atscaf cyclo 69 . Club FFCT n° 07061

LA LETTRE n° 167

Lyon, le 3 avril 2005

PASSAGE REUSSI AU NOUVEL HORAIRE !

I/ SAMEDI DERNIER

Il faut s’y faire : il convient désormais de se lever tôt le samedi pour participer aux sorties du club. D’avril à septembre les balades ont lieu le matin. Et même un peu au delà ! Ca ne plait pas forcément à votre serviteur mais nos AG ont tranché. Bah ! Il restera toujours le dimanche pour la grasse mâtinée !

Seize cyclos n’ont été déboussolés ni par ce nouvel horaire ni par les travaux à Montluel et se sont retrouvés sur la ligne de départ. Soit par ordre alphabétique des prénoms : Bernard Levallois, Bruno Jacquet, Christiane Augay, Christophe Bournac, Clément Boniteau, Evelyne Lefrançois, Gérard Martin, Jean Favier, Jean-Pierre Checcacci, Marie-Christine Joly, , Michel Rodriguez, Patrick Mariani, Pierre Fouillant, Raymond Buchalin, Rodolphe Maleski et votre serviteur. Pas mal  n’est ce pas ?

Vous noterez un nouveau nom : celui de Clément Boniteau. Il a fait connaissance de notre club par internet. Il nous a donc écrit et vendredi le président lui envoyait le rendez-vous de samedi ainsi que les derniers numéros de la « Lettre ». Résultat : dès le lendemain notre cheminot était présent à Montluel. Bienvenue à lui. Dès que nous l’avons vu nous avons compris que c’était une fameuse recrue ! La suite confirmera cette impression.

Le peloton s’échappe donc de Montluel. Les premiers hectomètres ne sont pas les plus intéressants mais cela va mieux à la hauteur du cimetière militaire allemand. A Balan nous ratons la petite route que Bernard voulait emprunter pour longer au plus près les lônes (1) et les vorgines (2). Ca ne fait rien nous filons sur une longue ligne droite jusqu’à Saint Maurice de Gourdans entre les terrains militaires du camp de la Valbonne. A Saint Maurice petit arrêt pipi. Jean-Pierre nous informe que la portion de route qui nous sépare de Saint Jean de Niost monte et que le revêtement est mauvais. Cela ne décourage personne et nous passons par ce chemin. La pente n’est finalement pas si terrible que ça.

Nous traversons l’Ain et nous voilà dans une zone que le club n’avait jamais sillonnée. C’est complètement plat et cela plait, même si le paysage n’est pas extraordinaire. D’autant que les petites routes sont très tranquilles et que le vent est très favorable. Certains roulent un moment à plus de 40 km/h ! C’est d’ailleurs à ce moment que le peloton éclate. Bruno, Christophe, Clément, Patrick s’échappent sans se retourner et sans crier gare. Leur groupe éclatera à son tour : Clément et Patrick fonceront sur le circuit de 77 km, Bruno et Christophe fileront sur celui de 94 km.

Les autres roulent à une allure plus raisonnable. Gérard Martin joue son rôle de saint Bernard en revenant sur ses pas pour déceler les éventuelles difficultés à l’arrière. Sympa ! Le village de l’Hôpital est traversé. Nous ne connaissions même pas son nom la veille. Nous roulons à travers champs et, voyons au loin à gauche la belle tour du château de Chazey sur Ain où est né Charles III duc de Savoie. Nous arrivons à Sainte Julie qui possède aussi son château propriété des seigneurs de Coligny. A Leyment il paraît qu’il faut visiter le décor intérieur de l’église… mais nous ce sera pour une autre fois ! L’armée est bien présente dans cette plaine de l’Ain car nous longeons maintenant les casernes du Matériel. Puis des dizaines de baraquements entourés de barbelés. Le spectacle n’est pas très gai. La carte indique qu’il s’agit du camp des Fromentaux. Jean-Pierre nous explique que durant la guerre ce camp était un camp de « regroupement », sinistre euphémisme. Climat plus plaisant à Saint Maurice de Remens. Notre attention est attirée par une imposante bâtisse du 18° siècle. De près on constate que le bâtiment mériterait une restauration. Renseignement pris c’est dans ce château que Saint Exupéry enfant passait ses vacances. Il l’a décrit dans « Terre des hommes ».

Comme personne ne veut emprunter le circuit des 60 km nous continuons vers le Nord, toujours poussés par le vent, toujours sur des petites routes qui traversent Cormoz et Château Gaillard. Pendant 2 kilomètres les cyclos progressent derrière Evelyne et Bernard. Oui vous avez bien lu : DERRIERE ! L’image est assez rare pour être signalée.

A Priay, nouvel arrêt pour connaître les choix de chacun. Christiane, Evelyne, Jean-Pierre et Pierrot rentrent ensemble par le trajet de 77 km. Il vont donc rejoindre, par une route qui ne traverse aucun village, le bourg de Chalamont, le point culminant de la Dombes. Pensez donc : 303 mètres !

Les autres amis : Bernard L, Gérard, Jean, Marie-Christine, Michel, Raymond, Rodolphe et votre serviteur continuent par un crochet à Ambronay. Ils font un arrêt devant la très belle église abbatiale Sainte Marie. Petit moment d’incertitude : qui va faire le trajet de 104 km ? Finalement Gérard arrive sans trop de mal à entraîner Michel, Rodolphe et votre serviteur. Bernard a bien pris soin de signaler que la boucle supplémentaire ne sera pas très longue mais assez pentue. Effectivement ! La côte au départ d’Ambronay est souvent à 10 %. Le trio s’arrête au bout d’un km et ne voit plus Rodolphe. Il en déduit qu’il a rebroussé chemin, échaudé par cette route qu’il connaissait bien pour l’avoir déjà gravie le 21 août 2004. Et bien non ! Rodolphe, qui décidément contribue beaucoup à l’animation du peloton, se trompe dans le seul carrefour malgré son plan. Il ne sera revu qu’à l’arrivée à Montluel. Nous apprendrons alors qu’il a lui aussi pédalé une centaine de km. Par quelle route  ? Mystère !

Revenons à nos grimpeurs. La route monte mais est très belle. Gérard escalade avec un gros développement. Michel, lui, est stupéfiant de facilité. Bernard tire la langue pour essayer de ne pas être trop largué. Le village de Merland est des plus tranquilles. Celui de Salaport carrément désert. A partir de là la route est en corniche et permet de voir d’un côté la plaine de l’Ain de l’autre les reliefs du Bugey que nous avons égratignés. La route du BuDgey c’est normal pour un club des Finances ironise Gérard. La rapide descente sur le village de l’Habergement de Varey est dangereuse. Tiens encore une maison forte ! Maintenant c’est la large descente sur l’Ain. Tiens encore un fier château, celui de Varey, qui nous domine. Il fut le lieu d’une sanglante bataille en 1325 entre dauphinois et savoyards.

A Saint Jean le Vieux nous rejoignons le trajet des copains qui ont choisi le 94 km. Nous ne les rattraperons jamais. Les deux groupes atteignent à des moments différents Pont d’Ain. C’est un lieu traditionnellement saturé de voitures. Du coup on en oublie de regarder couler l’AIn dont les berges sont belles. Nous nous extirpons vite de ce carrefour et rejoignons la route de Chalamont en passant par Varambon.

Désormais la route sera commune à l’ensemble des cyclos. Mais pas au même moment. En effet quand le groupe des 77 km arrive à Montluel celui des 104 km n’a pas encore rejoint Chalamont. Il faut dire que Bernard C a un méchant « coup de buis » et paye les efforts qu’il a consentis lors de la montée. Reste à traverser la Dombes par Joyeux, Montellier et Sainte Croix. Le rédacteur se dispense de vous décrire ce trajet que notre peloton a l’habitude de parcourir. C’est néanmoins toujours un plaisir que de contempler les étangs, les petits bois, la faune. Même si de ce point de vue, hérissons, crapauds, et même ce jour un faisan doré, payent un lourd tribut à la circulation automobile.

Finalement les groupes fusionnent de nouveau… à la terrasse du bistrot du centre de Montluel, à l’exclusion des copains pressés de rentrer. On passera sur toutes les plaisanteries échangées à ce moment sous le chaud soleil réparateur de bien des efforts. Il faut préciser que le grand trajet affichait 900 mètres de dénivelée.

Le glossaire lyonnais-français

(1) Lône  : (n.f). Une lône est un bras mort d’un cours d’eau et particulièrement du Rhône.

(2) Vorgine : (n.f). Une vorgine est une étendue plus ou moins marécageuse le long d’un cours d’eau constituées de repousses sauvages, de roseaux. On dit aussi : vargine ou vourgine.

II/ SAMEDI PROCHAIN

Samedi 9 avril : RV à Dardilly

Départ à 8H 30 précises

Comment y aller ? Partir de Lyon par le tunnel de Fourvière et l’A6. Sortir de l’autoroute à la « Porte de Lyon » , suivre la pancarte Dardilly, passer au-dessus de l’autoroute. Il y a un rond point. Un peu après la station Esso, se garer sur le grand parking face au Novotel juste avant le boulodrome.

III/ ET POUR APRES ?

t Le brevet audax de 200 km le « Zig Zag » du Pépère club qui devait avoir lieu dimanche 10 avril est annulé. C’est bien dommage car nous l’avions inscrit à notre calendrier.

IV/ LES POTINS DU PELOTON

t Michel a conseillé Bernard qui avait mal partout de sucer des granules d’Arnica. Ca tombait bien Bernard en avait dans sa sacoche. L’effet de ces petites granules homéopathiques et bon marché est vraiment efficace pour les douleurs musculaires. Du coup votre rédacteur a pu atteindre l’arrivée avec les copains. A recommander !

t « Il a les jambes de Virenque d’il y a 20 ans » s’exclama Gérard à Montluel en voyant Clément . C’est vrai que notre nouveau venu a avec ce coureur un air de ressemblance. Il semble en particulier taillé pour la grimpette !

t Drôle de spectacle sur le chemin du retour : Jean-Pierre s’amusait à faire des zigzags sur la route déserte pour augmenter la distance parcourue tout en attendant ses partenaires qui n’étaient pas à son niveau de forme.

t Christiane était particulièrement satisfaite. Elle a pu parcourir les 77 km alors qu’il s’agissait de sa première sortie depuis août dernier. Ses autres activités physiques (ski et rando) la tiennent en forme ! Elle reconnaissait toutefois que si on n’était pas venu la chercher le matin elle aurait eu du mal à venir.

t Michel affichait une forme insolente samedi et pouvait se payer le luxe de disputer des sprints sur les petites côtes du retour avec Gérard. Il faut préciser que la semaine dernière il a accompli avec Christophe les 230 km de l’audax de Suze et qu’il a enchaîné le lendemain par 120 km sur la Voie Verte de Saône et Loire avec Marie-Christine.

t Gérard nous a raconté ses randonnées en Libye de ces derniers jours. Cet homme passe de la marche à pied en milieu extrême au vélo sans problème particulier.

t Jean-Marc Overberghe a écrit pour s’excuser de ne pouvoir venir samedi dernier. Mais il fear son possible pour être présent à Dardilly.

t Jean-Jacques Pech a envoyé un mot pour dire qu’il ne pouvait venir samedi matin. Il a donc roulé avec le Clair l’après midi. Il se remet du stress occasionné par la réception et le contrôle des 19 dossiers des clubs qui, comme l’ATSCAF, ont déposé une demande de subvention au FNDS.

t On a vu beaucoup d’atscafiens dans la presse la semaine dernière. Un article dans le Progrès pour Gilbert Lacharme officiant comme commissaire aux ventes à la Cité administrative. Une interview de Pierre Galland sur FR 3 où il se félicitait de la saisie record de drogue par les Douanes.

t Martine Silberstein a écrit pour signaler qu’elle était à Paris il y a 15 jours, en Saône et Loire samedi dernier. Mais elle dit penser à nous. Dans cette optique elle a roulé mardi dernier -vive le temps partiel !- afin de tester sa cheville après les problèmes qu’elle a eus. Ca a l’air de tenir. Tant mieux et à bientôt !

t Sandra la cyclote (alias Sandra Devidal) a envoyé un mel où elle félicite ceux qui ont fait les audax. Elle s’inquiétait également des modalités de l’hébergement pour le Galibier. Tout n’est pas encore connu Sandra. Mais tu seras avisée à temps !

t Chantal Levallois fait passer par Bernard le bonjour à tous les copains. Elle fait savoir que tout se passe bien même si son traitement la fatigue et que ça devrait durer jusqu’à la mi-août.. Grosses bises à toute la famille !

t Philippe Prando nous informe qu’il sera bien avec nous au Galibier. Pas étonnant : l’an passé la première fois où il était venu pédaler avec nous c’était pour le Ventoux ! Il ajoute dans son message qu’il a roulé la semaine dernière en « frimant » avec sa nouvelle tenue ATSCAF et confirme que ça « jette » un maximum.

t La « Lettre » a oublié de préciser dans son dernier numéro que l’audax de 200 km accompli dans le Var par Pierre Galland et Jacques Grelat comprenait 1 713 mètres de dénivelée. Dont acte et encore bravo !

V/ LA VIE DU CLUB

t La sortie de fin de semestre au Galibier aura lieu le dernier week-end de juin. Le souhait des copains incline à se fixer le RV vendredi soir à Valloire. Nous ferons ainsi la pasta-party le 24 juin. Le samedi 25 nous grimperons soit le Galibier à partir de Valloire, soit le Galibier à partir de la vallée et en passant par le col du Télégraphe. S’il y a des volontaires, -se faire connaître-, Christiane est d’accord pour organiser une randonnée pédestre le dimanche à partir de Valloire.

Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25