mise derrière elle car j'avais le gilet fluo de la FFCT : A un moment donné, je ne la voyais même plus, elle. Mis à part cette partie difficile à cause du temps, entre Lamure et Saint Symphorien sur Coise, parcours  super ! Et accueil aux ravitos et à l'arrivé très sympa. Nous avons vu un énorme lièvre et une souris pas plus grosse que le bout de mon petit doigt ! J'ai crevé et nous avons trouvé des gens sympas qui ont réparé vite fait bien fait ! Des cyclos mais qui normalement font du VTT. Alors pour les remercier je leur ai offert une bombe anti-crevaison que j'avais mais dont l'embout n'est pas adapté au vélo de route. Bernadette, elle, a crevé juste à l'arrivée et a fini ainsi.

Nous avons une coupe à remettre au club ! Celle pour le club ayant engagé le plus de féminines. Il faut dire qu'au Rallye, en tout et pour tout il y avait 21 participants, dont 5 sur le 110 km ! A cause du temps. »  

III/ LA PROCHAINE SORTIE

 

Ø  Le club a décidé que compte-tenu du foisonnement des initiatives cyclotouristes ce week-end la traditionnelle sortie du club de samedi était remplacée par une participation de l’ATSCAF au rallye des Chats du DIMANCHE 10 JUIN .

C’est en effet un excellent rallye, très convivial et organisé de manière magistrale par le club FFCT de Saint Maurice sur Dargoire. Les copains l’ayant déjà effectué l’ont ratifié.

 

Dimanche 10 Juin 2007

22° rallye cyclo et VTT des Chats

à Saint Maurice sur Dargoire

RV sur la ligne de départ.

 

Les circuits route font 40, 75, 105 ou 130 km.

Les circuits VTT font 10, 25 et 45 km.

La clôture intervient à 13H.

Compte-tenu des distances à parcourir :

Le RV est fixé à 6H pour ceux voulant s’aligner sur le 130 km.

Le RV est fixé à 7H pour ceux voulant s’aligner sur le 105 km

Le RV est fixé à 8H pour les 75 et 40 km.

 

Tarif : 6€ ramené à 4 € pour les licenciés FFCT. Pour les moins de 15 ans = 3€ 50.

 

A l’arrivée il y aura le challenge de la municipalité remis au club le plus nombreux, des coupes pour les dauphins et les plus méritants. Des médailles sont prévues pour les plus jeunes. Un tirage au sort avec un gros lot est également organisé à l’arrivée. Mais le plus convivial est sans conteste le super buffet de nos amis les Chats. Nota : Les Chats, c’est le surnom local des habitants de la commune.

 

IV/ LE BREVET DE 600 KM

 

Le quatuor inscrit pour le Paris-Brest-Paris va s’aligner sur le brevet qualificatif de 600 km. Ca devient vraiment sérieux. Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS et Florian CABAJ partiront samedi à 4H du matin du stade de l’ASPTT de Bron-Saint Priest. A l’heure où ces lignes sont écrites on ne sait pas si Jean-Jacques PECH se joindra à eux.

Ils ont 40 H (pauses comprises) pour boucler ce circuit qui les mènera jusqu’à Tarascon.

Bon courage à nos champions ! 

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Marie-Thérèse BIECHY était fatiguée depuis plusieurs mois. Sa thyroïde lui jouait des tours. Elle a subi une intervention chirurgicale et se remet progressivement. Nous lui souhaitons un bon rétablissement. Elle reviendra avec le club faire du vélo et dans un premier temps le groupe « Découverte »  lui permettra de remettre le pied à l’étrier. Euh, non à la pédale.

 

Ø Christophe BOURNAC est allé faire la semaine dernière la Liège-Bastogne-Liège. Ou plus exactement la Tilff-Bastogne-Liège. Tilff étant une banlieue de Liège. A cause du temps déplorable le trajet de 220 km a été réduit à 140 km mais avec 2.500 m de dénivelée. Une dizaine de côtes sérieuses avec celle, terrible, de la Redoute (pente maximum de 20%). Christophe fait envie aux chasseurs de cols du club en ayant engrangé 2 cols belges. Vrai, ce n’est pas tout à fait le plat pays !

 

Ce week-end il a effectué 2 sorties. Le samedi il a parcouru 127 km entre Genas, Saint Bonnet de Mure, Poulieu, Heyrieux, Frontonas, Veyssilieux, Crémieu, Siccieu, Optevoz, Annoisins-Châtelans, Crémieu, Frontonas, Satolas et Bonce et Les Hauts de Saint Bonnet puis Genas. Une sortie presque sans pluie en 5h05…

Dimanche il a pour une fois roulé l’après midi : Genas, Pusignan, Jons, Balan, Meximieux, Chalamont, Versailleux. Puis comme ça allait faire court, il s’est lancé sur le contre la montre de Joyeux (57’09 qui l’aurait classé 4° de la Gentleman cette année), puis retour par Sainte Croix, Dagneux, Jons, Jonage, Pusignan, soit 123 km mais en 4h31.

On dirait que notre homme s’entraîne pour le Paris-Brest-Paris, non ?

 

Ø Daniel CASTEAU est parti prendre une semaine de congé au Maroc. Bien sûr il dit préférer pédaler dans sa région. Mais enfin il faut savoir faire ce genre de concessions dans la vie.

 

Ø Michel FEYX a effectué un séjour dans le Vaucluse du 27 au 29 Mai. Contre toute attente il a finalement gravi le Ventoux malgré des conditions météorologiques absolument déplorables. Il a bien l’intention d’y retourner dans d’autres circonstances. Il est parti de Mazan à 10 km de Bédouin et a supporté le brouillard, le froid et même la neige à partir du Chalet Reynard. Il est redescendu illico par la même face. Il est satisfait d’avoir réussi cette ascension et on le comprend. Un grand bravo pour sa détermination. 

Si vous voulez voir les photos, allez sur le site : www.blablaprod.com. Chercher la date du 28 mai 2007 et aller sur les pages 46 et 47.

 

Ø Gérard MARTIN met la pédale douce nous a –t-il . Je suis moins intéressé par le vélo en ce moment s’est-il confié. Pas de doute notre « Turbo » est  vraiment amoureux !

 

Ø L’homme qui fuyait la pluie.

« Malgré ce temps pourri, j'ai décidé hier après-midi (lundi de Pentecôte) d'aller rouler.

Après la pluie de 13h, je suis parti via Tassin, Craponne, Yzeron. 2 km avant, le ciel noir a déversé. J'ai pu m'abriter sous un hangar tout en étant un peu mouillé et ayant roulé 1 km sous la pluie.

J'ai continué 1/4 d'heure plus tard via Yzeron puis Saint Martin en Haut. Sur le plateau, le ciel se noircissait de tous côtés avec un vent d'Ouest très violent. A Saint Martin en Haut re-arrêt à l'abri car il pleuvait. Tout se noircissait de plus en plus et les cols étaient dans la brume. Après un bon 1/4 d'heure d'arrêt et voyant que cela ne s'arrêtait pas j'ai décidé de partir afin d'éviter si possible l'eau dans la vallée. J'ai filé sur Mornant et dés la descente sur Chaussan la route était sèche mais la pluie me suivait au vu de la noirceur du ciel. Je n'ai pas flâné pour rallier Mornant puis Saint Laurent d'Agny, Soucieu et retour par Brindas et Craponne. Je suis arrivé chez moi vers 18h30 après avoir fait 90 km et sans pratiquement me mouiller. Mais je l'ai échappé belle car sur les monts il a dû pleuvoir toute la journée. »

C’était un bref récit de Jean-Jacques PECH il y a 15 jours, l’homme qui, au club, déteste le plus la pluie.

 

Ø Bernadette AVOSCAN est rentrée la semaine dernière d’un voyage cyclotouriste de 1.200 km. Elle a fait le tour de la Sicile à vélo à partir de Palerme. Le plus dur pour elle n’a pas été de pédaler mais d’évoluer sur les routes en présence d’automobilistes absolument pas respectueux. Elle a été frappée par les dépassements de bande blanche, les arrêts en plein virage, les stops allègrement violés, les limitations de vitesse jamais respectées. Bref elle n’est pas mécontente d’être rentrée vivante au pays. Elle écrit même qu’elle va revenir pédaler avec le club. On l’attend avec plaisir.

 

Ø C’est vraiment la période des grands voyages à vélo ! Pierre GALLAND vient de son côté de rentrer d'un raid effectué entre Hendaye et Cerbère avec 4 copains d'Aix en Provence dont Jacques GRELAT. Les deux amis ont porté les couleurs de l'ATSCAF du Rhône durant tout ce formidable voyage. Pierre conseille particulièrement cette traversée des Pyrénées. Si cela tente quelqu’un d’autre, il nous a communiqué les hébergements ainsi que le détail des étapes. 

 

Ø Nous avons reçu un petit mot le 31 mai de Jean-Marc OVERBERGHE que nous ne voyons pas trop en ce moment.

« Eh oui, aujourd'hui je viens de me farcir les 3 cols : -Col de la Croix-Rosier - 721m. - Col de la Croix-Marchampt – 685m. - Col de la Croix Montmain - 737m, tous les trois dans le Beaujolais près de Villefranche sur Saône.

D'accord, ce ne sont pas les 3 cols de la sortie mythique, mais pour me remettre en jambes j'attaque plus modestement car je n'ai pas encore 500 km au compteur cette année. Depuis janvier, je me suis surtout entraîné au perforateur, à la brosse à papiner ( à encoller, terme nordiste NDLR) et à la bêche de jardinier. Mais ça va changer.

Etant du signe du chat dans l'astrologie chinoise, je crains beaucoup l'eau ( sauf dans le Pastis) aussi je me joindrai aux sorties du club lorsque la météo sera au beau fixe. En attendant, je suis toujours vos exploits dans la « Lettre ».

 

Ø Clément BONITEAU vient de se faire une mauvaise blessure : une déchirure musculaire abdominale. Il affirme que cela  lui est arrivé en courant. Nous on veut bien le croire ! N’empêche qu’il n’a pas pu participer au Brevet cyclo-montagnard du Vercors qu’il attendait avec impatience. Il est interdit de sport pendant 20 jours. Ce sera long pour lui. Souhaitons lui un rétablissement rapide de son embuni (1).

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1)    Embuni. N.m. Ventre pour les humains. Pour les animaux l’embuni c’est le nombril. 

S’écrit aussi « ambuni »

 

VI/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Le Comité Directeur du club se réunira jeudi 7 Juin en soirée chez Evelyne et Bernard.

L’ordre du jour est le suivant :

Dernier point sur le brevet de 600 km et préparation matérielle du Paris-Brest-Paris.

            Sortie mythique des 16 et 17 juin.

            Mise au point de la sortie longue du 23 juin.

            Fonctionnement du groupe Découverte.

            Calendrier des sorties pour la période estivale et le 2° semestre.

            Mise en place d'un stage de cyclo-mécanique en fin d'année.

Naturellement, comme à l’ordinaire, un compte-rendu vous sera envoyé.

 

Ø Le DVD de cyclo-mécanique du club a été prêté à Philippe ROURE. Si quelqu’un le souhaite par la suite, le faire savoir au club qui fera parvenir ce matériel bien utile.

 

Ø Une femme nous a contactés. Elle souhaite pratiquer le cyclotourisme ce qui est une excellente idée. Idée. Elle s’appelle Hélène GUILLE, travaille à la Poste et doit avoir la forme puisqu’elle marche et court. Mais comme elle est modeste elle souhaite commencer par le groupe « Découverte ». Nous l’attendons avec impatience tout en constatant que le calendrier de ce mois est assez tendu.

 

Ø RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL L’ATSCAF Rhône organise sa traditionnelle tombola. Evelyne LEFRANCOIS, notre trésorière, est chargée de diffuser ces billets au sein de la section cyclotourisme. Merci de bien vouloir vous munir de 2 minuscules euros pour acheter votre billet lors des prochaines sorties du club. 

Le tirage a lieu le 21 juin. Les lots principaux sont les suivants :

·        Un séjour pour 2 personnes en ½ pension dans le centre ATSCAF de Juan les Pins

·        Une semaine pour 2 personnes au centre de vacances ATSCAF de Seignosse

·        Un lecteur DVD portable

·        Un lecteur balado-numérique (certains disent MP3)


Bernard CHAREYRON