Lettre n° 11/2003

Lyon, le 16 mars 2003

 

 

FORTUNA « AUDAXES » JUVAT !

 

I/ SAMEDI DERNIER

 

Pas la peine de rechercher votre vieux Gaffiot, ni de vous précipiter sur les pages roses du Larousse. Le titre signifie que la chance sourit aux « audaxieux ».  Le titre de l’an passé était rédigé en français. Pour éviter les répétitions, celui de cette année fait un peu plus pédant ….-ou cultivé- c’est au choix,  pour célébrer le même événement.  Audax est en effet un terme latin signifiant audace et par la suite une allure cyclo dont les  caractéristiques ont été exposées dans le dernier numéro de la « Lettre ».

 

Les « audaxieux » de l’an dernier étaient 9. Cette année ils étaient 13 à vouloir obtenir leur brevet : Alain, Christian, Christophe, Evelyne, Gilbert, Jean, Marie-Christine, Michel, Michel-Laurent, Philippe (Bouty), Radjane, Rodolphe et votre serviteur. Il faut ajouter ceux qui ont participé soit le matin soit l’après midi au peloton : Anil, Catherine, Claude, Jean-Claude, Philippe (Roure). Nous avons inauguré en effet une formule inédite : le semi-audax comme existe le semi-marathon. Jean-Pierre, quant à lui, après avoir été un énergique capitaine de route le matin n’a fait qu’une partie du circuit  l’après-midi à cause de contingences horaires. Bref nous avons été 19 à pédaler samedi. Pas mal non  ?

 

Ce fut une bien belle journée. La météo d’abord : du soleil, un très léger vent, une fraîcheur vivifiante.

Le parcours empruntait en grande partie des routes tranquilles et pas trop pentues. La boucle du matin partant de Joyeux, charmant petit village dombiste très tranquille, se dirigeait vers Chalamont, Dompierre sur Veyle. A partir de là un réseau de chemins vicinaux menait à Treppe. Puis à la Carronnière. Le retour sur Chalamont s’effectuait avec deux petites bosses. Le retour à Joyeux permettait de faire la jonction avec ceux venus pédaler l’après-midi avec nous. Un arrêt casse-croûte bien mérité s’imposait. Le saucisson a été apprécié. e peloton renforcé partait alors pour Versailleux, le Plantay, Marlieux, Saint Georges Le Bouchoux. Demi-tour à Condeissiat pour rejoindre Romans, Saint Georges sur Renon, La Chapelle du Châtelard, Beaumont et Villars les Dombes.

 

Ensuite, -brisons là tout suspens-,  chacun a pu atteindre l’objectif de la randonnée : rouler 100 km tous ensemble à une moyenne de 22,5 km/h. Grâce à une erreur de trajet du côté de Dompierre, nous avons même effectué 108 km. Quant à la moyenne elle était à l’arrivée de 23 km. Ce fut une grande surprise pour Christine ou Evelyne qui pensaient ne pas y arriver. L’état de fraîcheur était tel qu’un sprint final fut même autorisé à 1 km de l’arrivée pour satisfaire ceux qui avaient rongé leur frein durant la balade.

 

L’audax avait réussi son objectif : permettre de pédaler sans fatigue exagérée sur une longue distance, donner confiance en soi, souder le groupe puisque pédaler en peloton permet les discussions et, naturellement, accumuler des heures de selle et un travail foncier presque sans s’en rendre compte.

Surprise à l’arrivée pour les novices : la moyenne est souvent supérieure à ce que l’on réalise habituellement sur des trajets plus courts à allure libre. Hé oui ! C’est ça  l’effet d’aspiration du peloton !

On a immortalisé le groupe de héros avec la séance photo devant la modeste église de Joyeux.

 

Bref, inutile d’être plus long, vous avez deviné que votre serviteur aimait ce type d’exercice !

Vu l’ambiance qui régnait après la balade à la « Bicyclette bleue » le bar de Joyeux, il n’était pas le seul. Du coup la concrétisation de projets se précise : Audax Lyon-Suze la Rousse, l’Ardéchoise, le week-end sur la Voie Verte, la sortie de fin juin au Glandon et à la Croix de Fer…

Que soient remerciés tous ceux qui ont permis la réussite de cette journée : tous ceux qui ont osé venir, les capitaines de routes qui se sont succédés tout au long de la balade, les costauds qui ont su jouer le jeu et rester avec le groupe !

Après une photo de groupe devant la modeste église de Joyeux l

Enfin signalons la venue d’un nouveau cyclo : Anil PONCIN. C’est un ami de Michel-Laurent qui est éducateur dans une institution spécialisée, la Fondation Richard. Il a eu beaucoup de mérite hier. En effet il est arrivé en retard à Joyeux avec Michel-Laurent. Pour nous rejoindre, nos compères ont donc dû rouler à une moyenne de 27 km/h. Or il convient de préciser que notre ami n’était pas monté sur un vélo depuis 3 ans. En outre, il était vêtu d’un maillot à manches courtes et d’un short alors que la température était frisquette. Une chute à l’arrêt, heureusement sans gravité, a parachevé le tout. Espérons qu’il aura néanmoins envie de revenir rouler avec nous.  C’est en tout cas notre souhait. Voilà pourquoi il recevra désormais la « Lettre » pour ne pas perdre le contact.

 

II/ SAMEDI PROCHAIN

 

Samedi   22 mars  RV à 13H

à Saint Pierre de Chandieu

 

On se gare sur le parking face à la caserne des pompiers.

 

Nous irons visiter les « Terres Froides » en empruntant le circuit crée par le rallye des Trois Coqs ». Il nous avait bien plu dans le passé.

 

III/  ET POUR APRES ?

 

Ceux qui ont raté l’occasion de faire notre audax de 100 km peuvent se rattraper en s’inscrivant à celui organisé par le club AC3F le dimanche 23 mars. L’accueil a lieu à 7H à la Mairie de Fontaines Saint Martin. Le tarif est de 6€ 50 réduit à 5€ pour les adhérents FFCT.

Contact : Jean-François GRECK au 04 78 64 19 00.

 

IV/  LES POTINS DU PELOTON

 

t  Marie-Christine et Michel n’avaient pu rouler avec nous samedi 8. Ils se sont rattrapés en roulant dimanche. Et pas n’importe quelle balade puisqu’ils ont enregistré une dénivelée de plus de 900m dans le sud- ouest lyonnais. Marie-Christine s’est dite martyrisée en ce lendemain de la journée de la Femme par un Michel qui la pousse à aller plus vite, plus loin, plus fort. Pas étonnant qu’elle soit si endurante dans le peloton avec une formation de ce type !

t Bernard fait toujours rire quand il se prépare à partir à vélo. Il enfile en effet une espèce de bonnet, un sous-casque qui ressemble furieusement à un couvre-chef médiéval. Les reproches se font plus sérieux quand il ne trouve pas la bonne route. Ce fut le cas hier. Pour éviter la monotonie, le circuit de l’an passé a été effectué en sens inverse. Du coup l’aspect des routes change nettement. Résultat : un carrefour sur un chemin vicinal a été raté. Il a fallu s’arrêter, palabrer un bon moment avec la carte et rallonger le trajet de 8 km.

t Nous avons cru que Christophe avait repeint sa chaîne en orange. Pas du tout c’était de la rouille. Quand le vélo sera propre et la roue arrière dévoilée notre champion nous pulvérisera !

Trêve de gandoises (1) : Christophe fut un excellent capitaine de route samedi et a toujours été très attentionné à l’égard de ceux qui auraient pu se trouver en difficulté. Gilbert a joué d’ailleurs le même rôle de saint bernard.

(1) Gandoise = plaisanterie en lyonnais.

t On a entendu Evelyne prononcer la phrase suivante absolument inouïe chez elle : « ça suit derrière ? ». Habituellement notre amie est la lanterne rouge et a parfois du mal à suivre le peloton. Cela prouve à quel point l’audax est un exercice intéressant puisque chacun peut se trouver  à l’aise au cœur du groupe.

 t Alain roule souvent seul. C’est dommage car il a montré hier qu’il avait de grandes facilités pour être capitaine de route et savait être à l’écoute du groupe. Il nous a également épatés en faisant des mouvements de gymnastique tout en pédalant. Rare !

t Rodolphe est étonnant. Il pédale avec nous depuis quelques sorties seulement et le voilà qui franchit ses 100 km sans éprouver le moindre problème. Son enthousiasme fait plaisir à voir.

Il affirme en outre que, grâce au vélo, sans aucun régime, il a  perdu 4 kg depuis janvier.

t Michel a équipé son vélo d’un rétroviseur. Impossible désormais de préparer dans son dos  des attaques-surprises !  Des mauvaises langues disent que c’est pour surveiller sa femme. 

t Catherine a pédalé avec un handicap. En effet dès le départ elle a cassé son cale-pied. C’est la première fois qu’elle utilisait son vélo de route avec le club. Pour pouvoir désormais rouler avec nous  elle l’a  spécialement rapatrié de la Loire.

t Claude n’a pas eu de chance ! Il est arrivé en retard le matin à Joyeux. Le peloton était déjà parti. L’heure c’est l’heure ! Connaissant la coutume, Claude s’est approché du Toyota pour récupérer le plan du circuit destiné aux retardataires. Las ! Anil et Michel-Laurent, eux aussi en retard (mais moins que Claude), avaient pris le précieux document pour nous rejoindre. Il ne restait plus qu’à Claude à nous attendre jusqu’à 13H ce qu’il fit avec philosophie.

t L’opération de Christian ne semble pas lui avoir laissé beaucoup de séquelles quand on voit sa facilité de pédalage.

t Jean appréhende un peu l’audax de Suze la Rousse auquel il s’est inscrit. Vu son absence de fatigue hier, il ne devrait pas éprouver de difficultés particulières pour ce raid.

t Gilbert grâce à la bienveillante et tacite complicité de sa femme Christiane, a pu rouler avec nous en abrégeant ses vacances d’un jour. Nous avons ainsi pu admirer  un  bronzage absolument réussi qui ne doit rien aux UV.

t Nous n’avons pas trouvé trace de la béquille de Jean-Claude. Conseillons à nos footeux, lui et Radjane, de rester sur le banc de touche les veilles de sortie cyclo !

t Radjane s’est aperçu qu’Anil était originaire de Pondichéry comme lui. Quelle coïncidence ! Mais la comparaison s’arrête là puisque si Anil ne craint pas le froid, Radjane, lui, ne pédale pas quand le mercure est inférieur à 10°.

t Philippe Bouty était en grande forme. Il a fallu user de toute la persuasion nécessaire pour éviter qu’il ne lance des sprints à tout moment.

t Philippe Roure pense s’inscrire pour l’Ardéchoise. Pas de problème, Philippe c’est à ta portée !

 

V/ LE PARLER CYCLO  ( suite n° 12)

 

Passer d’à droite toute à gauche toute : Passer d’un coup du plus grand braquet au plus petit.

Passer le coude : Ecarter les coudes ou les bras dans le peloton pour éviter d’être dépassé.

Pédaler avec les oreilles : Pédaler en se déhanchant fortement sur la selle.

Pédaler carré : Pédaler en donnant des signes de grande fatigue.

Pédaler en ligne de chaîne : Pédaler tête baissée et le dos droit  horizontal bien parallèle à la chaîne.

Pédard : Cycliste.

Percer : Crever un pneu.

Péter les varices : Aller au bout de l’effort.

Petite reine : Bicyclette.

Pétoulette : Séance de pédalage particulièrement disputée.

 

VI/ LE COIN « VELOCIO »

 

t Entretien du vélo (suite n° 3)

Cadre et fourche : Nettoyer l’émail avec une éponge imbibée d’eau tiède et savonneuse (produit vaisselle par exemple). Laissez sécher. Essuyer avec un chiffon de coton. Vérifier bien les raccords, haubans,  bases et fourreaux de fourche. Si une rayure ou une amorce de rupture suite à une chute vous inquiète, seul le cadreur est compétent pour réparer. De toute façon après toute chute sérieuse un passage au marbre s’impose. Si vous voulez changer de peinture, vous pouvez demander  un nouvel émaillage à votre vélociste.

 

t L’accident qui a coûté la vie au coureur cycliste Kivilev fait réfléchir. Bien sûr le port du casque à vélo n’est pas encore obligatoire. Mais il est absolument indispensable. L’auteur de ces lignes ne serait sans doute pas là pour en parler s’il avait circulé tête nue quand il s’est fait renverser l’an passé et qu’il a alors brisé son casque. Ce message s’adresse à la petite minorité de notre peloton –y compris Jean-Jacques- qui circule sans ce précieux auxiliaire. Certes le casque a un coût mais que de dégâts évités ! En outre par rapport au passé, il est désormais léger et aéré.

 

t Les longs trajets permettent de constater un point faible : le fondement. Pour éviter de subir des frottements la première règle est bien évidemment de ne porter aucun sous-vêtement, n’est-ce pas Michel ? Quand le cuissard est neuf ou quand ses coutures vous gênent un peu, il ne faut pas hésiter préventivement à oindre votre fond de cuissard, et surtout ses coutures, d’une crème spéciale en vente chez tout vélociste (Overstim par exemple). Vous pouvez aussi mettre de la vaseline. Si malgré tout vous avez le feu au derrière, à l’arrivée badigeonnez-vous de Biafine, de Cétavlon ou autre  ….bref d’une pommade qui apaise et  cicatrise. Et sachez que l’abus de sucres rapides favorise l’apparition de furoncles.

 

VII/  LA VIE DU CLUB

 

t  Week-end Voie Verte : il reste encore 3 places mais la réponse doit arriver à Marie-Christine pour mercredi au plus tard !

t Le CODEP (la FFCT du Rhône), organise une journée de Formation à la Sécurité le 29 mars. Notre M. Sécurité, Christophe, y sera. Il vous prie de l’excuser pour son absence parmi nous ce jour. Rassurez-vous, il pédalera le lendemain pour compenser.

t Audax Lyon-Suze la Rousse (220 km) le 19 avril. 7 inscrits pour l’instant : Christophe, Claude, Gilbert, Jean, Jean-Jacques, Radjane et votre serviteur. Si d’autres veulent se joindre à nous qu’ils le fassent par retour de mel. Le départ a lieu du Pont Pasteur (côté presqu’ile) à 5H précises. Attention : éclairage obligatoire. M’appeler pour tout renseignement.

t Claude a un contretemps. Il ne pourra pas finalement participer au championnat national de cyclisme de l’ATSACF du 22 au 25 mai dans la Creuse. Dommage !

t Eric lui y songe sérieusement. Il a déjà participé à cette épreuve dans le passé et il y  a été bien classé. Attention la date-limite  pour l’inscription est arrêtée au 31 mars.

t Marie-Claude VALLA a téléphoné pour dire qu’elle était satisfaite de recevoir la « Lettre ». Elle nous salue et étudie la possibilité de s’inscrire pour le Championnat de France Cyclo. Elle a déjà participé à plusieurs reprises à cette épreuve et en garde un bon souvenir.

t En tout état de cause, les couleurs de l’ATSACF Rhône seront entre de bonnes mains ! Evelyne a  donc demandé une subvention à l’ATSCAF 69 pour couvrir une partie des frais : 90€ d’inscription + les frais de déplacement. La réponse est la suivante : remboursement des déplacements à hauteur de 0,12€ du km avec un maximum de 100€ pour la délégation rhodanienne.

t Michel-Laurent et Jean Jacques vont adhérer à l’ATSCAF. Les bulletins leur ont été remis.

 

Bernard CHAREYRON 06 08 40 52 25