atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 264

 

Lyon, le 25 Mars 2007

 

FROID ET EXPLOITS

 

Les copains sont formidables ! Regardez donc ! La « Lettre » peut sortir alors que son rédacteur n’était pas sur Lyon ce week-end. Merci à Bruno et Raymond d’avoir envoyé leur compte-rendu. La « Lettre » devient une oeuvre collective et ça c’est aussi formidable !

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Voilà d’abord les quelques lignes que Bruno MAILLOL nous a envoyées. Il avait la lourde charge d’encadrer la sortie du club.

 

« Samedi 24 mars 2007.

Saint Quentin Fallavier.

Météo, temps couvert, vent du nord.

Au rendez-vous quatre personnes : Rodolphe MALESKI pour une reprise, Jacques GUILLAUD pour une courte sortie, Gérard MARTIN et Bruno MAILLOL.

Rodolphe  nous laisse partir après Roche et il finira seul le parcours de 60 km.

Un peu plus loin, avant Saint Agnin, c’est Jacques qui nous laisse préférant se rendre directement à Saint Jean de Bournay.

Avec Gérard on continue mais vers Culin une pluie fine et glaciale se met à tomber. Le thermomètre du compteur indique 4°.

A Tramolé on décide de rentrer direction Chatonnay et le  parcours de 60 km. Entre Saint Jean de Bournay et Artas,  dans la combe de Pommier, à 470 m d’altitude, on aura droit aux flocons de neige mélangés à de la pluie gelée. Le reste du parcours se terminera sous une pluie fine gelée. »

 

Pas étonnant dans ces conditions météorologiques que les atscafiens ne se soient retrouvés que 4 pour cette sortie de courageux. Nous sommes ravis de constater que Rodolphe peut de nouveau faire du vélo. Nous veillerons à ce qu’il ne fasse pas de folies avec son genou !

 

II/ DIMANCHE DERNIER : BREVET DE 200 KM DE BOURG EN BRESSE

 

Voici maintenant le récit de Raymond Chatenay qui constituent un vrai régal :

 

«  Evelyne et Bernard  ont certainement fait le bon choix de descendre vers le Mdi pour cet avant dernier week-end de mars. Et c’est probablement bien installés sous les rayons d’un soleil amical, le ventre bien rond de quelques excès culinaires, qu’ils ont rêvé à la randonnée hivernale des quelques ouailles atscafiennes sillonnant Bresse et Jura dans un temps d’hiver.

 

A 5h 45 du matin (4h 45 pour le cyclo compte tenu du changement d’heure), point de rencontre aux Echets pour Chrystel, Florian, Yann dans une tuture et Alain et Raymond dans une autre. Nous rejoignons Bourg en Bresse dans les temps, prenons nos livrets de route, sauf pour Alain qui a fait la queue pour s’inscrire, sans succès puisque curieusement les organisateurs derrière la table n’avaient pas l’air préoccupé de procéder à cette tâche.

 

A 7h 20 enrubannés des gilets de sécurité et loupiottes rayonnantes nous donnons les premiers coups de pédale à la lumière du jour naissant dans un brouillard dense et glacial. Charmant ! vive les loisirs !

 

Raymond se cale au milieu du gruppetto compte tenu de l’inefficacité remarquable de ses feux, pourtant pas chers, et de l’absence de gilet de sécurité que Christel lui avait pourtant amené. Christel et Yann essaient leurs lumières qui ont l’air extrêmement bien étudiées et performantes.

Au bout de quelques km, Yann nous entame un numéro de yo-yo à plusieurs volets et nous laisse partir devant. Bonne idée, car le reste du groupe en profite pour se gourer de route et fait un crochet de plusieurs km pour retrouver le circuit. Mais on est un professionnel du yo-yo ou on ne l’est pas, Yann a suivi le même chemin et nous rejoint vers Attignat, milieu de notre boucle bis. Bravo pour nous avoir pistés dans cette mélasse ; les Anglais ont Sherlock, nous on a Yann.

 

Tous les cinq, nous repartons dans cette purée qui n’a pas l’air de vouloir se dégager. Dommage on y voit que couic. Pour ce qui est du caractère bressan des maisons ou de la campagne, il faudra revenir l’année prochaine. D’ailleurs Florian croit voir la mer à un moment ! Par contre ça caille et l’humidité qui se dépose sur les cadres se transforme en lamelles de glace.

Dans l’ensemble il y a beaucoup moins de participants que lors du dernier week-end, peut-être une centaine ? Ce qui fait que, si nous rencontrons quelques autres cyclistes au début, nous n’en rencontrerons plus sur la deuxième moitié de la journée.

Après quelques figures classiques de yo-yo de Yann nous arrivons ensemble au premier contrôle de Pont-de Vaux. Nous cherchons un commerçant qui veuille bien nous tamponner notre carnet. Pas de problème à cet endroit où un attroupement de vélos nous facilite la tâche. Visite de la pissotière municipale, odeur et vétusté garanties, mais tout le monde en profite quand même.

 

On repart. Yann décide d’entamer la figure 4 de son yo-yo intitulée « je recule quand tu avances ». Ca tombe bien puisqu’un groupe de cyclos musclés nous rattrape et nous emmène avec eux. Pendant une demi-heure, le compteur reste bloqué entre 28 et 30. On se dit que si Yann ne se trouve pas un petit groupe pour revenir sur nous, il va être contraint d’entamer la figure suivante dite du « grand écart ». Nous décidons de ralentir et de l’attendre autour d’un bol chaud dans un café à Louhans, je crois ?

Nous sommes à quelques 75 km du départ. La pause nous fait du bien. Alain, très justement en profite pour se ravitailler avec du solide, détail que nous autres 4 avons certainement négligé. Sur 200, ça passe, mais à ne pas faire sur une plus longue distance.

 

Il nous faut encore rouler quelques km et quitter la Bresse pour laisser derrière nous ce brouillard glacial. Le soleil présent maintenant nous réchauffe un peu et nous permet d’apprécier le paysage et le caractère moyenâgeux des villages se situant entre  Saint Germain du Bois  et Saint Germain les Arlay.

Un cyclo lyonnais isolé, sympathique et aux belles bacchantes se joint à notre groupe. Il nous apprend qu’il a du mal à suivre les groupes qui roulent trop vite (c’est sympa pour nous !) et qu’il ne sait pas grimper vite non plus. Digne de rejoindre notre club, ce que d’ailleurs lui propose Chrystel. Il nous apprend, un peu après, que la veille il a fait le 200 km de Gap, qu’il a dû se lever à 3h du matin, se coucher très tard, puis se relever de bonne heure pour rejoindre Bourg. Ok, ok ! C’est là qu’on se demande si on descend du vélo ou si on continue ! Mais pas d’état d’âme pour notre groupe qui continue, le sourire toujours aux lèvres.

 

Voilà Voiteur, lieu de notre 3ème contrôle, à 120 km de Bourg et environ 13h 00. La topographie change à partir d’ici. Du parcours plat doucement bosselé depuis Bourg, nous entrons dans les contreforts du Jura que nous apercevons d’ailleurs depuis Saint Germain du Bois, point final de la ligne Sud-Nord suivie depuis Bourg pour nous envoyer plein Est jusqu’à Voiteur. Le paysage devant nous est bien enneigé.

 

Un restaurant ouvert tamponne nos carnets. Pause casse-croûte pour nous. Une boulangerie sauve la mise de Florian parti sans biscuits. Notre « belles moustaches » nous quitte, il mange en roulant et ne veut toujours pas rouler et monter trop vite, alors pas d’arrêt. On ne le reverra plus, mais il faut dire qu’on s’est bien posé 20’ assis sur les murets de la place sous un soleil sans force. Très belle vue de Château-Chalon qui surplombe les toitures du village. Mais personne ne veut grimper là-haut pour ramener quelques bouteilles de vin, spécialité du lieu nous apprend Florian. Y’a plus de jeunesse, ma brave dame !

 

Le ventre plein et un peu reposés nous repartons. Nous aurons maintenant le soleil jusqu’à l’arrivée, mais un soleil plutôt froid. De plein Est, nous nous orientons maintenant plein Sud pour revenir sur Bourg.

Mais c’est quand les jambes commencent à devenir un peu lourdes que les pourcentages se présentent. Jusqu’à Lons le Saunier, c’est gentil. A Lons on se prend les pieds dans la ville,  mais trouvons finalement la porte qui nous ouvre la voie de Macornay, village prescrit dans le circuit. Changement de braquet car une bonne grimpette de 3,5 km nous attend avec une rampe qui ne doit pas dépasser les 6-7% au maximum. Ce n’est pas qu’on va jusqu’à chanter dans la montée, mais enfin ça passe sans trop de problèmes. On trouve la neige, de plus en plus dense jusqu’au sommet. Alain et Florian ouvrent la voie, Yann s’entraîne dans un mini yo-yo entre la tête du groupe et les poursuivants, Chrystel engage un duel de « regards furieux et menton en reproche » avec des gugusses qui ne lui disent pas bonjour dans la montée. Et pourtant c’est tellement sympa le vélo, mais il y en a qui doivent préférer le développement du mollet à la convivialité. Beurk !

 

Une petite route sinueuse dans un paysage vallonné et boisé sur les flancs des collines jurassiennes nous amène jusqu’à Cressia puis Saint Julien sur Suran, lieu de notre 4ème contrôle à 165 km. Quelle tranquillité dans cette région. Nous perdons un peu de temps pour trouver le moyen de faire valider notre passage. Tout est fermé. Chrystel et Yann tirent de l’argent à un distributeur (heureusement que la délivrance du ticket fonctionnait). On se fait aussi une petite photo sous la pancarte d’entrée au village : Yann avait prévu ce problème, puis quelques centaines de mètres après on trouve la gendarmerie ouverte avec le tampon adéquat.

 

Nous attaquons les 35 derniers km dont 25 à peu près légèrement descendant. Je dis à Chrystel que ça sent l’écurie, que c’est gagné, que la vie est belle. Que nenni me dit-elle, dis-toi qu’il reste 50 km et que ça va être dur. Profitant d’une accalmie dans le développement sur la correcte philosophie mentale à adopter, Chrystel et Alain démarrent subrepticement. Quand je m’en aperçois, ils sont déjà à peut-être 500 m de nous. J’appuie pour les rattraper, un bon 35 à l’heure quand même mais ça prend trop de temps et j’ai mal aux jambes. Florian me double en souriant et me demande si je me sens mieux qu’au 150 km de la semaine dernière ! Je ne sais d’ailleurs pas quoi lui répondre, en fait il y a des moments oui et des moments non. Yann attaque sa dernière figure de yo-yo.

En fait la route est très roulante, sans circulation, dans un chouette coin et ces derniers km sont un régal.

Dernière bosse de la journée pour changer de vallée et nous ramener sur le plateau de Bourg. Alain et Florian ont la gentillesse de m’attendre, Chrystel et Yann sont juste derrière et c’est tous ensemble que nous rejoignons Bourg vers les 18h00

 

C’était génial.

 

OK pour un 300 ? A voir ? À part le froid, les conditions pour ce 200 étaient plutôt cool, peu de dénivelé et pas de vent contraire. Et puis pas de doute les muscles sont quand même très durs au bout des 200, en tout cas pour moi. Alors s’il faut rajouter encore une couche de 100 km ! Pas évident, pour mes capacités en tous cas. Alain trouve aussi qu’il y a une marche de plus dans la difficulté. Mais si un jour il y a un 250, officieux ou officiel, pourquoi pas ? »

 

Bravo à nos amis pour ce brevet. Notons cependant que certains redoublent cette épreuve !

Et bravo à Raymond pour son récit tout esprité(1)

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1) : Esprité. Adj. Spirituel, plein d’esprit. 

 

III/ SAMEDI PROCHAIN

 

Samedi 31 Mars 2007

à Saint André de Corcy (01)

 RV à compter de 12 H 30 pour partir à 13 H précises.

 

Note pratique. Saint André est situé sur la route de Bourg dans la Dombes à une vingtaine de km de Lyon. Traverser le village et à la sortie nord, à un rond-pont, face à la gendarmerie, tourner à droite.  Vous vous garerez sur le parc de stationnement du terrain de sport face au supermarché.

 

IV/ DIMANCHE PROCHAIN 

 

Vous ne pouvez pas rouler samedi ? La balade de samedi ne vous suffit pas ? Vous souhaitez voir votre club obtenir le « Trophée Rhodanien » ? Une solution : participez aux rallyes organisés par d’autres clubs le dimanche comme celui qui suit.

 

Dimanche 1 Avril : « La Vaugneray Tout Terrain » organisée par le club FFCT «le Cyclotouriste de Lyon ». Accueil : Boulodrome de Vaugneray de 8H à 9H 30. Clôture à 12H.

Circuits VTT : 20, 35 et 45 km. Tarif de 4 € pour les FFCT. Majoré de 2 € pour les autres.

Prudent de se renseigner au préalable par mel : ctlyon@free.fr ou par téléphone auprès de René MAGNARD au 04 78 42 44 08.

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø  Manuel SUSIERRA ne fait plus du vélo depuis plusieurs années mais il continue à recevoir la « Lettre » qu’il lit. Le sport l’intéresse toujours puisqu’il entraîne maintenant une équipe de jeunes « fouteballeurs ».

 

Ø Martine SILBERSTEIN nous fait savoir qu’elle a terminé son troisième livre. Il traite de la vie de famille d’une gamine gravement malade. Il doit sortir en juin. Il faut 250 exemplaires placés en souscription pour que le tirage se fasse. Les droits d’auteurs seront reversés à une association d’aide aux enfants handicapés. Pour plus de renseignements, contacter Martine :

Mel : martine.silberstein@wanadoo.fr

Pour en revenir au vélo, Martine n’a pas voulu aller à Saint Quentin et a décidé de pédaler sur un des circuits du « cycloguide » de la Loire. Elle a commencé par un circuit de 67 km mais a vite renoncé à cause de la pluie, gentillette au début puis plus drue ensuite. Finalement elle a fait 30 km en direction de Rive de Gier et Saint Andéol. Dans la côte la pluie était moins forte et le soleil tentait une percée. Elle a continué par Bellevue, Chassagny, Montagny. Bref une balade de 30 km, c'était déjà pas mal vu les conditions météo !

Ø Des nouvelles de nos douaniers ! Jacques GRELAT, d’Aix en Provence, a participé avec Pierre GALLAND à un brevet qualificatif P.B.P.de 200 km à Avignon la même semaine que celui de l’ASPTT à Bron. Ils ont également eu beaucoup de vent, comme le Midi sait le faire régner. Naturellement il était généralement défavorable. Heureusement pour eux la dénivelée était moins forte que celle mise au programme par l’ASPTT.

 

VI/  LA VIE DU CLUB

 

 

Ø La réunion du Comité Directeur du club ATSCAF Cyclotourisme a lieu samedi 31 mars à 19H 30 chez Jean-Jacques PECH, 11 rue Henri Pensier 69008 Lyon.

Merci aux membres de cette docte assemblée de signaler leur venue à JJP. Son téléphone : 06 86 96 96 52. Et d’apporter quelques provisions de bouche destinées à être mises en commun.  

 

 

Ø Le club a reçu un carton de trente chasubles de sécurité. Elles sont jaune fluo avec 2 bandes réfléchissantes et portent le logo de la FFCT. Elles font partie d’une des actions subventionnées du club. Voilà pourquoi elles seront vendues aux adhérents au prix ridicule de seulement 3 malheureux petits euros. Ceux qui sont intéressés pour acquérir cette tenue capitale en terme de sécurité se font connaître par retour de mel.

 

Ø Un nouveau lecteur de la « Lettre » !  Il s’agit de Bernard ROUSSET qui connaît Pierre FOUILLANT. Il reçoit depuis la semaine dernière notre bulletin hebdomadaire puisqu’il a émis l’envie de nous découvrir avant de se mettre à rouler avec nous. Du moins l’espérons-nous.

 

Bernard CHAREYRON