atscaf cyclo 69 .
Club FFCT n° 07061
LA LETTRE n° 188
Lyon, le 2 Octobre
2005
DU
SANG NEUF !
I/ SAMEDI
DERNIER
Disons-le tout
net. La balade que nous a organisée Martine samedi fut une belle réussite. Mais
avant de la décrire citons les protagonistes de la journée : Christian
BESSE, Chrystel BERTRAND, Evelyne LEFRANCOIS, Françoise CHESNAIS, Gérard
MARTIN, Loïck GRIGNON, Martine SILBERSTEIN, Michel RODRIGUEZ , Pierre
FOUILLANT, Rodolphe MALESKI et votre serviteur.
Vous avez
certainement mémorisé le nom de Françoise dont la « Lettre » a déjà
parlé dans son numéro 183, qui est venue pédaler avec nous pour la première
fois sur la Voie Verte de Cluny et que nous avons eu le plaisir de revoir
aujourd’hui.
En revanche le nom
de Loïck ne vous dit rien. C’est normal. Il s’agit d’un jeune steward des
Wagons Lits à qui notre club a été conseillé par un collègue du trésor (du
DIT). Un grand merci à lui car Loïck est vraiment un garçon formidable. Il a
annoncé d’emblée son esprit cyclotouriste, s’est tout de suite senti à l’aise
avec le groupe, roule très fort mais sait s’adapter au niveau du peloton. Et il
fait tomber la moyenne d’âge avec ses 26 printemps. Un signe qui ne trompe
pas : quand il est arrivé au rendez-vous le matin, à vélo depuis
Lyon, toutes les féminines du club se
sont précipitées pour lui « faire peter la miaille » (1).
Après avoir fait
connaissance, avoir pris des nouvelles de Marie-Christine Joly (cf la rubrique
« les potins de peloton ») et avoir apprécié la venue de Christian
depuis sa Camargue où il passe désormais le plus clair de son temps de
retraité… nous nous élançons.
Martine nous fait
quitter l’agglomération givordine par une petite route qui monte
immédiatement : c’est la route de Varissan. Que personne ne connaissait et
qui permet rapidement de surplomber la vallée du Rhône. On constate tout de
suite que Loïck en a sous la semelle ! Par une départementale plus
classique nous atteignons les coteaux du Lyonnais. Deux jeunes labradors fort
joueurs nous prennent en affection et courent à nos côtés pendant quelques
kilomètres. Malgré tout personne ne tombe. Une première halte s’impose devant
la chapelle de Saint Martin de Cornas. Elle est du XII° siècle, a été restaurée par une association locale et était
naturellement une étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle. De là on voit l’horizon. Les régionaux de
l’étape nous disent que si le trou de la Dame est bouché il va pleuvoir. Explication :
si la trouée en direction de Notre Dame du Puy est pleine de nuages, la pluie
va venir. Ca fonctionne moyennement leur truc : en effet le trou est
débouché mais une fine pluie nous tient compagnie pendant une demi-heure. Cela
ne nous empêche pas de voir l’usine où travaille Michel depuis un mois. Sa
mission d’intérim vient d’ailleurs d’être prolongée de 30 jours.
En passant à Saint
Andéol le Château nous nous faisons remarquer de la population puisque le
peloton passe par de toutes petites rues où
Rodolphe joue de son klaxon fort peu réglementaire.
Après Bellevue il
y a une très brève portion de route circulante. Cela ne dure pas puisque nous
obliquons vers Saint Jean de Touslas. On y est tous effectivement pour admirer
l’église du village dont les murs et ceux de la sacristie sont recouverts de
mosaïques. Entre 1905 et 1925 le curé Coignet a collectionné les tessons de
bouteille et la vaisselle cassée pour réaliser cette décoration naïve et
insolite. Un peu plus loin Martine nous fait faire un détour pour aller jeter
un coup d’œil sur une belle propriété installée dans un hameau du XIV° siècle
que le propriétaire a bien retapé. La balade culturelle continue car nous
longeons maintenant le château d’Ecossieux. Il est imposant mais n’est pas le
seul dans le quartier ( cf la Mouchonnière). Martine est intriguée par une
grosse tour cylindrique à quelques distances du château. Votre serviteur est en
mesure de lever le mystère : il s’agit d’un énorme pigeonnier de 800 nids
édifié au XVIII°.
Il y a maintenant
une descente qui permet d’admirer un village accroché à la pente. C’est
Dargoire. Nouvel arrêt touristique devant la porte fortifiée. Mais avec les
chaussures cyclos impossible de visiter les ruelles pavées. Tant pis nous nous
contentons de lire la plaque apposée sur la muraille. C’est assez embrouillé
mais nous comprenons qu’un seigneur Gaudemar de quelque chose a obtenu ce lieu
de la part de Godefroy de Bouillon en récompense d’avoir guerroyé 18 ans dans
les croisades et tué force sarrasins.
Nous repartons car
il faudrait songer à rentrer avant la nuit ! Dure montée sur Tartaras et
descente facile et enivrante dans la vallée du Gier. Nous n’y restons pas
longtemps car nous remontons à Trèves. Malgré la fraîcheur nous transpirons à
grosses gouttes arrivés à ce village où nous nous attendons. On s’aperçoit que
Loïck tire un braquet énorme en montée. Les « vieux » lui expliquent
qu’il va se faire mal aux articulations avec un tel développement et qu’il faut
mouliner pour éviter les ennuis ultérieurs. N’est-ce pas Michel-Laurent ?
Françoise et Chrystel font l’admiration générale car elles sont vraiment douées
en côte comme sur le plat. On repart et après une pause vestimentaire on se
dirige vers le village de Longes. Nouvel arrêt où Martine nous lit l’histoire
d’un géant allié de César qui avait sa villa dans le quartier. On n’est pas
obligé d’y croire. S’ensuit alors la facile montée vers le col de Grenouze. On
a une belle vue même si le temps est bas
et gris. Pas une voiture. C’est bien le vélo dans la campagne ! Nouvel
arrêt gastronomique cette fois puisqu’un noyer nous fournit ses fruits. Evelyne
remplit sa sacoche de guidon. Françoise nous raconte que ce coin est très riche
en mûres. Nous sommes au pied du Mont Monnet où un maquis se battit durant
l’Occupation et qui est pacifiquement connu aujourd’hui par la variété des
oiseaux qui y nichent. Nous arrivons au Col de Grenouze (624 m). De là la route
interdite à la circulation qui nous mène vers le col de Pavezin ( 651 m), assez
russo-montagneuse, tranquille mais très défoncée. Le col ne sera pas décrit
puisque la « Lettre » n° 185 en a déjà fait état. Votre
serviteur ne peut néanmoins pas s’empêcher de commettre une petite tirade sur
Vélocio qui donna une âme à ce lieu.
Il n’y a plus qu’à
se laisser glisser jusqu’à Sainte Croix en Jarez ; Ca tombe bien il est
midi et Martine a convenu avec l’épicière du village un casse-croûte
spécialement pour nous. Mais avant que les choses se préparent une visite des
lieux s’impose. En effet Sainte Croix est un site extraordinaire. C’est une
ancienne chartreuse crée en 1281. Les derniers moines partent en 1792 et les
bâtiments sont vendus aux habitants de Pavezin qui s’y installent. La commune
indépendante est crée en 1888. C’est la seule commune de France abritée dans un
couvent. La cinquantaine d’habitants (sans compter les chats !!) occupent
en effet les cellules des moines. Même
l’école, la mairie, l’église paroissiale sont incluses dans ce complexe
magnifique. Les deux cloîtres sont transformés en places publiques closes. Nous
nous contentons de visiter les deux cours et les façades. Mais nous voyons bien
qu’il faudra revenir à titre individuel pour une visite plus poussée de
l’église, de son mobilier et de ses magnifiques peintures, d’une des 13
cellules monacales reconstituée, de l’ermitage, des jardins suspendus. Mais
après les nourritures intellectuelles, les nourritures terrestres. L’amie de
Martine nous fait d’abord visiter son « épicerie artistique ». Sic. Y
sont exposées des oeuvres picturales, des sculptures ; y sont vendus des
livres, des produits artisanaux (bijoux, vannerie etc.) qui côtoient de la charcuterie, des fromages,
de la bière locale, des pommes du Pilat, des fruits et légumes du cru. Agréable
ambiance. Puis on passe à table sur la terrasse. Pour nous notre hôtesse a
prévu des saucissons, des pâtés qu’elle a confectionnés elle-même, du bon pain,
des olives, 3 bouteilles de rouge, un plateau de fromage, des fruits et… des
loukoums. Notre épicière-artiste est en effet arménienne et aime faire la
pâtisserie de ses origines. Le succès a été formidable. Il faut dire qu’un
cyclo après l’effort ça mange ! Ce grand moment de convivialité a été le
point d’orgue de cette balade réussie. Un seul regret : nos sacoches
n’étaient pas assez grandes pour contenir ce que nous proposait notre épicière
d’un genre si particulier. Tant mieux cela nous fournira un prétexte pour
revenir !
Après cette légère
collation (burp !) il faut remonter sur les vélos. Pas facile !
Heureusement le reste du trajet est sans difficulté. C’est d’abord une descente
jusqu’à Rive de Gier. On passe devant le lac du barrage de Couzon qui est à
moitié vide. Un crève-cœur ! C’est
ensuite le faux plat descendant jusqu’à Givors. Certains en profitent pour
impulser un train d’enfer au peloton. Mais tout le monde suit. Chrystel en
particulier est absolument déchaînée et emmène le peloton « J’avais la
patate aujourd’hui » dira-t-elle à l’arrivée. On a vu ! Une
méchante petite côte sournoise et nous voilà rendus à la mairie de Grigny. Qui
abrite –pour être cultureux jusqu’au bout- de belles peintures du XVII°.
La dislocation se
fait avant que ne tombe la pluie. Mais l’ambiance est au beau fixe.
Nous avons
parcouru lors de cette sortie atypique 76 km et gravi 855 mètres de
dénivellation.
Le glossaire lyonnais-français
t (1) faire peter
la miaille (locution
verbale) : Embrasser avec une nuance d’effusion
Les synonymes sont nombreux comme quoi les lyonnais sont plus démonstratifs que l’on dit. Biquer, boquer, se cocoler, se coquer, se
poquer, se relicher.
II/
SAMEDI PROCHAIN AVEC LE CLUB
Samedi
8 Octobre 2005
à
TREVOUX (01) parking de l’ancienne gare
RV
à 13H 15 pour un départ à 13 H 30 !!!
Attention
l’heure de RV change !
Comment y
aller ? Trévoux se trouve sur la rive gauche de la Saône à
27 km au nord de Lyon. Quand
vous arrivez à Trévoux par le sud, vous n’aurez pas à rentrer dans le centre de
la ville. Vous vous garerez sur votre
droite sur l’emplacement situé à côté de l’ancienne gare. Vous trouverez
facilement. En effet en face de ce parking un restaurant s’appelle « A l’ancienne
gare ». Sur sa façade est peinte une locomotive à vapeur. Il y a également
des jeux d’enfants jouxtant cette esplanade.
III/
DIMANCHE PROCHAIN AVEC LES AUTRES
Dimanche
9 octobre 2005 à Loire sur Rhône
Le club FFCT « US Loire sur
Rhône » organise « le 27° Rallye des Châtaignes ».
Ce rallye est réputé et nous vous le
conseillons. Michel Feyx sera de la partie ainsi que d’autres copains du club.
Nous avons déjà testé la montée initiale le 10 septembre.
Accueil : salle polyvalente au centre
du village de 7H 30 à 8H 30. Clôture à
12H 30.
Circuits route : 40, 60 et 75 km.. Circuits VTT : 20 et
35 km.
Tarif : 6€ réduit à 4 € pour les
licenciés FFCT. Gratuit pour les moins de 16 ans.
Renseignements : Alain COMEAU : 04 78
73 48 47.
Tél de la salle polyvalente le jour du
rallye : 04 78 73 90 77.
t Marie-Christine Joly est tombée sur la Voie Verte de Cluny ainsi que le rapportait la « Lettre » précédente. Nous apprenons que finalement elle s’est déchiré deux tendons du doigt. Elle a donc été opérée samedi. Le chirurgien a recousu les tendons. Nous ne reverrons pas notre amie sur un vélo avant longtemps. Mais elle sera là à l’AG du 19 novembre. En attendant nous lui souhaitons tous de retrouver vite l’usage de ses doigts.
t Jean Favier a appelé le club pour donner de ses nouvelles. Son opération du poumon s’est bien passée. Il va bien nous dit-il. Il salue tous les copains de l’ATSCAF. Il nous a promis qu’il serait présent à notre gentilhomme -euh pardon gentleman- de fin octobre à Joyeux. Pas sur un vélo bien sûr mais pour assister Evelyne au chronométrage. Cela nous causera le plus vif plaisir.
t Jean-Jacques Pech a participé le samedi 24 septembre avec 80 cyclos au « Circuit des Etangs de la Dombes ». Il a fait le circuit de 60 km mais il faut ajouter à cette distance le kilométrage aller-retour depuis Lyon. Voilà pourquoi il n’était pas avec nous sur la Voie Verte. Quand on est président départemental il faut pouvoir participer aux initiatives de tous les clubs. Pas facile néanmoins de se démultiplier !
t Pierre Fouilant a effectué 87 km le dimanche 11 septembre lors du rallye du club cyclo Griffon de Meyzieu. Plus 10 km aller-retour. Bien sûr ce n’est pas un rallye FFCT mais notre ami fait ainsi largement connaître le maillot de l’ATSCAF. Il a même indiqué le chemin de notre club à un participant qui cherchait un groupe correspondant à son niveau.
t Bernard
Carré, membre de notre
club, a participé à une cyclosportive à la mi septembre : « La
Roannaise ». Il a progressé depuis l’an passé puisqu’il termine 90° à 28,68 km/h de moyenne sur 90 km
au lieu de 24,04 km/h en 2004. Le fait d’avoir perdu 10 kg en 2005 a dû jouer
un rôle. Bravo et pour les kg et pour les km.
t Michel-Laurent
Chapas a écrit au club pour
savoir quand les sorties reprenaient l’après-midi. On serait content qu’il
puisse revenir. Il signale que son genou continue à le faire souffrir même en
ne pédalant pas. Alors quitte à faire …autant rouler se dit-il. Peut-être mais
en moulinant ajouterions-nous.
t Jean
Prévot est notre nouveau
correspondant en Ardèche. Vous vous souvenez de ce que la «Lettre » n° 183
écrivait à son sujet. C’est un plaisir que de l’avoir comme lecteur : il
répond régulièrement. Mieux, il propose de nous rencontrer si nous descendons
en Ardèche aux beaux jours. Il est même prêt à nous concocter des circuits.
Cette proposition n’est pas tombée dans l’oreille de sourds. Nous allons même
en parler lors de l’élaboration de la saison prochaine à l’AG du club le 19
novembre.
t Evelyne Lefrançois et Michel Vial ont participé à la journée mobilité à l’Hôtel des Finances le 23 septembre. Avec un membre de la direction ils ont expliqué qu’on pouvait se déplacer en ville sans utiliser sa voiture individuelle. Le vélo constituant une alternative intéressante ils ont diffusé les brochures présentant pratiquement le dispositif « Vélo’V » ainsi qu’un plan des pistes et bandes cyclables de l’agglomération.
t Marie-Thérèse Joly et Michel Rodriguez se sont débrouillés comme des chefs !
Ils ont trouvé une charmante auberge pour abriter notre :
AG du club le samedi midi 19 novembre.
Cela se passera à Riverie à
« l’Auberge Rampognaude ».
Ils ont aussi négocié les prix.
Ainsi pour 20 € nous aurons droit à :
+ un apéritif
+ salade gourmande
+ grenouilles et légumes
+ fromage sec ou blanc
+ assortiment de desserts
+ le vin
+ le café.
Et comme ils sont sérieux jusqu’au bout du palais, ils ont poussé le scrupule jusqu’à tester ce restaurant en allant y manger au préalable. C’est très bien a conclu Michel. On peut lui faire confiance.
Naturellement il y a une salle pour tenir notre réunion.
A vous de signaler votre participation à nos deux amis le plus rapidement possible et en tout état de cause avant la fin du mois d’octobre.
Téléphone perso : 04 78 48 76 44
Portable de Marie-Christine : 06 67 84 29 93
Portable de Michel : 06 20 51 01 02
Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25