atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 268

 

Lyon, le 22 Avril 2007

 

UN SUPER WEEK END DE VELO

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Faute d’éléments transmis par les participants à la balade de samedi préparée par Françoise CHENAIS, la « Lettre » n’est pas en capacité de publier le compte-rendu complet de cette journée qui s’est passé du côté du Pilat. Nous savons seulement grâce au tracé sur « open runner » transmis par Jacques GUILLAUD qu’il y avait 952 mètres de dénivelée et 76 km.

 

Les seules données précises sont transmises par Michel RODRIGUEZ qui a effectué malgré son poignet sa première balade à vélo de l’année. Il a ressorti son vieux vélo vert avec lequel il peut changer les vitesses au cadre, opération qu’il ne peut effectuer avec les poignées intégrées. Il a ensuite rembourré son guidon avec de la mousse et s’est lancé dans l’aventure. Le peloton quitte la gare de Givors à l’heure dite non sans avoir laissé des circuits pour les éventuels retardataires. Il suit la vallée du Gier et à partir de Rive de Gier entame la montée de Trèves et du Pilon. Ayant mal au poignet Michel renonce à poursuivre ses efforts. Il convainc Rodolphe MALESKI et Noëlle NEVOLTRIS de descendre avec lui sur Condrieu. Le trio franchit le Rhône et découvre les Roches de Condrieu. Ils longent le fleuve sur sa rive gauche jusqu’au barrage de Vaugris qu’ils traversent. C’est ensuite la piste cyclable qui longe toujours le Rhône mais sur la rive droite et qui mène vers Saint Romain de Gal. Cette balade de 56 km ravit chacun. Noëlle pour qui la distance correspondait à son attente et Rodolphe qui avait mal au genou et qui a découvert de nouveaux coins et en particulier ceux abritant les secrets de pêche de Michel.

 

II/ SAMEDI DERNIER SUR LE BREVET DE 300 KM

 

Huit atscafiens ( c’est un record ) se sont inscrits au stade ASPTT de Bron pour le départ de ce brevet qualificatif au Paris-Brest-Paris. Outre les 3 mousquetaires –qui étaient 4 comme chacun le sait- candidats à ce PBP (Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS,  Florian CABAJ), sont également venus se mesurer à leur propre limite Raymond CHATENAY, Bruno MAILLOL, Alain SAVEY et votre serviteur. Il y avait même Jean-Jacques PECH qui est venu pédaler à notre rencontre en fin de journée et a accompli ainsi 55 km avec le groupe et Jean-Luc BERGER qui nous attendait à l’arrivée. Bref, l’ATSCAF était le club le plus représenté parmi les 90 engagés.

 

Le départ s’effectue dans la nuit à 4 H précises. Vous voyez l’heure à laquelle il a fallu se lever ! On ne ferait pas ça pour le travail ! Raymond est un peu à la bourre mais on démarre tous ensemble, équipés des éclairages réglementaires et baudriers réfléchissants. Votre serviteur guide le peloton jusqu’à la sortie de l’agglomération. Quel plaisir de rouler la nuit dans une ville libérée des voitures ! Heyrieux est contourné. Et c’est après avoir dépassé Chamagnieu qu’arrive l’accident. Quelqu’un fait un léger écart dans un peloton d’une vingtaine de cyclos. Une roue tape la roue arrière de votre serviteur. Derrière lui  Alain et Chrystel chutent ainsi qu’un troisième cyclo que nous ne connaissons pas. Tout le peloton s’arrête dans la nuit noire. Chrystel n’a pas trop de mal mais son vélo a plus souffert. Elle a perdu son rétro que nous ne retrouvons pas dans l’obscurité. En outre sa roue arrière est inutilisable malgré les tentatives de réparation effectuées par les collègues. Alain, lui, est plus atteint. Il a déchiré son cuissard, son casque est fendu, ses doigts saignent, il a mal à la cuisse, au genou et est un peu sonné. Heureusement qu’il portait le casque ! Après les efforts infructueux pour remettre en état la roue de Chrystel, Alain décide de lui prêter sa roue arrière. Au prix de son abandon, il permet ainsi à Chrystel de valider son brevet sans lequel il n’y avait pas de Paris-Brest-Paris possible pour elle. Quel chic type cet Alain ! Odile son épouse vient le chercher pour le ramener chez lui.

Une fois remis de ses émotions dans la journée, Alain enfourchera son VTT pour aller à la rencontre du peloton et l’aider ainsi encore une fois. Il le rejoindra à Hauterives et rentrera à Bron avec lui. Finalement, même privé de son brevet, Alain aura effectué 165 km sur le circuit.

 

Revenons à Chamagnieu. Voyant qu’il ne pouvait pas aider et surtout qu’il ne pourrait pas suivre le peloton quand il partirait rapidement pour rattraper le temps perdu, Bernard part tout seul dans la nuit Il franchit Crémieu, atteint Lagnieu, point du premier contrôle. Il se fait rattraper par un peloton déchaîné du côté de Sault-Brénaz. Raymond en profite pour quitter ce groupe roulant trop vite à ses yeux et fera le reste du brevet avec votre serviteur. Les cyclistes passent sans même s’en rendre compte un col le long du Rhône. Il s’agit du Gollet du Tilleul qui culmine à 239 m. C’est le plus bas col de l’Ain. Il est situé entre Briord et Groslée vers le hameau de Rix. C’est vrai qu’il n’y a pas de pancarte, qu’il ne figure pas sur les cartes routières et que son passage est indolore mais il fait partie des cols officiels puisque inscrit au « Chauvot » sous le numéro FR 01-0239.

 

Les deux amis prennent un café à l‘hôtel du Gland (si, si !) face à la cascade de Glandieu. L’établissement fleure bon la campagne profonde même s’il est tenu par un lyonnais vivant ici une retraite paisible. Le Rhône est franchi à Brégnier-Cordon. Nous passons la frontière de la Savoie à Saint Genis sur Guiers. A partir de là ce sont des routes que le club n’a pas empruntées. A Pont de Beauvoisin, au 120 ième km, a lieu le 2° contrôle. Nous nous arrêtons quelques minutes pour faire tamponner nos cartes de route et ôter quelques vêtements. S’il faisait très frais dans la brume nocturne du côté de Crémieu, le soleil va maintenant montrer qui est le maître. C’est à ce moment que les 5 autres atscafiens, -le club des 5- arrivent. Ils sont derrière le duo tout bonnement parce qu’il se sont perdus et ont fait un détour de 16 km.

 

La route monte maintenant pour Saint Bueil. Le paysage est charmant. Les arbres en fleurs ponctuent de blanc une symphonie en vert printanier. Des hameaux sont accrochés au coteau surplombant la vallée de l’Ainan. Bien agréable ce brevet ! Hélas ça change complètement en atteignant la RN 75. La traversée de Chireins est un calvaire : montée rectiligne, circulation abrutissante, chaussée dégradée, des travaux en cours. Après ce qui aurait pu être un col au Fagot, la route plonge sur Voiron. Là non plus ce n’est pas le pied. Il y a une circulation intense. C’est même carrément l‘embouteillage. Heureusement une bande cyclable permet de dépasser le flux automobile figé. Ce n’est qu’une fois l’agglomération dépassée, après Tullins, que de nouveau le voyage est intéressant. Nous avons sur la gauche une vue sur le Vercors et les trouées qui mènent à son plateau. La campagne est pleine de champs de noyers reconnaissables à leur alignement et à leur sol très propre et dégagé. Le soleil tape dur. Normal il est midi.

 

Peu avant Saint Marcellin, nous apercevons le Toyota d’Evelyne garé sur le bord de la route. Sa propriétaire a repéré un coin pique-nique charmant et nous y attend. Précisons que de bon matin, après avoir emmené son homme sur la ligne de départ, Evelyne est partie en voiture à Saint Marcellin. Elle en a sorti son vélo et a accompli, seule, un trajet de 80 km, bucolique et bosselé (1.300 m de dénivelée). Elle a ainsi ajouté 3 nouveaux cols à son palmarès.

La jonction étant effectuée le casse-croûte a lieu avec votre serviteur et Raymond. Les autres atscafiens nous doublent alors que nous sommes attablés mais ne s’arrêtent pas car ils ont prévu de manger à Romans.

Après le repas, la digestion s’effectue sur une route toute plate, toujours la RN 92, qui mène sans peine à Romans. Le vent commence à se lever. Nous doublons le club des 5 qui se ravitaille au bord de la route. Ce même peloton va nous doubler de nouveau à l’entrée de Romans où nous stoppons car Raymond a crevé. Evelyne décide de suivre notre cheminement et de nous attendre de temps en temps pour voir si tout va bien. Mais elle ne jouera pas le rôle de voiture assistance.

 

Nous avons parcouru les 2/3 du voyage. On commence à sentir nos jambes et c’est maintenant que le plus dur commence. La route du retour n’est en effet qu’une succession de longues côtes. Et -soyons justes- de trop brèves descentes! Le duo commence à attaquer ce plat de résistance quand il s’aperçoit qu’il a oublié de faire tamponner sa carte de route à Romans, point de contrôle obligatoire. Demi-tour donc ! Votre serviteur refusant d’entrer dans un Mac Do, c’est une avenante boulangère qui nous offrira son coup de tampon et nous fera un moment la causette.

C’est reparti pour les grimpées. Il y en a une entre Romans et Peyrins, puis une autre entre Peyrins et Margès et encore une autre avant Hauterives, le bourg du facteur Cheval. Ce sont de vraies et longues pentes. Ce n’est pas pour rien que cette région s’appelle la « Drôme des collines ». La fatigue se fait sentir. Votre serviteur a une allure qui faiblit à chaque nouvel effort. Raymond l’attend en haut de chaque sommet. Il a bien de la patience !

Evelyne nous attend également au sommet mais cette fois ce sont les cyclos qui vont porter assistance à l‘automobiliste. En effet le Toyota est en carafe. La batterie est à plat. Les trois amis poussent –et c’est lord cette camionnette après 250 km !- en haut d’une petite butte pour que la voiture puisse redémarrer. La manœuvre réussit mais Evelyne ne pourra plus couper le moteur jusqu’à l’arrivée. Très bon pour l‘environnement !

 

A la montée sur Lens–Lestang votre serviteur décide de ne regarder que la campagne qui défile, fort lentement, pour éviter de voir la route en pente. Vers Beaurepaire il y a un répit en traversant une vaste  plaine. Mais la route se venge dès Beaurepaire puisqu’il faut longuement remonter sur Primarette. Après ce village au joli nom la route n’offre plus de difficultés majeures même s’il y a encore une bosse à la sortie de Cour et Buis. La départementale descend vers Vienne. Comme c’est bien ! On évite Vienne  en passant par Pont l’Evêque. Vous connaissez tous la suite pour avoir souvent sillonné la région : montée depuis  Baraton pour atteindre Luzinay. Puis côte pour rejoindre Chaponnay. Le retour s’effectue par Mions et Saint Priest.

 

Le duo arrive 16H 30 après le départ. C’est encore 30 minutes de mieux que la tableau de marche prévu par votre serviteur. Le club des 5 est arrivé une demi-heure avant nous et nous fait l‘amitié de nous attendre. Sont également là, comme la chose était expliquée plus haut, Alain, Jean-Jacques et Jean-Luc. Il parait même qu’il y a encore 4 ou 5 cyclos derrière nous. Tout le monde est fatigué mais ravi d’avoir accompli ce défi. Les inscrits au Paris-Brest ont déjà réussi 2 brevets obligatoires sur 4. Quant aux autres, ils sont fiers d’avoir accompli un effort qui n’est finalement pas commun.  On verra plus tard qui fera le 400 km du mois prochain.

Nous nous restaurons grâce au plateau-ravitaillement composé par l’ASPTT. Mais après plus de 300 km et 2.018 m de dénivelée au compteur la fatigue joue et nul ne songe à s’éterniser.

 

III/ DIMANCHE DERNIER

 

Yann BRIZAIS et Jean-Jacques PECH ont représenté notre club au rallye de la « Castellane » organisé par le club FFCT de Caluire. Ils se sont alignés sur le petit circuit de 66 km compte-tenu des fatigues de la veille. Il faisait certes un temps magnifique mais le programme du week-end était vraiment bien chargé pour Yann. Ce dernier a moyennement apprécié l’effervescence du dimanche matin dans les nombreux villages franchis.

 

IV/ WEEK END PROCHAIN A VASSIEUX

 

C’est le week end familial du club.

Nous sommes 30 inscrits à y participer.

Des parcours ont été préparés pour tous les niveaux. Cf le programme dans la « Lettre » précédente.

Il était demandé de faire savoir quel était le circuit qui vous intéressait. Quasiment personne n’a répondu ce qui est inhabituel et pas très sympathique car Yann BRIZAIS ne peut organiser les balades.

Vous pouvez encore le faire par retour de mel.

Pour rappel voilà le programme cyclo du samedi.

 

► Samedi matin : départ à 9H 30.

2 circuits au choix :                   un circuit « découverte » de 18 km avec 340 m de dénivelée.

                                               un circuit « randonneurs » de 35 km et  670 m de dénivelée.

► Samedi après midi : départ à 14H 15

2 circuits au choix :                         un circuit « touriste» de 37 km avec 1.000 m de dénivelée.

                                                               un circuit « randonneurs » de 58 km et  1.300 m de dénivelée.

 

L’arrivée à Vassieux se fait entre 18H et 21H au plus tard. Nous pourrions nous retrouver à 19H.

Le lieu : Village de vacances familial « Le Piroulet ». Les Prés du Moulin. Tél : 04 75 48 27 00. C’est en plein cœur du village.

Le repas du vendredi soir n’est pas prévu par la structure. Les copains présents au brevet pensaient qu’il était sympathique d’apporter à manger pour le soir et de tout partager. Oui mais Michel RODRIGUEZ répond qu’il n’y a pas de salle prévue pour ce faire. Le plus sage consiste donc à ce que chacun s’organise comme il l’entend de façon à arriver sur le site en ayant déjà soupé.

 

Les chambres seront libérées le dimanche à 10H. Il faut penser au pique-nique du dimanche midi qu’on prendra ensemble. Il faut donc soit le préparer à l’avance soit l’acheter sur place dans les commerces du bourg.

Le dimanche matin une balade pédestre est prévue. Les sentiers ne manquent pas dans le coin.

Le retour sur Lyon s’effectuerait l’après midi du dimanche.

 

Les époux GIRERD ne viendront finalement pas car Marc est souffrant. Monique PECH  est d’accord pour remplacer Jacqueline et encadrer les jeunes. Merci à elle et bon rétablissement à Marc !

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

 Ø Pierre GALLAND a participé à la sortie de samedi dernier à partir de Chaponost. Or votre serviteur ne l’a pas mentionné dans la liste des présents. L’erreur est rectifiée par ce mot. Nous étions donc 27 atscafiens le samedi 14. Et toutes les excuses de votre serviteur à Pierre dont c’était la première sortie de l’année avec le club. Et dont la participation a été remarquée puisqu’il a tracté Bernard dans la montée de la Luère et a dépanné Philippe qui avait crevé.

Ø Martine SILBERSTEIN a appelé votre serviteur sur son portable samedi matin. Question : tu es sur le vélo ? Réponse : oui. Question : Tu es où. ? Réponse : à Glandieu sur le brevet de 300 km. Qui pro quo : Martine s’était trompée dans l’heure de départ de la sortie du club. Et pensait que Bernard était naturellement à Givors. Résultat elle a cyclé toute seule sur 59 km, est allée à Vienne, Ampuis, montée sur les Haies, la Croix Régis et plongée sur Givors.

 

Ø D’après le site de l’organisateur sont inscrits pour l’Ardéchoise 2007 les atscafiens suivants  : Chrystel BERTRAND, Christophe BOURNAC, Joëlle GACHE, Gérard REVERDY et sans doute Marie-Claude VALLA .

 

 Ø Jean-Jacques PECH s’est cassé la figure en coupant l’avenue Berthelot à vélo. Il a mis sa roue avant dans le rail du tramevet (1) et le résultat n’a pas été concluant. Il s’est sérieusement éraflé le vernis mais son vélo de ville n’a pas  trop souffert. Il faut dire qu’il en a vu d’autres puisqu’il a fait le Paris-Brest-Paris et que c’est un cadre acier. En revanche l’absence de casque aurait pu être catastrophique. On tient à toi, JJP :  même en ville  mets un casque !

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1) : Tramevet n.m : Tramway

 

VI/  LE COIN VELOCIO

 

Ø Vu le nombre important de cyclistes se conduisant de manière désordonnée en ville, la police municipale de Lyon a reçu des consignes pour faire respecter quelques règles élémentaires. Rappelons que l’amende minorée (payable sous 7 jours ) est de 90€ si l’on grille un feu rouge ou un stop ou si on  conduit sur la voie des trams. La contravention est de 22 € pour la circulation sur les trottoirs. La circulation des cycles sur les voies piétonnes est tolérée si la vitesse ne met pas en péril la sécurité des piétons. Rouler à côté d’une piste cyclable -au lieu de dessus- coûte également 22€. Un amende de 11€ est exigible si votre vélo n’est pas correctement équipé (pas de sonnette ou d’éclairage par exemple).   Bref, faites des économies en roulant prudemment !

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Ø La trésorière fait savoir que des tenues cyclo n’ont pas encore été réglées. Il en est de même pour les chasubles de sécurité.

Merci aux intéressés de régler leur dette avant les procédures de recouvrement forcé dont Evelyne de par son travail est une spécialiste !

 

Ø Toujours au sujet des pécuniaux : le club fera passer à ceux qui sont descendus à Suze la Rousse le prix de leur participation au prix du carburant et péage des 2 camionnettes. Cela se fera par l’envoi d’un courriel détaillant les frais exposés et ceux pris en charge par le club.

 

Ø Didier SERRE est un nouveau lecteur. Il veut se remettre à faire du vélo progressivement. Il a bien raison de le faire avec un club. Nous sommes disposés à l’accueillir dès qu’il souhaitera sortir avec nous. En attendant la »Lettre » lui permettra de mieux nous connaître.

                                               Bernard CHAREYRON