atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 LA LETTRE n° 245

Lyon, le 12 Novembre 2006

BIENVENUE EVELYNE !

I/ SAMEDI DERNIER

C’est la trêve hivernale pour le club. Donc pas de sortie officielle mais des rendez-vous pour ceux qui veulent profiter de l’étrange douceur de cette fin de saison. Ainsi malgré la pluie annoncée sept atscafiens se sont retrouvés à Vernaison : Chrystel BERTRAND, Yann BRIZAIS, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Evelyne LEFRANCOIS, Evelyne T. et votre serviteur.

Ceux qui ont relevé leur boite aux lettres électronique cette semaine ont vu l’annonce faite par Evelyne, la trésorière du club, annonçant l’arrivée d’une nouvelle Evelyne. Décidément après Evelyne LAGREE c’est un prénom avec lequel il va falloir compter.

Evelyne T. a fait la connaissance de notre club par l’intermédiaire du numéro d’août de la revue « Cyclotouriste ». Il faut préciser qu’elle est adhérente à la FFCT à titre individuel. Elle y a lu l’article consacré à notre dernière sortie familiale sur la Voie Verte, a trouvé l’ambiance sympa et a pris contact avec nous par le biais de l’internet.

Il est fort probable qu’Evelyne T revienne car elle a trouvé l’accueil à son goût. De notre côté nous avons été ravis de faire la connaissance d’une cyclote dont la pratique et la philosophie du vélo correspondent parfaitement à l’esprit du club. Bref, en quelques secondes l’intégration était réussie !

Trouver le parc de stationnement de la gare de Vernaison n’est pas des plus aisés pourtant on arrive à se retrouver même si Françoise s’est garée à l’église et Evelyne T le long du Rhône. On étudie les trajets possibles. Bernard propose de traverser le Rhône et de pédaler en direction de Chasse. Yann, lui, prévoit d’emprunter un trajet élaboré par le club en avril et estampillé résolument « Côteaux du Lyonnais ». C’est cette idée qui est retenue. Après tout, c’est vrai, pourquoi se donner RV sur la rive droite du Rhône si c’est pour cycler sur la rive gauche ?

On regarde le ciel qui se couvre mais comme il ne pleut pas, nous partons.

Les muscles sont froids mais c’est tout de suite une montée –courte- pour se hisser sur la RD 15 qui nous mènera à Grigny. On discute beaucoup en cours de route car l’allure n’est pas féroce. Givors est contourné grâce à la connaissance du terrain par Françoise, la régionale de l’étape. A la cité des Vernes elle veut nous faire prendre la montée du lycée. Mais Yann qui s’envole dans chaque côte est déjà trop loin devant pour entendre la consigne. Tant pis on le rattrape -car il nous attend- au carrefour suivant. Et là Françoise, nous entraîne dans une méchante côte à 13 %. Quels commentaires n’entend-elle pas ! La saison commande maintenant des trajets apaisés…nous sommes servis ! Mais c’est fort tranquille et bien joli car on domine vite la vallée du Rhône. Et puis nous ne connaissions pas cette route, donc c’est positif ! Ouf ! nous voilà sur le plateau. Tout le monde a bien monté.

La route coupe la D34 et nous atteignons la chapelle romane restaurée de Saint Martin de Cornas. Belle vue à cet endroit et donc petit arrêt. C’est à ce moment que la pluie fait son apparition. Elle n’est pas forte mais nous décidons de ne pas accomplir la balade initialement prévue de 70 km.

A Saint Andéol le Château nouvel arrêt car Françoise veut nous faire découvrir un restaurant intéressant (le Pic Vert) situé dans un cadre arboré. A réfléchir pour une prochaine initiative cyclo-gastronomique. De toute façon le village médiéval mérite le détour.

Nous repartons direction Bellevue. Devant nos roues un magnifique lièvre traverse la route comme un fou. Il a à ses trousses deux chiens de chasse et deux chasseurs. Le peloton encourage de la voix le lièvre et ralentit pour gêner la progression des chiens qui, embarrassés, semblent avoir perdu la piste de l’autre côté de la route. Les cyclos sont assez fiers de leur coup. Pourvu que Gilles ne lise pas ces lignes !

A Bellevue, devant le temps bouché nous décidons prudemment de revenir par Mornant. Mais comme la pluie a cessé nous faisons un crochet par une toute petite route pour arriver à Saint Sorlin. Françoise nous affirme que de cette façon nous évitons une côte à Mornant. Sans doute, mais pour éviter ladite côte de 50 m nous en gravissons une autre de 150 m. C’est assez raide mais chacun est de bonne humeur et Françoise finalement ne se fait pas lyncher. Elle découvre néanmoins la solitude du concepteur de trajet !!!!  Encore une fois elle nous a encore fait découvrir une nouvelle route. Du coup l’arrivée sur Mornant se fait en descente. La traversée du bourg nous permet d’admirer la rénovation du centre rendue possible par l’éviction des voitures jadis omniprésentes sur la place. Bernard, par un intense effort de volonté, résiste à l’envie d’acheter les huîtres proposées aux chalands à cet endroit.

Nous ne sommes pas très loin de Taluyers où habitent  les JOLYROD. Après leur avoir passé un coup de fil nous décidons d’aller les voir, histoire de réconforter Michel RODRIGUEZ qui se morfond à cause de sa fracture du poignet et de goûter le gâteau que Marie-Christine JOLY dit nous préparer.

Le parcours de Mornant à Taluyers se fait par la petite route que Michel nous avait fait découvrir et qui passe devant la stèle où a eu lieu le premier parachutage d’armes à la Résistance en 1942.

Nous arrivons chez les JOLYROD. Marie-Christine n’ayant pas prévenu son homme de notre visite, nous lui faisons une sacrée surprise alors qu’il sonne les cloches (1) dans son canapé. C’est vrai que son plâtre est impressionnant et que sa vie quotidienne est sérieusement perturbée. Les discussions qui suivent permettent à Michel d’oublier sa douleur et de se changer les idées. Marie-Christine nous offre le café et un délicieux gâteau moelleux au cœur et croustillant à la périphérie. On est bien chez nos amis. On a également séché. Mais il faut repartir avant que la nuit tombe.

Ce n’est pas évident de ré-affronter l’humidité. D’autant que la descente sur les Sept Chemins se fait par une voie en pente, étroite et encaissée. En revanche il n’y a pas une voiture et c’est très vert. Cela contraste avec le carrefour des Sept Chemins. Devant le nombre des automobiles nous renonçons à nous intégrer dans le flot de la circulation et traversons à pied le carrefour pour rejoindre en face la départementale nettement plus calme qui mène à Charly. Nous sommes presque arrivés maintenant. La butte de Charly est avalée sans problèmes et nous nous laissons glisser jusqu’à Vernaison. Il était temps car l’obscurité gagne. Les gilets réfléchissants de 3 d‘entre nous ainsi que  la lumière arrière de Chrystel et Françoise ne sont pas de trop. C’est Christophe qui aurait été content de nous voir ainsi équipés.

A l’arrivée nous nous rendons compte que l’endroit où s’est garée Evelyne T en bordure du Rhône est bien plus pratique que la gare pour se donner RV la prochaine fois. Nous nous congratulons mutuellement et nous rentrons rapidement sans passer par la case bistrot rendue inutile compte-tenu de l’accueil que nous ont réservé nos atscafiens talusiens.

Bilan du jour : 43 km et 713 m de dénivellation. Ce chiffre a permis à Evelyne T de franchir les 3.000 km cette année.

Le glossaire lyonnais-français

II/ SAMEDI PROCHAIN

Il n’y a plus de sortie organisée par le club d‘ici la fin de l’année. Mais vous pouvez toujours aller au rendez-vous que se donnent les atscafiens qui ont envie de rouler en groupe. Comme rien n’est organisé il est prudent de se munir d’un fond de carte pour élaborer un itinéraire avec les copains éventuels.

Comment y aller ?  Le Mas Rillier est le village situé au dessus de la commune de Miribel, au sommet de la Côtière. S’y rendre en prenant l’autoroute menant à Paris par le contournement Nord de Lyon. Sortir à la bretelle au dessus du viaduc de Semnenaz, en face de l’usine d’incinération. Suivre la pancarte indiquant le Mas Rillier.

III/  LES POTINS DU PELOTON

Ø Martine SILBERSTEIN est allée faire du vélo avec Bernadette AVOSCAN la semaine dernière. Une petite cinquantaine de km au bilan. Nos amies sont allées vers Trèves puis au col de Chassenoud (courageuses !) et sont redescendues à la gare de Givors. Bernadette ne pouvant couper là son élan a continué sur Chasse et en a donc accompli des kilomètres supplémentaires.

Ø Raymond CHATENAY a pris rendez-vous pour pratiquer un test de l’effort. C’est une excellente initiative. Chaque cyclo de plus de 40 ans devrait d’ailleurs faire réaliser cet examen afin de mieux connaître ses capacités.  Une fois que l’on connaît son seuil, la fameuse zone où l’on est dans le rouge, il est facile de gérer son effort avec un cardio-fréquencemètre. C’est ainsi que de stupides accidents cardiaques peuvent être évités sur le vélo.

Ø Jean-Jacques PECH envisage d’aller repérer à vélo la piste cyclable qui doit longer Léa. Cet aménagement va véritablement changer à terme la donne pour quitter la Part-Dieu et partir vers l’Est. Un gros  problème : il y a une maison qui, au carrefour Lacassagne/Dauphiné, rend impossible le passage de la piste à cet endroit. Le Grand Lyon vient d’acheter cet immeuble. Enfin ! Reste à voir combien prendra de temps sa démolition et l’aménagement final de la voie tant attendue !

IV/  LE COIN VELOCIO

Ø  Vélo’V.  La « ré-vélo-lution » à Lyon !  70.000 abonnés atteints en octobre. 250 stations implantées. 3.000 vélos en service. Record battu sur une journée :  30.126 locations le 12 octobre.

Record à battre  : 60.000 km en 1 journée. Record du mois à battre  : 1 million de km parcourus.

Marseille ouvre le même système en mai 2007 avec 130 stations.

A Paris s’affrontent Clear Channel et JC Decaux pour l’implantation du marché des vélos en libre accès : 10.000 vélos prévus.

Des délégations de Vilnius et Montréal sont venues à Lyon pour étudier le dispositif.

V/  LA VIE DU CLUB

Ø Nous interrompons nos programmes pour une intervention présidentielle de Monsieur Jean-Jacques PECH responsable du CODEP du Rhône :

« Vous avez répondu relativement nombreux à l'invitation à un repas suivi d'une soirée dansante (le tout gratuit) offerts par le Comité du Rhône de Cyclotourisme (CODEP) en collaboration avec le club de l'AC3F et la famille Pomponio (Sergio et Antonio), hôteliers à Cervia (Italie), le vendredi 17 novembre à la salle des fêtes de Fontaines Saint Martin (place de l’Eglise) à 19H 30.

Toutefois vous pouvez encore être des nôtres si vous le désirez. Pour les retardataires, nous prolongeons les inscriptions jusqu'à Mercredi prochain 15 novembre ».

Répondre directement à JJP : Mel perso : jjpech.cyclo@wanadoo.fr ou au travail : jean-jacques.pech@douane.finances.gouv.fr. Portable : 06 86 96 96 52. Tél perso : 04 78 75 16 29.

Ø L’échéance de notre Assemblée Générale du club ATSCAF cyclotourisme se rapproche puisqu’il s’agit du 2 décembre. Pour le moment sont inscrites les 29 personnes suivantes :

Chrystel BERTRAND et Jean-Luc BERGER, Marie-Thérèse BIECHY, Clément BONITEAU, Christophe BOURNAC, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Bernard CHAREYRON et Evelyne LEFRANCOIS, Raymond CHATENAY, Jean-Pierre et Viviane CHECCACCI, Françoise CHENAIS, Bruno JACQUET, Jean et Christiane FAVIER, Marie-Christine JOLY et Michel RODRIGUEZ, Evelyne LAGREE, Bernard et Chantal LEVALLOIS, Marie MAGNIAT, Patrick MARIANI et Irène BERRI, Jean-Marc OVERBERGHE, Jean-Jacques PECH, Alain SAVEY, Eric et Véronique TANIERE.

Ø Le club a fait fumer sa nouvelle adresse électronique ( que vous avez tous notée n’est-ce pas ?). Outre la « Lettre » il a fait parvenir à tous les cyclonautes la présentation d’activités organisées dans le cadre de l’ATSCAF 69 comme les tarifs des clubs de gymnastique, un voyage au Brésil pour 2007 ou le Carnaval de Venise en février 2007. Certains destinataires ayant des boites aux lettres saturées n’ont pu recevoir ces pièces. Si c’est votre cas, faites-vous connaître pour recevoir ces documents.

Ø L’AG du CODEP aura lieu le 18 novembre à 16H à Dardilly, salle de l’Aqueduc. Pour le moment Yann BRIZAIS, Jean-Pierre CHECCACCI et votre serviteur représenteront le club… aux côtés de Jean-Jacques PECH naturellement. Il y a –t-il d’autres volontaires ?

Ø Vous trouverez en annexe le compte-rendu de la Semaine Fédérale de Cyclotourisme qui a eu lieu cet été à Châteauroux. Il a été rédigé par notre envoyée spéciale, Marie-Thérèse BIECHY, que nous remercions.

Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25