atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 242

 

Lyon, le 22 Octobre 2006

 

VALLONNEES, CES COLLINES DE VIENNE  !

 

I/ SAMEDI DERNIER A PARTIR DE FEYZIN 

 

Chrystel BERTRAND, Yann BRIZAIS, Florian CABAJ, Raymond CHATENAY, Françoise CHENAIS, Bruno MAILLOL, Gérard MARTIN, Jean-Jacques PECH sont venus à Feyzin pour profiter à vélo de cette magnifique journée d’automne. Notons que Chrystel, Gérard, Florian et Yann qui paraissent bien artets (1)  sont venus à vélo compte-tenu de la proximité du lieu de départ.

Nous avons été surpris du faible nombre de présents compte-tenu d’une météo ultra favorable, de la fin prochaine de la saison et du lieu de rendez-vous proche de Lyon.

 

Votre serviteur était également présent mais en tenue civile. A cause de contraintes familiales il ne pouvait rouler mais tenait à remettre aux cyclotouristes du jour les circuits qu’il avait concoctés. Sadique, il a  parsemé de bosses un parcours qu’il savait ne pas emprunter.

Martine SILBERSTEIN est également venue mais en voiture, et en coup de vent, pour rapporter au club le DVD de cyclo-mécanique qu’elle avait emprunté ainsi que quelques revues cyclistes.

Enfin Christophe BOURNAC, fidèle à son mandat, a sacrifié la sortie pour participer à la réunion FFCT consacrée à la Sécurité.

 

Nos amis quittent le château de Feyzin, point culminant de la ville comme le prouve l’implantation du château d’eau. On n’a pas l’impression d’être dans la commune qui abrite la si célèbre raffinerie qu’on ne voit ni ne sent. La balade part directement par une route rurale jusqu’à Corbas. Là c’est le contournement classique du bourg pour éviter la circulation. Il faut profiter du plat jusqu’à Saint Symphorien d’Ozon. Tout de suite après la piscine commence la bosse de Simandres, petite mais méchante. Répit puis de nouveau montée au dessus de Villette de Vienne. Bien sûr il y a alors la descente sur Villette mais elle est suivie par l’ascension du dépôt pétrolier et du village de Serpaize. Chacun comprend pourquoi le pays s’appelle les « Collines de Vienne ». Ce n’est jamais très haut, on ne dépasse jamais les 400 mètres mais la succession des bosses fatigue.

Après cette mise en bouche il y a un bon répit avec la route en corniche, la descente sur la RD 75 et les petits chemins permettant de rejoindre au calme Septême. Là on entame une jolie ascension sur le plateau du bois de Chapulay. L’automne est beau aux limites des « Terres Froides », on peut l’apprécier à loisir en montant. Puis c’est la descente sur Moidieu. A cet endroit Jean-Jacques décide de rentrer. Il pédalera seul car personne ne veut encore s’en retourner directement par Estreblin. Du coup aussi les risques de s’égarer augmentent car il connaissait bien le trajet du jour.

 

La route est plate pour aller au hameau de La Détourbe. Elle devient plus petite pour accéder à Eyzin-Pinet. Là intervient le deuxième décrochage. Chrystel, Françoise et Raymond décident de couper légèrement en empruntant la D41c en direction de Pont Evêque et passant par la Rosière. Ce faisant ils déclinent l’offre qui leur est faite de grimper la route à 2 chevrons permettant de visiter la Tour de Pinet. Les autres cyclos eux s’y lancent. Bravo ! Ils passent ainsi par le point culminant de la balade à 434 m. Bruno est victime d’une crevaison et ses copains l’attendent.

 

Le retour vers Vienne n’offre pas de difficultés particulières. Le passage ou le contournement de cette agglomération n’est jamais évident. Aujourd’hui on emprunte la RD 75. Ce n’est pas très folichon de prendre un grand axe mais il n’y a pas trop de voitures ce jour et ce n’est pas long. C’est vite le moment de remonter sur Serpaize et ses dépôts pétroliers. Gérard guide son groupe vers une montée facile. Mais c’est de la triche ! En effet l’organisateur a choisi un raidard que trio discipliné emprunte, lui, debout les pédales. Tout effort mérite récompense et voici la descente sur la vallée de la Sévenne. Oui mais il y a encore une colline à franchir et nos amis affrontent maintenant la côte d’Illins que certains découvrent. Fatiguant en fin de parcours ! Heureusement la descente sur Chaponnay est un pur bonheur.

 

Est-ce la fatigue ? Toujours est-il que le trio se perd et emprunte la grande route pour rentrer sur Corbas. Les petits chemins ruraux sont négligés. Ils étaient pourtant plats mais la balade touchant à sa fin chacun avait envie de rentrer au plus vite. En effet un paramètre est à prendre en compte en cette saison : la nuit tombe de plus en plus vite. Or pour 4 cyclos la balade ne s’arrête pas à Feyzin car ils doivent ensuite regagner leurs pénates à vélo. Et ils ne se sont pas équipés en éclairage. Seule Chrystel a un bracelet fluorescent à la cheville. C’est à l’avenir quelque  chose qu’il faut prévoir. Cela n’empêche pas la malheureuse de se perdre en traversant seule la vaste zone industrielle de Vénissieux-Corbas. Finalement elle parvient chez elle à 19 H ce qui semble être le cas de ses autres compagnons.

 

Compte-tenu du féroce combat engagé entre les cyclos et l’arrivée de l’obscurité nos amis ne se sont pas rendus au bistrot pour discuter de leur exploit à l’issue d’une balade d’environ  80 km.

Vous avez vu que cette dernière était très bosselée. C’était tactique : les atscafiens n’en apprécieront que mieux les prochaines sorties de début 2007 qui, elles seront plates. Au début.

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 (1) Artêt (adj) : En pleine forme. En bonne santé.

 

II/ SAMEDI PROCHAIN A JOYEUX

 

La sortie hebdomadaire de samedi prochain est la dernière sortie « officielle » du club pour la saison. Conformément à une tradition bien ancrée maintenant elle revêt la forme d’une gentleman à ne rater sous aucun prétexte.

 

Qu’est ce qu’une gentleman se demandent les nouveaux ? Il s’agit d’un contre la montre par équipe de deux. C’est donc un vrai effort physique qu’il faut découvrir. Puisque nous sommes un club cyclotouriste et que le but n’est pas la compétition mais de concilier effort et amusement, la composition des équipes sera tirée au sort. Le hasard peut former des duos assez loufoques. Le chronométrage sera assuré le plus sérieusement du monde. Le temps de chaque équipe est pris sur celui du deuxième d’où l’intérêt pour le plus fort de ne pas larguer son partenaire. Le circuit de 13 km sera à parcourir deux fois. Il sera préalablement reconnu à allure normale par l’ensemble du peloton. Ensuite les doublettes s’ébranleront toutes les 2 ou 3 minutes.

A l’arrivée nous boirons le coup de l’amitié et pourrons même manger ensemble. Ceux qui sont intéressés par cette perspective appellent le téléphone fixe de Bernard (04 78 62 78 25).

 

Samedi  28 octobre 2006

à JOYEUX (01)

RV à 14 H devant l’église

 

Comment y aller ? Quand vous venez de Lyon, prenez au Nord la RN 83, c’est à dire la route de Bourg. A Saint André de Corcy, tournez à droite sur la D4 ( direction Pérouges). Au village du Montellier, tournez à gauche. La D61 vous mène à Joyeux. L’église est à droite, un peu en retrait de la route.

 

III/ DIMANCHE PROCHAIN : LA TRANSBEAUJOLAISE VTT

 

Une solution pour ceux qui ne peuvent pas rouler samedi, pour ceux à qui la balade de samedi ne suffit pas, pour ceux souhaitant voir leur club obtenir le « Trophée Rhodanien » : participer aux rallyes organisés par d’autres clubs le dimanche comme celui qui suit.

 

Dimanche 29 octobre : « la 18ième Transbeaujolaise VTT » organisée par le club FFCT «Bécane Club Perréonnaise ».  Accueil : salle polyvalente du Perréon (69).

Départs de 7 H  à 10 H. Clôture à 16 H.  Circuits VTT de 25, 40 et 60 km. 

Tarif normal : 17 € ; Il est réduit à 15 € pour les licenciés FFCT. 13 € pour les mineurs.

Contact : Jean BENETULLIERE. Tél : 04 74 03 26 65. Mel : bcp69@free.fr

 

IV/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Raymond a bien pour patronyme CHATENAY et non CHATELAIN comme écrit par erreur dans la « Lettre » n° 241. Il s’est équipé d’un cardio-fréquencemètre. C’est prudent. Cet appareil est en effet bien utile pour pédaler sans solliciter son cœur de manière inconsidérée.

 

Ø Même s’il voulait venir à Feyzin, Pierre FOUILANT a téléphoné samedi pour s’excuser d’une toute petite voix, -une fois n’est pas coutume !- de ne pouvoir être des nôtres. C’est une angine qui a eu raison de sa motivation… et de son organe vocal.

 

Ø Raymond BUCHALIN est allé pédaler deux jours avec son association internationale de télécommunicants. Ah c’est pas mal la retraite ! Chaque année cette initiative a lieu dans un pays différent. En 2006 c’était à Stuttgart . Notre homme a adoré les petites routes dans les vignobles et le fait d’être guidé par de vrais cyclotouristes qui, certes savent rouler, mais qui savent aussi s’arrêter pour admirer et commenter un paysage ou le patrimoine. Raymond nous fera certainement parvenir un compte-rendu comme il l‘avait fait les années précédentes pour la Belgique ou la Pologne.

 

Ø Evelyne LEFRANCOIS grimpait consciencieusement le 15 octobre la côte lui permettant d’atteindre la cave coopérative viticole de Bully, terme du rallye des Pierres Dorées. La motivation était donc puissante et pourtant elle a été doublée par un coureur à pied qui n’avait même pas l’air essoufflé.  Elle se demande si elle ne va pas abandonner le vélo pour passer à la belote coinchée !

 

Ø Jean-Claude JACQUET-FRANCILLON est un nouvel adhérent du club. Il a même l’intention de s’affilier à la FFCT. Mais depuis son adhésion, paradoxe, la « Lettre » ne lui parvient plus. Encore un mystère de l’informatique !  Nous allons essayer de solutionner le problème technique. Notre collègue a rencontré un autre problème : il est tombé à vélo cet été du côté d’Eyzin-Pinet. A cause d’une déviation mal fléchée il se retrouve dans une cour de ferme et c’est en s’extirpant de ce cul de sac et en redescendant la route que la roue arrière a chassé sur des gravillons dans un virage. Dans ces circonstances on a tous le réflexe de freiner ce qui cause le dérapage et la chute. Du coup il a arrêté la pratique du vélo pendant quelques semaines et suit des séances de kinési pour se remettre l’épaule d’aplomb. Il a promis de rouler avec nous quand les balades  se feront aux alentours de Vienne.

 

V/  LE COIN VELOCIO

 

Ø Le terme de spad utilisé dans la « Lettre » n°  238 (rubrique les « potins ») pour désigner un vélo est un terme argotique certes mais il me semble régional voire même local et marqué dans le temps. Pouvez-vous m’aider et m’en dire plus à ce sujet ?

 

Ø Nous craignons les 4 X 4 car, du fait de leur masse, ils sont plus dangereux que les véhicules classiques pour les usagers vulnérables que sont les cyclos. Ils sont également plus dangereux en raison de la hauteur de leur proue. Et encore ne sont pas évoqués ici les pare-buffles (animal très fréquent en nos contrées !) qui sont véritablement « cyclicides » ou « piétonnicides ».

Mais le comportement des conducteurs est également une source d’inquiétude. En effet une étude parue dans la revue scientifique britannique BMJ montre que  les conducteurs de 4 X 4 utilisent 4 fois plus que les autres automobilistes le téléphone portable au volant. C’est dans cette catégorie que l’on retrouve également le plus de réfractaires au port de la ceinture de sécurité (20 % de réfractaires !).

Ne sont pas évoquées ici les violations aux règles de stationnement !

 

VI/  LA VIE DU CLUB

 

Ø Nous poursuivons le feuilleton des sorties alpines de Florian CABAJ par la parution en annexe de sa grimpée du col de l’Iseran..

 

Ø Le CODEP (Comité départemental de Cyclotourisme) organise un repas suivi d’une soirée dansante OFFERTS par le club cyclotouriste de l’AC3F et par la famille Pomponio, hôteliers à Cervia (Italie).  Cette soirée concerne tous les adhérents des clubs FFCT ainsi que leur famille.

Elle aura lieu le vendredi 17 novembre à partir de 19H 30 à la salle des fêtes de Fontaines Saint Martin.

Au cours du repas vous seront proposés les différents séjours auxquels vous pouvez bénéficier au sein des hôtels de la famille Pomponio à Cervia. Cervia est situé au bord de l’Adriatique à 50 km de  Saint Marin, entre Ravenne et Rimini.

Venez nombreux, vous ne le regretterez pas. Mais auparavant il faut faire connaître votre réponse par retour de mel à Jean-Jacques PECH (avec une copie pour le club) à jjpech.cyclo@wanadoo.fr ou sur son téléphone fixe : 04 78 75 16 29 ou portable : 06 86 96 96 52. Dernier délai : 10 novembre.

 

Nota : Marie-Thérèse BIECHY, Bernard CHAREYRON, Marie-Christine JOLY, Evelyne LEFRANCOIS, Marie MAGNAIT, Jean-Jacques PECH et Michel RODRIGUEZ avaient eu l’occasion de découvrir l’an passé les prestations des séjours à Cervia lors d’un voyage organisé par le CODEP.

 

Ø La dernière « Lettre » était publiée en vert. Mais non ce n’était pas une provocation à l’occasion du derby Lyon-Saint Etienne. C’était tout bonnement une erreur. Explication : l’imprimante n’avait plus d’encre noire. Afin de corriger les fautes avant l’envoi votre serviteur édite donc un exemplaire dans une autre couleur. En l’occurrence c’était le vert. L’erreur provient du fait qu’il n’a pas rebasculé le texte en noir au moment de l’envoi par voie électronique.

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Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25