atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 LA LETTRE n° 255

 

Lyon, le 21 Janvier 2007

 

QUEL CUCHON DE MONDE (1) !

 

I/ SAMEDI DERNIER AVEC LE CLUB

 

Chrystel BERTRAND, Christian BESSE, Marie-Thérèse BIECHY, Clément BONITEAU, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Raymond BUCHALIN, Florian CABAJ, Roger CASETTI, Bernard CHAREYRON, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre CHECCACCI, Françoise CHENAIS, Jean FAVIER, Joëlle GACHE, Marc et Jacqueline GIRERD, Jacques GUILLAUD, Bruno JACQUET, Marie-Christine JOLY, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Bernard LEVALLOIS, Marie MAGNIAT, Bruno MAILLOL, Patrick MARIANI, Jean-Jacques PECH, Patrick PICAVET, Gérard REVERDY, Gilles ROCHER, Michel RODRIGUEZ, Philippe ROURE, Alain SAVEY, Martine SILBERSTEIN et Eric TANIERE.

 

35 personnes au rendez-vous du club ce n’est pas habituel  ! Même si tout le monde n’a pas fait de vélo un peloton de 31 cyclos ça se remarque sur les routes. D’autant que les tenues rouges sont de plus en plus portées. Vivement la réception de la prochaine commande pour que l’effet soit encore plus fort !

 

Mais qui étaient donc les piétons du jour ?

☼ Jacqueline qui n’a pas encore pu s’acheter son vélo car il lui faut d’abord réparer la voiture accidentée. Elle s’est gentiment offerte de nous aider pour l’organisation de la Première Pédalée le 3 février ;

☼ Marie qui est arrivée vers 16H mais dont l’intervention a été bien utile en fin d’après midi comme nous le verrons tout à l’heure.

☼ Bruno qui souffre d’un genou et qui a en outre deux côtes cassées lors d’un séjour sur les pistes. Il a été percuté par un skieur en manque de maîtrise  Il est venu en ami et a retiré sa licence FFCT.

☼ Michel dont la guérison du poignet traîne en longueur et qui en a profité pour faire des repérages commerciaux dans le quartier ;

 

Des atscafiens sont déjà présents au parc de Parilly bien avant l’heure du rendez-vous. Ils en profitent pour faire des tours de parc ou de stade pour s’échauffer et accumuler des km.  Quelle motivation !

Ca fait chaud au cœur de se voir si nombreux au moment du départ. Mais il va falloir acheter un porte-voix pour donner les consignes !

On accueille avec plaisir Joëlle GACHE, l’amie de Gérard R. C’est la première fois qu’elle vient avec le club mais on devine une femme sportive. La suite montrera qu’elle n’a effectivement pas à rougir de son coup de pédale ! 

On retrouve également avec joie Christian, notre camargo-ardéchois, qui n’a pas roulé depuis de longs mois pour cause de cervicales en capilotade.

Enfin Jean après tous ses problèmes de santé se lance dans sa première sortie depuis bien longtemps et ça nous rassure définitivement.

 

Le peloton fait comme d’habitude un petit tour de parc, histoire de se mettre en jambe. Il fait un ciel bleu et le thermomètre nous fait douter de la saison. Même si les nuages vont se développer en cours de journée, jamais nous n’aurons froid.

Puis nous nous échappons rapidement du côté de Vénissieux. Le but est d’aller reconnaître le circuit de 50 km élaboré par le club pour la première manche des Premières Pédalées samedi 3 février.

Le long de l’usine Berliet, pardon RVI, pardon Renault Truck, une nouvelle piste cyclable a été aménagée. C’est un goulot d’étranglement pour tous s’y engager,  mais cet aménagement est bien utile vu la vitesse des autos à cet endroit. Seul problème : son entretien est des plus aléatoires.

Jean-jacques commence la balade en heurtant un trottoir et en crevant à l’avant et à l’arrière. Ca commence bien ! Deux cyclos l’assistent dans sa réparation. On attend après avoir passé l’autopont.

Le groupe des touristes emmenés par Evelyne et le groupe des randonneurs repartent cependant au bout d’un moment. Ils laissent les véloces attendre notre président départemental. Ils auront la charge de nous rattraper.

 

Le lieu de départ du circuit du 3 février au Charréard est repéré et nous partons à Corbas.

A la sortie de ce bourg c’est enfin la campagne qui nous accueille dès le chemin des Romanettes. Il y a même avant Marennes de vraies fermes avec de vrais animaux dans de vrais prés. L’impression rurale se confirme car nous contournons Marennes pour atteindre Simandres. Nous rejoignons la départementale par de petites routes autour de Simandres que peu d’entre nous avaient empruntées jusqu’à présent. Nous roulons avec un cyclo que nous avons rattrapé et qui se sent bien avec nous. On fait la conversation. C’est un ancien coureur de l’équipe Wolhauser.

Tiens ! en se retournant on constate que les costauds nous ont déjà rejoints ! Véloces et randonneurs vont souvent rouler ensemble aujourd’hui.

 

Nous traversons la RN 7 et passons à Communay. Pas trop de monde sur la route, c’est bien ! Et là commence la partie la plus intéressante de la balade. A la voix votre serviteur guide le peloton sur une petite voie vicinale qui grimpe en plusieurs paliers jusqu’au hameau des Pins au dessus de Vienne. Bernard a seulement averti qu’il y avait « une petite côte » Sic. En réalité c’est une vraie montée avec un passage à 11%. Mais elle n’est pas trop longue et il y a des périodes de répit. Au sommet, après avoir traversé une ferme isolée la vue est superbe sur la chaîne des Alpes qui étincelle au soleil. On a vraiment l’impression d’être juchés sur un sommet. Et l’on voit assez loin avec le pays viennois étalé à nos pieds. Personne ne connaissait cette route. Ce sera certainement aussi le cas le 3 février. Il faudra donc soigner le fléchage pour que personne ne se perde ce jour-là.

Nous empruntons la RN7 sur quelques mètres puis la coupons et nous voilà de nouveau sur de petites routes qui nous mènent jusqu’à Chuzelles.

A cet endroit nos chemins divergent. Le groupe des véloces part « s’éclater » en allant à Villette de Vienne pour grimper le col de Bel Air à une allure soutenue. Ils ne prennent pas froid dans cette belle ascension. Nous les retrouvons plus tard assez satisfaits de l’effort qu’ils ont fourni.

Le groupe des randonneurs, lui, tourne à gauche, emprunte la D36, traverse Chuzelles et monte régulièrement jusqu’à la RN7 que nous retrouvons. Cette fois nous l’empruntons le temps de passer devant la petite chapelle de Notre Dame de Limon et de se laisser descendre vers la rocade. Malgré nos craintes il y a peu de circulation. Une petite voie défoncée nous fait rejoindre la D 150 que nous suivons jusqu’à Marennes. Le chemin du retour est quasiment le même qu’à l’aller jusqu’à Corbas. Votre serviteur se demande s’il est bien opportun de distribuer des plans au départ car tout le groupe s’engouffre dans le sillage des hommes de tête sans voir que le circuit évitait la grande route. Ce n’est pas grave car tout le monde se retrouve au cimetière de Corbas. Pour ne pas avoir à reprendre la route prise à l’aller les cyclos décident de rentrer par Saint Priest. Certes la Zone Industrielle n’est pas folichonne à traverser mais la voirie est large, on peut rouler fort et il n’y a pas de camions le week-end. C’est même franchement méconnaissable par rapport à un jour de semaine. Le retour se fait classiquement par la rue parallèle à la route d’Heyrieux.

A l’arrivée au parc quelques cyclos emmenés par Christophe décident de rouler encore un peu. Incorrigibles !

Au café habituel Marie et Michel nous attendent. Mais tous les cyclos du jour ne s’y réfugient pas. Beaucoup sont pressés de rentrer.

On fait les bilans : le trajet pèse environ 58 km mais avec les tours de parc avant, les tours de parc après ou le trajet domicile-parc, certains atteignent les 70, 80 voire 103 km comme Christophe. 

Le trajet officiel correspond à 491 m de dénivelée.

 

Le jour commence à tomber quand le portable sonne. C’est Evelyne qui appelle à l’aide car son groupe rencontre des problèmes. Si Eric et Jean décident de rentrer seuls sans problèmes, Marie-Thérèse qui est tombée dans la côte de Communay ne se sent pas très bien (malaise vagal semble-t-il ) Quant à Roger il est assez fatigué. Il faut dire que ce groupe a fait du rab puisque, à cause d’une erreur de couleur de stabilo sur le plan, il a emprunté une boucle supplémentaire qui était destinée aux costauds. Résultat nos amis ont déjà 60 km dans les pattes ! Votre serviteur se confond en excuses. La vie est quand même mal faite : le plan n’est pas consulté par les hommes de tête qui s’égarent facilement. Mais il est trop scrupuleusement examiné par le groupe des touristes quand il contient une erreur !

 

Françoise, Marie et Bernard décident de prendre chacun leur véhicule pour ramener les naufragés de la route et leur vélo qui attendent à Marennes. Marie-Thérèse est effectivement toute tourneboulée mais ne semble pas blessée. Et c’est donc en voiture que la balade se termine. Marie a la gentillesse d’emmener Marie-Thérèse aux urgences à Desgenettes pour être rassurée. Il n’y a effectivement aucun souci à avoir. Mais heureusement que Marie-Thé portait son casque car il a heurté le sol.

Notre amie n’est pas découragée pour autant : elle nous a déjà fixé RV pour samedi prochain.

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1) : Le cuchon comme on l’a déjà écrit signifie un tas, un amoncellement. C’est aussi un grand nombre. Et l’expression « Cuchon de monde » signifie ainsi la foule.

 

II/ DIMANCHE DERNIER

 

La gourmandise est un vilain défaut. Bernard quand il retrouve samedi soir les naufragés de la route à Marennes, sur une demande d’Evelyne leur offre du gâteau qu’il a rapporté de la brasserie de Parilly. Manque de chance dans l’obscurité il oublie sur le muret du parking, le gâteau, le couteau Laguiole dont il était si fier et surtout le sac contenant les licences, les notes prises au café, des revues cyclos, des documents d’organisation du club etc.

Evelyne et Bernard constatant l’absence de ces biens dimanche matin partent à vélo pour essayer de les retrouver. Ils vont d’abord à la brasserie de Parilly, puis au commissariat de Vénissieux pour finalement aboutir à Marennes. Tout est là, toujours sur la murette, à peine marqué par la rosée de la nuit. Seul manque à l’appel le beau couteau... mais les copains pourront récupérer leur licence. Et voilà comment, grâce à un moment d’étourderie, on rajoute une quarantaine de km à son compteur.

 

III/ SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB

 

Samedi 13 Janvier 2007 au Parc de Parilly

Rendez-vous entre 13H et 13H 15 pour un départ précis à 13H 30

 

Comment y aller ? On se donne rendez-vous comme les fois précédentes sur le parking face à la brasserie « Le Parilly »  situé rue du Clos-Verger (commune de Vénissieux) au nord du Parc.

 

Notes pratiques : Si vous êtes en retard vous trouverez le circuit sur la vitre arrière du Toyota.

Nous irons cycler du côté de Satolas. Nous nous réchaufferons à l’arrivée à la brasserie du « Parilly ».

 

IV/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Nous avons reçu les bons vœux de Laurent SAMUEL, notre copain des premiers temps du club, copain qui a muté dans le Forez. Toi aussi Laurent, du bonheur, de la santé et des kilomètres à vélo !

 

Ø  Bruno JACQUET a adressé une documentation diététique pour les atscafiens qui préparent le Paris-Brest-Paris. Elle a été immédiatement répercutée auprès des intéressés. Si cela vous dit il s’agit du site d’Overstim, (produit d’excellente qualité) : www.overstims.com .

A part ça il attend les résultats de son IRM pour voir l’état de son ménisque.

 

Ø Pour sa première sortie depuis 2 ans, Jean FAVIER a accompli 72 km. Chapeau !

V/  LE COIN VELOCIO

 

Ø Nous avons reçu un courriel de Russie. Le dénommé Vladimir Filippov nous informe que le club de cyclotourisme russe organise l’été 2007 son traditionnel « Anneau d’or de Russie ». La revue fédérale avait déjà publié un reportage sur ce voyage en 2006. Si vous voulez avoir des infos voilà le site : http://www.rctc.ru/fr/gring.html. Si vous voulez écrire (en français !!), le courriel est le suivant : info@rctc.ru

 

VI/  LA VIE DU CLUB

 

Ø La réunion du Comité Directeur du club a eu lieu samedi 20 Janvier en soirée au domicile de carole et Christophe BOURNAC. Grand merci à eux de nous avoir accueillis.

Dans une ambiance détendue et amicale des décisions importantes ont été prises. Vous les trouverez dans la pièce annexe qu’il faudra absolument lire.  Il y est question en effet :

des Premières Pédalées,

du week-end familial de fin avril,

du Brevet de Cyclo-montagnard du Vercors,

de la sortie mythique de juin ,

des brevets longues distances, 

des horaires des sorties, etc.

 

Ø Le club est classé au 112° rang (sur 879) du Challenge de France établi par la FFCT dans la catégorie des clubs de moins de 35 membres. C’est la première fois que nous apparaissons dans ce classement. Il correspond au rapport entre notre participation aux initiatives marquantes de la FFCT (Randonnées Permanentes par exemple)  par rapport au nombre de licenciés.

 

Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25