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atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061 LA LETTRE n°
214 Lyon,
le 2 Avril 2006 QUAND L’HORIZON N’EST PAS NET RESTE A LA BUVETTE ! I/ SAMEDI DERNIER C’est pour n’avoir pas respecté cette règle de prudence et de bon
sens rappelée par Michel R que les 22 cyclos du jour se sont fait copieusement
arrosés samedi dernier. Il s’agissait de Chrystel BERTRAND, Clément BONITEAU, Christophe
BOURNAC, Yann BRIZAIS, Jean-Pierre CHECCACCI, Dominique DARRE, Frédéric DARRE,
Michel FEYX, Jacques GUILLAUD, Bruno
JACQUET, Marie-Christine JOLY, Evelyne LEFRANCOIS, Chantal LEVALLOIS, Rodolphe
MALESKI, Gérard MARTIN, Jean-Marc OVERBERGHE, Philippe PRANDO, Gilles ROCHER,
Michel RODRIGUEZ, Philippe ROURE, Alain SAVEY et votre serviteur. Nous mettons longtemps à nous préparer sur le petit parking de la
gare de Vernaison qui semble conçu pour nous. Christophe, Clément et Gérard
sont venus respectivement de Genas, Lyon et Vénissieux à vélo. Chapeau !
Bernard C, arrivé en avance, en profite pour réparer la crevaison d’Evelyne. Le
départ n’est pas facile en raison du changement de rythme. Pas évident de
passer des sorties de l’après-midi à celles du matin synonymes des beaux jours.
Pour les beaux jours on repassera car le ciel est bien menaçant. Mais il
attendra patiemment que l’on s’ébranle pour libérer son trop-plein d’eau. Tant pis c’est parti ! On ne va pas faire demi-tour pour
quelques malheureuses gouttes. Le peloton longe le Rhône sur la départementale
de la rive droite du fleuve. Celui-ci est bien haut et a un débit inhabituel.
Il a même envahi ses bras morts. Le peloton est bien étiré car les hommes de
tête sont pressés et ne se retournent
guère. On arrive à Grigny, fief de Martine. C’est aussi celui de Dominique qui
le prouve en nous montrant sa maison. Dans Givors nous sommes surpris par le
flot automobile qui asphyxie un carrefour bien mal conçu. Première halte quasiment au milieu du carrefour. Un groupe de 3
copains décide de bifurquer pour le trajet de 50 km car ils veulent rentrer tôt
chez eux. Il s’agit de Christophe, Chrystel et Jacques. Ils attaquent tout de suite par une montée. Heureusement il pleut
maintenant nettement et ça rafraîchit les efforts dus à la grimpée. Ils
arrivent sur le plateau à Saint Andéol le Château. Après Bellevue il faut
encore monter à Saint Maurice de Dargoire et Saint Didier sur Riverie.
Savent-ils qu’à Riverie ils sont dans le plus petit village de France comme
nous l’apprend Frédéric ? Petit en
superficie s’entend. De là s’ensuit une belle descente, empruntée classiquement
par le club, et débouchant à Saint Sorlin. Classique peut être mais Chrystel
n’en maîtrise pas toutes les subtilités. En effet, pensant que la déclivité est
la même jusqu’à l’arrivée, elle déclare que désormais on ne passe pas sous la
barre des 30 km/h. Et c’est à ce moment qu’il faut aborder une bonne petite
côte à Mornant. Les garçons la prennent au mot et grimpent cela en force. Toute
pistoufle (1) Chrystel se maudit d’avoir parlé trop vite. Saint Laurent d’Agny, Orliénas,
Charly et enfin Vernaison. Il faut raconter ce trajet car les autres groupes
n’auront pas la chance d’emprunter cette fin de parcours comme on va le voir
dans un instant. Le reste des cyclotouristes se divise à Givors en deux groupes. Alain, Bruno, Clément, Gilles, Jean-Marc, Michel F, Philippe P et
Yann constituent le groupe des « Véloces » Chantal, Dominique, Evelyne, Frédéric, Gérard, Jean-Pierre,
Marie-Christine, Michel R, Philippe R, Rodolphe et votre serviteur forment le
groupe des « Randonneurs ». Les deux pelotons empruntent alors à leur allure la route de la
vallée du Gier. Michel l’appelle « la route de la transhumance ». La
transhumance des cyclos montant sinon aux alpages du moins au Pilat ou dans les
Monts du Lyonnais par la face sud. Et c’est vrai que nous croiserons pas mal de
vélos. Pourtant la pluie tombe dru maintenant. Moment de blues de ceux ayant
cru qu’en avril on pouvait se découvrir d’un fil et qui ont froid. Nous
longeons et dominons l’autoroute de Saint Etienne. Ca fait de l’animation mais
la route par elle même est tranquille. Il s’agit d’un long faux-plat faiblement
montant où il est facile de pédaler. Nous le faisons à allure régulière. Et
voilà, ça devait arriver : nous franchissons les frontières de la Loire.
Nous arrivons à La Madeleine. Ce n’est pas un col hors catégorie mais à partir
de là ça va tout de même bien monter. La pente est sérieuse au début sur 3 km. Nous croisons un flot de
voitures vrombissantes qui participent au rallye de la vallée du Gier. Nous
nous attendons au premier replat. Il n’y a pas trop d’écart entre nous. La D
374 se calme ensuite et c’est plus paisiblement que nous arrivons à Saint
Martin la Plaine. La Plaine ? Où ça la plaine ? Entre temps nous
aurons passé un bon moment à réparer (surtout Frédéric) la crevaison de
Rodolphe. Les femmes nous abandonnent lâchement pendant cet intermède bricolage
pour aller repérer les toilettes de Saint Martin. A ce village, où nous arrivons debout sur les pédales, les cyclos
se regroupent face à l’église pour savoir l’attitude à prendre. Les autochtones
nous signalent en effet, qu’en raison du rallye automobile, les routes sont
bloquées du côté de Sainte Catherine. Tant pis nous décidons de continuer. Nous
aviserons sur place car nous avons les cartes de route. Un groupe décide d’emprunter le circuit de 77 km tout comme
l’ont fait avant eux les véloces. Il part en direction de Riverie avec Chantal,
Dominique Evelyne et Rodolphe. Les autres filent vers Saint Romain en Jarez par une route qui est
très belle et permet de somptueuses échappées sur le Pilat. Les plaques de
neige s’y distinguent encore. Nous passons sous le grand bâtiment du parc
zoologique de Saint Martin qui vaut le détour. Comme dit Gérard, compte-tenu du
climat et des pensionnaires, on y joue « Gorilles dans la brume ». Mais quelque soit la stratégie adoptée les pelotons vont se
trouver face à des routes hermétiquement barrées en raison du rallye
automobile. Quelle barbe ! Ce n’est vraiment pas notre jour après la
pluie, le froid et les crevaisons !!! Le groupes des 77 km fait donc purement et simplement demi-tour
après avoir rencontré les Véloces. Ceux-ci n’ont même pas pu atteindre le
carrefour permettant d’éviter Sainte Catherine. Au retour Evelyne décide d’épater ses camarades en effectuant une
glissade qui se termine par une chute
après avoir rencontré une voiture à l’arrêt. Le genou est touché. Elle a mal
mais il n’y a pas trop de dégâts semble-t-il. Les véloces se livrent sur la route de la vallée du Gier à une
partie de manivelle avec prise de relais qui les met en joie et compense une
randonnée abrégée. Quant au groupe présidentiel il essaye de ruser. Michel l’entraîne
sur de toutes petites routes bien cabossées. Qu’écris-je des routes ? des
chemins oui ! Mais goudronnés toutefois même si Jean-Pierre ne paraît pas
apprécier outre mesure. Nous traversons des métropoles telles que
«Philigey », « Les Trois Pierres », « Sénevas ». C’est
bien bucolique et très tranquille. Mais l’humidité est toujours là. Nous
retombons sur une départementale, la D77, qui par une belle descente nous
conduit à….Saint Martin la Plaine ! Décidément impossible de franchir le
blocus. Nous décidons alors également à notre tour de faire demi-tour. La
descente sur La Madeleine est glissante et il faut faire attention en freinant
à ne pas déraper. La route longeant le Gier serait un vrai bonheur mais la
pluie est revenue en force. Cela ne nous empêche pas de nous défoncer. A Givors
on s’attend et le retour se fait plus calmement. Les compteurs affichent néanmoins une septantaine de km. Le premier groupe est allé nous attendre au bar mais se fait
chasser par le patron qui ferme l’établissement. Pas possible de se réchauffer
dans un bistrot, nous nous faisons donc péter la miaille (2) en
vitesse et nous sautons nous mettre à l’abri dans les voitures. Pas de doute il y a eu des sorties plus réussies ! Dommage
car Michel nous avait préparé un bien beau circuit. A refaire dans d’autres
conditions ! Le glossaire lyonnais-français (1)
Pistoufle. (adj.) : Essoufflé. On peut écrire
aussi pistouffle. (2) (se) Faire peter la
miaille : (s’) embrasser.
La « Lettre » avait déjà expliqué l’expression mais avait omis de
préciser que la miaille est en lyonnais la joue. II/ SAMEDI PROCHAIN
Suite aux observations formulées samedi dernier on va avancer
progressivement l’heure du départ. Samedi 8 Avril 2006 à Saint
Bernard (01) RV à 8H 30 pour un départ à 8 H 45 Comment y aller ? Saint Bernard est une petite commune en bord de Saône, sur la rive
gauche, au nord-ouest de Trévoux. Ou en face d’Anse si vous préférez. Vous vous
garerez sur le parking en contre bas de l’église vers l’entrée du pont. III/
ET POUR APRES ? Vous avez aimé l’audax
de 100 km. Vous adorerez celui de 200 km initié le dimanche 9 avril
par le Pépère-Club dans la Dombes et la Bresse à partir de l’annexe de la
Mairie de Fontaines Saint Martin. Le départ aura lieu à 7H 15 précises.
Une camionnette emportera vos bagages. Christophe, Chrystel et votre
serviteur y participeront afin de s’entraîner pour Suze la Rousse. Si vous êtes intéressé(e)
envoyez vite votre inscription sur papier libre chez Jean-Pierre DIAZ, 11 place
Georges Sand 69140 Rillieux la Pape. Sur
papier libre car votre inscription doit lui parvenir mercredi dernier délai et
que vous n’aurez pas le temps de recevoir le formulaire « officiel ».
Inscrivez votre nom, prénom, année de naissance, adresse perso,
votre club, votre n° de licence, L’inscription se monte à 8 € pour les licenciés FFCT, et à 10 € pour
les autres. Le repas de midi pris au restaurant de Sandrans s’élève à 14€.
Joignez donc à votre inscription un chèque de 22 € (ou 24€) à l’ordre du
« Pépère-Club » IV/ LES
POTINS DU PELOTON
ØTrop tôt ou trop tard ?
Entendu sur le parking de Vernaison samedi matin : « 9H c’est trop
tard pour démarrer » (Chrystel).
« 9h c’est trop tôt » (Gérard). Ø Nicole Perez a mal à la hanche et ne peut pédaler en ce moment. Elle attend le
verdict du spécialiste consulté lundi. Ø Bernard Levallois n’a pas pu se faire
mouiller avec nous samedi. Il partait le matin même à Séville pour son travail. Ø Pierre Fouillant n’est pas venu samedi. Ce n’était pas vraiment une surprise quand
on sait que la veille il fêtait ses 50 ans la veille avec des amis. La forme ne
devait pas être grandiose samedi matin ! Ø Philippe Prando n’aime pas le froid et la pluie. C’est de notoriété publique. Il a
été bien servi samedi ! mais il est vrai que la météo avait annoncé la
pluie pour l’après-midi. ØLe groupe des 50 km était
constitué de gens à qui les distances ne font pas peur habituellement mais qui
étaient pressés ce jour-ci. u Christophe Bournac arbitrait un match de foot en
début d’après-midi avec son gone. Il a donc eu 5 minutes pour déjeuner et 5
minutes pour se changer ! u Chrystel Bertrant allait faire la fête pour le
mariage de sa sœur. u Jacques Guillaud avait lui une compétition de
modélisme avec son gone. Ø Droit
de réponse : Gérard Martin n’a pas acheté d’occasion son superbe
vélo. C’est certes un vrai vélo des pros du Tour de France qu’il a acheté avec
un gros rabais grâce à ses connaissances dans le milieu professionnel. Ø Jean-Jacques Pech est un homme bien occupé. Qu’on en juge : Vendredi 24
mars : AG du comité olympique du Rhône où il officiait à l’informatique,
samedi 28 : réunion de la Ligue à Valence,
samedi 1° avril AG des médaillés sportifs. Il roule donc le dimanche. ²²²²²²²²²²² Jean-Claude MARTINAT fait
partie des copains qui ont constitué le club. Nombre de nous le connaissent
bien. Notre ami vient de perdre sa maman. Nous lui présentons toutes nos
condoléances. ²²²²²²²²²²² V/
LA VIE DU CLUB Ø La
prochaine réunion de bureau du club aura lieu comme prévu le samedi 8 avril
chez Christophe Bournac à 19H. Ø Le
succès du site et de son forum ne se dément pas. N’hésitez pas à aller y
faire un tour ! Christophe BOURNAC a ajouté deux nouveaux liens sur
le site : l’un avec le club cyclo de la Drôme où est inscrit notre ami Claude
VINCENT (coucou Claude !) et un site où un passionné raconte des
voyages cyclotouristes. Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25 |
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