atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 271

 

Lyon, le 13 mai 2007

 

L’ATSCAF DE TOUT PARTOUT (1)

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1) De tout partout : loc. adv. : de partout.

 

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Voilà ci-dessous le récit que Noëlle NEVOLTRIS nous a envoyé. Un grand merci à elle !

 

« Au lever du jour, le temps est gris. Surprenant, la  météo consultée la veille annonçait éclaircies et soleil. Sur la route de Lyon à Mornant des averses éparses mettent le doute dans les esprits. Néanmoins, pas question de renoncer au rendez-vous fixé à Mornant, parking de la piscine. Dès 8h15, nous étions déjà nombreux : Raymond BUCHALIN, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Michel FEYX, Françoise et Pierre FOUILLANT, Marie-Christine JOLY, Bernard LEVALLOIS, Rodolphe MALESKI, Patrick MARIANI, Noëlle NEVOLTRIS, Gilles ROCHER, Philippe ROURE, Martine SILBERSTEIN, Evelyne T., Daniel VINCENT: seize au total.

 

Daniel VINCENT est un voisin de Michel qui ne pouvant plus courir en raison d'un mal de dos persistant se joint à nous pour cette randonnée cycliste. Bienvenue à Vincent.

Michel RODRIGUEZ présent également (mais sans son vélo) assure le départ et nous propose les circuits qu'il a préparés avec Françoise CHENAIS dans cette région qu'ils connaissent bien : 25 km, 62 km, 78 km et 100 km. Michel favorise le choix des indécises en donnant des indices quant aux difficultés de parcours : bosses, montées, descentes...

Certains hésitent encore, Kway ou pas Kway ? Un regard tourné vers le ciel présage une belle percée de ciel bleu ; à n'en pas douter, l'avenir sera radieux.

De Mornant à Bellevue, nous roulons tous ensemble.

 

Là, un premier groupe composé de Pierre et Françoise Fouillant, Rodolphe Maleski et Martine Silberstein choisit de faire le parcours de 25 km. En fait, le circuit initial s'élargit vers Orliénas et Saint Laurent d'Agny : 39 km au total. De retour au parking, Martine Silberstein qui doit faire une lecture de conte l'après midi s'éclipse tandis que les trois autres décident de faire des courses à Uniferm, un magasin de produits fermiers divers et variés. Bon appétit !

L’autre groupe composé de 12 personnes s'achemine vers Saint Maurice sur Dargoire  et Riverie : une montée agréable au cœur des fruitiers, des prés parsemés de fleurs printanières et des genêts odorants. Nous traversons de petits villages fleuris.

A Riverie, nous nous concertons : 62 ou 78 km ? Nous décidons finalement de poursuivre ensemble : direction Sainte Catherine puis, par une montée régulière,  l'Aubépin.

Avez-vous remarqué au cœur du village de l'Aubépin une statue de Jeanne D'arc, conquérante ? Pourquoi "la Pucelle d'Orléans" ici dans ce petit village ? Raymond tentera d'approcher l'énigme en interrogeant "un ancien du village" qu'il croise sur son chemin. La statue est là depuis 1914 mais il ne sait pas d'où elle vient. En 1914, pourquoi elle plutôt qu'un poilu ? Qui lèvera le voile ?

La descente s'amorce vers Larajasse, Nezel. Après la traversée de la D11, conduisant à Saint Symphorien sur Coise, nous voici au lieu-dit de La Chèvre, où  une petite route sinueuse et raide  nous conduit à La Chapelle sur Coise. "La montée de la Chèvre",  vrai bonheur pour certains, difficulté pour d'autres, mais pour tous  un souvenir vivifiant.

Le soleil est maintenant généreux. Nous poursuivons notre route vers Duerne et Saint Martin en Haut. Nouvel arrêt, autre décision : le groupe se scinde en deux.

Raymond Chatenay (qui a son pneu arrière fragilisé), Gilles Rocher, Françoise Chesnay et Noëlle Névoltris décident de descendre sur Mornant par la Croix Forest et Chaussan où ils retrouvent Michel Rodriguez de passage sur le parking. Le groupe aura parcouru 62 km au cœur de paysages variés et verdoyants.

Les autres, animés par le vif désir de poursuivre l'escapade se dirigent  vers Yzeron, Thurins, Soucieu en Jarrest, Saint Laurent d'Agny soit 76,5 km avec 1.224 m de dénivelé. » 

 

Et voilà également ci-dessous un récit complémentaire de Martine SILBERSTEIN.

« J'ai bien fait de me rhabiller en tenue cycliste ! En effet, après m'être déguisée en atscafienne, voyant la pluie, je m'étais changée et avais endossé une tenue civile. Puis, les précipitations s'étant apaisées, je me suis changée !

Notre petit groupe a fait 33 km car nous avons ajouté une variante au circuit de Françoise : nous avons poursuivi jusqu’aux 7 Chemins puis grimpé la côtelette d'Orliénas, puis ensuite, D36E, retour Mornant.

Françoise (la femme de Pierre) s'est donnée à fond !   Bravo à elle et vivement le 3è plateau !

J'ai préféré faire ce circuit car j'avais une lecture publique de Gilgamesh (texte mésopotamien vieux de plus de 3.000 ans!) à la médiathèque de Givors à 13H 30. »

II/ SAMEDI DERNIER SUR LE BREVET DE 400 KM

 

Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Jean-Jacques PECH, Alain SAVEY et votre serviteur étaient présents sur la ligne de départ à 4H à Bron. Chacun se rend compte de l’importance de la mission qui nous incombe : franchir 400 km à vélo dans un délai maximum de 27H. Certains, comme Christophe qui a préparé un plan de route bien plus ambitieux, ont l’intention de boucler le parcours nettement plus rapidement. A part Jean-Jacques qui a déjà effectué de longs brevets –mais il y a 15 ans- nous n’avons jamais effectué de telles distances. Se joint à nous un autre Yann, un jurassien, qui se fait appeler Benny39 sur le forum du club. Il a passé la nuit chez Christophe pour dormir quelques heures, chose qu’il n’avait pas faite la veille du brevet de 300 km !

Et c’est parti pour l’aventure, toutes loupiottes éclairées. Le parcours jusqu’à Crémieu est classique. Nous avons déjà effectué ce trajet pour le 300 km. Mais cette fois nous ne nous perdons pas (ou moins) à Mions. On poursuit jusqu’à Meximieux. Ce grand axe habituellement très circulant est calme à cette heure. Là, au kilomètre 63, a lieu la première halte. On peut éteindre les lumières. 10 minutes pas plus a décidé Christophe. Inutile de préciser qu’on se retrouve vite sur la selle pour monter le plateau des Dombes et se retrouver à Chalamont. Bourg en Bresse est atteint sans coup férir. Alain nous fait traverser en expert la ville qu’il connaît bien pour y avoir effectué ses études secondaires. On file par la D996 tout droit vers le Nord. Nous admirons quelques fermes bressanes typiques. Le relief est sans problème. A Varennes Saint Sauveur, au 130° km, nouvel arrêt. Toujours 10 minutes édicte impitoyablement Christophe. On repart après avoir grignoté une barre de céréale et donné un coup de fil. Les nuages sont très menaçants mais il ne pleut pas. C’est bien une balade sans pluie ; ça change ! Louhans est traversé et voilà Mervans où nous devons faire tamponner nos feuilles de route. Chrystel s’en charge pour le groupe. Pas question de flâner. De toute façon personne n’est encore fatigué. L’allure était certes vive jusqu’à présent mais elle restait raisonnable compte-tenu de la nature de la route. Oui mais tout change. Le vent contraire se lève. Il nous freine et à partir de Verdun du Doubs jusqu’à Beaune nous l’avons en plein nez. Il cause une grande fatigue dont peuvent témoigner Chrystel et votre serviteur. Jean-Jacques lui semble apprécier. Il est né avec le vent dans son Midi ! Les costauds, dont benny39,  ne donnent aucun signe de faiblesse.

A Saint Loup de la Salle, surprise, nous rencontrons Evelyne au volant de son Toyota. Que s’est-il passé ? Evelyne a emmené en voiture son compagnon au point de départ du peloton à Bron, puis elle est repartie directement à Beaune. Là elle est allée faire une balade de 80 km à vélo dans un paysage superbe et sur des routes désertes. Elle a même conquis un col, celui de Bessey en Chaume, que Bernard, à son grand désespoir, n’a pas à son palmarès. Et elle décide de manger avec nous à midi et de nous suivre de loin en loin sur le chemin du retour.

La pause méridienne est la bienvenue. Les costauds partis en avant ont trouvé à Beaune, une pizzeria. Chic on va pouvoir manger cyclo ! Les pizzas et pâtes alla carbonara rencontrent un grand succès.

 

Au bout d’une heure fini de rire : on repart. Christophe a constitué deux groupes compte-tenu des niveaux et des attentes. Lui même, Yann et Benny 69 iront en tête à leur (vive) allure. Les autres, ont pour seule contrainte de rentrer dans les délais. Le riche centre de Beaune où nous passons pour retrouver notre route mériterait une visite plus soutenue. Nous sommes au point Nord du parcours. La moitié du trajet est franchie. Il n’y a plus qu’à rentrer. Heureusement le vent tant redouté a tourné et ne nous gêne plus.

Valexnico est venu se joindre au trio des costauds pour les accompagner durant la descente de la Bourgogne jusqu’aux bords de Saône. C’est très sympa à lui.

A Chagny nous reconnaissons les quais du canal du centre où nous avions pédalé depuis Chalon lors d’un week-end familial à Cluny. La route est plus vallonnée qu’en Bresse ce matin. Du coup on se dit que rejoindre Cluny par la magnifique Voie Verte plutôt que par la route ne serait pas une mauvaise idée : pas de circulation, dénivelée plus tranquille et autorisation de l’organisateur.  Evelyne nous attendra directement à Cluny.

Après la crevaison de Florian le matin, c’est au tour d’Alain de crever sur la voie verte. La réparation prend beaucoup de temps car le pneu offre une résistance inattendue à son démontage. Pendant que nos amis s’échinent à régler le problème, Chrystel et Bernard partent devant à petite allure pour se refaire une santé. Chrystel, atteinte de « tamponite » aiguë, fait valider à Saint Gengoux le National sa carte BPF -Brevet des Provinces de France- ( un jour la « Lettre » vous expliquera de quoi il retourne). Les trois mécanos nous rattrapent et nous arrivons à Cluny.

 

 La pause est plus longue que prévu. Il faut dire que la terrasse du bistrot est accueillante, qu’il fait beau et que surtout nous sommes maintenant fatigués, surtout Jean-Jacques et Bernard.  La patronne qui tamponne nos cartes nous dit que les premiers sont passés 3 heures avant nous. On admire mais on s’en moque, le but étant seulement d’arriver dans les délais. La suite des réjouissances est le col des Quatre Vents qui permet de rejoindre la vallée de la Saône. Il y a 6 km de pente raisonnable mais après 288 km on commence à ne plus grimper comme des cabris. Jean-Jacques, bien fatigué, donne des signes inquiétants dans la très belle descente qui s’ensuit. Il affirme être au bord de l’abandon et devoir manger chaud. On n’avait pas prévu un repas au resto le soir mais la solidarité du groupe se manifeste et on s’installe sur la terrasse d’un établissement à Azé. Le patron nous rassure en nous affirmant que le précédent cyclo qu’il a accueilli est reparti sur une civière après une crise cardiaque. Sympathique ! Peu intimidés on se jette sur les pièces de bœuf ou la cannette ! C’est vrai que cela fait du bien un repas chaud le soir venu. Mais après cet arrêt d’une heure, la nuit est tombée et il faut maintenant continuer la descente dans l’obscurité. C’est une expérience excitante et assez dangereuse. La concentration doit être maximale. Le fait de savoir Evelyne et sa fourgonnette prête à nous aider en cas de problème nous rassure grandement et ne nous fait pas trop redouter la nuit où le moindre pépin peut virer au cauchemar quand on est seul.

 

A partir de là impossible de décrire, et pour cause, le paysage nocturne. Après la Saône franchie à Fleurville, nous passons à Pont de Vaux. La traversée de chaque agglomération par ce peloton nocturne semble étonner les rares passants. Notre crainte provient des individus pas très nets, et assez alcoolisés  qui vont en virée le samedi soir et qui ne peuvent s’empêcher de nous hurler dessus depuis leur portière en nous dépassant. Autre problème : les automobilistes qui ne prennent pas la peine de baisser leurs feux de route quand ils croisent des cyclos. En revanche nombreux sont les conducteurs qui arrivent face à nous et qui ralentissent, intrigués par la vue d’une douzaine de lumières clignotantes, mouvantes, d’intensité différente, face à eux.

La route  montant à Châtillon en Chalaronne à partir de Pont de Veyle est très usante. On ne s’en rend pas compte en temps ordinaire mais au 350 ième km les petites montées incessantes sont épuisantes. D’autant que l’on ne peut doser son effort car on ne voit pas le sommet de la pente. On passe les vitesses au hasard en ne voyant même pas le pignon sur lequel on se trouve. Ici c’est Bernard qui est mal. Jean-Jacques lui a complètement récupéré de son coup de pompe. Alain et Florian entretiennent le moral des troupes.

Heureusement nous décrétons une halte à Châtillon sur Chalaronne où nous trouvons avec soulagement le Toyota. Evelyne depuis la tombée de la nuit prend grand soin de nous attendre à intervalle régulier. Nous n’utilisons pas les services du camion mais sa présence rassure. Après avoir grignoté et soufflé nous démarrons. Pendant ce temps  le trio de nos costauds est déjà arrivé. Bravo les gars !

 

Le terrain est désormais plat. Nous récupérons un couple de Chassieu, pas tout jeune, qui se joint à notre petit groupe. Villars les Dombes, Birieux, ça commence à sentir l’écurie. La descente sur Montluel ne permet pas d’aller très vite car on ne voit pas les bords de la route. En outre les réflexes sont émoussés par la fatigue. Au Pont de Jons nous avons quasiment atteint les 400 km. Pas de doute l’organisateur s’est trompé dans son kilométrage. Mais, même fatigués, on ne va pas abandonner si près du but. Un coup de rein pour passer la bosse de Jonage. La traversée de Meyzieu est interminable. J’ai mal à la nuque et les bras sont douloureux. Tenir, il faut tenir ! Encore la côte du Mollard mais elle est vite avalée. Voilà les Sept Chemins. On y est presque. On y est vraiment !

 

Ouf ! Nous descendons du vélo où nous avons passé un peu plus de 19H à pédaler. Nous avons 425 km au compteur. La moyenne est finalement de 22,5 km/h ce qui n’est pas mal puisque c’est l’allure d’un audax. Nous avons respecté les délais puisque nous avons mis 23H 20 alors que le délai maximal est de 27H. Bref nous sommes contents de nous ! Seul bémol, l’ASPTT n’a pas organisé d’accueil à l’arrivée. Ou plutôt ce point d’accueil fermait à 21H. Ce n’est pas très convivial de remettre sa feuille de route tamponnée à une boite aux lettres. Nous ne trouvons pas cela conforme aux règles du cyclotourisme où l’on se doit d’accueillir les cyclos jusqu’à l’heure de fermeture du rallye.

 

Bravo à tous les engagés pour le Paris-Brest-Paris à qui il ne manque plus désormais que le Brevet qualificatif de 600 km !

Bravo à Chrystel pour sa fougue, sa bonne humeur constante et sa forme !

Bravo à Christophe et à Yann qui ont bouclé leur brevet en arrivant à se tenir à leur feuille de route à 30 minutes près.

Bravo à Alain et Florian qui ont été d’une très grande aide durant toute la seconde moitié du voyage

Bravo à benny39 qui nous a fait l’amitié de venir depuis Morbier et à Valexnico pour son bout de route avec nous !

Et merci à Evelyne pour son soutien précieux.

 

III/ DIMANCHE DERNIER : L’OCTOCOTE

 

Ø Raymond CHATENAY nous envoie le compte-rendu suivant de ce rallye organisé par nos amis de l’AC3F.

 

« Nous étions 2 Atscafiens, Bruno MAILLOL et Raymond CHATENAY. Nous sommes partis sur le 130 km avec 2.850 m de dénivelé selon le prospectus.

Très belle journée, beau temps mais avec un bon vent du sud sur les 30 derniers km.

Comme on « pétait » la forme, le vent nous a fait sourire.

Une bosse raide avant le premier ravito de la Grange Huguet a failli nous couper l’appétit par contre.

Le Beaujolais à travers Coigny, l’arrière pays avec les cols du Parasoir et du Joncin nous ont permis d’admirer ces beaux paysages.

Le retour par Le Saule d’Oingt, Alix où nous avons trouvé le vent, Charnay et Lozanne, s’est fait par de petites routes, certes bucoliques mais non propices à de grandes vitesses.

Après un dernier ravitaillement à Lozanne, il a fallu se relancer à l’assaut de belles rampes en passant par Dommartin, Dardilly, Limonest et Le Mont Verdun.

Rien à faire pour lâcher Bruno malgré un démarrage à un feu orange qui a coincé notre ami, mais pas assez longtemps.

Finalement descente sur Couzon puis Rochetaillée qui a valu à Bruno de disparaître pendant un certain temps pour cause d’aide à une jeune fille désemparée devant le pneu de son VTT qui ne voulait pas se remplir d’air. Que ne ferait-on pas, cher Président, pour faire briller les couleurs de l’Atscaf ?

Le tout en 6h 05 de pédalage (21.90 km de moyenne) et environ 45 mn d’arrêt.

Quant à la dénivelée, je crois que le compteur de Bruno n’a pas dû atteindre 2.500 m

Certainement pas facile à mesurer et apprécier exactement ces valeurs de dénivelée !

Remerciements à l’AC3F pour leur organisation, fléchage, ravito, parcours. Tout était très bien fait.

Voili, voilou pour nous. »

 

Ø Bruno MAILLOL  de son côté offre un autre regard sur ce rallye. Lisons-le

 

«  Voici comment Raymond CHATENAY. arrive à Fontaine Saint-Martin en premier après 7 h de route à travers le Beaujolais où on a roulé ensemble sur le parcours de l’Octocote.

Après les côtes de la Grange Huguet, de Cogny, de Saint Cyr le Chatoux, du col du Joncin, de Charnay, de Dommartin, on arrive à la dernière, le Mont Verdun par Limonest. Là Raymond profite d’un feu tricolore pour s’échapper dans Limonest et grimper en tête. Mais je parviens à le rattraper dans les premiers lacets du col. Bien que les jambes soient lourdes pour tous les deux,  je passe en tête en haut du col et Raymond n’est pas loin, 200m derrière. On descend sur Collonges, Raymond passe devant. Il faut dire que Raymond a tendance à accélérer sur le plat ou en descente et du coup il ne voit pas une charmante personne qui a un problème pour gonfler  son pneu  Je mets pied à terre pour lui porter assistance. Mais le chrono tourne et déjà je ne vois plus Raymond. Après le dépannage, je repars à la chasse de Raymond  mais ne le rejoins qu’à la mairie de Fontaine Saint Martin, où il finit 37eme du parcours de 130 km. »

 

IV/ MARDI DERNIER AU RALLYE BRESSE-BUGEY

 

Chrystel BERTRAND, Yann BRIZAIS, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre FROBERT, Gilbert LACHARME,  Evelyne LEFRANCOIS, Jean-Jacques PECH, Alain SAVEY et votre serviteur ont fait le trajet en voiture jusqu’à Montagnat dans l’Ain du côté de Bourg.

C’était le 8 Mai et il fallait profiter de ce jour férié pour rouler et montrer les couleurs du club sur les routes de la Bresse et du Bugey.

Hélas dès Ambérieux la pluie se met à tomber. Lorsque l’on arrive sur le parking du départ, sous la pluie, il n’y a qu’une voiture. Tiens elle est immatriculée 69. C’est celle d’Alain qui est en train de se transformer en homme-grenouille avec sa combinaison intégrale anti-pluie. Il ne lui manque que les palmes et le tuba ! De nombreux autochtones viennent puis repartent, dégoûtés par le temps. Nous restons au moins 45 minutes à attendre que le ciel se dégage. Nous buvons un café en plaignant les organisateurs.

Finalement la pluie se fait moins forte. Allez on y va ! Seul Jean-Jacques qui déteste la pluie reste au camp de base pendant encore une heure. Il ne se lancera que sur le petit trajet d’une trentaine de km qu’une fois le ciel devenu serein. Ce circuit étant finalement trop bref pour lui, il ira faire un tour à Pont d’Ain pour faire tamponner sa carte de BPF. Il ira même à notre rencontre mais de nouveau la pluie le poussera deux fois sous un abri-bus et il fera demi tour. Rentré assez tôt, il pourra partager le bon repas que les organisateurs avaient confectionné pour eux et qu’ils ont partagé avec JJP dans un esprit de convivialité cyclotouriste.

Gilbert et Jean-Pierre arrivent à Montagnat bien après nous. Ils vont effectuer le 80 km et nous ne les verrons pas de la journée car ils reviendront avant nous. Dommage !

 

Pendant ce temps le reste de la troupe salit avec frénésie les vélos qui avaient été lavés après la pluie subie lors de la balade de Crémieu. La balade effleure Bourg en Bresse sans que nous ne voyons personne. On se dirait loin de la ville. Les routes menant à Priay sont agréables et pas trop dures. Evelyne, en grande forme profite d’un arrêt du peloton pour s’échapper seule devant. Nous mettrons 25 km pour la récupérer !

A partir d’Ambronay et de sa belle abbaye, le relief du Bugey est là et bien là. La montée de Salaport est rude. Nous n’avons plus froid du tout. Un ravitaillement sous un travail (où on ferrait les chevaux) intervient à l’Abergement de Varey. Il pleut toujours mais nous décidons de faire le grand trajet, celui de 120 km alors que nombreux sont les cyclos qui bifurquent ici sur le 80 km à cause de la pluie. Nous continuons à monter jusqu’au col de Nivolet ( 602 m). C’est la purée de pois. Dans la descente sur la vallée de l’Albarine il faut faire attention à cause de la route trempée. Et crac, arrivés en bas il nous faut immédiatement remonter (2 chevrons !) vers Montgriffon. La route est déserte. Les paysages sont sauvages quand on emprunte la petite départementale descendant à Résinand. Nous sommes au cœur des maquis de l’Ain et nombreuses sont les stèles pour le rappeler. Tandis qu’Evelyne coupe quelque peu le circuit en rejoignant directement Aranc, le reste du groupe redescend sur l’Albarine. On dirait que les organisateurs l’ont fait exprès ! A Oncieu il faut immédiatement remonter un col, celui des Evosges (758 m). En grimpant la vue est magnifique en particulier sur la forme circulaire très curieuse du village d’Oncieu. Alain, natif du coin, sait nous faire apprécier sa région. A Aranc, son village, il a même prévu un arrêt dans la maison de sa mère. On se met au chaud et on essaye de sécher alors qu’il nous apporte les victuailles qu’il avait achetées pour nous. Très sympa. On téléphone donc aux organisateurs pour les prévenir que nous rentrerons vraisemblablement après les délais.

Rassasiés nous repartons. La pluie s’est calmée. La descente est luxueuse vers le Cerdon, même s’il faut passer presque sans pédaler le petit col de Montratier (500 m). Mais les efforts ne s’arrêtent pas là puisqu’avant d’atteindre Poncin il nous faut grimper au village de Mérignat.

 

Poncin qui est pourtant un carrefour routier est traversé par de petites rues qui nous évitent toute circulation. Décidément ce trajet est super bien tracé ! S’ensuit une montée toute droite nous permettant de nous élever au-dessus de la rivière d’Ain qui manque cruellement d’eau pour la période. La route ondule maintenant sur le plateau et Montagnat est enfin atteint après 125 km et 2.100 m de dénivelée. Evelyne qui avait effectué un raccourci a néanmoins 116 km et quasiment la même dénivelée.

Comme prévu nous sommes pour 20 minutes hors délai compte-tenu de notre arrêt chez Alain.

Mais l’accueil des organisateurs est chaleureux. On a droit à notre ravitaillement et on casse la croûte avec eux qui finissent leur repas. On a même droit à leur dessert. Le club se voit remettre la coupe du club le plus éloigné. Et nous tressons des lauriers à ces organisateurs si chaleureux et à leur parcours si beau. Bien évidemment la pluie a gâché beaucoup de choses, mais on ne peut pas leur en tenir rigueur. Il faudra revenir l’an prochain sous le soleil !

 

V/ SAMEDI PROCHAIN : SORTIE DU CLUB

 

De nombreux copains seront absents de Lyon pour cause de grand pont. Mais le club maintient sa sortie hebdomadaire. Evelyne T. et Florian CABAJ organiseront cette journée.

 

Samedi 19 Mai 2007 à Pollionnay

RV à compter de 8H  pour partir à 8H 15 H précises.

 

Remarque : Il faut respecter les horaires pour éviter de rentrer trop tard et par respect pour ceux qui sont à l’heure.

Note pratique : Pollionnay est un village des Monts du Lyonnais au pied du col de la Luère. Pour y aller en venant de Lyon, passer par Tassin, Craponne, Grézieu la Varenne. Après avoir commencé à monter en direction du col, prendre à droite la RD 70. Pollionnay est à 2,5 km après ce carrefour. On traverse le cœur du village et on stationne au pied d’une église en face d’une vue dégagée sur la région lyonnaise.

 

VI/ DIMANCHE PROCHAIN 

 

Vous ne pouvez pas rouler samedi ? La balade de samedi ne vous suffit pas ? Une solution : participez aux rallyes organisés par d’autres clubs le dimanche comme celui qui suit.

Dimanche 20 mai 2007 : « Les Randonnées Pontoises en Isle Crémieu » organisée par le club FFCT «SOPCC». De Pont de Chéruy-Charvieu.

Accueil : Château Grammont à Pont de Chéruy.

Départs de 6H30  à 9H30 .

Circuits route :  53 km avec 150 m de dénivelée et 1 ravitaillement.

                        75 km avec 750 m de dénivelée et 2 ravitaillements

                        105 km avec 2.105 km de dénivelée et 2 ravitaillements

Circuits VTT : 20, 40 et 60 km.

 

VII/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Martine SILBERSTEIN a accompli 95 km le 8 mai, seule et à vélo. Elle est partie par Saint Maurice sur Dargoire, Saint André la Côte, Saint Symphorien sur Coise, l’Aubépin, Génilhac, Rive de Gier. Elle continuera ses balades en solitaire puisque le jeudi de l’Ascension elle a l’intention de partir de Grigny pour rejoindre Saint Anthème par le Col de l’Homme Mort et le Baracuchet. Elle dormira à Champdieu, à côté de Montbrison et rentrera le lendemain. Super ! Si quelqu’un est intéressé pour rouler avec elle, la contacter.

 

Ø Pierre FOUILLANT a pédalé seul dimanche dernier. Il a fait l’aller-retour de Genas à Crémieu. Sa moyenne ? 24 km/h !

 

Ø Evelyne LAGREE a pédalé dans le vent sur 57 km avec sa voisine d’immeuble. Cette dernière s’appelle Kristelle MEUNIER. Le club lui envoie désormais la « Lettre » en espérant qu’elle ait ainsi envie de venir pédaler avec nous.

 

Ø   Jean-Claude JACQUET-FRANCILLON, adhérent au club, licencié FFCT et tout nouveau retraité s’est inscrit à l’Ardéchoise.

 

Ø  Ce week-end de l’Ascension va disperser les atscafiens aux quatre coins de la France.

Ainsi Christophe BOURNAC monte à Orléans. Oui, mais à vélo ! Gloups !

Jacques GUILLAUD sera lui en Provence.

Jean-Pierre CHECCACCI grimpera le Calvaire de Porte que le club n’avait pas escaladé en mai à cause de la pluie.

Clément BONITEAU ira fêter les 80 ans de son grand père.

Raymond CHATENAY sera à Nantes.

Chrystel BERTRAND, Marie-Christine JOLY et Michel RODRIGUEZ seront dans le Midi.

Bernard CHAREYRON et Evelyne LEFRANCOIS iront rejoindre Marie MAGNIAT et iront pédaler en Bourgogne.

 

VIII/  LE COIN VELOCIO

 

Ø  Dimanche 28 mai Yves DUBOST organise une sortie à VTT depuis le parc de Gerland pour rejoindre le festival Brassens à Soucieu en Jarrest. .Si vous voulez venir à cette fête authentique et amicale vous pouvez le  contacter : yves.dubost@club-internet.fr

Vous pouvez cliquer sur ce lien pour connaître le programme de ce festival.
http://www.lesfilsdegeorges.com/lesfilsdegeorges2007/index.php?page=programme

 

IX/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Le Comité Directeur de l’ATSCAF Rhône s’est réuni le lundi 14 mai. Il a décidé sur présentation de la demande par Evelyne LEFRANCOIS d’une subvention de 300 € pour aider les quatre candidats au Paris-Brest-Paris (par exemple pour aider à louer un véhicule –assistance). Seule condition : bien arborer les couleurs de l’ATSCAF. Evelyne LAGREE a été une avocate convaincante au sein de cette instance. Un grand merci à l’ATSCAF Rhône !

 

Ø Ca y est ! L’ATSCAF figure désormais au palmarès 2007 de l’association des « 100 cols ». En effet Florian CABAJ y fait son apparition avec 113 cols. Et le sigle de l ‘ATSCAF est enfin associé au nom de votre serviteur qui y figure pour 323 cols. On attend que d’autres atscafiens chasseurs de cols s’inscrivent cette année à cette confrérie.

 

Ø La « Lettre » est envoyée à un nouveau lecteur : Georges NADER. Il s’agit d’un voisin de Gérard REVERDY. Il est essentiellement vététiste et déjà membre de l’ATSCAF. Désormais la « Lettre » est envoyée à 172 adresses électroniques.

 

Bernard CHAREYRON