atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

 

 

 

 LA LETTRE n° 239

 

Lyon, le 1 Octobre 2006

 

DUR MAIS BEAU ou BEAU MAIS DUR ?

 

I/ SAMEDI DERNIER AU GRAND COLOMBIER

 

Daniel CASTEAU, notre adhérent du Vaucluse, a séjourné à Lyon durant le week-end avec  Cathy son belin (1) chez Evelyne et Bernard. Le couple d’amis avait décidé d’escalader le Grand Colombier histoire de le comparer avec le Ventoux. Il paraissait plus sympa dans ce cadre d’inviter les atscafiens tentés par cette aventure.

Et c’est ainsi que se sont retrouvés à Yenne : Yann BRIZAIS, Florian CABAJ,  Cathy & Daniel CASTEAU, Gilbert LACHARME, Evelyne LEFRANCOIS, Bruno MAILLOL, Alain SAVEY et votre serviteur. Voilà donc en place une fine équipe que n’a pas rebuté la distance. Les femmes décident de faire du tourisme mais en voiture dans cette belle région. Ca tombe bien elles pourront ainsi par la même occasion monter les pique-niques au sommet du Grand Colombier. Auparavant sur une proposition d’Alain, elles visiteront les marais de Lavours.

Les garçons passent un bon moment à se faire peur en s’échangeant les témoignages tous plus terribles les uns que les autres sur les grimpées de ce sommet impressionnant. Il nous faut choisir laquelle des 4 routes nous allons prendre. Chacun a consulté auparavant  le site des « fêlés » pour se faire une idée. Alain, le régional de l’étape, déconseille la montée par Artemare. Il faut en effet des développements de VTT pour réussir à passer la longue portion à 19 % (voire 22% à un moment). Certes Gilbert ou Jean-Jacques ont franchi l’obstacle dans le passé mais avec une sacrée débauche d’énergie. La montée la moins dure par Champagne en Valromey est également écartée. C’est finalement la montée par Culoz qui est retenue car la plus touristique.

 

Et c’est parti ! Alain a conçu une balade de 85 km. Il prend la direction des opérations en menant le petit peloton le long du Rhône, sur la D921, une route toute plate, idéale pour s’échauffer pendant 20 km jusqu’à Culoz. Il y a beaucoup de brume ce qui nous empêche de bien apprécier le paysage de ce début d’automne. La vitesse est élevée car Alain, qui affirme pourtant ne pas avoir roulé depuis l’Izoard, tourne les jambes à un rythme endiablé.  C’est bien simple votre serviteur qui aime bien regarder autour de lui en pédalant n’a même pas le temps de voir le château de Lucey devant lequel nous passons en trombe. Bruno ne calme pas le rythme - c’est un euphémisme !- quand il passe devant   Heureusement le soleil se lève, nous avons donc moins besoin de nous réchauffer en pédalant comme des forcenés. Il faut dire également que le paysage est bien agréable du côté de Chenaz et mérite un coup d’œil. Nous longeons le  vieux Rhône. Le canal de Savière le reliant au lac du Bourget porte des bateaux de plaisance. Nous louvoyons entre des touristes ayant gentiment pris possession de la chaussée.: La plaine s’élargit : nous ne sommes plus sous les falaise du Mont de la Charvaz. Nous franchissons le Rhône et sommes obligés de lever les yeux vers le Grand Colombier qui nous domine dans un ciel d’un bleu absolu. On se gausse des prévisions météo pessimistes tout en regardant nerveusement la route qui s’élance là-haut à flanc de montagne. Nous sommes à Culoz. La route est toujours aussi plate. Une pancarte à droite porte la mention : « Le Colombier ». On s’arrête alors pour soulager les vessies et enlever une couche de vêtements. Et c’est immédiatement la montée dès la sortie de la ville. En quelques hectomètres votre serviteur qui choisit comme d’ordinaire la prudence, est largué par ses compagnons qui prennent le large, debout sur les pédales.

 

L’ascension est magnifique. Au bout d’un km on domine Culoz. Au 2ième  km on voit très bien la vallée du Rhône. Au 3ième les montagnes savoyardes qui nous font face paraissent moins hautes. Si cette route n’est pas la plus dure, les pourcentages moyens sur cette première partie oscillent entre 4,8% et 10,8% par km avec des passages à 11 et 12%. L’effort est largement atténué par la vue qui s’élargit à chaque virage. Et les virages ne manquent pas. On se hisse entre les rochers par des petits virolets très serrés et impressionnants. C’est magnifique par beau temps. Comble de chance il n’y a pas une voiture. En comparaison les autres montées au Colombier sont plus ingrates car elles se font dans les bois. Tiens, voilà Bruno, Daniel et Gilbert qui se sont arrêtés. Je peux les rejoindre. Nous montons maintenant ensemble et transpirons abondamment. Bruno s’échappe de nouveau. Alain vient à notre rencontre pour nous prévenir de l‘imminence d’un répit. Il ne faut pas se laisser surprendre car la pente passe brutalement à 1,5% sur 1 km ! On en profite pour se refaire une cerise sans changer de braquet. Crac, c’est reparti ! Après avoir récupéré la route d’Anglefort les pourcentages se redressent. Nous sommes maintenant dans les bois et avons une longue ligne droite devant nous. Il y a là un passage à 14% qui n’en finit pas. Heureusement les choses changent au 12° km. La pente s’atténue et Alain en profite pour crever. La réparation à laquelle se livre notre guide et Gilbert dure un bon moment. D’abord un problème de pompe, ensuite il faut extirper un silex qui a entaillé le pneu, enfin la nouvelle la chambre à air se révèle être de la daube (2)  car elle fuit au niveau de la valve. Mais dans un groupe il y a toujours des solutions. Nous pouvons finalement repartir. Florian vient lui aussi à notre rencontre car il a déjà atteint le sommet et veut savoir ce qui se passe à l’arrière.

 

La température baisse car nous avons dépassé les 1.000 m d’altitude. Le tracé est désormais plus irrégulier : ça monte fort ou faiblement et parfois même ça descend. La végétation change : nous sortons de la forêt pour atteindre les pâturages. La vue est maintenant plongeante sur la vallée du Rhône, le lac du Bourget, les Alpes. Le sommet apparaît surmonté d’une gigantesque croix métallique. Daniel découvre les barrières canadiennes inconnues dans le Midi. Le 18° km se négocie à  9% et nous voilà enfin au sommet ! La pancarte indique « Col du Grand Colombier 1.501 mètres ». Nous avons donc grimpé quasiment 1.300 mètres de dénivelée en 18 km. Nous sommes assez satisfaits de nous. Dommage qu’il y ait un fort vent qui ne nous permet pas de rester bien longtemps sur le plus méridional des sommets du massif jurassien. En outre l’atmosphère voilée nous empêche de bien bénéficier du vaste panorama qui s’offre à nous. Yann qui est arrivé depuis 20 minutes est d’ailleurs littéralement transi.  A ce moment arrivent les filles et le Toyota d’où on extrait les vêtements nécessaires pour la descente. Il est en effet impossible de manger ici. On dégringole donc sur le versant Valromey. Alain montre au loin où se trouve Aranc, son village. La descente est rapide. On s’arrête une première fois vers une auberge. Toujours trop froid. On repart. Nouvel arrêt au Col de Selle (1.175 m). Prenez note les collectionneurs de cols car il n’y avait pas de pancarte ! Il fait toujours trop de vent. La pause à cet endroit permet néanmoins à Daniel de se faire photographier à vélo devant la pancarte signalant la pente de 19 %. Cette pente monstrueuse est située sur la route d’Artemare que nous évitons soigneusement.

Après quelques minutes nous trouvons enfin l’endroit idéal pour pique-niquer. Chacun sort ses victuailles.  Gilbert a même apporté une bouteille de vin qui circule.

Après le repas, le groupe décide du retour sur la base de plusieurs propositions d’Alain. Nos choisissons le circuit de 85 km. Le temps est en effet en train de changer et rajouter des km ne serait pas raisonnable. La descente sur Lochieu est vive. Il y a là aussi un passage à 14%. Mais il se passe plus vite dans ce sens que dans l’autre. La descente est ensuite plus décente. Nous passons à Virieu le Petit, Don puis Artemare. Le Valromey est riche d’un petit patrimoine rural tel que lavoirs, fours, travaux (où on ferrait les chevaux ou les bœufs). Daniel découvre également l’architecture locale. 

Le retour sur Yenne évite les grands axes. Partant la route n’est pas plate. Mais les villages traversés sont charmants : Saint Martin de Bavel, Marigneu (où l’on s’égare sous les quolibets de petits gones) et Saint Champ. Et toujours des perspectives sur les massifs savoyards ! A Massignieu les travaux de dérivation du Rhône ont généré un beau plan d’eau. Il y a même un port de plaisance à Mûres. Après Nattages, c’est enfin une belle descente sur Yenne qui s’atteint après avoir franchi un pont métallique sur le cours naturel du Rhône.

Les filles qui ont visité la cascade de la Clairefontaine à Virieu le Grand arrivent à leur tour. Nous allons boire le pot de la victoire sur le « géant » du jour dans un bistrot du centre de Yenne…ville qui a un passé historique intéressant.

Le compteur indique une dénivelée de 1.680 m pour une distance de 87 km, dénivelée concentrée en quelques km. Daniel, interrogé sur ses impressions, persiste à trouver le Ventoux plus difficile. Très bien  ! Nous grimperons donc avec lui le Colombier la prochaine fois par une face plus difficile !

 

Le glossaire lyonnais-français

 

 

(1) Belin (n.m) : Vous vous souvenez que le glossaire avait signalé que belin signifiait initialement agneau, puis ami(e), puis chou ou amour en parlant d’une belle fille. Il signifie ici femme; épouse. Dans un autre contexte le belin peut être également le mari, le chéri, le conjoint.

(2) Daube (n.f) : Nourriture, aliment puis par extension tout produit de mauvaise qualité.

 

 

 II/ DIMANCHE DERNIER AU RALLYE DU BEAUJOLAIS

 

La sortie hebdomadaire du club avait lieu dimanche dans le cadre du rallye du Beaujolais dont la réputation n’est plus à faire. Manque de pot -( jeu de mot vinicole !)- il pleuvait le matin.

Résultat : peu d’atscafiens ont fait le déplacement à Villefranche et c’est bien compréhensible. Pourtant Gilbert LACHARME a pris le départ pour le circuit de 76 km. Il s’était inscrit la veille, ce qui n’enlève rien à son courage. Il était surpris de voir autant de monde sous la pluie ! Celle-ci est tombée intensément pendant une heure puis le ciel s’est arrangé. Il n’empêche que les descentes devaient être abordées avec prudence. Gilbert, pourtant sur ses terres, a découvert 20 km de routes inédites. Les 30 premiers km étaient tranquilles mais les difficultés n’ont pas manqué par la suite.

Gilbert a trouvé sur la balade Florian CABAJ et Grégory DURIEU que nous n’avons pas vu depuis un bon moment. Il fait comme les escargots et attend la pluie pour sortir ?  Les deux amis ont fait le circuit de 49 km. Mais ce n’est pas tout car Christophe BOURNAC et Valexnico étaient également présents. Leur circuit a été assez mouvementé. En effet s’ils ont accompli environ 76 km c’est vraiment par hasard. Ils se sont en effet perdus et ont improvisé un circuit à eux. Il faut dire que la pluie avait enlevé bien des fléchages.

Tout ce beau monde s’est retrouvé au château de Talancé qui accueillait les cyclos cette année. C’est d’ailleurs un des intérêts de cette balade que de découvrir chaque année dans quel nouveau château le circuit va aboutir. Bref le beaujolais a pu épancher toutes les soifs et le mâchon était paraît-il tout ce qu’il y a de plus fourni. Raison de plus pour maudire la météo qui a empêché les copains de pouvoir en profiter ! Dernière nouvelle : Raymond CHATENAY, notre nouveau compagnon pas encore connu des autres participants du jour  nous écrit un mel pour signaler qu’il a fait également le circuit de 76 km.

 

III/ SAMEDI PROCHAIN

 

Les sorties du club ont désormais lieu l’après-midi et ce jusqu’au printemps prochain. Prochain RV :

 

Samedi  7 Octobre 2006

à Saint André de Corcy (01)

parking du terrain de sports face au supermarché

RV à  13H pour un départ à 13H 15

 

IV/ ET POUR APRES ?

 

Une solution pour ceux qui ne peuvent pas rouler samedi et pour ceux à qui la balade du samedi ne suffit pas ! Il est conseillé de participer aux rallyes organisés par d’autres clubs FFCT le dimanche comme celui qui suit  :

 

Dimanche 8 Octobre : « Randonnée des Châtaignes » organisée par le club «Union Sportive de Loire ».

Accueil : salle polyvalente du centre du village de Loire sur Rhône. Loire est située sur la RN 86, sur la rive droite du Rhône au sud de Givors.

Départs de 7H 30 à 8H0. Clôture : 12H 30

Circuits route : 40, 65 et 80 km.

Circuits VTT : 20 et 40 km.

Tarif 6€ réduit à 4€ pour les licenciés FFCT.

Contact tél : Alain COMEAU 04 78 73 48 47. Contact mel : alaincomeau@wanadoo.fr 

Le circuit a déjà été effectué par des atscafiens. Il est recommandé par eux à leurs collègues. Attention, sur les contreforts du Pilat la dénivelée n’est pas négligeable.

 

V/  LES POTINS DU PELOTON

 

Ø Christiane LACHARME va rejoindre son mari dimanche au château de Talancé. Elle se perd un peu et demande son chemin. A qui ? Et bien justement à Florian CABAJ qui était présent au bon endroit et au bon moment.

 

Ø Jean-Paul PETIT de la DRIRE, rencontré au col d’Agnel le 14 août, est devenu un fervent lecteur de la « Lettre » nous écrit-il. Il ne se contente pas de lire vélo, il le pratique. Il a ainsi grimpé la montée des Orres le 23/8, le col de la Bonnette le 24/8 et l’Alpe d’Huez le 9/9. Il a envie de venir rouler avec nous mais rencontre quelques empêchements. Il ne désespère pas d’y faire également participer un sien collègue. A bientôt donc !

 

Ø  Christophe BOURNAC a participé au rallye du SAL le 24 septembre, suivant en cela les conseils de la « Lettre » n° 237 et les incitations de Jean-Jacques PECH lors de la réunion du Comité Directeur. Il n’a pas regretté car malgré un temps mitigé il a pu parcourir 107 km sur un réseau de petites (voire de toutes petites ) routes souvent inédites du côté des collines de Vienne. Notre ami a franchi cette distance à 25 km/h de moyenne. Et l’après midi il est allé faire du VTT avec Valentin, son gone. Vraiment très en forme le gaillard !

 

Ø Clément BONITEAU nous apprend qu’il n’est pas remonté sur le vélo depuis la « Valence-Valencia ». En contrepartie il court 3 fois par semaine. Sachant que Clément nage beaucoup cette info laisse-t-elle penser que notre jeune est titillé par le triathlon ?

 

Ø Gérard CARRAZ est un atscafien vététiste qui avait grimpé avec nous l’Izoard. Après le championnat de France VTT de l’ATSCAF il voulait revenir rouler avec les « bitumeux » mais une hernie discale s’est réveillée …et voilà Gérard privé de vélo jusqu’à la fin de l’année. Bon repos et bonne guérison !

 

Ø Nous n’aurons finalement pas la joie de pédaler avec Liliane LAURENT cette année. Elle a pris contact avec le club, reçoit donc la « Lettre » qui d’après elle donne vraiment envie de faire du vélo (merci !), mais, mais, mais .. elle n’a pas le temps. En 2007 peut être ?

 

VI/  LE COIN VELOCIO

 

Martine Silberstein a participé à la Concentration Nationale FFCT au col de Pavezin (42) organisée par le CODEP de la Loire en souvenir de Vélocio, le créateur du cyclotourisme. Voilà ses impressions.

 

« Je me suis rendue dimanche au rassemblement en hommage à Vélocio, au col du Pavezin  (32 km de chez moi). Je croyais m'être trompée de jour car de chez moi à là bas et jusqu'au dernier moment je n'ai vu que des cyclistes.

 

Finalement, arrivée en haut, des tables, des tentes, puis un moment plus tard, un discours du président de la FFCT de la Loire. C’était bien là ! J'avais emmené mon pique nique, comme indiqué dans la revue "le Randonneur" grâce à qui j'ai eu cette info.

 

Je cherche parmi ces cyclos un lecteur du « Randonneur ». Monsieur Masselon, en particulier car il m’avait contacté et nous avions eu une longue conversation il y a longtemps au sujet de mon premier livre, « rayon de soleil ». Je savais qu’il n’habitait pas très loin d’ici, éclusier sur le Rhône de son état, au Sablon (à 32 km d’ici). Sans résultat !

 

Un monsieur faisait essayer son vélo couché. Cela faisait un moment que je voulais essayer ! Pas facile, il a les jambes plus longues que les miennes, j’ai mes cales pieds. Bref ! Deux personnes me tenaient, j’ai fait un petit tour de parking. Je sors difficultueusement de l’engin, et là, que vois-je !? Ecrit sur le vélo, « Masselon ». Ah ! C’est vous monsieur Masselon ! Et nous avons discuté un petit moment.

 

Il s'est mis à pleuvoir, nous sommes allés au restaurant qui mettait une salle à notre disposition. Et là, des saladiers, des gâteaux, du fromage. On me demande d'aider à mettre la table, ok. Puis je demande (quand même, je suis polie !) combien je dois payer. "Ah, mais vous n'avez pas réservé ?".

 

Un moment plus tard, je me lève pour aller aux toilettes, et là j’ai vu des cyclos attablés autour d’une table avec…un pique nique, comme moi ! Ni une ni deux, je les ai rejoint. Monsieur Masselon (Denis, m’a-t-il dit) et son épouse faisaient partie de ce groupe que j’ai trouvé plus convivial. Je suis donc allé chercher mon pique nique, mon casque et ma sacoche et j’ai fini le repas avec eux. Une dame avait apporté sur son porte bagage une caissette remplie de délicieux cakes ainsi qu’une spécialité, des croquant aux amandes et au miel : un pur délice.

 

C’était donc une journée très sympa ! Je reviendrai dès que je le saurai grâce à mon journal ! Merci à lui. »

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

Le récit des sorties alpines de Florian CABAJ est suspendu cette semaine. Le lecteur trouvera à la place en pièce jointe le procès-verbal du dernier Comité Directeur du Club. Merci de le lire pour connaître le fonctionnement prochain du club en particulier la date de l’AG.

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Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25